724 research outputs found

    Editorial - Processual Change in Taiwan

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    The January 2016 election, ending in victory for the Taiwan nativist parties opposed to unification with China, gave the latter an absolute legislative majority. They wasted no time in ushering in a series of new laws and policies, some announced before the first meeting of the house in February, and others detailed by the president in her inauguration speech in May (…).These efforts to combine social justice, transitional justice, economic dynamism, and the unlocking of the island’s geopolitical deadlock have launched Taiwan on a path of rapid reform. But how do we evaluate such changes? And what does change mean? The changes briefly described above are seen only through what may appear, at first glance, to be their main political and administrative actors: the presidency, the administration, and the legislature. Such is the view of institutionalism, and this type of analysis forgets what is perhaps the biggest part of the picture: the multitude of actors within the state apparatus, next to it, and engaged in cooperation with it, or outside of it and in opposition to, if not in conflict with it, that all played a role in the ultimate adoption of new policies. It is all the more important to remember that civil society actors have proved very active since Taiwan’s democratisation period (…). Processual Change in Taiwan discusses four case studies analysing as I did above the role played by actors in processes of change in Taiwan: the definition of the contested nation in tourist souvenirs by private operators addressing tourists’ needs (Adina Zemanek), how netizens have tried to prevent policies by local governments regarding the invention of a cultural tradition with which they did not identify (Fiorella Bourgeois), the question of transitional justice and how the authoritarian past is discussed today in Taiwan by a variety of actors such as victims, associations, and the state (Vladimir Stolojan), and how a powerful business magnate and civil society militants confronted each other over the question of media independence in a context of China’s growing influence over Taiwan under the Presidency of Ma (Lin and Lee)

    Chen Shui-bian: on independence

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    Chen Shui-bian achieved an international reputation for his promotion of Taiwan independence. Whilst that reputation may have been well earned, the analyses on which this conclusion is based are frequently flawed in two ways. First, by using an undifferentiated notion of independence, they tend to conflate sovereignty with less threatening expressions of Taiwanese identity and pro-democracy discourse. Second, by failing to take into account the impact of immediate strategic context, analysts ignore a fundamental element of democratic political communication. In our empirical analysis of more than 2,000 of Chen’s speeches, we seek to avoid both flaws by unpacking the concept of independence and taking into account Chen’s strategic relationship with his primary audiences. Our findings challenge popular portrayals of Chen, but more importantly they have strong implications for policy makers and students of political rhetoric with regard to current and future ROC presidents

    Entrevue avec Philippe Corcuff

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    PĂ©kin-Taipei, via Singapour

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    Éditorial – Le changement processuel à Taiwan

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    Les élections de janvier 2016, conclues par une victoire pour les partis taïwanais opposés à l’unification avec la Chine, ont donné à ces derniers une majorité absolue au Yuan législatif. Ils n’ont pas tardé à adopter une série de nouvelles lois et de nouvelles politiques, dont certaines ont été annoncées avant la première réunion de l’assemblée en février et d’autres détaillées par la présidente lors de son discours d’inauguration du mois de mai (…). Ces efforts visant à combiner justice sociale, justice transitionnelle, dynamisme économique et solution au blocage géopolitique dans lequel se trouve l’île ont lancé Taiwan sur une voie de réformes rapides. Mais comment pouvons-nous évaluer ces changements ? Et que signifie le changement ? Les changements décrits brièvement ci-dessus ne sont perçus que par des éléments qui apparaissent, à première vue, comme leurs principaux acteurs politiques et administratifs : la présidence de la République, l’administration publique et le législateur. Cependant, cette analyse institutionnaliste oublie ce qui est peut-être le plus important : la multitude des acteurs, au sein de l’appareil d’État, en marge de ce dernier et engagés en coopération avec lui ; ou en-dehors de lui et en opposition, si ce n’est en conflit, avec lui, acteurs qui ont tous joué un rôle dans l’adoption de nouvelles politiques. Il est d’autant plus important de se rappeler que les acteurs de la société civile se sont révélés très agissants depuis la période de démocratisation de Taiwan (…). Le changement processuel à Taiwan traite de quatre études de cas analysant le rôle joué par les acteurs dans les processus de changement à Taiwan : la définition de la nation, qui est en débat, dans les cartes postales par des opérateurs privés répondant aux besoins des touristes (Adina Zemanek) ; comment les citoyens du net ont tenté d’empêcher les politiques des gouvernements locaux concernant l’invention d’une tradition culturelle à laquelle ils ne s’identifiaient pas (Fiorella Bourgeois) ; la question de la justice transitionnelle et la façon dont l’autoritarisme politique du passé est discuté aujourd’hui à Taiwan par divers acteurs tels que les victimes, les associations ou l’État (Vladimir Stolojan) ; et comment un puissant homme d’affaires et des militants de la société civile se sont opposés sur la question de l’indépendance des médias dans un contexte d’influence croissante de la Chine sur Taiwan sous la présidence de Ma (Lin et Lee)

    "Jeux de langage" du noir : roman, cinéma et séries

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    Les séries noires actuelles peuvent être ressaisies dans une configuration plus globale dans leurs rapports avec le genre littéraire du roman noir et le film noir. Une méthodologie des « jeux de langage » empruntée au second Wittgenstein permet d’effectuer des traductions entre le « jeu de langage » du roman, celui du film de fiction et celui de la série, dans un dialogue avec les « jeux de connaissance » de la philosophie et de la sociologie. Une critique sociale radicale en lien avec une interrogation existentielle et morale est travaillée dans chaque « jeu de langage » avec des analogies et des spécificités. En visitant successivement un roman (Gone, Baby, Gone de Dennis Lehane), un film (Dans la vallée d’Elah de Paul Haggis) et une série (The Killing, version américaine, de Veena Sud), on repère certains déplacements engagés dans ces traductions. Une critique de la trame narrative conspirationniste émerge de ces trois œuvres ainsi que les cheminements d’une éthique perfectionniste. Les investigations pro­posées ont une teneur exploratoire et programmatique.Current black series can be seized in a more global configuration in their relationships with black novel and black film. A methodology of “language games” borrowed from the second Wittgenstein allows to make translations between the “language game” of the novel, that of the movie of fiction and that of the series, in a dialogue with the “knowledge games” of philosophy and sociology. A radical social criticism in connection with an existential and moral inter­rogation is worked in every “language game” with analogies and specificities. By visiting successively a novel (Gone, Baby Gone, Dennis Lehane), a movie (In the Valley of Elah, Paul Haggis) and a series (The Killing, american version, Veena Sud), we locate some movements committed in these translations. A criti­cism of the conspiracy narrative emerge of these three creations as well as figures of a perfectionist ethics. The proposed investigations have an exploratory and programmatic content

    Les partisans de l’unification face à la taiwanisation

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    Dans le processus amorcé à Taiwan en 1986, de libéralisation, puis de démocratisation, et enfin de consolidation démocratique, la campagne présidentielle du printemps 2004 constitue une étape particulière. Marquée par des attaques lancées sans retenue par les deux camps en présence, elle a été suivie de manifestations d’une partie des perdants, en majorité des partisans de l’unification avec la Chine, qui refusaient d’admettre leur défaite, d’autant que la victoire du camp adverse fut obtenue..

    grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées.

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    Este artículo es el texto de una conferencia de presentación del libro de teoría política crítica de Philippe Corcuff sobre el proceso de derechización extrema de los debates públicos en Francia desde mediados de los años 2000: La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées, publicado en 2021. Este libro explora tres “formaciones discursivas” (Michel Foucault): el ultraconservadurismo (con su polo más radical, el “postfascismo”), el confusionismo y el identitarismo, en un contexto de crisis de la noción de “izquierda”. El artículo hace hincapié en dos figuras del “postfascismo a la francesa”: Alain Soral y Éric Zemmour. Concluye con hipótesis formuladas en vísperas de las elecciones presidenciales francesas de abril de 2022

    The Supporters of Unification and the Taiwanisation Movement

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    The spring 2004 presidential election in Taiwan seems to have set a particular milestone in the process launched in 1986 of liberalisation, democratisation and democratic consolidation. The rival camps exchanged wild attacks during the campaign; and a proportion of the losers, mostly supporters of unification with China, staged demonstrations afterwards, their refusal to admit defeat bolstered by the victors’ narrow majority. This reaction, by its nature and intensity, expressed the camps’ di..

    Les séries TV comme nouvelles théories critiques en contexte identitariste et ultraconservateur. American Crime, The Sinner, Sharp Objects, Unorthodox

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    Une théorie critique à visée émancipatrice peut trouver un poumon de régénération aujourd’hui dans les cultures ordinaires, et en particulier dans les séries TV, en puisant notamment dans les travaux de Stanley Cavell sur le cinéma. Certaines séries peuvent ainsi participer à la réinvention de théories critiques, dans le sillage de l’École de Francfort mais en en déplaçant certaines formulations au contact des sociologies compréhensives et pragmatistes actuelles. Cela suppose de passer par un dialogue transfrontalier entre le « jeu de langage » des séries TV et le « jeu de connaissance » de la théorie politique, en empruntant des concepts inspirés de Ludwig Wittgenstein. Quatre séries sont traitées successivement : les saisons 1 d’American Crime (2015) et de The Sinner (2017), Sharp Objects (2018) et Unorthodox (2020). Les apports critiques de ces séries dessinent des affinités avec une philosophie politique de l’ouverture de l’être tirée d’Emmanuel Levinas. Cet article explore, sous l’angle du « jeu de langage » des séries TV, des thèmes traités au moyen des outils de la théorie politique dans le livre La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (2021).Critical theory with an emancipatory aim can find a source of regeneration today in ordinary cultures, especially in TV series, drawing on Stanley Cavell’s work on cinema. Some series can thus participate in the reinvention of critical theories, in the wake of the Frankfurt School but by shifting some formulations in the light of current comprehensive and pragmatist sociologies. This implies a cross-border dialogue between the TV series “language game” and the political theory “knowledge game”, from concepts inspired by Ludwig Wittgenstein. Four series will be under study: the first seasons of American Crime (2015) and The Sinner (2017), Sharp Objects (2018) and Unorthodox (2020). The critical contributions of these series reveal links with the political philosophy of openness of being derived from Emmanuel Levinas. Through the angle of the TV series “language game”, this article explores these main themes using the tools of political theory designed in the book La grande confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (2021)
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