Influence of Snowmelt Timing on the Diet Quality of Pyrenean Rock Ptarmigan (Lagopus muta pyrenaica): Implications for Reproductive Success

The Pyrenean rock ptarmigan (Lagopus muta pyrenaica) is the southernmost subspecies of the species in Europe and is considered threatened as a consequence of changes in landscape, human pressure, climate change, and low genetic diversity. Previous studies have shown a relationship between the date of snowmelt and reproductive success in the Pyrenean ptarmigan. It is well established that birds laying early in the breeding season have higher reproductive success, but the specific mechanism for this relationship is debated. We present an explicative model of the relationship between snowmelt date and breeding success mediated by food quality for grouse in alpine environments. From microhistological analyses of 121 faecal samples collected during three years in the Canigou Massif (Eastern Pyrenees), and the assessment of the chemical composition of the main dietary components, we estimated the potential quality of individual diets. Potential dietary quality was correlated with free-urate faecal N, a proxy of the digestible protein content ingested by ptarmigan, and both were correlated with phenological stage of consumed plants, which in turn depends on snowmelt date. Our findings suggest that the average snowmelt date is subject to a strong interannual variability influencing laying date. In years of early snowmelt, hens benefit from a longer period of high quality food resources potentially leading to a higher breeding success. On the contrary, in years of late snowmelt, hens begin their breeding period in poorer nutrient condition because the peaks of protein content of their main food items are delayed with respect to laying date, hence reducing breeding performance. We discuss the possible mismatch between breeding and snowmelt timing

Partage de l'espace entre le Lagopède. Lagopus mutus pyrenaicus et la Perdrix grise Perdrix perdrix hispaniensis dans le Massif du Carlit (Pyrénées Orientales) en fonction de l'altitude et de l'exposition

On the Carlit Mountain range, eastern Pyrénées, the Pyrenean Ptarmigan Lagopus mutus pyrenaicus and the Spanish subspecies of the Partridge Perdrix perdrix hispaniensis are sympatric. The partitioning of space between these two Gallif ormes was studied throughout the whole yearly cycle, between 1980 and 1985. Both species can overlap altitudinally, ptarmigans ranging from 1 900 m to 2 899 m, and partridges from 1 400 to 2 499 m. However, seasonal altitudinal changes do occur (Fig. 2). Whereas ptarmigans stay most of the time at higher altitudes and display minor altitudinal shifts, partridges are found at lower altitudes in winter and spring, moving higher only during the summer — a period during which the ranges of both species do overlap (Fig. 3). Furthermore, the two species differ greatly in their preferences for definite exposures : partridges always prefer southern or south-western slopes, while ptarmigans favor northern or eastern exposures (Fig. 4).Les données présentées révèlent des différences dans l’utilisation des altitudes et des expositions par deux espèces d’oiseaux montagnards sympatriques : la Perdrix grise de montagne et le Lagopède alpin. Les répartitions saisonnières diffèrent surtout par l’altitude pour la Perdrix grise et par l’exposition pour le Lagopède. Ainsi les perdrix tendent à fréquenter des altitudes plus basses en hiver et au printemps, alors que les lagopèdes utilisent surtout des altitudes hautes tout au long de l’année. D’autre part, les expositions au sud et au sud-ouest fournissent la majorité des observations de Perdrix, quelle que soit la saison. La séparation spatiale entre les deux espèces est bien marquée en été et en automne, lorsque des expositions distinctes sont choisies, ainsi qu’au printemps quand les répartitions altitudinales sont bien différenciées. L’analyse des données permet ainsi de définir une mobilité spatiale de type horizontal pour les lagopèdes et de type vertical pour les perdrix. Les implications sur la compétition entre ces deux espèces sont discutées.Gonzalez Georges, Novoa Claude. Partage de l'espace entre le Lagopède. Lagopus mutus pyrenaicus et la Perdrix grise Perdrix perdrix hispaniensis dans le Massif du Carlit (Pyrénées Orientales) en fonction de l'altitude et de l'exposition. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 44, n°4, 1989. pp. 347-360

Le régime alimentaire automnal de la perdrix grise (Perdix Perdix Hispaniensis) dans les Pyrénées-orientales

18 páginas, 2 figuras, 4 tablas.[EN]: We analysed the crop contents of 94 Pyrenean grey Partridges Perdix Perdix hispaniensis collected in the eastern Pyrenees from 1980 to 1996. Birds were shot by hunters in September-November over a large range of altitudes (1000-2400 m.).[FR]: Nous avons analysé 94 jabots de perdrix grise (Perdix Perdix hispaniensis) collectés entre q980 et 1996 dans les Pyrénées-Orientales. Ces jabots provienment d'oiseaux tirés en période de chasse (septembre-novembre) à des altitudes comprise entre 1000 et 2400m.Peer reviewe

Le régime alimentaire automnal de la Perdrix grise (Perdix perdix hispaniensis) dans les Pyrénées-Orientales

We analysed the crop contents of 94 Pyrenean Grey Partridges Perdix perdix hispaniensis collected in the eastern Pyrenees from 1980 to 1996. Birds were shot by hunters in September-November over a large range of altitudes (1 000-2 400 m). The various food items were classified into six categories (grasses, forbs, seeds, berries, tubers-bulbs and animal prey), dried in an oven and weighed. Preparations of epidermal cells were made to identify grasses and forbs. Vegetable matter accounted for 79 % of dry weight. Grasses and forbs, in spite of high frequencies of occurrence (respectively 72 % and 84 %), contributed least to total dry weight. Seeds and animal prey, mainly Orthoptera, were the most important autumn foods, comprising respectively 30 % and 21 % of the total dry weight. There was neither age-related nor altitude-related difference in the foods eaten, but the contribution of green matter was higher in late autumn (> 20.X) than in early autumn. Seventy five plant species were identified. The identification of epidermal cells of grasses by microscopic analysis showed a high frequency of the following three species : Poa alpina, Festuca rubra and F. ovina. At least 29 % (20/70) of vegetable species eaten by partridges were characteristic of pastures subjected to a high grazing pressure. In terms of habitat selection, these features suggest that in late autumn Grey Partridges sought mainly areas intensively grazed by cattle. In the mountainous habitat of the Grey Partridge, like shrublands of broom (Cytisus purgans), the floristic diversity is generally poor. Thus, grazing could improve both the diversity of flora and the level of nitrogen content of vegetable foods.Nous avons analysé 94 jabots de Perdrix grise (Perdix perdix hispaniensis) collectés entre 1980 et 1996 dans les Pyrénées-Orientales. Ces jabots proviennent d’oiseaux tirés en période de chasse (septembre-novembre) à des altitudes comprises entre 1 000 et 2 400 m. Pour chaque jabot, les différents fragments ont été classés en six catégories (graminées, dicotylédones herbacées, graines, fruits charnus, tubercules-bulbes et nourriture animale), séchés à l’étuve et pesés à 0,001 g près. Un examen des tissus épidermiques au microscope a permis d’identifier la plupart des graminées et des dicotylédones herbacées. La nourriture végétale a représenté 79 % du poids sec total des jabots. Les graines et la nourriture animale, principalement les orthoptères, ont été les principaux aliments consom- més à l’automne, représentant respectivement 30 % et 21 % du poids sec total. La contribution de la nourriture verte a augmenté significativement après le 20 octobre, préfigurant ainsi le régime alimentaire hivernal. Les préparations de tissus épidermiques, réalisées sur un échantillon de 55 limbes de graminées, ont montré la prédominance des 3 espèces suivantes : Poa alpina, Festuca rubra et F. ovina. La classification des espèces végétales trouvées dans les jabots en fonction du niveau d’exploitation du milieu (pression pastorale et fauche) indique que 29 % (20/70) des espèces consommées sont caractéristiques d’un fort niveau de pression pastorale. Du point de vue de la sélection de l’habitat, ces résultats suggèrent qu’à l’automne les Perdrix grises recherchent des zones intensivement pâturées par le bétail. Dans les Pyrénées-Orientales, la richesse floristique de certains habitats de la Perdrix grise, comme les landes à Genêt purgatif (Cytisus purgans), est généralement faible. Dans ces conditions, le pastoralisme pourrait améliorer à la fois la diversité floristique ainsi que la qualité (protéines brutes) de la nourriture végétale des Perdrix grises.Novoa Claude, Garcia Gonzalez Ricardo, Aldezabal Arantza. Le régime alimentaire automnal de la Perdrix grise (Perdix perdix hispaniensis) dans les Pyrénées-Orientales. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 54, n°2, 1999. pp. 149-166

Autumn diet of the Grey Partridge (Perdix perdix hispaniensis) in eastern Pyrenees

Nous avons analysé 94 jabots de Perdrix grise (Perdix perdix hispaniensis) collectés entre 1980 et 1996 dans les Pyrénées-Orientales. Ces jabots proviennent d'oiseaux tirés en période de chasse (septembre-novembre) à des altitudes comprises entre 1 000 et 2 400 m. Pour chaque jabot, les différents fragments ont été classés en six catégories (graminées, dicotylédones herbacées, graines, fruits charnus, tubercules-bulbes et nourriture animale), séchés à l'étuve et pesés à 0,001 g près. Un examen des tissus épidermiques au microscope a permis d'identifier la plupart des graminées et des dicotylédones herbacées. La nourriture végétale a représenté 79 % du poids sec total des jabots. Les graines et la nourriture animale, principalement les orthoptères, ont été les principaux aliments consommés à l'automne, représentant respectivement 30 % et 21% du poids sec total. La contribution de la nourriture verte a augmenté significativement après le 20 octobre, préfigurant ainsi le régime alimentaire hivemal. Les préparations de tissus épidermiques, réalisées sur un échantillon de 55 limbes de graminées, ont montré la prédominance des 3 espèces suivantes : Poa alpina, Festuca rubra et F. ovina. La classification des espèces végétales trouvées dans les jabots en fonction du niveau d'exploitation du milieu (pression pastorale et fauche) indique que 29 % (20/70) des espèces consommées sont caractéristiques d'un fort niveau de pression pastorale. Du point de vue de la sélection de l'habitat, ces résultats suggèrent qu'à l'automne les Perdrix grises recherchent des zones intensivement pâturées par le bétail. Dans les Pyrénées-Orientales, la richesse floristique de certains habitats de la Perdrix grise, comme les landes à Genêt purgatif (Cytisus purgans), est généralement faible. Dans ces conditions, le pastoralisme pourrait améliorer à la fois la diversité floristique ainsi que la qualité (protéines brutes) de la nourriture végétale des Perdrix grises

Quantifying genetic distance between wild and captive strains of the grey partridge Perdix perdix in France: conservation implications

International audienc

Factors Affecting Diet Variation in the Pyrenean Rock Ptarmigan (Lagopus muta pyrenaica): Conservation Implications

The Pyrenean rock ptarmigan (Lagopus muta pyrenaica) lives at one of the southernmost limits of the ptarmigan range. Their small population sizes and the impacts of global changes are limiting factors in the conservation of this threatened subspecies. An effective conservation policy requires precise basic knowledge of a species' food and habitat requirements, information that is practically non-existent for this Pyrenean population. Here, we describe the diet of a ptarmigan population in the Eastern Pyrenees, the environmental factors influencing its variability and the relationship between diet floristic composition and quality. Diet composition was determined by microhistological analysis of faeces and diet quality was estimated from free-urate faecal N content. Our results show that grouse diet is based mainly on arctic-alpine shrubs of the Ericaceae family, as well as dwarf willows (Salix spp.) and Dryas octopetala. The most frequently consumed plant species was Rhododendron ferrugineum, but its abundance in the diet was negatively related to the diet nitrogen content. Conversely, the abundance of Salix spp., grass leaves and arthropods increased the nitrogen content of the diet. Seasonality associated with snow-melting contributed the most to variability in the Pyrenean ptarmigan diet, differentiating winter from spring/summer diets. The latter was characterised by a high consumption of dwarf willows, flowers, arthropods and tender forb leaves. Geographic area and sex-age class influenced diet variability to a lesser extent. Current temperature increases in the Pyrenees due to global warming may reduce the persistence and surface area of snow-packs where preferred plants for rock ptarmigan usually grow, thus reducing food availability. The high consumption of Rh. ferrugineum characterised the diet of the Pyrenean population. Given the toxicity of this plant for most herbivores, its potential negative effect on Pyrenean ptarmigan populations should be evaluated