462 research outputs found

    COLOMBAT (Bernard). – La Grammaire latine en France à la Renaissance et à l’Âge classique. Théories et pédagogie

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    Après sa thèse de 1991 consacrée aux « figures de construction dans la syntaxe latine (1500-1780) », Bernard Colombat nous offre aujourd’hui une vaste synthèse historique sur l’évolution de la grammaire latine en France à l’époque moderne. L’auteur inscrit son propos à l’intérieur du cadre théorique élaboré depuis une vingtaine d’années par la Société d’histoire et d’épistémologie des sciences du langage (SHESL) ; et l’étude de l’évolution de la théorie grammaticale en reçoit un éclairage nou..

    ARREGUI BARRAGÁN (Natalia) et ALBERDI URQUIZU (Carmen) (coord.). Les langues entre elles dans les usages et les contextes éducatifs en Europe XVIe-XXe siècles

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    L’intérêt de la longue durée se voit dans les deux portraits contrastés qui symbolisent cette publication de la SIHFLES. D’un côté Comenius (1592-1670), pasteur morave parcourant l’Europe d’exil en exil, prône un enseignement multilingue précoce (J.-A. Caravolas) ; de l’autre Félix Pécaut (1828-1898), protestant béarnais rallié à la laïcité républicaine, se fait le chantre du monolinguisme (P. Puccini). La célèbre Porte des langues (1631) du premier doit permettre les échanges avec les pays v..

    ARREGUI BARRAGÁN (Natalia) et ALBERDI URQUIZU (Carmen) (coord.). Les langues entre elles dans les usages et les contextes éducatifs en Europe XVIe-XXe siècles

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    L’intérêt de la longue durée se voit dans les deux portraits contrastés qui symbolisent cette publication de la SIHFLES. D’un côté Comenius (1592-1670), pasteur morave parcourant l’Europe d’exil en exil, prône un enseignement multilingue précoce (J.-A. Caravolas) ; de l’autre Félix Pécaut (1828-1898), protestant béarnais rallié à la laïcité républicaine, se fait le chantre du monolinguisme (P. Puccini). La célèbre Porte des langues (1631) du premier doit permettre les échanges avec les pays v..

    Les « agrégés d’avant le concours » (1809-1821)

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    La création de l’enseignement secondaire public français est réalisée au cours des années 1802-1808. Tout est rapidement mis en place : inspecteurs généraux, lycées, première nomination des « professeurs », règlements des études et des examens. Reste à définir les modalités de renouvellement du nouveau corps enseignant. Tel sera entre autres l’objet du décret de 1808 qui, s’inspirant de l’agrégation de l’université de Paris de 1766, rétablit la catégorie des « agrégés ». Les agrégés sont des fonctionnaires titulaires nommés dans les différents lycées de l’Empire pour assurer le remplacement des professeurs absents, ou pour prendre en charge la « deuxième division » des classes qui auront été dédoublées. Lors des départs à la retraite des professeurs en titre, c’est parmi eux que seront choisis les nouveaux professeurs. Le règlement de 1808 prévoit que les agrégés seront eux-mêmes recrutés par un concours ; mais jusqu’en 1821 aucun concours n’est organisé. Le Grand Maître de l’Université, dès 1809, puis la Commission de l’Instruction publique (1815) sont donc amenés à nommer des agrégés dans les établissements qui en ont fait la demande.French public secondary education was created between 1802 and 1808. Everything was rapidly established : the general inspectorate, the lycées, the nomination of the first teachers, the regulations governing study and exams. There remained the matter of renewal of the new teaching body. Amongst other issues, this constituted the object of the 1808 degree which re-established the category of the agrégés, taking its inspiration from the 1776 agrégation of the University of Paris. The agrégés were titular civil servants posted to the various lycées of the Empire to replace absent professors or take care of the “deuxième division” of classes which had been divided in two. When the titular professors retired, their replacements would be chosen among the agrégés. The 1808 regulations stipulated that the agrégés would be recruited by competitive examination ; however no such exam was organized before 1821. From 1809, the Grand Master of the University, followed by the Commission for Public Instruction (1815) were thus led to nominate the agrégés in the establishments which requested them.La creación de la enseñanza pública secundaria francesa se realizó durante los años 1802-1808. Todo se pone rápidamente en marcha : inspectores generales, institutos, primera designación de los “profesores”, reglamentaciones de los estudios y de los exámenes. Queda por definir las modalidades de la renovación del nuevo grado de docentes. De ello se ocupará el decreto de 1808 que, inspirándose del título de catedrático de la universidad de París de 1766, restableció la categoría de los “catedráticos”. Los catedráticos son funcionarios titulares designados en los diferentes institutos del Imperio para sustituir a los profesores ausentes, o para encargarse de la “segunda división” de las clases subdivididas en dos secciones. Cuando los profesores titulares se retiraban, se elegían a los nuevos profesores entre los catedráticos. La reglamentación de 1808 prevé que los profesores catedráticos serán ellos también reclutados mediante oposiciones ; pero hasta 1821, no se organizaron ningunas oposiciones. El Gran Maestro de la Universidad, a partir de 1809, y después la Comisión de la Instrucción pública (1815) se ocuparon pues de nombrar a los profesores catedráticos en los establecimientos que los solicitaron.Die Einrichtung der öffentlichen französischen Oberschule findet im Laufe der Jahre 1802-1808 statt. Alle dazu nötigen Schritte werden schnell durchgeführt : Generalinspektoren, Gymnasien, erste Ernennung von Lehrkräften, Studien- und Prüfungsvorschriften. Die Modalitäten zur Erneuerung des damit geschaffenen Lehrkörpers bleiben zu definieren. Dies wird unter anderem die Zielsetzung des Dekretes von 1808 sein, das die Kategorie der Agrégés schafft und sich dabei an die Agrégation der Pariser Universität von 1766 anlehnt. Die Agrégés sind verbeamtete Lehrer, die in verschiedenen Gymnasien des Reiches eingesetzt werden, um fehlende Lehrkräfte zu vertreten oder die andere Hälfte einer geteilten Klasse zu übernehmen. Bei der Pensionierung der amtierenden Lehrer werden die neuen Lehrkräfte innerhalb dieser Gruppe gewählt. Die Bestimmungen von 1808 sehen vor, dass die Agrégés durch ein Auswahlexamen rekrutiert werden ; aber bis 1821 gibt es keine solchen Prüfungen. Von 1809 an ernennt der Grand Maître de l’Université die Agrégés in den schulischen Einrichtungen auf deren Anfrage hin. Ab 1815 macht dies die Kommission für das öffentliche Schulwesen

    Le baccalauréat et les débuts de la dissertation littéraire (1874-1881)

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    En juillet 1881 s’ouvre la première session du nouveau baccalauréat ès lettres réformé par Jules Ferry. La composition latine est supprimée et les candidats doivent rédiger une « composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire ». C’est un tournant majeur dans l’histoire des humanités classiques. Si la mesure a bien été préparée dès 1880 par les nouveaux programmes, l’enseignement secondaire n’a pas encore élaboré le nouvel exercice scolaire qu’on baptisera plus tard la « dissertation littéraire ». Les sujets proposés aux candidats en 1881 et les années suivantes restent proches des exercices traditionnels que sont l’analyse, le discours ou la rédaction du cours. Il faudra une seconde réforme, vingt ans plus tard, pour asseoir solidement la dissertation de la classe de première sur les nouvelles méthodes de l’explication de texte. L’article s’attache à montrer dans quelles conditions le discours latin a cédé la place à la composition française, pourquoi le baccalauréat subit alors une crise profonde, et les solutions qui se sont imposées d’elles-mêmes.The first session of the new Arts baccalauréat overhauled by Ferry began in July 1881.The Latin composition was suppressed and candidates had to write a ‘French composition on a subject of literature or history’. This was a major turning point in the history of the humanities. Though the measure adequately fitted into the new curriculum as early as 1880, the secondary education system had not yet initiated the new school exercise which was later called the “literary essay”. The examination questions put to the candidates in 1881 and in the following years remained close to such traditional exercises as analysis, composition and lesson tests. A second reform was necessary, some twenty years later to firmly base the essay of the class of première* on the new methods of textual analysis. The article attempts to show in which conditions the Latin composition gave way to the French essay, why the baccalauréat found itself in a real predicament, and the self-explanatory solutions chosen at the time.Im Juli 1881 wird das neue von Jules Ferry reformierte literarische Abitur erstmals abgenommen. Der Aufsatz in lateinischer Sprache ist weggefallen, und die Kandidaten müssen stattdessen – eine entscheidende Neuerung in der Geschichte der klassischen humanistischen Bildung – einen Aufsatz in französischer Sprache über eine Thema aus der Literatur oder der Geschichte anfertigen. Zwar sind im Rahmen dieser Neuerung seit 1880 neue Unterrichtsprogramme eingeführt worden, doch hat sich im Unterricht selbst die neue Übung, die man später als „Literaturaufsatz“ bezeichnen wird, noch nicht entwickelt. Die Themen, die den Kandidaten 1881 und in den folgenden Jahren zur Bearbeitung angeboten werden, haben sich noch kaum von den traditionellen Übungen (Analyse, Abhandlung über oder Zusammenfassung einer Unterrichtseinheit) entfernt. Es war vielmehr 20 Jahre später eine zweite Reform notwendig, um die neuen Methoden der Textanalyse im Aufsatzunterricht der Unterprima fest zu verankern. In dem Beitrag soll gezeigt werden, unter welchen Bedingungen die Abhandlung in lateinischer Sprache durch den Reflexionsaufsatz in französischer Sprache abgelöst wurde. Auch geht es darum, zu hinterfragen, warum dieser Prozess das Abitur an sich in eine tiefe Krise stürzte, und mit welchen Mitteln diese aufgelöst wurde

    De la linguistique française à l’histoire de l’enseignement du français

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    Comment passe-t-on de la linguistique française à l’histoire de l’enseignement du français ? C’est à cette question qu’il m’incombe de répondre puisque, dans la présente table ronde, chacun est invité à s’exprimer sur les « trajectoires intellectuelles » qui l’ont amené à s’engager dans l’histoire de l’enseignement du français langue étrangère ou même, en ce qui me concerne, du français langue maternelle. Comment un professeur de lettres d’un lycée de Marseille recruté, après douze ans dans l..

    AUBERT (Françoise). – Travaux d’élèves italiennes à l’exposition de Paris 1900. Les devoirs des cours de langue et littérature françaises d’un institut florentin : la Santissima Annunziata. –

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    L’ouvrage que présente Françoise Aubert est un témoignage de plus de l’intérêt manifesté depuis plusieurs années par les historiens de l’enseignement pour les travaux d’élèves, et l’auteur rend hommage aux deux numéros spéciaux d’Histoire de l’éducation, qui sont à l’origine de cette orientation. Professeur associé de langue française à l’Université de Florence, F. Aubert appartient également au groupe de recherche sur l’histoire de l’enseignement de la langue et de la culture française en It..

    Apresentação

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    Para a noção de transformação curricular

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    Neste artigo é evidenciada a relação entre currículo e conhecimento, abordando-se o conhecimento escolar na sua seleção, organização e transformação, a partir de uma revisão do conceito de transposição didática e da proposição dos conceitos de transformação curricular e transformação didática. Qualquer debate sobre o currículo exige a dilucidação do conhecimento e uma reflexão sobre os seus diversos significados, sobretudo quando a educação se torna num projeto amplo de questionamento da realidade social. Para além de várias questões colocadas acerca do conhecimento escolar e do modo como a sua organização pode ser realizada, procura-se centrar o debate numa reflexão sobre as fronteiras entre conhecimentos e esclarecer que, sobre essa temática, jamais poderão existir respostas fechadas.This article highlights the link between curriculum and knowledge, the approach of school knowledge’s selection, organization and transformation is based on a revision of the concept of didactic transposition and on the proposal of the concepts of curriculum and didactic transformation. Debates on curriculum demand an explanation and a reflection on the multiple meanings of knowledge mainly when education aims to be a broad project to contest social reality. It aims to focus the discussion on a reflection regarding the borders between knowledges and to show that in this subject there are never closed answers.Dans cet article est mis en évidence le rapport entre le curriculum et la connaissance, en abordant la connaissance scolaire dans sa sélection, son organisation et sa transformation à partir d’une révision du concept de transposition didactique et de la proposition des concepts de transformation du curriculum et de transformation didactique. Toute discussion sur le curriculum exige la dilucidation de la connaissance et une réflexion sur ses plusieurs signifiés, surtout quand l’éducation devient un projet plus large de mise en question de la réalité sociale. Au delà des plusieurs questions posées autour de la connaissance scolaire et de la manière comme son organisation peut être réalisée, on cherche á fixer le débat dans une réflexion sur les frontières entre connaissances et éclaircir que, sur cette thématique jamais ne pourront exister des réponses absolues.En este trabajo se pone en evidencia la relación entre el currículum y el conocimiento, abordándose el conocimiento escolar en su selección, organización y transformación desde una revisión del concepto de transposición didáctica y de la proposición de los conceptos de transformación curricular y transformación didáctica. Cualquier discusión sobre el currículum requiere la aclaración del conocimiento y una reflexión sobre sus diversos significados, especialmente cuando la educación se convierte en un proyecto más amplio de cuestionamiento de la realidad social. Además de varias preguntas sobre el conocimiento escolar y el modo en el que su organización puede tener lugar, se intenta centrar el debate en una reflexión sobre las fronteras entre conocimientos y aclarar que en esta temática jamás podrán existir respuestas cerradas.(undefined
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