21 research outputs found

    Les milles visages de l’expertise. Savoir expert, savoir profane dans les procès pour infanticide à Florence au début du XXe siècle

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    L’article analyse les procédés par lesquelles les preuves judiciaires autour de l’état mental des accusés sont produites lors des procès pour infanticide, auprès du Tribunal de Florence, en Italie, entre 1900 et 1922. En considérant le cadre théorique de la psychiatrie italienne au moment où les procès ont lieu, ainsi que le normes judiciaires autour de la responsabilité pénale des criminels, on enquêtera sur le rôle des experts interrogés, ainsi que sur la façon avec laquelle les hommes de justice mobilisent le savoir psychiatrique, quoique délié de son cadre scientifique, à l'intérieur des diverses phases du procès. On essayera ainsi de tracer les contours d'un savoir qui définit la maladie mentale non seulement par rapport à un crime spécifique tel que l’infanticide, mais aussi aux transformations de la procédure pénale italienne pendant ces années.This article deals with the emergence of psychiatric issues in Italian criminal courts between 1900 and 1922, focusing on the specific case of infanticide from the sources of the State Archive of Florence. It analyzes how legal evidence about the mental state of the defendants is produced, by considering the role of medical experts, the legal frame that regulates testimonies about criminal responsibility, and the capacity of judges and attorneys to dispose of psychiatric knowledge according to precise judicial strategies. The article thus tries to delineate the peculiarities of this kind of medical and legal evidence, which is related not only to the specific crime of infanticide, but also to the transformations of Italian legal procedure during these years

    Infanticide and Mental Illness: Theories and Practices involving Psychiatry and Justice (Italy, 19th-20th century)

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    L’article traite de l’utilisation du discours de la psychiatrie dans le système légal et dans les tribunaux italiens pour les cas d’infanticide au tournant entre XIXe et XXe siècles. Il considère les principaux concepts et théories développés par les psychiatres afin d’expliquer l’acte criminel des mères tuant leur nouveau-né, ainsi que leur réception par les juristes. Il émerge que, même si les références au savoir médico-psychiatrique et notamment aux grands auteurs de la psychiatrie européenne font déjà partie du discours juridique autour de l’infanticide, les psychiatres et médecins italiens s’intéressent marginalement à ce sujet et l’opinion des experts est très peu sollicitée dans les tribunaux. Cependant, l’excuse de la pathologie mentale est de plus en plus utilisée dans les procès pour infanticide à partir du début du nouveau siècle, ce qui apparaît comme une sorte de compromis entre la justice et la science psychiatrique en voie de consolidation.This article focuses on the use of the discourse of psychiatry in Italian legal system and in criminal courtrooms in infanticide’s cases at the turn of the 20th century. It thus considers the main concepts and theories deployed by psychiatrists in order to explain the criminal act of the mother killing her newborn baby as well as the reception of such knowledge by jurists. It emerges that even though references to medical-psychiatric knowledge, especially from European authors, were already part and parcel of the Italian legal discourse about infanticide in particular, Italian psychiatrists and physicians took very little interest in this topic and psychiatrists’ opinions ware granted little weight in infanticide trials. Nevertheless the excuse of mental illness was more and more used in Italian courtrooms from the beginning of the 20th century onwards and this appears as a kind of compromise between law and consolidating psychiatry

    I mille volti della perizia. Sapere esperto, sapere profano nei processi per infanticidio a Firenze all’inizio del XX secolo

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    Il presente articolo analizza i momenti attraverso cui le prove giudiziarie relative alla follia vengono prodotte nel corso dei processi per infanticidio presso il Tribunale di Firenze, in Italia, tra il 1900 e il 1922. Prendendo in considerazione il quadro teorico della psichiatria italiana all’epoca dei processi e le norme giudiziarie riguardanti la responsabilità penale dei criminali, si indagheranno il ruolo degli esperti interrogati, le modalità in cui, nelle diverse fasi del processo, la giustizia ricorre al sapere della psichiatria, rispettando o meno le regole di produzione del sapere scientifico. Si tenterà in tal modo di delineare i contorni di un sapere che definisce la malattia mentale non soltanto rispetto a un crimine specifico quale l’infanticidio, ma anche rispetto alle trasformazioni della procedura penale italiana in quegli anni

    Far vivere o lasciar morire. L'infanticidio, la legge e le scienze tra Otto e Novecento.

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    La tesi affronta la questione dell'infanticidio attraverso una prospettiva storicizzante, a partire dai documenti d'archivio della Corte d'Assise del Tribunale di Firenze e dalla letteratura medica e giuridica dell'epoca tra Otto e Novecento. L'obiettivo della ricerca è cogliere, attraverso un'analisi dei campi discorsivi che intersecano le diverse discipline, i processi e le fasi mediante i quali l'infanticidio viene isolato in quanto oggetto di una forma specifica di sapere. Sviluppo così un esame delle tecniche attraverso le quali prende forma una disciplina materiale del crime, dando luogo a dei discorsi di verità e dei dispositivi di soggettivazione degli individui che compongono la scena del crimine, nello specifico la madre colpevole e il neonato. Ho quindi prestato particolare attenzione al ruolo della perizia medico-legale e psichiatrica, nonché al discorso dei periti in tribunale, da un lato in relazione alla nozione della "vita" del neonato vittima del crimine, dall'altro in rapporto alla definizione della responsabilità penale della madre colpevole e della sua personalità psichica

    André Rauch et Myriam Tsikounas (dir.), L'historien, le juge et l'assassin

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    Depuis désormais quarante ans, les études sur les archives judiciaires et l'histoire de la criminalité ont contribué à élargir l'horizon de la pratique historiographique internationale. L'historien, le juge et l'assassin, cet ouvrage à plusieurs voix dirigé par André Rauch et Myriam Tsikounas, se situe à l'intérieur de ce large champ d’étude, tout en étant marqué par un intérêt historiographique particulier et assez récent, portant sur les représentations du crime, ce qui dénote sa singularit..

    Les milles visages de l’expertise. Savoir expert, savoir profane dans les procès pour infanticide à Florence au début du XXe siècle

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    L’article analyse les procédés par lesquelles les preuves judiciaires autour de l’état mental des accusés sont produites lors des procès pour infanticide, auprès du Tribunal de Florence, en Italie, entre 1900 et 1922. En considérant le cadre théorique de la psychiatrie italienne au moment où les procès ont lieu, ainsi que le normes judiciaires autour de la responsabilité pénale des criminels, on enquêtera sur le rôle des experts interrogés, ainsi que sur la façon avec laquelle les hommes de justice mobilisent le savoir psychiatrique, quoique délié de son cadre scientifique, à l'intérieur des diverses phases du procès. On essayera ainsi de tracer les contours d'un savoir qui définit la maladie mentale non seulement par rapport à un crime spécifique tel que l’infanticide, mais aussi aux transformations de la procédure pénale italienne pendant ces années.This article deals with the emergence of psychiatric issues in Italian criminal courts between 1900 and 1922, focusing on the specific case of infanticide from the sources of the State Archive of Florence. It analyzes how legal evidence about the mental state of the defendants is produced, by considering the role of medical experts, the legal frame that regulates testimonies about criminal responsibility, and the capacity of judges and attorneys to dispose of psychiatric knowledge according to precise judicial strategies. The article thus tries to delineate the peculiarities of this kind of medical and legal evidence, which is related not only to the specific crime of infanticide, but also to the transformations of Italian legal procedure during these years

    Les milles visages de l’expertise. Savoir expert, savoir profane dans les procès pour infanticide à Florence au début du XXe siècle

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    This article deals with the emergence of psychiatric issues in Italian criminal courts between 1900 and 1922, focusing on the specific case of infanticide from the sources of the State Archive of Florence. It analyzes how legal evidence about the mental state of the defendants is produced, by considering the role of medical experts, the legal frame that regulates testimonies about criminal responsibility, and the capacity of judges and attorneys to dispose of psychiatric knowledge according to precise judicial strategies. The article thus tries to delineate the peculiarities of this kind of medical and legal evidence, which is related not only to the specific crime of infanticide, but also to the transformations of Italian legal procedure during these years

    André Rauch et Myriam Tsikounas (dir.), L'historien, le juge et l'assassin

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    Depuis désormais quarante ans, les études sur les archives judiciaires et l'histoire de la criminalité ont contribué à élargir l'horizon de la pratique historiographique internationale. L'historien, le juge et l'assassin, cet ouvrage à plusieurs voix dirigé par André Rauch et Myriam Tsikounas, se situe à l'intérieur de ce large champ d’étude, tout en étant marqué par un intérêt historiographique particulier et assez récent, portant sur les représentations du crime, ce qui dénote sa singularit..

    Fabienne Giuliani, Les Liaisons interdites. Histoire de l’inceste au XIXe siècle

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    En tant que tabou de notre société, la pratique de l’inceste parait être une constante humaine indépendante de toute dimension historique. Il est vrai, en effet, comme Fabienne Giuliani le précise en ouverture de son livre, que ce phénomène « demeure un crime aux frontières de notre conscience » (p. 11) : il suscite horreur, silence, dégoût, phobie dans notre imaginaire. De surcroît, depuis la théorie de Lévi-Strauss bien connue, son interdiction représenterait le fondement de toute société. ..
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