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    Intervention de stimulation olfactive avec du lait maternel pour diminuer la réponse à la douleur procédurale des nouveau-nés prématurés : une étude pilote

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    Les nouveau-nés prématurés sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses lors de leur hospitalisation à l’unité néonatale, où la plus fréquente est le prélèvement sanguin au talon. La douleur répétée et non traitée entraîne des conséquences à long terme pour les nouveau-nés prématurés. L’utilisation des interventions de soulagement de la douleur, tant pharmacologiques que non pharmacologiques, est limitée chez cette population. Nous avons donc vérifié la faisabilité et l’effet d’une nouvelle intervention pour le soulagement de la douleur, soit l’odeur du lait maternel. Cette étude pilote visait à évaluer la faisabilité et l’acceptabilité d’une intervention de stimulation olfactive avec du lait maternel pour diminuer la réponse à la douleur des nouveau-nés prématurés, nés entre 28 et 34 semaines de gestation, lors d’un prélèvement sanguin au talon. L’étude pilote a été menée auprès d’un groupe de 12 nouveau-nés prématurés (présence de jumeaux), 11 mères et 20 infirmières dans une unité néonatale de niveau III, soit de soins intensifs. L’odeur du lait maternel a été combinée aux soins standards au moment du prélèvement sanguin au talon et la douleur a été mesurée à l’aide du Premature Infant Pain Profile Revised. Ensuite, les mères et les infirmières ont complété des questionnaires concernant la faisabilité et l’acceptabilité de l’intervention de stimulation olfactive. Des questionnaires auto-administrés remis aux mères (n=11) et aux infirmières (n=20) après l’intervention ont permis de confirmer la faisabilité et l’acceptabilité de l’intervention qui étaient de plus de 80% pour les mères et les infirmières. Les effets observés ont indiqué que plus la compresse imbibée de lait maternel était proche du nez du nouveau-né prématuré plus il semblait y avoir un effet sur la diminution de la réponse à la douleur lors d’un prélèvement sanguin au talon ainsi qu’un retour au calme après le prélèvement plus rapide. L’odeur du lait maternel est une intervention non pharmacologique de soulagement de la douleur qui est peu coûteuse et facilement réalisable par les mères et les infirmières. Les résultats de l’étude pilote confirment la faisabilité et l’acceptabilité de l’intervention et soutiennent la méthodologie d’un essai clinique randomisé à plus large échelle.Preterm neonates experience many painful procedures during their hospitalisation in the Neonatal Intensive Care Unit (NICU) where heel prick is the most frequent painful intervention. Repeated and untreated pain has long term consequences for preterm neonates. The use of pharmacological and non-pharmacological pain management interventions is limited for preterm neonates. Therefore, it is essential to investigate new pain management interventions such as breast milk odor. This pilot study aimed to evaluate the feasibility and acceptability of an olfactive stimulation intervention to manage procedural pain of preterm neonates, born between 28 and 34 weeks of gestation, during heel prick. A pilot study was conducted with 12 preterm neonates, 11 mothers and 20 nurses in a level III NICU. The study group was familiarised with breast milk odor for nine hours preceding blood sampling. Breast milk odor was combined with standard care during heel prick and pain was measured by the Premature Infant Pain Profile-Revised. Self-reported questionnaires administered to mothers (n = 11) and nurses (n = 20) confirmed the feasibility and acceptability of the intervention, with a proportion of over 80% for both of these items. Observed effect indicated that the closer the compress with the breast milk odor was to the preterm neonates’ nose (n=12), the shorter time to return to baseline after the painful procedure was and the lower the pain score was on the PIPP-R. Breast milk odor is a non-pharmacological pain management intervention which is non-expensive and feasible for mothers and nurses. Findings of this pilot study guide the methodology of a randomized controlled trial

    Facteurs influençant l’évaluation et la gestion de la douleur des prématurés par les infirmières

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    Introduction : Les prĂ©maturĂ©s subissent de nombreuses procĂ©dures douloureuses essentielles Ă  leur survie, mais pouvant nuire Ă  leur dĂ©veloppement si elles ne sont pas soulagĂ©es adĂ©quatement. Cette Ă©tude visait Ă  Ă©valuer les perceptions des infirmières quant Ă  la douleur des prĂ©maturĂ©s, leurs pratiques d’évaluation et de gestion de la douleur, ainsi qu’à identifier les facteurs individuels et contextuels influençant leurs pratiques. MĂ©thode : Des analyses secondaires ont Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă  partir des donnĂ©es recueillies dans le cadre d’une Ă©tude transversale comparative entre le Canada et la France. Un total de 202 infirmières a Ă©tĂ© recrutĂ© dans 4 unitĂ©s nĂ©onatales. Le questionnaire Nurses' Attitudes and Perceptions of Pain Assessment (NAPPAQ-FIPM) a Ă©tĂ© utilisĂ© pour collecter les donnĂ©es. Un modèle mixte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour les analyses. RĂ©sultats : Les infirmières ont des attitudes et des perceptions en faveur du soulagement de la douleur des prĂ©maturĂ©s. Elles ont prĂ©cisĂ© utiliser principalement des indices comportementaux pour l’évaluation de la douleur des prĂ©maturĂ©s et peu d’instruments normalisĂ©s. Les infirmières ont Ă©noncĂ© utiliser frĂ©quemment le sucrose, la succion non nutritive et le positionnement comme interventions de soulagement de la douleur, tandis que le contact peau Ă  peau, une intervention efficace, Ă©tait rarement pratiquĂ©e. Les pratiques d’évaluation et de soulagement de la douleur des infirmières sont significativement influencĂ©es par plusieurs facteurs contextuels (pays, niveau de soins, quart de travail) et individuels (âge, niveau d’éducation, prĂ©sence d’un enfant prĂ©maturĂ©, perception des soins centrĂ©s sur la famille et du contact peau Ă  peau). Discussion et conclusion : Des guides pratiques intĂ©grant l’évaluation de la douleur seraient souhaitables ainsi que le dĂ©veloppement d’interventions favorisant l’implantation de mĂ©thodes de soulagement de la douleur moins pratiquĂ©es tel le contact peau Ă  peau.Introduction : Les prĂ©maturĂ©s subissent de nombreuses procĂ©dures douloureuses essentielles Ă  leur survie, mais pouvant nuire Ă  leur dĂ©veloppement si elles ne sont pas soulagĂ©es adĂ©quatement. Cette Ă©tude visait Ă  Ă©valuer les perceptions des infirmières quant Ă  la douleur des prĂ©maturĂ©s, leurs pratiques d’évaluation et de gestion de la douleur, ainsi qu’à identifier les facteurs individuels et contextuels influençant leurs pratiques. MĂ©thode : Des analyses secondaires ont Ă©tĂ© effectuĂ©es Ă  partir des donnĂ©es recueillies dans le cadre d’une Ă©tude transversale comparative entre le Canada et la France. Un total de 202 infirmières a Ă©tĂ© recrutĂ© dans 4 unitĂ©s nĂ©onatales. Le questionnaire Nurses' Attitudes and Perceptions of Pain Assessment (NAPPAQ-FIPM) a Ă©tĂ© utilisĂ© pour collecter les donnĂ©es. Un modèle mixte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour les analyses. RĂ©sultats : Les infirmières ont des attitudes et des perceptions en faveur du soulagement de la douleur des prĂ©maturĂ©s. Elles ont prĂ©cisĂ© utiliser principalement des indices comportementaux pour l’évaluation de la douleur des prĂ©maturĂ©s et peu d’instruments normalisĂ©s. Les infirmières ont Ă©noncĂ© utiliser frĂ©quemment le sucrose, la succion non nutritive et le positionnement comme interventions de soulagement de la douleur, tandis que le contact peau Ă  peau, une intervention efficace, Ă©tait rarement pratiquĂ©e. Les pratiques d’évaluation et de soulagement de la douleur des infirmières sont significativement influencĂ©es par plusieurs facteurs contextuels (pays, niveau de soins, quart de travail) et individuels (âge, niveau d’éducation, prĂ©sence d’un enfant prĂ©maturĂ©, perception des soins centrĂ©s sur la famille et du contact peau Ă  peau). Discussion et conclusion : Des guides pratiques intĂ©grant l’évaluation de la douleur seraient souhaitables ainsi que le dĂ©veloppement d’interventions favorisant l’implantation de mĂ©thodes de soulagement de la douleur moins pratiquĂ©es tel le contact peau Ă  peau

    Pain relief and associated factors: a cross-sectional observational web-based study in a Quebec cohort of persons living with chronic pain

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    ObjectivesRandomized clinical trials are used to evaluate the efficacy of various pain treatments individually, while a limited number of observational studies have portrayed the overall relief experienced by persons living with chronic pain. This study aimed to describe pain relief in real-world clinical settings and to identify associated factors.MethodsThis exploratory web-based cross-sectional study used data from 1,419 persons recruited in the community. Overall pain relief brought by treatments used by participants was assessed using a 0%–100% scale (10-unit increments).ResultsA total of 18.2% of participants reported minimal pain relief (0%–20%), 60.0% moderate to substantial pain relief (30%–60%), and 21.8% extensive pain relief (70%–100%). Multivariable multinomial regression analysis revealed factors significantly associated with greater pain relief, including reporting a stressful event as circumstances surrounding the onset of pain, living with pain for ≥10 years, milder pain intensity, less catastrophic thinking, use of prescribed pain medications, use of nonpharmacological pain treatments, access to a trusted healthcare professional, higher general health scores, and polypharmacy. Factors associated with lower pain relief included surgery as circumstances surrounding pain onset, use of over-the-counter pain medications, and severe psychological distress.DiscussionIn this community sample of persons living with chronic pain, 8 out of 10 persons reported experiencing at least moderate relief with their treatment. The analysis has enabled us to explore potential modifiable factors as opportunities for improving the well-being of persons living with chronic pain

    Pain Medications Used by Persons Living With Fibromyalgia: A Comparison Between the Profile of a Quebec Sample and Clinical Practice Guidelines

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    ABSTRACTBackground Pharmacological management of fibromyalgia is complex. Chronic pain management is characterized by off-label prescribing and use, multimorbidity, and polypharmacy.Aims This study aimed to describe pain medications use and perceived risk among people living with fibromyalgia and compare this use to evidence-based recommendations.Methods Directive telephone interviews were conducted with 63 individuals self-reporting a diagnosis of fibromyalgia (Quebec, Canada). The questionnaire addressed specific questions about their pain and pharmacological treatments currently used for pain management (prescribed and over-the-counter). Collected data were compared to the Canadian Fibromyalgia Clinical Practice Guidelines and to evidence reports published by recognized organizations.Results Despite a lack of robust scientific evidence to support opioids use to manage pain in fibromyalgia, 33% of our sample reported using them. Nonsteroidal anti-inflammatory drugs were used by 54.0% of participants, although this medication is not recommended due to lack of efficacy. Tramadol, which is recommended, was used by 23.8% of participants. Among the medications strongly recommended, anticonvulsants were used by 36.5%, serotonin norepinephrine reuptake inhibitor antidepressants by 55.6%, and tricyclic antidepressants by 22.2%. Cannabinoids (17.5%) and medical cannabis (34.9%) use were also reported. For all of these medication subclasses, no differences were found between participants not reporting (n = 35) or reporting (n = 28) more than one pain diagnosis (P < 0.05). Medication subclasses considered most at risk of adverse effects by participants were the least used.Conclusions Results reveal discordance between evidence-based recommendations and medications use, which highlights the complexity of pharmacological treatment of fibromyalgia
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