Accuracy and reproducibility of automated white matter hyperintensities segmentation with lesion segmentation tool: A European multi-site 3T study

Brain vascular damage accumulate in aging and often manifest as white matter hyperintensities (WMHs) on MRI. Despite increased interest in automated methods to segment WMHs, a gold standard has not been achieved and their longitudinal reproducibility has been poorly investigated. The aim of present work is to evaluate accuracy and reproducibility of two freely available segmentation algorithms. A harmonized MRI protocol was implemented in 3T-scanners across 13 European sites, each scanning five volunteers twice (test-retest) using 2D-FLAIR. Automated segmentation was performed using Lesion segmentation tool algorithms (LST): the Lesion growth algorithm (LGA) in SPM8 and 12 and the Lesion prediction algorithm (LPA). To assess reproducibility, we applied the LST longitudinal pipeline to the LGA and LPA outputs for both the test and retest scans. We evaluated volumetric and spatial accuracy comparing LGA and LPA with manual tracing, and for reproducibility the test versus retest. Median volume difference between automated WMH and manual segmentations (mL) was −0.22[IQR = 0.50] for LGA-SPM8, −0.12[0.57] for LGA-SPM12, −0.09[0.53] for LPA, while the spatial accuracy (Dice Coefficient) was 0.29[0.31], 0.33[0.26] and 0.41[0.23], respectively. The reproducibility analysis showed a median reproducibility error of 20%[IQR = 41] for LGA-SPM8, 14% [31] for LGA-SPM12 and 10% [27] with the LPA cross-sectional pipeline. Applying the LST longitudinal pipeline, the reproducibility errors were considerably reduced (LGA: 0%[IQR = 0], p < 0.001; LPA: 0% [3], p < 0.001) compared to those derived using the cross-sectional algorithms. The DC using the longitudinal pipeline was excellent (median = 1) for LGA [IQR = 0] and LPA [0.02]. LST algorithms showed moderate accuracy and good reproducibility. Therefore, it can be used as a reliable cross-sectional and longitudinal tool in multi-site studies

«La relation de limitation et d’exception dans le français d’aujourd’hui : excepté, sauf et hormis comme pivots d’une relation algébrique »

L’analyse des emplois prépositionnels et des emplois conjonctifs d’ “excepté”, de “sauf” et d’ “hormis” permet d’envisager les trois prépositions/conjonctions comme le pivot d’un binôme, comme la plaque tournante d’une structure bipolaire. Placées au milieu du binôme, ces prépositions sont forcées par leur sémantisme originaire dûment métaphorisé de jouer le rôle de marqueurs d’inconséquence systématique entre l’élément se trouvant à leur gauche et celui qui se trouve à leur droite. L’opposition qui surgit entre les deux éléments n’est donc pas une incompatibilité naturelle, intrinsèque, mais extrinsèque, induite. Dans la plupart des cas (emplois limitatifs), cette opposition prend la forme d’un rapport entre une « classe » et le « membre (soustrait) de la classe », ou bien entre un « tout » et une « partie » ; dans d’autres (emplois exceptifs), cette opposition se manifeste au contraire comme une attaque de front portée par un « tout » à un autre « tout ». De plus, l’inconséquence induite mise en place par la préposition/conjonction paraît, en principe, tout à fait insurmontable. Dans l’assertion « les écureuils vivent partout, sauf en Australie » (que l’on peut expliciter par « Les écureuils vivent partout, sauf [qu’ils ne vivent pas] en Australie »), la préposition semble en effet capable d’impliquer le prédicat principal avec signe inverti, et de bâtir sur une telle implication une sorte de sous énoncé qui, à la rigueur, est totalement inconséquent avec celui qui le précède (si « les écureuils ne vivent pas en Australie », le fait qu’ils « vivent partout » est faux). Néanmoins, l’analyse montre qu’alors que certaines de ces oppositions peuvent enfin être dépassées, d’autres ne le peuvent pas. C’est, respectivement, le cas des relations limitatives et des relations exceptives. La relation limitative, impliquant le rapport « tout » - « partie », permet de résoudre le conflit dans les termes d’une somme algébrique entre deux sous énoncés pourvus de différent poids informatif et de signe contraire. Les valeurs numériques des termes de la somme étant déséquilibrées, le résultat est toujours autre que zéro. La relation exceptive, au contraire, qui n’implique pas le rapport « tout » - « partie », n’est pas capable de résoudre le conflit entre deux sous énoncés pourvus du même poids informatif et en même temps de signe contraire : les valeurs numériques des termes de la somme étant symétriques et égales, le résultat sera toujours équivalent à zéro

Colonisation végétale des sédiments exondés lors de la vidange du réservoir de Puyvalador : cycle biogéochimique des principaux éléments nutritifs

Pendant l'été 1995 (juin - septembre), après la vidange du réservoir de Puyvalador (1421 m) sur la rivière Aude (Pyrénées orientales), la colonisation végétale des sédiments provisoirement exondés a été étudiée et cartographiée. Un faible nombre d'espèces végétales participait à cette végétalisation, dont certaines avec un fort recouvrement. Une attention particulière a été portée à la biomasse et à la composition chimique des peuplements végétaux dominants, en particulier Rorippa islandica. Les mécanismes de cette colonisation et la mobilisation des principaux éléments du cycle biogéochimique font l'objet d'une discussion. Un problème reste en suspens : l'impact sur la masse d'eau de ces éléments chimiques lors de la décomposition du matériel végétal une fois immergé

Dieback of fir in the Pyrenees in the Luchon region

Un phénomène de dépérissement se développe dans la sapinière des Pyrénées centrales, comparable par certains aspects à ce que l'on constate depuis quelques années dans les massifs forestiers vosgiens et allemands. Une étude phyto-écologique préalable du milieu (végétation, substrats, structure et dynamique forestière, climatologie) n'a révélé aucun déséquilibre majeur si ce n'est un vieillissement indéniable de certains peuplements et un développement abondant du gui et des lichens épiphytes. Une analyse détaillée des sols a fait apparaître l'existence de secteurs très oligotrophes sans qu'aucune corrélation avec l'état sanitaire des peuplements n'ait pu être mise en évidence. Les symptômes affectant le Sapin ainsi que le Hêtre sont décrits et l'importance spatiale du phénomène évaluée à l'aide de données du réseau DEFORPA. Deux hypothèses majeures sont ensuite étudiées : — existence d'une pollution fluorée : les teneurs foliaires mesurées ne sont pas négligeables (10 à 20 ppm) mais se situent nettement en dessous des seuils de nécrose ; — existence d'un phénomène de précipitations acides : des analyses d'eau de pluie en collecteur automatique révèlent une acidité importante (pH inférieur à 4,5 pour 85 % des échantillons) due essentiellement à la présence de deux anions majeurs SO4 et NO3. Des analyses foliaires montrent d'autre part chez les sapins dépérissants l'existence d'un déficit en calcium, d'une nette carence en potassium, d'une teneur en soufre supérieure à la moyenne généralement admise, ainsi qu'une chute sensible du taux de chlorophylle totale. Les auteurs concluent à l'existence en Luchonnais d'un double phénomène de dépérissement forestier et de précipitation acide, sans pour autant établir entre eux une relation de cause à effet.Dieback is spreading through the fir stands of the central Pyrenees, and is in some respects comparable to that observed for several years in the forests of the Vosges and Germany. A preliminary phytoecological study of the environment (vegetation, substrates, forest structure and dynamics, climatology) did not reveal any major imbalance apart from the undeniable aging of some stands and the abundant growth of mistletoe and epiphytic lichens. A detailed soil analysis revealed the existence of highly oligotrophic areas, although no correlation could be established with the state of health of the stands. The symptoms exhibited by firs and also beeches are described, and the size of the area affected by dieback is evaluated using data from the DEFORPA observation network. Two principal hypotheses are then studied : — the existence of fluoride pollution : the foliar levels measured are not inconsiderable (10 to 20 ppm), but are clearly below the thresholds for necrosis; — the existence of acid rain : analyses of rainwater gathered in an automatic collector show high acidity (ph inférieur à 4,5 for 85 % of the samples) due mainly to the presence of 2 major anions, SO4 and NO3. Foliar analyses of declining firs also show calcium deficiency, clear potassium deficiency, a higher sulphur content than average, as well as a perceptible drop in total chlorophyll content. The authors conclude that in the Luchon region both forest dieback and acid rain are occurring, although a cause-and-effect relationship cannot be established between them

Apports d'éléments minéraux au sol par l'intermédiaire de la litière, des pluies et des pluviolessivats dans un peuplement à genévrier thurifère (Juniperus thurifera L) du Haut Atlas occidental (Maroc)

Différents paramètres du cycle biogéochimique ont été étudiés pendant 2 ans dans une formation ouverte à genévrier thurifère (Juniperus thurifera L) située à 2 450 m d'altitude dans le Haut Atlas occidental au Maroc. La quantité d'éléments nutritifs apportée au sol par les pluviolessivats et la litière sous la couronne des arbres est élevée (42 g.m-2 de couvert.an-1). Les apports par la pluie et les pluviolessivats fortement enrichis en éléments minéraux (x 3,8) constituent 20% du total. 80% sont donc apportés par la litière dont la production moyenne est importante (1 100 g.m-2 de couvert.an-1) et qui est particulièrement riche en calcium. Ces différents apports, strictement localisés sous le couvert des arbres participent grandement à l'hétérogénéité édaphique de ces milieux ouverts.Contribution of minerals to the soil via litter, rainfall and throughfall in a juniper tree population (Juniperus thurifera L) in the western High Atlas (Morocco). The amount of nutrient reaching the soil below the crown of a juniper tree (Juniperus thurifera L) located at an altitude of 2 450 m in the western High Atlas in Morocco and showing a characteristic "open structure" was estimated from 1987 to 1989. The amount of nutrient returned to the soil below the tree crown was high (42 g.year -1.m-2 for the macroelements). Input from rainfall, throughfall and stemflow constituted 20% of this amount and a clear increase was noted in the nutrient concentration in throughfall compared to rainfall (x 3.8). The high input from litter (80% of the total input) was linked to the high mean annual litterfall (1 100 g.m -2 of crown coverage) and to the particularly high concentration of calcium in the litter

Détermination du domaine d'existence des plasmoïdes dans les décharges électriques de haute fréquence à excitation capacitive sans électrodes

We have determined the range of pressures where stable plasmoids exist, the discharge being maintened by a 50 Mc/s field applied between two plane and parallel external electrodes. This range is limited by a closed curve. Measurements have been made in helium, neon, argon, and xenon. This closed range does not depend upon the nature of the rare gas.On a déterminé le domaine de pressions pour lesquelles il existe des plasmoïdes stables, la décharge étant entretenue par un champ de 50 MHz appliqué entre deux électrodes planes et parallèles, extérieures. Le domaine est limité par une courbe fermée. Les mesures ont porté sur l'hélium, le néon, l'argon et le xénon ; le domaine est indépendant de la nature du gaz rare

Photodegradation of multiclass fungicides in the aquatic environment and determination by liquid chromatography-tandem mass spectrometry

The photodegradation behaviour for nine widespread fungicides (benalaxyl, cyprodinil, dimethomorph, fenhexamide, iprovalicarb, kresoxim-methyl, metalaxyl, myclobutanil and tebuconazole) was evaluated in different types of water. Two different systems, direct UV photolysis and UVC/H2O2 advanced oxidation process (AOP), were applied for the photodegradation tests. For the monitoring of the target compound degradation, a method based on direct injection liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS) was developed. Several fungicide photodegradation by-products were tentatively identified by high-resolution mass spectrometry (HRMS) as well. For the photolysis studies, the efficiency of different types of radiation, UVC (lambda = 254 nm) and UVA (lambda = 365 nm), was compared. UVC photolysis provided the highest removal with a complete degradation for fenhexamide and kresoxim-methyl, and percentages between 48 and 78% for the other compounds, excluding iprovalicarb and myclobutanil with removals <35%, after 30 min of irradiation. Besides, the photodegradation tests were performed with different initial concentrations of fungicides, and the efficiency of two photoreactor systems was compared. In all cases, the kinetics followed pseudo-first order, and the half-life times could also be calculated. The addition of H2O2 under UVC light allowed an improvement of the reaction kinetics, especially for the most recalcitrant fungicides, obtaining in all cases removals higher than 82% in less than 6 min. Finally, in order to evaluate the suitability of the proposed systems, both UVC photolysis and UVC/H2O2 system were tested in different real water matrices (wastewater, tap water, swimming pool water and river water), showing that the UVC/H2O2 system had the highest removal efficiency in less than 6 min, for all water samples

SISTEMA DE PRODUCCIÓN DE LECHE EN GALICIA. EVOLUCIÓN Y ESTADO ACTUAL

Los objetivos de este trabajo son: analizar los cambios experimentados por las explotaciones de leche gallegas entre 1996 y 2006, caracterizar el sistema de producción en 2006 e identificar sus fortalezas y debilidades. Durante 2006, se realizó una encuesta sobre un total de 478 explotaciones de las provincias de A Coruña, Lugo y Pontevedra. Mediante entrevistas personales, los ganaderos respondieron a preguntas relativas a la mano de obra empleada, la base territorial, cultivos, tamaño y manejo del rebaño, formación y perspectivas de futuro. Estos resultados fueron comparados con los de una encuesta similar realizada en 1996. Entre 1996 y 2006, se observó un incremento de la producción de leche por vaca, trabajador y ha de superficie agrícola utilizada (SAU). También aumentaron el número de trabajadores, la SAU y el número de vacas por explotación. Sin embargo, en el conjunto de las explotaciones, se observó una pérdida de 52 500 trabajadores, 167 000 ha de SAU y 121 000 vacas de leche. La superficie total de prados y praderas disminuyó, y la de maíz y raigrás italiano aumentó. En 2006, la producción media de leche por vaca, trabajador y ha de SAU era de 5 400, 63 000 y 8 500 L, respectivamente. Se observa una correlación positiva entre la producción de leche por explotación y variables como rendimiento por trabajador, vaca y hectárea, especialización lechera, tasa de recría, carga ganadera, consumo de concentrado por vaca, SAU, nivel de fertilización, aplicación de fitosanitarios, utilización del ensilado, uso de aditivos para el ensilado, capacidad de silos y establos, aprovechamiento mecanizado del forraje, estabulación permanente y formación y posibilidades de sucesión del titular. Entre las fortalezas del sector, destacan la capacidad para la producción forrajera y su vocación ganadera, y entre sus debilidades, la escasa base territorial de las explotaciones, las dificultades para adquirir tierras y la escasa formación de la mano de obr