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    Identification et caractérisation d'une deuxiÚme protéine codée par le gÚne ATXN1

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    La traduction d'une sĂ©quence nuclĂ©otidique d'ARNm dans plus d'un cadre de lecture est un phĂ©nomĂšne dĂ©couvert chez les virus vers la fin des annĂ©es 1970. Depuis, quelques exemples de ce phĂ©nomĂšne de traduction alternative ont Ă©tĂ© dĂ©couverts chez l'humain dans les gĂšnes INK4a, GNAS1, XBP1, et PRNP. La protĂ©ine alternative du gĂšne GNAS , nommĂ©e ALEX, interagit et rĂ©gule la protĂ©ine de rĂ©fĂ©rence et une mutation dans la protĂ©ine alternative peut engendrer certains phĂ©notypes pathologiques. Plusieurs groupes de recherche ont effectuĂ© des analyses bio-informatiques sur le gĂ©nome humain et ont suggĂ©rĂ© que la traduction alternative de gĂšnes pourrait ĂȘtre beaucoup plus importante que les quelques exemples connus Ă  ce jour. Nous avons crĂ©Ă© une base de donnĂ©es dans le but de prĂ©dire ces protĂ©ines alternatives Ă  partir du transcriptome humain. Le gĂšne ATXN1 semblait un candidat trĂšs intĂ©ressant Ă  valider puisque la protĂ©ine de rĂ©fĂ©rence du gĂšne, l'ATXN1, est impliquĂ©e dans une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative importante: l'ataxie spinocĂ©rĂ©belleuse de type 1 (SCA1). Cette pathologie est causĂ©e par l'expansion d'une rĂ©gion CAG dans l'ADN qui est traduite en rĂ©gion polyglutamique. La protĂ©ine pathologique tend Ă  agrĂ©ger dans des inclusions nuclĂ©aires, ce qui induit l'altĂ©ration de nombreux interacteurs de l'ATXN1 et pourrait interfĂ©rer avec la fonction normale de ATXN1. Nous avons observĂ© la prĂ©sence de deux sites d'initiation alternatifs dans la sĂ©quence codante du gĂšne ATXN1, situĂ©s dans le cadre de lecture +3. ExpĂ©rimentalement, nous avons montrĂ© l'existence de deux isoformes de la protĂ©ine alternative nommĂ©e Alt-ATXN1, l'isoforme long Ă©tant fortement majoritaire. Alt-ATXN1, qui se localise dans le noyau, interagit de façon directe avec l'ATXN1 et coagrĂšge avec celle-ci dans les inclusions nuclĂ©aires caractĂ©ristiques de la SCA1. Cette caractĂ©ristique intĂ©ressante suggĂšre que la fonction biologique d'Alt-ATXN1 pourrait ĂȘtre altĂ©rĂ©e dans les cas de pathologie due Ă  l'agrĂ©gation de l'ATXN1. Nous dĂ©montrons qu'Alt-ATXN1 lie les ARNm et possĂšde une localisation nuclĂ©aire dĂ©pendante de la transcription, ce qui est caractĂ©ristique des protĂ©ines impliquĂ©es dans le processing de l'ARNm. L'existence d'Alt-ATXN1 a Ă©tĂ© confirmĂ©e in vivo dans une lignĂ©e neuronale humaine et dans des extraits de cervelets humains. Suite Ă  ces dĂ©couvertes, la fonction approfondie ainsi que la dĂ©termination du rĂŽle d'Alt-ATXN1 dans la SCA1 demeurent sous investigation

    Fluorescent core-shell alloy nanoparticles for cell targeting applications

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    ABSTRACT: RÉSUMÉ: ABSTRACT

    Intronic small nucleolar RNAs regulate host gene splicing through base pairing with their adjacent intronic sequences

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    Background Small nucleolar RNAs (snoRNAs) are abundant noncoding RNAs best known for their involvement in ribosomal RNA maturation. In mammals, most expressed snoRNAs are embedded in introns of longer genes and produced through transcription and splicing of their host. Intronic snoRNAs were long viewed as inert passengers with little effect on host expression. However, a recent study reported a snoRNA influencing the splicing and ultimate output of its host gene. Overall, the general contribution of intronic snoRNAs to host expression remains unclear. Results Computational analysis of large-scale human RNA-RNA interaction datasets indicates that 30% of detected snoRNAs interact with their host transcripts. Many snoRNA-host duplexes are located near alternatively spliced exons and display high sequence conservation suggesting a possible role in splicing regulation. The study of the model SNORD2-EIF4A2 duplex indicates that the snoRNA interaction with the host intronic sequence conceals the branch point leading to decreased inclusion of the adjacent alternative exon. Extended SNORD2 sequence containing the interacting intronic region accumulates in sequencing datasets in a cell-type-specific manner. Antisense oligonucleotides and mutations that disrupt the formation of the snoRNA-intron structure promote the splicing of the alternative exon, shifting the EIF4A2 transcript ratio away from nonsense-mediated decay. Conclusions Many snoRNAs form RNA duplexes near alternative exons of their host transcripts, placing them in optimal positions to control host output as shown for the SNORD2-EIF4A2 model system. Overall, our study supports a more widespread role for intronic snoRNAs in the regulation of their host transcript maturation

    The Science Performance of JWST as Characterized in Commissioning

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    This paper characterizes the actual science performance of the James Webb Space Telescope (JWST), as determined from the six month commissioning period. We summarize the performance of the spacecraft, telescope, science instruments, and ground system, with an emphasis on differences from pre-launch expectations. Commissioning has made clear that JWST is fully capable of achieving the discoveries for which it was built. Moreover, almost across the board, the science performance of JWST is better than expected; in most cases, JWST will go deeper faster than expected. The telescope and instrument suite have demonstrated the sensitivity, stability, image quality, and spectral range that are necessary to transform our understanding of the cosmos through observations spanning from near-earth asteroids to the most distant galaxies.Comment: 5th version as accepted to PASP; 31 pages, 18 figures; https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1538-3873/acb29

    The James Webb Space Telescope Mission

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    Twenty-six years ago a small committee report, building on earlier studies, expounded a compelling and poetic vision for the future of astronomy, calling for an infrared-optimized space telescope with an aperture of at least 4m4m. With the support of their governments in the US, Europe, and Canada, 20,000 people realized that vision as the 6.5m6.5m James Webb Space Telescope. A generation of astronomers will celebrate their accomplishments for the life of the mission, potentially as long as 20 years, and beyond. This report and the scientific discoveries that follow are extended thank-you notes to the 20,000 team members. The telescope is working perfectly, with much better image quality than expected. In this and accompanying papers, we give a brief history, describe the observatory, outline its objectives and current observing program, and discuss the inventions and people who made it possible. We cite detailed reports on the design and the measured performance on orbit.Comment: Accepted by PASP for the special issue on The James Webb Space Telescope Overview, 29 pages, 4 figure

    Study of snoRNAs, their duplication and the relationship with their host gene

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    Les petits ARN nuclĂ©olaires (snoRNA) forment une classe d’ARN non codants trĂšs abondants qui sont principalement connus pour leur implication dans la maturation et la modification des ARN ribosomiques. Les snoRNA sont divisĂ©s en deux groupes : les snoRNA de type C/D et les snoRNA de type H/ACA. Chez l’humain, la majoritĂ© des snoRNA sont encodĂ©s dans les introns de gĂšnes plus longs et chaque snoRNA peut possĂ©der plusieurs copies. Au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, un Ă©ventail de fonctions non canoniques ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes pour ces petits ARN, et certains ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme Ă©tant dĂ©rĂ©gulĂ©s dans diverses pathologies, mais l’implication des snoRNA est la plupart du temps mal comprise. Quelques groupes se sont intĂ©ressĂ©s aux mĂ©canismes par lesquels les snoRNA pouvaient ĂȘtre dupliquĂ©s, mais trĂšs peu d’études ont tentĂ© de caractĂ©riser l’utilitĂ© de ces sĂ©quences dupliquĂ©es ou la relation entre un snoRNA et ses diffĂ©rentes copies. Ensuite, il a toujours Ă©tĂ© pris pour acquis qu’un snoRNA encodĂ© dans un gĂšne hĂŽte Ă©tait rĂ©gulĂ© de façon simultanĂ©e avec celui-ci et que le snoRNA ne serait qu’un produit dĂ©rivĂ© qui n’aurait pas de relation avec son gĂšne hĂŽte. Par contre, plusieurs Ă©tudes des derniĂšres annĂ©es tendent Ă  montrer que cette relation ne serait pas aussi simple. Finalement, l’étude des snoRNA est partiellement entravĂ©e par l’information partielle ou dĂ©suĂšte prĂ©sente dans les diffĂ©rentes bases de donnĂ©es. Tout d’abord, en utilisant la classification RFAM, nous avons montrĂ©, entre autres, que les membres d’une mĂȘme famille de snoRNA peuvent ĂȘtre rĂ©gulĂ©s de façon indĂ©pendante dans diffĂ©rents contextes cellulaires et que la variabilitĂ© des membres individuels est prĂ©fĂ©rĂ©e par rapport Ă  la variabilitĂ© de la famille. Ensuite, la rĂ©analyse de donnĂ©es d’interaction ARN-ARN provenant de la littĂ©rature nous ont permis de constater qu’une grande proportion de snoRNA semblent interagir avec leur gĂšne hĂŽte et que ces interactions auraient le potentiel d’influencer le patron d’épissage de leur gĂšne hĂŽte, comme c’est le cas pour le snoRNA SNORD2 que nous avons caractĂ©risĂ© en dĂ©tail. Finalement, nous avons crĂ©Ă© la version 2.0 de notre base de donnĂ©es snoDB, spĂ©cialisĂ©e sur les snoRNA, dans laquelle nous avons Ă©liminĂ© les entrĂ©es dupliquĂ©es, ajoutĂ© une toute nouvelle section sur les modifications chimiques des ARNr guidĂ©es par les snoRNA et nous avons ajoutĂ© diffĂ©rents types d’information utile. Mises ensemble, ces Ă©tudes pourront servir de base pour une caractĂ©risation plus poussĂ©e de certains aspects de la biologie des snoRNA et l’avancement de nos connaissances sur ces petits ARN polyvalents.Abstract: Thesis presented at the Faculty of medicine and health sciences for the obtention of Doctor degree diploma philosophiae doctor (Ph.D.) in Biochemistry, Faculty of medicine and health sciences, UniversitĂ© de Sherbrooke, Sherbrooke, QuĂ©bec, Canada, J1H 5N4 Small nucleolar RNAs (snoRNAs) are a class of highly abundant non-coding RNAs that are primarily known for their involvement in the maturation and modification of ribosomal RNAs. SnoRNAs are divided into two groups: box C/D snoRNAs and box H/ACA snoRNAs. In human, the majority of snoRNAs are encoded in the introns of longer genes and each snoRNA can have multiple copies. Over the past two decades, a range of non-canonical functions have been discovered for these small RNAs, and some have been identified as being deregulated in various pathologies, but the involvement of snoRNAs is mostly poorly understood. A few groups have focused on the mechanisms by which snoRNAs can be duplicated, but very few studies have attempted to characterize the utility of these duplicated sequences or the relationship between a snoRNA and its different copies. Then, it has always been assumed that a snoRNA encoded in a host gene is regulated simultaneously with the host gene and that the snoRNA is only a by-product that has no relationship with its host gene. However, several studies in recent years tend to show that this relationship is not so simple. Finally, the study of snoRNAs is partially hampered by the partial or outdated information present in the different databases. First, using RFAM classification, we showed, among other things, that members of the same snoRNA family can be independently regulated in different cellular contexts and that variability of individual members is preferred over family variability. Next, reanalysis of RNA-RNA interaction data from the literature allowed us to find that a large proportion of snoRNAs appear to interact with their host gene and that these interactions would have the potential to influence the splicing pattern of their host gene, as is the case for the SNORD2 snoRNA that we characterized in detail. Finally, we have created version 2.0 of our snoRNA database in which we have eliminated duplicate entries, added a brand new section on snoRNA-guided chemical modifications of rRNAs, and added various types of useful information. Taken together, these studies may serve as a basis for further characterization of aspects of snoRNA biology and advancement of our knowledge of these small, versatile RNAs

    Identification et caractérisation d'une deuxiÚme protéine codée par le gÚne ATXN1

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    La traduction d'une sĂ©quence nuclĂ©otidique d'ARNm dans plus d'un cadre de lecture est un phĂ©nomĂšne dĂ©couvert chez les virus vers la fin des annĂ©es 1970. Depuis, quelques exemples de ce phĂ©nomĂšne de traduction alternative ont Ă©tĂ© dĂ©couverts chez l'humain dans les gĂšnes INK4a, GNAS1, XBP1, et PRNP. La protĂ©ine alternative du gĂšne GNAS , nommĂ©e ALEX, interagit et rĂ©gule la protĂ©ine de rĂ©fĂ©rence et une mutation dans la protĂ©ine alternative peut engendrer certains phĂ©notypes pathologiques. Plusieurs groupes de recherche ont effectuĂ© des analyses bio-informatiques sur le gĂ©nome humain et ont suggĂ©rĂ© que la traduction alternative de gĂšnes pourrait ĂȘtre beaucoup plus importante que les quelques exemples connus Ă  ce jour. Nous avons crĂ©Ă© une base de donnĂ©es dans le but de prĂ©dire ces protĂ©ines alternatives Ă  partir du transcriptome humain. Le gĂšne ATXN1 semblait un candidat trĂšs intĂ©ressant Ă  valider puisque la protĂ©ine de rĂ©fĂ©rence du gĂšne, l'ATXN1, est impliquĂ©e dans une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative importante: l'ataxie spinocĂ©rĂ©belleuse de type 1 (SCA1). Cette pathologie est causĂ©e par l'expansion d'une rĂ©gion CAG dans l'ADN qui est traduite en rĂ©gion polyglutamique. La protĂ©ine pathologique tend Ă  agrĂ©ger dans des inclusions nuclĂ©aires, ce qui induit l'altĂ©ration de nombreux interacteurs de l'ATXN1 et pourrait interfĂ©rer avec la fonction normale de ATXN1. Nous avons observĂ© la prĂ©sence de deux sites d'initiation alternatifs dans la sĂ©quence codante du gĂšne ATXN1, situĂ©s dans le cadre de lecture +3. ExpĂ©rimentalement, nous avons montrĂ© l'existence de deux isoformes de la protĂ©ine alternative nommĂ©e Alt-ATXN1, l'isoforme long Ă©tant fortement majoritaire. Alt-ATXN1, qui se localise dans le noyau, interagit de façon directe avec l'ATXN1 et coagrĂšge avec celle-ci dans les inclusions nuclĂ©aires caractĂ©ristiques de la SCA1. Cette caractĂ©ristique intĂ©ressante suggĂšre que la fonction biologique d'Alt-ATXN1 pourrait ĂȘtre altĂ©rĂ©e dans les cas de pathologie due Ă  l'agrĂ©gation de l'ATXN1. Nous dĂ©montrons qu'Alt-ATXN1 lie les ARNm et possĂšde une localisation nuclĂ©aire dĂ©pendante de la transcription, ce qui est caractĂ©ristique des protĂ©ines impliquĂ©es dans le processing de l'ARNm. L'existence d'Alt-ATXN1 a Ă©tĂ© confirmĂ©e in vivo dans une lignĂ©e neuronale humaine et dans des extraits de cervelets humains. Suite Ă  ces dĂ©couvertes, la fonction approfondie ainsi que la dĂ©termination du rĂŽle d'Alt-ATXN1 dans la SCA1 demeurent sous investigation

    A Polyadenylation-Dependent 3â€Č End Maturation Pathway Is Required for the Synthesis of the Human Telomerase RNA

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    Telomere maintenance by the telomerase reverse transcriptase requires a noncoding RNA subunit that acts as a template for the synthesis of telomeric repeats. In humans, the telomerase RNA (hTR) is a non-polyadenylated transcript produced from an independent transcriptional unit. As yet, the mechanism and factors responsible for hTR 3â€Č end processing have remained largely unknown. Here, we show that hTR is matured via a polyadenylation-dependent pathway that relies on the nuclear poly(A)-binding protein PABPN1 and the poly(A)-specific RNase PARN. Depletion of PABPN1 and PARN results in telomerase RNA deficiency and the accumulation of polyadenylated precursors. Accordingly, a deficiency in PABPN1 leads to impaired telomerase activity and telomere shortening. In contrast, we find that hTRAMP-dependent polyadenylation and exosome-mediated degradation function antagonistically to hTR maturation, thereby limiting telomerase RNA accumulation. Our findings unveil a critical requirement for RNA polyadenylation in telomerase RNA biogenesis, providing alternative approaches for telomerase inhibition in cancer
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