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    FonctionnalitĂ©s territoriales traditionnelles et Ă©mergentes en contexte (post-)socialiste : la transition pĂȘche-aquaculture en question

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    Les dynamiques territoriales des Ă©poques socialistes et post-socialistes ont affectĂ© les productions halieutiques. Une forte transition du secteur de la pĂȘche vers celui de l’aquaculture s’est opĂ©rĂ©e et se poursuit aujourd’hui. Cette transformation est Ă  la fois subie, issue de dĂ©rĂšglements environnementaux, mais aussi recherchĂ©e dans un cadre socio-Ă©conomique. Nous prenons en exemple trois rĂ©gions oĂč le secteur pĂȘche-aquaculture a encore une forte place localement : le Land du Mecklenburg-Vorpommern, le Golfe de Riga et le raĂŻon de Neftçala. Les processus d’adaptations engagĂ©s, similaires, laissent apparaĂźtre une volontĂ© semblable de parvenir Ă  des solutions adaptatives.The territorial dynamics of the socialist and post-socialist eras have affected fisheries production. A strong transition from fishing to aquaculture has taken place and continues today. This transformation is both undergone, as a result of environmental disturbances, but also sought in a socio-economic framework. We take as an example three regions where the fishing-aquaculture sector still has a strong place locally: the Land of Mecklenburg-Vorpommern, the Gulf of Riga and the raion of Neftçala. The similar processes of adaptation show a similar willingness to achieve adaptive solutions. Territorial dynamics, fisheries, aquaculture, socio-economy, innovative solution

    Fiche d'inventaire Patrimoine Culturel ImmatĂ©riel : Les pratiques traditionnelles des pĂȘcheurs aux engins et aux filets de Loire-Atlantique

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    Depuis la Loi « pĂȘche » de 1984, les pĂȘcheurs aux engins et aux filets qui n’exercent pas d’activitĂ© professionnelle halieutique sont considĂ©rĂ©s comme des pĂȘcheurs amateurs, dits « de loisir ». Sur le domaine public fluvial, ils sont obligĂ©s de se fĂ©dĂ©rer au sein d’une seule « Association DĂ©partementale AgrĂ©Ă©e des PĂȘcheurs Amateurs aux Engins et aux Filets sur les Eaux du Domaine Public, de Protection de la Nature et du Milieu Aquatique » (ADAPAEF). En Loire-Atlantique, l’ensemble de ces pĂȘcheurs adhĂšrent ainsi Ă  l’ADAPAEF 44. Ils pratiquent entre le Maine-et-Loire et la Limite de salure des eaux (LSE), au centre de l’estuaire de la Loire, qui les sĂ©pare de la pĂȘche maritime en aval. Aujourd’hui, 320 pĂȘcheurs pratiquent encore cette pĂȘche traditionnelle sur la portion ligĂ©rienne du dĂ©partement, mais Ă©galement sur les autres cours d’eau domaniaux : l’Erdre, la SĂšvre Nantaise et le Canal de Nantes Ă  Brest et ses dĂ©pendances.L’ensemble des pĂȘcheurs cible notamment les poissons migrateurs et sont donc fĂ©dĂ©rĂ©s autour des pratiques de pĂȘche aux amphihalins (anguille, alose, lamproie, mulet), mais Ă©galement Ă  d’autres espĂšces de poissons (brĂšme, carpe, brochet, sandre, friture de Loire, silure, 
) et de crustacĂ© (Ă©crevisse). Leur pĂȘche est majoritairement vivriĂšre. Plusieurs pĂȘches leur Ă©taient auparavant autorisĂ©es, comme celles de la civelle, des truites et des saumons. Chaque pĂȘcheur doit s’acquitter d’un droit de pĂȘche annuel, pour un ou plusieurs lots, selon un systĂšme de licences et d’autorisations en fonction de la ou des techniques utilisĂ©es.La pĂȘche est localement indissociable de savoir-faire artisanaux (notamment en vannerie, ou charpenterie de marine), d’une connaissance trĂšs fine de la nature et de l’univers (multitude de savoirs Ă©cologiques locaux et traditionnels) et d’un ensemble de rites et coutumes festifs, gastronomiques, etc. La pĂȘche contribue ainsi au façonnement d’un paysage culturel particulier au sein de l’estuaire amont de la Loire, grĂące Ă  l’entretien de patrimoines bĂątis direct et indirect et de patrimoines nautiques, liĂ©s Ă  la diversitĂ© des pratiques. Toutefois, les pĂȘcheurs amateurs aux engins et aux filets font face Ă  de nombreuses contraintes contemporaines, et leurs effectifs diminuent et ne se renouvellent pas de jeunes gĂ©nĂ©rations

    FonctionnalitĂ©s territoriales traditionnelles et Ă©mergentes en contexte (post-)socialiste : la transition pĂȘche-aquaculture en question

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    International audienceThe territorial dynamics of the socialist and post-socialist eras have affected fisheries production. A strong transition from fishing to aquaculture has taken place and continues today. This transformation is both undergone, as a result of environmental disturbances, but also sought in a socio-economic framework. We take as an example three regions where the fishing-aquaculture sector still has a strong place locally: the Land of Mecklenburg-Vorpommern, the Gulf of Riga and the raion of Neftçala. The similar processes of adaptation show a similar willingness to achieve adaptive solutions.Les dynamiques territoriales des Ă©poques socialistes et post-socialistes ont affectĂ© les productions halieutiques. Une forte transition du secteur de la pĂȘche vers celui de l’aquaculture s’est opĂ©rĂ©e et se poursuit aujourd’hui. Cette transformation est Ă  la fois subie, issue de dĂ©rĂšglements environnementaux, mais aussi recherchĂ©e dans un cadre socio-Ă©conomique. Nous prenons en exemple trois rĂ©gions oĂč le secteur pĂȘche-aquaculture a encore une forte place localement : le Land du Mecklenburg-Vorpommern, le Golfe de Riga et le raĂŻon de Neftçala. Les processus d’adaptations engagĂ©s, similaires, laissent apparaĂźtre une volontĂ© semblable de parvenir Ă  des solutions adaptatives

    Fiche d'inventaire Patrimoine Culturel ImmatĂ©riel : les pĂȘches traditionnelles en Basse-Loire aval

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    La Basse-Loire correspond Ă  un espace gĂ©ographique comprenant l’estuaire du plus long fleuve français, la Loire, sur sa portion fluvio-maritime, entre Nantes et Saint-Nazaire, mais aussi les berges environnantes (lit majeur), et donc les villes et villages Ă©tablis entre les collines du Pays de Retz (rive sud), le sillon de Bretagne et le marais de BriĂšre (rive nord). L’étude prĂ©sentĂ©e ne s’intĂ©resse qu’à la Basse-Loire aval, situĂ©e en aval d’une limite administrative, la Limite de Salure des Eaux (LSE), qui diffĂ©rencie la rĂ©glementation de la pĂȘche fluviale de celle de la pĂȘche maritime depuis l’époque napolĂ©onienne. Le territoire concernĂ© va donc de la LSE (entre Cordemais et le Migron), Ă  l’aval, soit au pont de Saint-Nazaire.La pĂȘche, sur cette portion, constitue une activitĂ© traditionnelle importante des sociĂ©tĂ©s riveraines. Depuis de nombreux siĂšcles, les communautĂ©s de la Basse-Loire ont en effet pratiquĂ© des usages sur l’environnement estuarien, et en premier lieu, la pĂȘche. La Loi pĂȘche de 1984 a quelque peu modifiĂ© certaines pratiques, puisqu’elle a Ă©tabli une dichotomie administrative entre pĂȘche professionnelle et pĂȘche de loisir. Depuis cette date, on observe une cohabitation en Basse-Loire entre des pĂȘcheurs professionnels maritimes (marins-pĂȘcheurs), des pĂȘcheurs professionnels fluviaux, des pĂȘcheurs amateurs, et enfin, des braconniers. Leurs pratiques sont plurielles, et cette fiche en rĂ©alise un inventaire. Aujourd’hui, on compte 97 pĂȘcheurs professionnels maritimes, et une trentaine de professionnels fluviaux (chiffres 2017, trĂšs variables selon la saison de pĂȘche), et deux centaines de pĂȘcheurs amateurs. Une soixantaine de braconniers pratiquerait sur les rives de l’estuaire. L’ensemble des pĂȘcheurs ciblent surtout les poissons migrateurs, en tout ou partie, et sont donc fĂ©dĂ©rĂ©s autour des pratiques de pĂȘche aux amphihalins (anguille, alose, lamproie, flet, mulet, Ă©perlan ; auparavant : truite, saumon, esturgeon), mais Ă©galement Ă  d’autres espĂšces de poissons (poissons de mer, poissons blancs), de crustacĂ©s (boucauts/boucaux, chevrette, crevette de Loire), ou de coquillages

    Fiche d'inventaire Patrimoine Culturel ImmatĂ©riel : les pĂȘches traditionnelles en Basse-Loire aval

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    La Basse-Loire correspond Ă  un espace gĂ©ographique comprenant l’estuaire du plus long fleuve français, la Loire, sur sa portion fluvio-maritime, entre Nantes et Saint-Nazaire, mais aussi les berges environnantes (lit majeur), et donc les villes et villages Ă©tablis entre les collines du Pays de Retz (rive sud), le sillon de Bretagne et le marais de BriĂšre (rive nord). L’étude prĂ©sentĂ©e ne s’intĂ©resse qu’à la Basse-Loire aval, situĂ©e en aval d’une limite administrative, la Limite de Salure des Eaux (LSE), qui diffĂ©rencie la rĂ©glementation de la pĂȘche fluviale de celle de la pĂȘche maritime depuis l’époque napolĂ©onienne. Le territoire concernĂ© va donc de la LSE (entre Cordemais et le Migron), Ă  l’aval, soit au pont de Saint-Nazaire.La pĂȘche, sur cette portion, constitue une activitĂ© traditionnelle importante des sociĂ©tĂ©s riveraines. Depuis de nombreux siĂšcles, les communautĂ©s de la Basse-Loire ont en effet pratiquĂ© des usages sur l’environnement estuarien, et en premier lieu, la pĂȘche. La Loi pĂȘche de 1984 a quelque peu modifiĂ© certaines pratiques, puisqu’elle a Ă©tabli une dichotomie administrative entre pĂȘche professionnelle et pĂȘche de loisir. Depuis cette date, on observe une cohabitation en Basse-Loire entre des pĂȘcheurs professionnels maritimes (marins-pĂȘcheurs), des pĂȘcheurs professionnels fluviaux, des pĂȘcheurs amateurs, et enfin, des braconniers. Leurs pratiques sont plurielles, et cette fiche en rĂ©alise un inventaire. Aujourd’hui, on compte 97 pĂȘcheurs professionnels maritimes, et une trentaine de professionnels fluviaux (chiffres 2017, trĂšs variables selon la saison de pĂȘche), et deux centaines de pĂȘcheurs amateurs. Une soixantaine de braconniers pratiquerait sur les rives de l’estuaire. L’ensemble des pĂȘcheurs ciblent surtout les poissons migrateurs, en tout ou partie, et sont donc fĂ©dĂ©rĂ©s autour des pratiques de pĂȘche aux amphihalins (anguille, alose, lamproie, flet, mulet, Ă©perlan ; auparavant : truite, saumon, esturgeon), mais Ă©galement Ă  d’autres espĂšces de poissons (poissons de mer, poissons blancs), de crustacĂ©s (boucauts/boucaux, chevrette, crevette de Loire), ou de coquillages
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