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    Une fosse-bûcher antique atypique: La structure 3001 de Saverdun "La Barthale"

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    La fouille préventive effectuée en 2018 à Saverdun dans le cadre d’une extension de carrière a mis au jour une structure qui s’apparente à première vue à une tombe-bûcher conservant une partie des résidus de la crémation d’un individu âgé de moins de 30 ans. Sur cette crémation primaire est ensuite bâtie une maçonnerie quadrangulaire en briques, de même orientation nord-sud mais ne se superposant pas exactement aux contours de la fosse initiale. Elle ménage un loculus rectangulaire d’environ 60 cm sur 30 cm qui reçoit un dépôt mobilier abondant (céramiques, verreries, outil en fer et instruments de mesures en bronze avec cognomen).Ces mobiliers complets, voire intacts, sont chronologiquement homogènes, datés de la seconde moitié du Ier s. de notre ère ; aucun des contenants ne sert d’urne funéraire, il n’y a pas non plus de concentration osseuse correspondant à un dépôt de crémation secondaire associé, et des restes de faune de profil alimentaire sont retrouvés dispersés.Cette structure pose un certain nombre de questions concernant sa nature, son organisation et le statut de l’individu brûlé, dans un secteur géographique au sud de Toulouse, aux marges de la Narbonnaise, sur un axe menant vers l’Espagne et dans un environnement funéraire peu exploré

    Une fosse-bûcher antique atypique: La structure 3001 de Saverdun "La Barthale"

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    La fouille préventive effectuée en 2018 à Saverdun dans le cadre d’une extension de carrière a mis au jour une structure qui s’apparente à première vue à une tombe-bûcher conservant une partie des résidus de la crémation d’un individu âgé de moins de 30 ans. Sur cette crémation primaire est ensuite bâtie une maçonnerie quadrangulaire en briques, de même orientation nord-sud mais ne se superposant pas exactement aux contours de la fosse initiale. Elle ménage un loculus rectangulaire d’environ 60 cm sur 30 cm qui reçoit un dépôt mobilier abondant (céramiques, verreries, outil en fer et instruments de mesures en bronze avec cognomen).Ces mobiliers complets, voire intacts, sont chronologiquement homogènes, datés de la seconde moitié du Ier s. de notre ère ; aucun des contenants ne sert d’urne funéraire, il n’y a pas non plus de concentration osseuse correspondant à un dépôt de crémation secondaire associé, et des restes de faune de profil alimentaire sont retrouvés dispersés.Cette structure pose un certain nombre de questions concernant sa nature, son organisation et le statut de l’individu brûlé, dans un secteur géographique au sud de Toulouse, aux marges de la Narbonnaise, sur un axe menant vers l’Espagne et dans un environnement funéraire peu exploré

    Occitanie, Haute-Garonne, Grenade, Le Castelet

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    Le lieu-dit Le Castelet à Grenade (Haute-Garonne) est situé à égale distance (1,5 km) du confluent Hers-Girou vers l’est et d’un méandre de la Garonne vers le nord-ouest. Un projet de carrière de la Société Midi-Pyrénées Granulats a permis de retrouver dans ce lieu les traces de plusieurs occupations humaines, échelonnées pour l’essentiel entre le Néolithique moyen et de la fin de l’âge du Bronze. L’ancien réseau hydrographique secondaire de la Garonne marque le paysage et draine dans le sous-sol la nappe phréatique, constituant sans doute un atout. En effet, il suffit de creuser un puits au sein d’un paléo-chenal pour créer un point d’eau au milieu d’une plaine cultivable, et réunir ainsi deux conditions nécessaires à l’installation d’un habitat. Par ailleurs, le relief étant anciennement beaucoup plus contrasté qu'aujourd'hui, l’eau de surface se concentrait naturellement dans les zones déprimées. Par conséquent, l’humidité du milieu favorisait le développement de la faune et de la flore sauvages. Attirés par la richesse et la variété des ressources locales, des groupes humains se sont installés à plusieurs reprises dans les environs, en nous laissant les traces fortement imbriquées des leurs habitats.La première occupation reconnue sur le site date de la phase ancienne ou classique du Chasséen. Les populations néolithiques ont creusé au moins à deux reprises un puits à l’endroit où deux paléochenaux se croisent, près de la limite septentrionale de l’emprise des fouilles. Au regard du mobilier céramique collecté, la zone semble dédiée essentiellement à l’approvisionnement en eau, car les structures ne contiennent presque pas de mobilier céramique attestant d’autres activités. Cela fait penser que les puits devaient être groupés un peu à l’écart de l’habitat. Quelques fosses, des rares trous de poteau et des foyers à galets mal conservés se trouvent bien aux alentours, mais l’habitat devait s’étendre dans une zone beaucoup plus vaste, probablement en partie hors emprise. Des foyers à galets de chronologie incertaine occupent la zone centro-septentrionale de la fouille. Le secteur central a également restitué des structures de combustions non datées, ainsi qu’une fosse chasséenne. Ici les structures néolithiques ont été très probablement endommagées par les occupations postérieures. Au Néolithique moyen, l’économie reposait sur l’agriculture des céréales (dont l’orge). La cueillette de fruits était également pratiquée, mais elle a laissé peu de traces. L’élevage concernait surtout le bœuf et le porc, mais aussi les caprinés, tandis que des espèces sauvages (auroch et cerf) étaient chassés.À la phase finale de l’âge du Bronze ancien un nouvel habitat est implanté. Les besoins en eau sont satisfaits en creusant des puits dans le même secteur que précédemment. Des fosses et des foyers à galets se trouvent à proximité, mais surtout dans la partie centrale de la fouille. L’agriculture de céréales et l’élevage (au moins du bœuf) continuent d’être pratiqués. Aux alentours de cette époque (et peut-être plus tard), une reprise de l’activité hydrique dans le paléochenal a provoqué la remobilisation des vestiges déposés sur ses versants, les mêlant à ceux de l’occupation chasséenne.Une inhumation du secteur central reste malheureusement non datée, faute de mobilier et de collagène dans les ossements. Le corps d’un adulte probablement masculin a été déposé dans une fosse, dans un espace vide de nature incertaine (coffre, coffrage ou enveloppement). Le fond de la fosse lui-même semble assumer la fonction d’un coffre, car les parois se font verticales et épousent la forme du corps dans sa position contractée. Ce dispositif et la position contractée du corps évoquent les périodes anciennes. En considération également de la chronologie des structures environnantes, le rituel de cette sépulture pourrait correspondre à l’âge du Bronze ancien / moyen.À l’âge du Bronze final - transition premier âge du Fer, un habitat dispersé occupe à nouveau la zone centrale de l’emprise, et s’étend cette fois vers le sud, comme en témoignant des fosses et des trous de poteau, ainsi que probablement quelques foyers à galets parmi ceux non datés et peut-être un fossé. Une fosse-cave et des récipients enfouis servent au stockage des denrées. Cet habitat s’étend au-delà de la limite d’emprise jusqu’au lieu-dit Garosses, fouillé en 2015 sous la direction de F. Pons (2016). L’agriculture des céréales est bien développée, plusieurs espèces adaptées aux terrains humides étant cultivées. Les légumineuses et les fruits sauvages complètent le régime alimentaire, ainsi que l’élevage (au moins du porc et des caprinés), bien que les restes fauniques soient indigents. Le chien est attesté.Trois fosses, dont une probable cave datée du VIe siècle av. J.-C., attestent de la fréquentation des lieux au premier âge du Fer.Le second âge du Fer est représenté par deux structures : un puits de la zone centrale et un fossé de la zone méridionale

    The Collective Research Project ChroTAll "Pleistocene chronostratigraphy of fluvial terraces between the Pyrenees and the Massif Central (Occitanie, France). Palaeoenvironmental and archaeological implications for Palaeolithic sites"

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    International audienceSResearch Project (CRP) ChroTAll 2022-2024 aims to improve regional knowledge of the Pleistocene chronostratigraphic context of the fluvial terraces and their associated silty covers (Garonne and main tributaries) in order to place the Palaeolithic archaeological series in reliable palaeoenvironmental and chronoclimatic frameworks

    The Collective Research Project ChroTAll "Pleistocene chronostratigraphy of fluvial terraces between the Pyrenees and the Massif Central (Occitanie, France). Palaeoenvironmental and archaeological implications for Palaeolithic sites"

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    International audienceSResearch Project (CRP) ChroTAll 2022-2024 aims to improve regional knowledge of the Pleistocene chronostratigraphic context of the fluvial terraces and their associated silty covers (Garonne and main tributaries) in order to place the Palaeolithic archaeological series in reliable palaeoenvironmental and chronoclimatic frameworks

    Varia

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