15 research outputs found

    Se dĂ©cider Ă  prolonger la vie par ventilation invasive en Ă©tant malade de SclĂ©rose LatĂ©rale Amyotrophique : rĂ©flexions sur l’autonomie et la capacitĂ©

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    International audienceSe dĂ©cider Ă  prolonger la vie par ventilation invasive en Ă©tant malade de SclĂ©rose LatĂ©rale Amyotrophique : rĂ©flexions sur l'autonomie et la capacitĂ©. VĂ©ronique BRUNAUD-DANEL, Centre SLA, service de Neurologie et Pathologie du mouvement, hĂŽpital Salengro, CHU, 59000 LILLE cedex. La sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique (SLA) est une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative rare de l'adulte d'Ăąge moyen, une maladie trĂšs grave pour laquelle il n'y a pas de traitement curatif (Beghiet coll., 2010) et qui pose des questions Ă©thiques liĂ©es aux progrĂšs des techniques biomĂ©dicales dans le respect de l'autonomie du malade. La SLA se manifeste par un dĂ©ficit progressif de toutes les fonctions motrices volontaires de l'organisme : perte de la mobilitĂ©, la gestualitĂ©, l'Ă©criture, la mimique, la parole, la dĂ©glutition, la station debout, la station assise
 soit un Ă©tat oĂč le handicap peut ĂȘtre plus grave que dans le Locked in Syndrom mieux connu que la SLA depuis le livre et le film « le scaphandre et le papillon ». La qualitĂ© de vie des malades dĂ©pend de leur adaptation Ă  un handicap croissant. Pour cela, des aides sont nĂ©cessaires, techniques : fauteuil roulant Ă©lectrique, amĂ©nagement du domicile, en particulier les toilettes et les bains, contrĂŽle de l'environnement (lumiĂšre, tĂ©lĂ©vision, ordinateur) depuis le fauteuil ou le lit, compensation du handicap communicationnel, adaptation du vĂ©hicule
 En France, notre sociĂ©tĂ© n'a pas prĂ©vu de financer toutes ces aides. La logique de soins de support qui vise une qualitĂ© de fin de vie n'est pas celle qui sous-tend l'effort sociĂ©tal qui vise la compensation d'un handicap fixĂ©, innĂ© ou acquis pour une meilleure insertion socio-professionnelle. Nous constatons de fait un dĂ©calage permanent entre les rĂ©ponses des administrations sociales et les attentes des malades de SLA et leurs proches. Le fait d'avoir cotisĂ© pour l'assurance maladie et le vĂ©cu de la maladie comme une injustice conduisent souvent les malades et leurs proches Ă  penser en terme de « droit Ă  » (ce qui est en effet posĂ© par le droit Français en matiĂšre de compensation du handicap) et Ă  souffrir d'une insuffisance de solidaritĂ©. La qualitĂ© de vie du malade dĂ©pend aussi des aides que peuvent lui apporter ses proches, en premier son aidant naturel, le plus souvent le conjoint, des auxiliaires de vie et des soignants pour un confort d'installation (mobiliser les membres paralysĂ©s, repositionner, changer d'assise, redresser) et pour les actes les plus essentiels de la vie (aspirer les sĂ©crĂ©tions, se rafraichir, manger, boire, assurer les Ă©liminations, se laver, s'habiller, se rĂ©chauffer, se gratter, remettre un drap qui a glissĂ©). La majoritĂ© des malades dĂ©cĂšdent le plus souvent avant un handicap extrĂȘme, aprĂšs 3 Ă  5 ans d'Ă©volution du fait de l'atteinte des muscles de la respiration (Gil et coll., 2008 ; Beghi et coll., 2010)

    La Loi Leonetti relative aux droits des malades et Ă  la fin de vie : applications et enjeux en neurologie

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    International audienceThe Leonetti law outlaws excessive professional practice leading to prolongation of life by medical means. Any treatment, including artificial nutrition may be withheld or withdrawn. The law defines 3 situations, in which : the patient is conscious and at end of life, conscious and not at end of life, and unconscious (whether or not at end of life). In the case of a conscious end of life patient who requests a limitation of care, the doctor is obliged to respect the patient’s request and inform the patient of the consequences. For a person who is not end of life the doctor must respect the patient’s request, inform him/her of the consequences and do all in his/her power to convince the patient, and the patient must repeat his/her request after a reasonable period of time. If a patient is unable to express his/her own will the law requires that the patient’s will and collegiate discussion, which must reach a consensus, be respected. The will of the unconscious patient should be investigated by the practitioner through advanced instructions which the patient may have written within 3 years, or failing this from reportage by the trusted person and those close to the patient. The law stipulates that the decision of the trusted person will prevail over any other non-medical opinion. The collegiate procedure indicates consultation with the care team and with a doctor other than the doctor in charge of the patient and not within that doctor’s line management. In all situations, the patient’s will, the medical decision and its justifications and medical actions will be recorded in the patient dossier for the purposes of transparency and the sick person will receive palliative care.La Loi Leonetti pose le refus de l’acharnement thĂ©rapeutique. La limitation ou arrĂȘt des traitements (LATA) peut concerner tout traitement dont la nutrition artificielle. La loi encadre trois situations selon que le malade est conscient et en fin de vie, conscient et non en fin de vie, inconscient (en fin de vie ou non). Envers un malade conscient et en fin de vie qui demande une LATA, le mĂ©decin a les obligations de respecter sa demande et de l’informer des consĂ©quences. Pour une personne qui n’est pas en fin de vie, le mĂ©decin doit respecter sa demande, l’informer des consĂ©quences, mettre tout en Ɠuvre pour le convaincre et le malade doit rĂ©itĂ©rer sa demande aprĂšs un dĂ©lai raisonnable. Si le malade est en incapacitĂ© d’exprimer sa volontĂ©, la loi pose le respect de la volontĂ© du malade et la collĂ©gialitĂ© de la discussion. La volontĂ© du malade inconscient sera recherchĂ©e par le praticien au travers des directives anticipĂ©es qu’il aurait Ă©ventuellement rĂ©digĂ©es moins de 3 ans avant, sinon des tĂ©moignages de sa personne de confiance et de ses proches. La loi pose que l’avis de la personne de confiance, en l’absence de directives anticipĂ©es, prĂ©vaut sur tout autre avis non mĂ©dical. La procĂ©dure collĂ©giale signifie une consultation de l’équipe de soin et d’un autre mĂ©decin que le mĂ©decin en charge du patient, sans rapport de hiĂ©rarchie entre eux. Dans tous les cas, la volontĂ© du malade, la dĂ©cision mĂ©dicale et ses motivations, et l’action mĂ©dicale sont inscrites dans le dossier du malade dans un souci de transparence et la personne malade reçoit des soins palliatifs

    La sclérose latérale amyotrophique (étude descriptive des maladies suivis en neurologie A, au CHRU de Lille, de 2000 à 2003)

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Lorsque tout va trop vite et que le diagnostic "attendu" tourne à "l'inattendu"... : à propos d'une situation de Sclérose Latérale Amyotrophique

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    A travers l'observation d'un cas clinique, celui d'un patient, Monsieur E., 79 ans, admis aux Urgences du Centre Hospitalier de Lille pour une dyspnée croissante invalidante et s'avérant souffrir de la maladie de Charcot, les auteurs réfléchissent au problÚme éthique de l'annonce d'une mauvaise nouvelle inattendue. Tout d'abord, le problÚme du diagnostic inattendu et ses conséquences (relations entre le patient et sa famille, prise de décisions concernant le traitement) est posé. Puis, les auteurs propose une discussion sur les problématiques médicales et les prolongements d'un point de vue éthique soulevés par la question

    Les enjeux de la loi Leonetti : participation des patientsatteints de scleÂŽrose lateÂŽrale amyotrophique a` unediscussion anticipeÂŽe sur la reÂŽanimation respiratoireet les soins de fin de vie

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    International audienceIn accordance with the principle of personal autonomy, expert consensus statements onamyotrophic lateral sclerosis (ALS) recommend early engagement with terminal-phasepatients on the type of symptomatic treatment to be administered in the event of respiratoryfailure, since decompensation progresses too rapidly to allow time for a discussion. TheFrench Parliamentary Act on Patients’ Rights and End-of-Life Care (dated 22 April 2005)grants individuals the right to refuse unreasonable treatment and obliges physicians to takeaccount of any prior instructions given by a person before he/she became incapable ofcommunicating. The provision of prior instructions is a very reassuring situation for thephysician: the autonomous patient indicates his or her choice of end-of-life care. However,there are two pitfalls which must be avoided: (i) holding a discussion for the sole purpose ofobtaining prior instructions and (ii) not acknowledging the patient’s vulnerability. Thepresent study dealt with 35 ALS patients for whom the question of either intensive careor palliative end-of-life care remained open. Even though the great majority of theseindividuals were keen to know their exact state of health, 48% refused to consider thiscircumstance and only 20% expressed prior instructions. These results prompted us toquestion the ethical dimension of the concept of autonomybeyond its founding formulation:can one envisage an incapacity to confront oneself with the existential question of possibledeath? In 80% of cases, the physician will have to take a care decision in the absence of anyprior instructions from the patient. This amounts to more than respecting a person’sautonomy and involves exercising medical responsibility.Par respect du principe d’autonomie, les experts rĂ©unis en confĂ©rence de consensusrecommandent de discuter de façon anticipĂ©e avec le patient atteint de sclĂ©rose latĂ©raleamyotrophique (SLA) du traitement de la dĂ©faillance respiratoire terminale (accompagner ledĂ©cĂšs par des soins palliatifs ou mettre en place une trachĂ©otomie pour une supplĂ©anceventilatoire de survie). La loi Leonetti inscrit un droit pour le patient de refuser unetrachĂ©otomie s’il la considĂšre dĂ©raisonnable et prescrit aux mĂ©decins de tenir comptedes directives anticipĂ©es sur le traitement de la dĂ©faillance respiratoire terminale qu’auradonnĂ© la personne avant son incapacitĂ© Ă  communiquer. Deux Ă©cueils sont Ă  Ă©viter : que lavisĂ©e de la relation mĂ©decin/patient soit l’obtention de ces directives anticipĂ©es et que lavulnĂ©rabilitĂ© du patient, avec ses ambivalences possibles, ne soit pas reconnue. Notre Ă©tudea portĂ© sur 35 patients atteints de SLA pour lesquels la question anticipĂ©e d’une rĂ©animationou de soins palliatifs de fin de vie a pu ĂȘtre posĂ©e. Si la majoritĂ© des patients ont demandĂ© Ă en ĂȘtre informĂ©, 48 % n’ont jamais pu anticiper. Seulement 20 % ont expriĂ© des directivesanticipĂ©es. Ces rĂ©sultats montrent que la discussion est dĂ©licate et conduit Ă  nous interrogersur la dimension Ă©thique du concept d’autonomie, au-delĂ  de sa formulation principliste :ne peut-on envisager l’incapacitĂ© de se confronter Ă  la question existentielle de la mortpossible ? Plus qu’un exercice de respect de l’autonomie de la personne, il s’agit ici d’unexercice de responsabilitĂ© mĂ©dicale.

    Cerebrospinal fluid detection of enterovirus genome in ALS: A study of 242 patients and 354 controls

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    Detection of enterovirus (EV) in the spinal cord of patients with amyotrophic lateral sclerosis (ALS) has been reported on post mortem central nervous system tissues. In cases of persistent infection, it is very likely that the EV genome might be detected in the cerebrospinal fluid (CSF). A study was conducted in seven French amyotrophic lateral sclerosis (ALS) centres between 1997 and 2002. A total of 242 ALS patients and 354 age- and sex-matched controls (non-ALS patients) were enrolled. A sensitive RT-PCR method was performed on the CSF to assess the presence of EV RNA; 14.5% of ALS patients were positive compared to 7.6% of controls (chi(2) value, 5.31; p = 0.02). Although EV infection has a seasonal pattern, we observed no seasonality in positive detection of the EV genome among ALS patients. There was no significant relationship among ALS patients between the initial clinical form or survival and the result of the RT-PCR. These findings suggest a relationship between the presence of EV sequences in CSF and ALS. Our study is consistent with the hypothesis that persistent EV infection can be one of the multiple factors involved in the development of ALS

    Cerebrospinal fluid detection of enterovirus genome in ALS: A study of 242 patients and 354 controls

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    Detection of enterovirus (EV) in the spinal cord of patients with amyotrophic lateral sclerosis (ALS) has been reported on post mortem central nervous system tissues. In cases of persistent infection, it is very likely that the EV genome might be detected in the cerebrospinal fluid (CSF). A study was conducted in seven French amyotrophic lateral sclerosis (ALS) centres between 1997 and 2002. A total of 242 ALS patients and 354 age- and sex-matched controls (non-ALS patients) were enrolled. A sensitive RT-PCR method was performed on the CSF to assess the presence of EV RNA; 14.5% of ALS patients were positive compared to 7.6% of controls (chi(2) value, 5.31; p = 0.02). Although EV infection has a seasonal pattern, we observed no seasonality in positive detection of the EV genome among ALS patients. There was no significant relationship among ALS patients between the initial clinical form or survival and the result of the RT-PCR. These findings suggest a relationship between the presence of EV sequences in CSF and ALS. Our study is consistent with the hypothesis that persistent EV infection can be one of the multiple factors involved in the development of ALS
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