3 research outputs found

    Le glaucome congénitale et la neurofibromatose type 1

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    Le glaucome congénital constitue une complication ophtalmologique dans la neurofibromatose type 1 ou maladie de von Recklinghausen. Nous rapportons un cas de glaucome congénitale dans le cadre d'une neurofibromatose de type 1, à travers lequel on va discuter les mécanismes étiopathogénique, les difficultés thérapeutiques et les facteurs pronostiques du glaucome congénital au cours la maladie de von Recklinghausen avec revue de la littérature

    Les tumeurs de l'orbite chez l'enfant (A propos de 56 cas)

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    L’orbite de l’enfant peut être le siège de développement de masses solides ou liquides congénitales ou acquises. L’exophtalmie unilatérale est le signe le plus fréquemment retrouvé. Nous rapportons 56 cas de tumeurs orbitaires colligées au service ophtalmologique «B» de Rabat, entre 2004 et 2013. La tranche d’âge la plus touchée est entre 1 et 5 ans (64,3%) avec une légère prédominance féminine (51,8%).L’exophtalmie est retrouvée dans 75%, la parésie oculomotrice dans 23,2%.La tomodensitométrie orbito-céphalique est le moyen de choix, elle a permis de poser le diagnostic dans la majorité des cas, en précisant la nature de la tumeur dans 51,8%.Les étiologies retrouvées sont :- le rétinoblastome propagé à l’orbite : 35,7%- rhabdomyosarcome : 17,9%- Kyste hydatique : 14,3%La prise en charge thérapeutique est multidisciplinaire, la chirurgie était pratiquée dans 82% des cas, la chimiothérapie était réalisée dans 59% et la radiothérapie dans 30,3%.Le pronostic est variable, et dépend de la nature histologique de la tumeur et de sa localisation.L’évolution est jugée sur des critères fonctionnels et esthétiques, dans notre série, elle fut favorable chez 41% des enfants

    Les plaies des canalicules lacrymaux (A propos de 72 cas)

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    Les plaies canaliculaires sont l’apanage du sujet jeune, de sexe masculin compliquant souvent les plaies palpébrales. Il s’agit d’une étude rétrospective de 72 patients, colligés au service d’ophtalmologie « B » entre 2009 et 2012. L’âge moyen de nos malades est de 28 ans, avec des extrêmes allant de 5 ans et 52 ans. Les hommes sont plus atteints que les femmes (46 hommes pour 26 femmes).Un examen ophtalmologique complet pour tous nos malades à l’admission, à la recherche d’autres lésions associées a été réalisé, couplé au bilan radiologique standard de la face. Le canalicule inférieur est atteint dans 62% des cas, les segments externe et moyen sont atteints dans 72% des cas. D’autres lésions ont été notées : 4 arrachements de paupières inférieures, 2 plaies de conjonctive et 2 plaies de cornée.Les étiologies sont multiples, dominées par les rixes 32 cas (44%), suivie par les AVP 26 cas (36%) et divers dans 14 cas (19 %). Le traitement a été à base d’antibiotique (antistaphylococcique), une vaccination selon le statut vaccinal du patient, et chirurgical. Le cathétérisme rétrograde est pratiqué dans 42 cas, les sutures termino-terminales dans 22 cas, les intubations bicanaliculo-nasales dans 4 cas et la mise en place d’une sonde avec sutures termino-terminales dans 4 cas.Après un recul de 18 mois en moyenne, les résultats sont satisfaisants dans plus de 58 % des cas (pas de larmoiement), larmoiement occasionnel dans 6 cas soit 8% et permanent dans 6 cas soit 8% et 18 cas perdus de vue soit 25%. Nous insistons à travers cette étude sur l’intérêt de prendre en charge précocement les plaies canaliculaires, avec une préférence pour les sutures termino-terminales quand l’état de la plaie le permet, afin d’éviter les sténoses post-opératoires
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