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    Contribution à l'étude des trichomonoses pulmonaires

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    A ce jour, les trichomonadines (appelées communément trichomonas) n'ont qu'une place très limitée en pathologie humaine, à l'exception de Trichomonas vaginalis (T. vaginalis) au niveau du tractus génito-urinaire. La présence de trichomonadines dans les voies respiratoires a parfois été signalée chez des patients présentant des pathologies broncho-pulmonaires chroniques. Ayant été confrontés à quelques cas privilégiés de la sphère ORL puis de la pathologie respiratoire, il nous est apparu que la situation était tout à fait différente. Tout d'abord, nous avons étudié la prévalence de l'infection à trichomonadines chez les patients atteints de pneumonie à Pneumocystis jirovecii. Les cytospins de lavages bronchoalvéolaires archivés sur une période de 10 ans ont été revues. De façon surprenante, il est apparu que l'association des deux agents pathogènes y est fréquente: 60% de l'ensemble des PcP sont co-infectées. L'association apparaît systématique dans le PcP riches en Pneumocystis (réf 2 et 7). La maladie pulmonaire "pneumonie à pneumocystis" (PcP) peut donc être considérée comme une co-infection à Pneumocystis et à trichomonadine. Le développement de la trichomonadine au sein de l'alvéole pulmonaire ne serait pas lié directement à l'immunodépression, mais plutôt à l'environnement local particulier induit par la croissance du champignon. Nous avons aussi recherché la prévalence de l'infection à trichomonadine chez les patients atteints d'affection respiratoire grave hospitalisés dans une unité de réanimation polyvalente. Nous avons retrouvé une prévalence de 30% au cours du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Il est apparu que l'incidence augmente avec la durée d'évolution de l'oedème lésionnel, atteignant 65% au-delà du 5ème jour. Ainsi, cette surinfection se présente comme une évolution naturelle du SDRA (réf 6). La surinfection à trichomonadines apparaît bien dans un second temps, favorisée par les conditions locales à l'intérieur de la lumière alvéolaire (hypoventilation, débris organiques). Ces conditions locales sont aussi présentes au cours de la PcP et doivent être favorables au développement de ce parasite microaérophile. Cette surinfection lors des SDRA renforce l'idée que la trichomonadine manifeste un opportunisme de condition locale, et non de condition générale - telle que l'immunodépression - ainsi que le font la plupart des agents infectieux opportunistes (réf 4 et 5). Dans deux cas, la trichomonadine co-infectant une PcP a pu être identifiée par PCR suivie de séquençage de l' ARNr 16S ou de l'ARNr 5.8S. Il s'agissait de T. vaginalis dans le premier cas, et de Tritrichomonas foetus (T. foetus) dans l'autre cas (réf 1 et 3). Concernant ce second cas, l'origine de cette trichomonadine, qui est connue chez les ruminants, est restée imprécise. Une espèce proche du T. foetus bovin, mais adaptée à l'homme, n'est pas écartée. L'identification de ces deux espèces va à l'encontre de l'opinion que seul Trichomonas tenax, saprophyte de la cavité buccale, pourrait se développer dans le système respiratoire. T. vaginalis et T. foetus ont en commun d'être des pathogènes au niveau des voies génito-urinaires de l'humain et du bovin respectivement. La poursuite (en projet) de l'identification de la trichomonadine co-infectant la PcP ou surinfectant le SDRA pourrait confirmer l'impression que les trichomonadines en cause sont des espèces zoonotiques ou non décrites à ce jour. Le dernier volet a été la recherche d'un système de détection et de typage des trichomonadines dans les échantillons biologiques à l'aide de sondes oligonucléotidiques en hybridation in situ chromogénique (HISC). Différentes sondes, complémentaires de l'ARNr 16S et spécifiques de la classe Trichomonadida ou de ses genres et espèces, ont été testées et ont pu marquer les trichomonadines dans les échantillons cytologiques (réf 6). La transposition aux prélèvements solides, formolés et inclus en paraffine, n'est pas au point à ce jour. Par contre, avec des sondes complémentaires de séquences répétées présentes dans le génome de T. vaginalis, des marquages ont été obtenus sur coupe en paraffine. Dans l'avenir, la réalisation de marquages en HISC devrait permettre de compléter la liste des conditions où les trichomonadines peuvent être impliquées. L'HISC sur coupe tissulaire devrait par ailleurs permettre de préciser visuellement les rapports entre le parasite et l'environnement, et donc de préjuger l'éventuelle action pathogène du parasite.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Characterization and Expression of Netrin-1 and Its Receptors UNC5B and DCC in Human Placenta

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    Netrins are a family of proteins that mediate axonal guidance in the central nervous system (CNS). In addition to the CNS, netrins are involved in cell adhesion, motility, proliferation, differentiation, and survival. Because these processes occur in the placenta, we raised the question of whether netrin-1 is expressed by placental cells during development. In the present study, we analyzed the spatial and temporal distribution of netrin-1 and its two receptors, DCC (deleted in colorectal cancer) and UNC5B (uncoordinated-5 homolog) in human placenta using RT-PCR, Western blotting, and immunohistochemistry analysis. We demonstrated the presence of the proteins and transcripts of netrin-1 and its receptors in placenta and cytotrophoblasts. Furthermore, using immunohistochemistry, we localized endogenous netrin-1 protein staining to villous and extravillous cytotrophoblasts, and secreted netrin-1 outside the syncytiotrophoblasts. The DCC receptor was localized to syncytiotrophoblasts and invasive extravillous cytotrophoblasts during the first trimester and at term. On the other hand, the UNC5B receptor was localized to villous and extravillous cytotrophoblasts proximal to anchoring areas during the first trimester. At term, UNC5B was observed in decidual cells and weakly in extravillous cells. The discrete pattern of netrin-1 and netrin-1 receptor distribution suggested that netrin-1 protein functions might vary with its localization in the placenta and probably with time of gestation. (J Histochem Cytochem 58:73–82, 2010

    Molecular Identification of Tritrichomonas foetus-Like Organisms as Coinfecting Agents of Human Pneumocystis Pneumonia

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    Trichomonads closely related to the bovid parasite Tritrichomonas foetus were identified in the bronchoalveolar lavage sample from a patient with AIDS in association with Pneumocystis pneumonia. This human case of T. foetus-like infection emphasizes the zoonotic potential of trichomonads, although the existence of a human-host-adapted T. foetus strain cannot be excluded

    Molecular Characterization of a New Tetratrichomonas Species in a Patient with Empyema▿

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    A new Tetratrichomonas species was identified by molecular and phylogenetic approaches in the pleural fluid from a patient with encysted empyema leading to dyspnea. This observation raised the questions of the real prevalence of pulmonary trichomonosis in humans, the zoonotic potential of trichomonads, and the existence of human-host-adapted strains

    Molecular identification of <i>Pentatrichomonas hominis</i> in two patients with gastrointestinal symptoms

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    The trichomonad species Pentatrichomonas hominis colonises the gastrointestinal tract and is generally considered as a commensal organism in humans. However, some studies have recognised an association between diarrhoea and P. hominis infection in dogs and cats. In the present report, we have identified this species using molecular tools in two patients with gastrointestinal troubles. Our data suggest that P. hominis is a possible zoonotic species with a significant potential of transmission by water and could be the causative agent of intestinal symptoms in children
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