The fascination of the jihad

Fast 800 junge deutsche Staatsbürger sind in den vergangenen Jahren als aktive Kämpfer_innen der Terrororganisation Islamischer Staat (IS) beigetreten. Sie kämpfen und morden unter der Fahne des IS im Vorderen Orient, überwiegend in den Staaten Syrien und Irak. Die Zahl derer, die in Deutschland mit radikalen Islamisten sympathisieren, ist wesentlich größer. Was suchen und finden die jungen deutschen Staatsbürger bei dieser brutalen Mörderorganisation? Im folgenden Beitrag wird eine Typologie der deutschen Dschihadist_innen anhand von soziobiographischen Analysen vorgestellt. Aus psychologischer Sicht wird in einem weiteren Schritt das komplexe Motivationsbündel untersucht. Die besondere Rolle deutscher Frauen, die als »Dschihad-Bräute« oder Kämpferinnen in IS-Frauenbrigaden in den Vorderen Orient ziehen, wird zusätzlich beleuchtet. Über das konkrete Vorgehen der Rekrutierung und Radikalisierung liegt eine umfangreiche Literatur vor. Diese wird durch Erfahrungen von Rückkehrern ergänzt, die nach ihrer Kampfzeit für den IS wieder lieber in Deutschland leben wollten.Almost 800 young German citizens joined the terrorist organization »Islamic State« (IS) during the past few years. They fight and murder in the name of IS in the states of the Middle East, predominantly in Syria and Irak. The number of individuals in Germany, who sympathize with radical Islamists, is much higher. What do young German citizens search and find in a brutal organization of murderers? The following article will illustrate the typology of German jihadists by reference to socio-biographic analyses. In a next step, the cluster of motives will be lined out from a psychological perspective. The special role of women fighting as »brides of jihadists« or fighters in female platoons in the Middle East will be examined additionally. There is a vast literature on the specific approach of recruitment and radicalization. Experiences of returnees who prefer to live in Germany after fighting for IS are sources of further information

Phenomenological contribution to understanding of vocally disruptive behaviour: A clinical case study in a patient with dementia.

Behavioural and psychological symptoms of dementia (BPSD) cause great suffering in patients and their families. Phenomenology can help clarify the diagnosis and propose some new therapeutic responses using Daseinsanalyse. Separation issues understood using the phenomenological description of the melancholic type (MT) by Tellenbach may further shed light on our understanding of depression in dementia. In a 90-year-old woman presenting with advanced (Clinical Dementia Rating 3) mixed dementia and BPSD in the form of vocally disruptive behaviour (VDB), we discuss separation anxiety as the aetiopathogenic hypothesis. Depression and BPSD were assessed using the Neuropsychiatric Inventory, Cornell scale, and Montgomery-Åsberg Depression Rating Scale to confirm our second phenomenological diagnostic hypothesis, ie, melancholy. The Big Five Inventory scale filled in by a proxy was also used to evaluate the patient's premorbid personality. We then propose an explanatory frame of VDB and depression through the standard phenomenological assessment of its relation to time, space, self, and other. Confirming MT, we found an inhibited temperament and low openness to experience in the patient, as well as a symbiotic relationship with a close relative (the other). Separation anxiety may well explain the patient's MT expressed by VDB. Melancholic type and her symbiotic relationship led to a situation unbearable to the patient and her close relative unable to delegate care to a specialized team. Phenomenology in vocally disruptive behaviour in dementia. We have found new explanations in similar clinical cases in dementia as follows. A patient presenting with vocally disruptive behaviour has a melancholic type, a behavioural-inhibited temperament, and marital violence in the past. Phenomenology may help explain this profile with neurobiological disorders. The life trajectory, from childhood into older age, must be taken into account to understand behavioural and psychological symptoms of dementia

Nouvelles formes du désir d'angoisse et leurs implications pour la théorie de la relation d'objet de Michael Balint

In Michael Balints AngstlustKonzept werden Philobatismus oder Oknophilie als zwei grundlegende Formen von Objektbeziehung beschrieben. Neue Verhaltensweisen wie Bungee-Jumping oder S-Bahn-Surfen werden im folgenden Beitrag als Angstlust-Phänomene interpretiert. Dynamik und Struktur zwischenmenschlicher Beziehungen werden abschließend aus der Sicht der Narzißmustheorie aufgewiesen. Dabei werden die inneren Verbindungen von Angstlust, Philobatismus und Narzißmus hervorgehoben.Schlüsselwörter: Objektbeziehungslehre, Michael Balint, Angstlust, Panik, Philobatismus, Oknophilie, Zeitgeist, NarzißmusMichael Balint distinguished philobatism and ocnophilia as two basic forms of object relation. New types of behaviour like bungee-jumping or railway-surfing are described as “Angstlust" (thrill) -phenomena. Finally, narcissism theory is taken into consideration in order to illustrate dynamic and structure of interpersonal relations. Inner connections of “Angstlust” (thrill), philobatisms und narcissism became clear hereby.Keywords: Object-relation theory, Michael Balint, “Angstlust” (thrill), panic, philobatism, ocnophilia, “Zeitgeist”, narcissismMichael Balint a compris très tôt que la disposition à l’angoisse et la manière dont cette dernière est assimilée influencent énormément la forme prise par les relations interhumaines; elles jouent donc un rôle presque pathognomonique. Dans l’ouvrage intitulé “Thrills and Regressions” (1959) il présente une première description très différenciée du phénomène du désir d’angoisse, en faisant le point de départ de sa théorie de la relation d’objet. Les analyses plus récentes proposées par des psychanalystes et des psychologues sociaux considèrent que “l'esprit de notre époque” fait qu’un sentiment fondamental d’angoisse et de nombreuses formes de narcissisme caractérisent l’homme moderne. Dans ce sens, de nouvelles expressions du désir d’angoisse - le bungee-jumping, par exemple, le surf sur le toit des wagons de métro ou le freestyle-climbing - sont à l’ordre du jour; leur analyse en termes de disposition à l’angoisse et de besoin de panique peut être intéressante. Elles montrent aussi sous un jour tout particulier la structure et la dynamique des relations interhumaines caractéristiques de notre époque.Selon la théorie de la relation d’objet élaborée par Michael Balint, le phénomène du désir d’angoisse est à la base de deux types fondamentaux de relation, qu’il s’agit de différencier: les relations d’objet ocnophiliques et philobatiques. L’ocnophile est un être qui s’agrippe aux objets qu’il investit et qui doivent lui fournir protection. La crainte de perdre ces objets l’influence profondément. Son opposé, le philobate, est par contre un sujet qui a peur de se lier et qui évite toute forme d’attachement interhumain. Il fuit dans des “espaces dépourvus d’objets” et recherche le “thrill” (la sensation forte, le frisson). Il veut faire l’expérience du désir d’angoisse et de l’excitation qui l’accompagne. Il reste que même pour le philobate, il est important de survivre sans dommage à la situation dangereuse qui lui a procuré du plaisir pour revenir au réconfort de la sécurité.La théorie psychanalytique de la relation d’objet a eu pour mérite, entre autres, de rendre mieux saisis-sable le contexte de l’abandonnisme (perte d’objet) en le mettant en rapport avec l’expérience que l’être humain fait de la mort. En dernier ressort, c’est la peur de la mort qui sous-tend toute crainte de perte d’objet. K.R. Eissler (1980) et R. Battegay (1979) ont particulièrement souligné cette dimension. Selon Eissler, l’angoisse dont souffre l’homme moderne recouvre un manque fondamental “d’intégration de sa propre mort". Battegay, quant à lui, considère que la certitude qu’a l’homme de mourir cause une “blessure narcissique dont tout être humain souffre”. Dans ce sens, pour le philobate comme pour l’ocnophile, la mort a le pouvoir de provoquer des peurs magiques et intenses. L’ocnophile ne craint rien plus que la séparation, en général sous forme de la perte d’un objet investi. La mort, en tant que séparation radicale, se trouve en arrière-plan de toute expérience de perte; elle marque les pertes d’attachement et de relation. L’angoisse du philobate est elle aussi profondément influencée par l’expérience de la mort. Cette dernière est finalement la puissance dotée du pouvoir de créer de nouvelles situations d’une manière extrêmement radicale. Tout changement radical et toute destruction sont symbolisés par la mort. Et même les “espaces dépourvus de relations et d’objets” dans lesquels il se sent bien symbolisent la mort.Il paraît très intéressant d’examiner la théorie de la relation d’objet de Michael Balint sous l’angle des théories modernes du narcissisme. On se pose presqu’immédiatement la question de savoir si le type du philobate décrit par Balint a des points communs avec la “personnalité narcissique”. Au niveau de la description phénoménologique, ces points communs sont évidents. Du point de vue des formes nouvellement adoptées par le désir d’angoisse, l’individu à personnalité narcissique comme le philobate manifestent une affinité particulière pour les sports dont la pratique s’accompagne de risques, d’excitation, de situations limites et d’un vécu dangereux. Par contre, l’ocnophile évite ce genre de situation, car cela mettrait en danger son besoin d’attachement et de sécurité. Le philobate et le narcisse ont de nombreuses caractéristiques communes: la peur de s’attacher et de devenir dépendant, un grand besoin de liberté, une forte affinité pour le sensationnel et le changement perpétuel, une soif de nouveauté, une forte disposition à modifier des relations interhumaines pour satisfaire au désir d’angoisse. Ces rapports structurels et dynamiques indiquent que le philobatisme, les phénomènes liés au désir d’angoisse et les formes prises par ce dernier “en notre époque de narcissisme” (Christopher Lasch, 1982) ont des sources communes

Polyamory – a way out of the constraints of monogamy and destructive jealousy?

Polyamory ist ein nicht-monogames Beziehungsmodell, das dadurch charakterisiert ist, dass die beteiligten Personen gleichzeitig Liebesbeziehungen mit mehreren Menschen leben und dass dies bei vollem Wissen und Einverständnis aller beteiligten Partner geschieht. Freiheitsliebe, Toleranz, Flexibilität und Verantwortung ermöglichen das Gelingen von Polyamory. Die beteiligten Beziehungspersonen benötigen hierfür einen hohen Reifegrad, große Kommunikationsfähigkeit und emotionale Stärke. Gegenspieler der Polyamory sind die Eifersucht und der meist mit einem monogamen Liebesideal verbundene Treue-, Besitz- und Ausschließlichkeitsanspruch. Neuere Trends (Neosexualitäten, Metrosexualität, spätmoderne Beziehungswelten) dürften dazu beitragen, dass Polyamory eines der möglichen Beziehungsmodelle der Zukunft werden kann.Polyamory is a non-monogamous model for relationships that is characterised by the involved persons’ living in love relationships with more than one person at a time with full knowledge and approval of all partners. Love of freedom, tolerance, flexibility, and responsibility are important prerequisites. The persons involved need a high level of maturity, good communication skills, and emotional strength. The archenemies of polyamory are jealousy and the tenures and claims for faithfulness and exclusivity often related to a monogamous ideal of love. Polyamory-promoting trends like neosexualities, metrosexuality, and postmodern relationships might contribute to polyamory as a possible future relationship model leading to a liberation from the constraints of monogamy

Adherence to oral tyrosine kinase inhibitors in patients with chronic myeloid leukemia – a cross-sectional study in a university-based outpatient clinic

Der orale Tyrosinkinaseinhibitor (TKI) Imatinib wurde 2002 zur Behandlung der chronischen myeloischen Leukämie (CML) zugelassen und ist als „targeted therapy“, die sich gegen das die Erkrankung in den meisten Fällen verursachende BCR/ABL1-Fusionsprotein richtet, als Meilenstein in der Therapie der CML zu sehen. Neben verschiedenen unerwünschten Arzneimittelwirkungen (UAW) stellt auch eine niedrige Rate der Adhärenz, also der Übereinstimmung des Patientenverhaltens mit den Empfehlungen der behandelnden Ärzte, ein entscheidendes Problemfeld im klinischen Einsatz von Imatinib dar. Zusätzlich zu persönlichen Eigenschaften des Patienten und speziellen Merkmalen der Erkrankung spielt hierbei unter anderem auch die Interaktion zwischen Arzt und Patient eine herausragende Rolle. Fälschlicherweise wird bei Patienten mit einer malignen Neoplasie prinzipiell von adhärentem Verhalten ausgegangen; mangelnde Patientenschulung oder Arzneimittelinteraktionen führen jedoch häufig zu Nonadhärenz mit zum Teil lebensbedrohlichen Folgen. So postuliert etwa die 2009 von Noens et al. veröffentlichte ADAGIO-Studie bei lediglich 14,2 % der Patienten unter TKI Therapie bei CML ein absolut adhärentes Verhalten. Die vorliegende Arbeit beschäftigt sich in diesem Kontext schwerpunktmäßig mit steuerbaren Einflussfaktoren wie Copingstrategien und dem Wissensstand der Patienten über die Therapie ihrer Erkrankung. Hierzu wurde bei 37 in einer universitären Spezialambulanz behandelten CML-Patienten (21 Männer und 16 Frauen mit einem mittleren Alter von 59 Jahren) zunächst mittels des „Basel Assessment of Adherence Scale with Immunosuppressive Medication“ (BAASIS) die Adhärenz unter Imatinib erhoben. Dabei ergab sich eine Adhärenzrate von 49 %, die niedrig, aber tendenziell höher als erwartet ausfiel. Bei einer moderateren Definition von adhärentem Verhalten zeigt sich sogar eine Adhärenzrate von 84 %. Eine Auswertung des „Freiburger Fragebogens zur Krankheitsverarbeitung“ im selben Patientenkollektiv verdeutlicht wie wichtig ein stabiles Arzt-Patienten-Verhältnis ist, auch wenn keine signifikante Korrelation zwischen positivem Coping und adhärentem Verhalten gezeigt werden konnte. Bisher in diesem Rahmen wenig erforscht ist die Angst vor einem Fortschreiten der Erkrankung, die mit dem Progredienzangst-Fragebogen von Herschbach erfasst werden kann. Von dieser Angst ist die Mehrheit der Studienteilnehmer betroffen (73 % mittleres Ausmaß, 16 % hohes Ausmaß an Progredienzangst). Vermutlich bedingt durch die kleine Stichprobengröße ließ sich auch hier keine signifkante Korrelation zur Adhärenz herstellen. Mit einem p-Wert von 0,003 zeigt sich jedoch ein statistisch signifikanter Zusammenhang zwischen maladaptiven Copingstrategien („Bagatellisierung und Wunschdenken“) und verstärkter Progredienzangst. Auch bei depressiven Verarbeitungsstrukturen lässt sich die Tendenz zu einer Korrelation erkennen (p-Wert 0,06). Neben einem Progress der Erkrankung ist die Angst vor unerwünschten Nebenwirkungen für Patienten von großer Bedeutung. Insbesondere bei den – selbst in der moderateren Auslegung des BAASIS – nonadhärenten Patienten zeigt sich eine signifikante Korrelation (p-Wert 0,023). Dadurch wird der Stellenwert einer guten Aufklärung und Schulung der Patienten deutlich, vor allem da Patienten ihr konkretes Wissen bezüglich Krankheit und Therapie oft zu überschätzen scheinen. Abschließend bleibt festzuhalten, dass eine Förderung adhärenten Verhaltens auch bei onkologischen Patienten von enormer Bedeutung ist. Besonders zu berücksichtigende Themen sind Verarbeitungsstrategien, der Umgang mit Ängsten sowie die Information und Schulung der Patienten.The oral tyrosine kinase inhibitor imatinib was approved for the treatment of chronic myeloid leukemia (CML) in 2002 and is said to be a milestone in the treatment of CML, as it is a targeted therapy that addresses the BCR/ABL1 fusion protein which causes the disease in most cases. Besides unwanted side effects a low rate of adherence, i.e. the correspondence of a patient’s behaviour with recommendations of the attending physicians, are important themes in the clinical use of imatinib. In addition to personal traits of the patient and special characteristics of the disease, the interaction between physician and patient plays an outstanding role. Misleadingly one tends to assume adherent behaviour in patients with a malignant neoplasia; a lack of patients’ education or drug interactions often lead to nonadherence with to some extent life-threatening consequences. Noens and colleagues postulate perfectly adherent behaviour regarding the TKI therapy only for 14.2 % of CML patients in their 2009 published ADAGIO study. In this context the present work deals mainly with modifiable parameters like coping strategies and the patients’ knowledge about the treatment of their disease. For this the adherence to imatinib was measured with the “Basel Assessment of Adherence Scale with Immunosuppressive Medication” (BAASIS) in 37 outpatients (21 men and 16 women with a mean age of 59 years) treated for CML. The result was an adherence rate of 49 %, which was low but tended to be higher than expected. Applying a more moderate definition of adherent behaviour we even got an adherence rate of 84 %. The analysis of the “Freiburg Questionnaire on Coping with Illness” among these patients makes clear how important a stable relationship between patient and physician is, even though no significant correlation between positive coping and adherent behaviour could be demonstrated. So far there is little research about the fear of progression, which can be assessed with the “Fear of Progression Questionnaire” by Herschbach. This fear affects the majority of the study’s participants (73 % moderate level, 16 % high level of fear of progression). Probably because of the small sample size no significant correlation to adherence could be shown also in this case. However with a p-value of 0.003 there was a statistically significant correlation between maladaptive coping strategies (“extenuation and wishful thinking”) and increased fear of progression. Also for depressive coping a tendency to association can be seen (p-value 0.06). Besides the progress of the disease the fear of unwanted side effects is of big importance to the patients. Particularly for the – even with the moderate interpretation of the BAASIS – nonadherent patients a significant correlation is shown (p-value 0.023). Thereby the value of good education and instructions becomes apparent, especially as patients seem to overestimate their precise knowledge about the disease and the treatment. It remains to be noted that encouragement to adherent behaviour is of enormous relevance also with oncological patients. In particular to consider are coping strategies, dealing with fears as well as the information and education of the patients

Interventions psychothérapeutiques chez des patients souffrant de lymphomes malins

Die malignen Lymphome machen nur etwa 2,3% aller Krebserkrankungen aus, weisen aber nach neueren Untersuchungen die zweithöchste Inzidenzsteigerung aller Tumorerkrankungen auf. Bislang liegen zu dieser Tumorart - im Vergleich zu anderen Krebserkrankungen wie z.B. Mammacarcinom - relativ wenige psychoonkologische Studien vor. Der folgende Beitrag berichtet über Erfahrungen mit Lymphompatienten im Rahmen eines Konsiliar-und Liaisondienstes mit einer hämatologisch-onkologischen Station. Bei 47 der 66 untersuchten Lymphompatienten erfolgten psychotherapeutische Interventionen. Bevorzugt kamen Kriseninterventionen und supportive Einzeltherapien zur Anwendung. Aus den psychotherapeutischen Erfahrungen werden erste Ergebnisse zur Krankheitsverarbeitung von Lymphomkranken abgeleitet.Schlüsselwörter: Psychoonkologie, maligne Lymphome, supportive Psychotherapie, Konsiliar- und Liaisonpsychotherapie, Krankheitsbewältigung.Malignant lymphoma comprise 2.3% of all tumors; recent studies suggest the second highest increase in the rate of all types of tumors. Up to now relatively few psychooncological studies focus on malignant lymphoma compared to other types of cancer such as breast cancer. Here we report our experiences with a liaison and consultation service for patients with malignant lymphomas. 47 of 66 patients received psychotherapy. Crisis interventions and supportive therapy were the main settings. Preliminary results concerning coping of patients with malignant lymphomas are conducted from the experiences with psychotherapy.Keywords: Psychooncology, malignant lymphomas, supportive psychotherapy, consultant and liaison psychotherapy, coping.Les études épidémiologiques soulignent l’importance clinique des lymphomes malins. Bien qu’ils ne représentent que le 2,3% de tous les cancers, des travaux récents ont montré que leur fréquence occupe la seconde place dans l’augmentation du nombre total des tumeurs. Jusqu’à maintenant, la recherche psycho-oncologique s’est relativement peu intéressée aux lymphomes malins, comparé par exemple aux travaux sur les carcinomes mammaires. Du point de vue de la psycho-oncologie, il est particulièrement important de constater que les lymphomes malins peuvent être traités curativement par la chimiothérapie, qui fournit à certains sous-types un pronostic relativement favorable. Le grand nombre de survivants à long terme de la maladie d’Hodgkin et de certaines formes de lymphomes non-hodgkiniens rend possible, dans une perspective de très longue durée, l’étude de la manière dont des “cancéreux guéris” gèrent leur maladie et leur vie, ainsi que leur qualité de vie et leur adaptation psychosociale. L’essentiel de la contribution ci-dessous rapporte les expériences faites avec des patients souffrant d’un lymphome, ceci dans le cadre d’un bureau de conseil médical et de liaison intégré à un service d’onco-hématologie. La psychothérapie est intervenue durant le traitement d’urgence, en milieu hospitalier. La chimiothérapie, le plus souvent intensive, a des effets secondaires considérables; elle s’accompagne de problèmes et de complications. 47 des 66 patient/es atteints de lymphome étudié/es firent l’objet d’une intervention psychothérapeutique. Du fait qu’ils/elles se trouvaient en phase aiguë de la maladie, ces interventions furent surtout du type gestion de crise et thérapie individuelle de soutien. Ici se situe une différence fondamentale avec les interventions psychothérapeutiques ayant Heu durant les phases de rémission, de postcure ou dans 1e cadre de mesures de réhabilitation. Dans ces derniers cas, on applique le plus souvent des programmes de soutien en groupes alors qu’ici, en milieu hospitalier, préférence fut accordée aux interventions individuelles. Les principales indications ayant incité les oncologues à demander une consultation psychosomatique expliquent cet aspect: dépressions requérant un traitement, risque de suicidalité et états aigus de panique. En ce qui concerne le processus psychothérapeutique, les principales caractéristiques de la “psychothérapie de soutien” (supportive psychotherapy) offerte à des cancéreux sont décrites. Même si les chances de guérison sont relativement élevées pour de nombreuses formes de lymphomes malins, ceux-ci demeurent une menace existentielle et peuvent abréger considérablement la vie. Dans ce sens, le temps investi dans le processus psychothérapeutique ne devait pas être consacré à maîtriser le passé: il devait se centrer sur les perspectives d’avenir. La menace existentielle, l’affrontement à la mort, l’évolution du sentiment de soi provoquée par le cancer, l’équilibre narcissique et les relations à l’objet pertinentes constituent les principaux éléments de ce processus. En conclusion, nous décrivons certaines caractéristiques des expériences psychothérapeutiques que nous avons faites jusqu’à maintenant, caractéristiques qui ne sont pas les mêmes pour d’autres types de tumeurs et pour les lymphomes malins (par ex., impossibilité de localiser le cancer dans le soi corporel; théories de la maladie particulièrement subjectives; schémas d’assimilation spécifiques lorsqu’au début aucun traitement n’est entrepris; expériences considérables des survivants à long terme). Dans la mesure où, dans le cas des lymphomes malins, c’est le système immunitaire qui “dégénère pernicieusement”, les patient/es concerné/es semblent se concentrer particulièrement sur ce système. Et puisque nombre d’entre eux croient pouvoir renforcer leur immunité physiologique en pensant ou en agissant de manière positive, ils sont particulièrement ouverts aux questions psycho-oncologiques et aux approches thérapeutiques

Recurrent Tako-Tsubo cardiomyopathy (TTC) in a pre-menopausal woman: late sequelae of a traumatic event?

Background “Tako-Tsubo cardiomyopathy” (TTC) is a syndrome characterized by left ventricular (LV) wall motion abnormalities, usually without coronary artery disease, mimicking the diagnosis of acute coronary syndrome. It most often affects post-menopausal women and TTC tends to run a benign course with very low rates of recurrence, complications or mortality. The condition is also called “stress-induced cardiomyopathy” because acute physical or emotional stress appears to be frequently related to its onset. The pathogenic role of premorbid or comorbid psychiatric illnesses has been discussed controversially. For the first time, we present a case of fourfold recurrent TTC with severe complications in a pre-menopausal woman. Furthermore, a long history of flaring posttraumatic stress symptoms anteceded the first event. Case presentation A 43-year old, pre-menopausal Caucasian woman was hospitalized with symptoms of acute coronary syndrome. Clinical examination revealed hypokinetic wall motion in the apical ventricular region with no signs of coronary artery disease and diagnosis of TTC was established. She experienced recurrence three times within the following ten months, which led to thrombembolism and myocardial scarring among others. The circumstances of chronic distress were striking. 16 years ago she miscarried after having removed a myoma according to her doctor’s suggestion. Since then, she has suffered from symptoms of posttraumatic distress which peaked annually at the day of abortion. Chronic distress became even more pronounced after the premature birth of a daughter some years later. The first event of TTC occurred after a family dispute about parenting. Conclusion This is the first case report of fourfold TTC in a pre-menopausal woman. From somatic perspectives, the course of the disease with recurrences and complications underlines the fact that TTC is not entirely benign. Furthermore, it is the first case report of long lasting symptoms of traumatic stress anteceding TTC. Close connections between adrenergic signaling and late onset of clinical stress symptoms are well known in the psychopathology of traumatization. Although larger clinical trials are needed to elucidate possible interactions of premorbid psychiatric illnesses and TTC, cardiologists should be vigilant especially in cases of recurrent TTC