19 research outputs found

    Témoignage. L’enfant en milieu tropical, la revue emblématique du Centre international de l’enfance

    No full text
    Je fais cette intervention au nom d’Anne-Marie Masse-Raimbault qui a travaillé au CIE de 1971 à 1996. Elle était directrice du département des enseignements avec une compétence particulière dans les domaines de l’alimentation et de la nutrition. Anne Tursz a rappelé Nathalie Masse et l’importance qu’elle a eue pour elle. Moi, je rends hommage à Anne-Marie qui a totalement déterminé ce que j’ai fait dans ma vie professionnelle. J’ai suivi, avant d’y prendre part, ces formations où elle enseign..

    The French framework: National Program on Nutrition and Health

    No full text
    National audienc

    Alimentation de rue, mutations urbaines et différenciations sociales à Bamako (Mali)

    No full text
    In 1995 in Bamako (Mali), a two-stage research project was carried out in order to study street food consumption practices and motivations to eat street foods among individuals from households in three socio-economic levels (rich, intermediary, poor). Almost ail individuals, regardless age and sex, consumed street food on a daily basis. Variety of foods and dishes was greater among individuals from rich households than among those from poor or intermediary ones. Among the poor, purchases were mainly fruits and fried foods. Daily expenditures on street foods per individual were respectively twice and three times greater in intermediary and rich households than in poor ones: 36.5 FCFA, 65.7, 92.9 FCFA. Many motivations are expressed to explain the street food purchases: constraints linked to job activity, gustative satisfaction, individual food supplementation linked to home food insufficiency in a context of economic crisis.Résumé. Une recherche comportant une enquête en deux temps, réalisée en 1995 à Bamako, a permis d'étudier les pratiques et les raisons exprimées de recours à l'alimentation de rue chez des sujets appartenant à trois catégories de familles socio-économiquement différentes (riches, intermédiaires et pauvres). Hormis les adultes riches, pratiquement tous les individus, quels que soient leur sexe et leur âge, consomment quotidiennement des aliments de rue. La diversité des plats et aliments consommés est plus grande chez les sujets des familles riches que chez ceux des familles intermédiaires et pauvres. Chez les pauvres, les achats sont concentrés sur un fruit ou une friture. Les dépenses en aliments de rue par personne et par jour sont, par rapport aux familles pauvres, deux fois plus élevées dans les familles intermédiaires et trois fois plus dans les familles aisées : 36,5 FCFA contre 65,7 et 92,9 FCFA. De multiples motivations sont exprimées pour expliquer le recours à l'alimentation de rue : contraintes liées à l'activité professionnelle, plaisir gustatif, complément alimentaire individualisé, lié à l'insuffisance de l'alimentation à domicile dans le contexte de crise économique.Un estudio con dos visitas se llevo a cabo en 1995 en Bamako (Mali) para investigar las prácticas y motivaciones para corner alimentos de la calle en individuos perteneciendo a hogares de très diferentes tipos socioeconámicos (ricos, intermediarios, pobres). Excepto los adultos ricos, casi todos los individuos consumen comida callejera a diario, cualquer sea su edad y sexo (mayor de 2 años). La diversidad de platos y alimentos consumidos por individuos de hogares ricos es mayor que por los de hogares intermediarios y pobres. Las compras de los pobres estan principalmente dedicadas a frutas y fritadas. El gasto en alimentos de la calle por día y persona es, comparado cón hogares pobres, 2 veces mayor en hogares intermediarios y 3 veces mayor en hgogares acomodados : 36,5 FCFA trente a 65,7 y 92,9 FCFA. Una diversidad de motivaciones se expresan, para explicar porque se recurre a la alimentación de la calle : dificultades prácticas ligadas a la actividad laboral, placer gustativo, aporte adicional individualizado en relación de la calle : dificultades prácticas ligadas a la actividad laboral, placer gustativo, aporte adicional individualizado en ralación cón la insuficiencia de la comida familiar en contexto de crisis económica.Ag Bendech Mohamed, Chauliac Michel, Malvy Denis. Alimentation de rue, mutations urbaines et différenciations sociales à Bamako (Mali). In: Sciences sociales et santé. Volume 16, n°2, 1998. pp. 33-59

    Pregnancy, body weight and human immunodeficiency virus infection in African women: A prospective cohort study in Kigali (Rwanda), 1992-1994

    No full text
    Objective To study the relationship between human immunodeficiency virus (REV) infection and body weight in African women during and after pregnancy.Methods A prospective cohort study was initiated at the Centre Hospitalier de Kigali in July 1992. Every woman seen at the antenatal clinic and with a gestational age of <28 weeks was offered HIV-1 antibody testing. Comparable numbers of HIV-infected (HIV+) and uninfected (HIV−) women were recruited. At inclusion, socio-demographic characteristics and self-reported pre-pregnancy weight were recorded; height and weight were measured. Each woman enrolled had a monthly follow-up until 9 months after delivery, with a clinical examination including weighing. Three anthropometric indices were used to answer the study objectives: weight, body mass index (BMI), and pregnancy balance.Results As of April 1994, 101 HIV+ and 106 HIV− women were followed until 5 months after delivery. Weight and BMI during pregnancy were lower in HIV+ women than in HIV− women. After delivery, weight and BMI gains were significantly lower in HIV+ women. Until 5 months after delivery, the mean weight variation was −2.2 kg (standard deviation [SD] = 5.9 kg) in HIV+ women and +0.2 kg (SD = 6.6 kg) in HIV− women (P − 0.007) in comparison to pre-pregnancy weight. Comparisons of the slopes of the weight curves did not show statistical differences throughout the pregnancy, but it did during the post-partum period (P − 0.02).Conclusions Our study suggests that HIV infection could impair nutritional status in pregnant women, especially during the post-partum period. Family planning and maternal and child health services including HIV testing and counselling, should consider a nutritional assessment and intervention programme targeted to HIV+ pregnant women.Pregnancy and HIV Study Group (EGE).info:eu-repo/semantics/publishe

    Le Centre international de l'enfance (1949-1997)

    No full text
    Le Centre international de l'enfance (CIE) a été pendant près d'un demi-siècle un lieu unique où ont travaillé ensemble des chercheurs et des praticiens de l'enfance. Créé par Robert Debré, installé au château de Longchamp de 1949 à 1997, le CIE a promu la pédiatrie sociale, a dispensé des formations sanitaires et sociales, a soutenu des recherches dont certaines demeurent encore aujourd'hui des références, a développé le caractère transdisciplinaire des études sur les enfants. C'est ce croisement des approches qui a été la marque du CIE dans l'espace transnational de la cause des enfants construit au niveau mondial après la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, le CIE a collaboré avec les grandes organisations internationales s'occupant de ces questions : en premier lieu l'UNICEF qui le finançait en partie et avec laquelle il a beaucoup travaillé, mais aussi l'OMS, l'UNESCO, etc. Il a participé activement aux échanges transnationaux sur les questions de protection de l'enfance, spécialement dans le domaine de la santé. En France, le CIE a collaboré avec l'INSERM et d'autres organismes de recherche. À partir de sources uniques, notamment le fonds d'archives du CIE conservé à l'université d'Angers et de témoignages inédits, cet ouvrage brosse une histoire d'un organisme aujourd'hui un peu oublié mais qui a mené de multiples actions dans les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Les chercheurs en histoire sociale, histoire de la médecine, histoire de l'enfance et de la jeunesse, géographie de la santé et du développement, sociologie des organisations, relations internationales y trouveront maintes invitations à la recherche.In memoriam Pascale Quincy-Lefebvre (1964-2016), Michel Manciaux (1928-2014)

    Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) et l'offre alimentaire

    No full text
    National audienceThis section presents some examples of actions conducted at the country level to improve food offer towards a better adequacy to the recommendations and objectives of the Nutrition Health Policy (PNNS). These examples start from the initial offer (breast feeding), going to the food offer by industry (Voluntary Charters for Nutritional improvements) and some aspects of its regulation (Sanitary messages accompanying advertisings), through the food offer in collective catering, including school. A short focus is made on actions towards low-income groups, which also illustrates the relationship existing between various national health programs, such as Food and Insertion Program (presented here) or the Well Ageing Program. Finally, Public Authorities have recently established the Observatory of Food Quality; the methods and first results of this original structure are presented, underlining its interest for PNNS evaluationCe chapitre présente quelques exemples des actions conduites au plan national pour améliorer l’offre alimentaire et favoriser une évolution vers une plus grande adéquation aux recommandations nutritionnelles et alimentaires du PNNS. Ces actions concernent l’offre alimentaire originelle (allaitement) jusqu’à l’offre alimentaire proposée par les opérateurs économiques (à travers les chartes d’engagements de progrès nutritionnels) et certains aspects de sa régulation (messages sanitaires accompagnant les publicités), en passant par l’offre alimentaire en restauration collective publique, qui inclut notamment l’offre alimentaire à l’école. Les efforts déployés au cours du PNNS2 vers les populations défavorisées sont également présentés, illustrant les liens qui peuvent se créer avec d’autres programmes de santé publique, comme le programme Alimentation et insertion (présenté ici) ou le programme Bien vieillir. Enfin, les Pouvoirs Publics ont récemment mis en place un outil unique et original pour permettre de suivre et quantifier ces évolutions, l’Observatoire de la qualité de l’alimentation, dont les méthodes et les premiers résultats sont résumés, soulignant leur intérêt pour l’évaluation du PNNS

    Santé des enfants et des adolescents : propositions pour la préserver

    No full text
    Durant la dernière décennie, plusieurs états des lieux et, en particulier, laconférence nationale de santé de 1997 ont attiré l’attention des pouvoirspublics sur la santé des enfants et des adolescents. Prenant acte de cettepriorité, la Caisse nationale d’assurance maladie des professions indépendantes(Canam) a défini avec l’Inserm un programme d’expertises collectivesciblé sur les pathologies de l’enfant qui sont en augmentation (obésité, troublesmentaux, asthme{). À l’issue d’une analyse exhaustive des données de lalittérature au niveau international, les experts ont défini des recommandationspour améliorer le dépistage et la prévention de ces pathologies.La Canam a également sollicité l’Inserm pour un bilan des connaissances surles méthodes en matière d’éducation pour la santé utilisées auprès des jeunesdans le contexte national et international.Tirant profit de l’ensemble de ces travaux et de ceux menés à la demande de laMission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt),de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)et de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) surles risques liés à la consommation d’alcool chez les jeunes, l’Inserm a récemmentproposé à la Canam un approfondissement des recommandations élaboréespar les groupes d’experts concernant la prévention de l’obésité, destroubles mentaux ainsi que du risque alcool chez les jeunes dans le but deproposer quelques actions bien définies de prévention et d’éducation pour lasanté.Sous l’égide de l’Inserm, un groupe de travail a été constitué, rassemblantplusieurs scientifiques des expertises citées ainsi que des acteurs des administrationset organismes ayant en charge l’élaboration des politiques publiques.Les troubles pris en considération par le groupe de travail représentent unepréoccupation de santé publique en raison d’une prévalence élevée qui tendencore à augmenter. Ainsi, une proportion non négligeable d’enfants etd’adolescents (environ 12 % en France) souffrent de troubles mentaux, c’està-dire de troubles qui interfèrent avec leur développement, freinent leursapprentissages scolaires et compromettent leur devenir par une répercussionsur la qualité de vie au quotidien. La prévalence de l’obésité est également de10-12 % chez les enfants de 5 à 12 ans. L’augmentation du nombre d’enfantstouchés est très rapide, et pose en termes de santé publique le problème descomplications susceptibles de compromettre leur santé à long terme. Concernantles conduites d’alcoolisation, environ 10 %des jeunes âgés de 15 à 19 ansauraient une consommation régulière d’alcool (c’est-à-dire qu’ils ontconsommé au moins dix fois une boisson alcoolique au cours des trente derniers jours) et 5 % connaissent des ivresses régulières (c’est-à-dire qu’ilsont été îvres au moins trois fois au cours des trente derniers jours)1.Des facteurs de risque comportementaux et environnementaux sont en jeudans les problématiques étudiées. Un certain nombre de ces facteurs sontaccessibles à une prévention. Cependant, l’étude des déterminants psychosociaux,la compréhension des aspects environnementaux et surtout la connaissancedes mesures de prévention efficaces restent lacunaires. La collectesystématique de données concernant les attitudes, savoirs, comportements etpréoccupations de santé est très récente en France.La distinction classique entre prévention primaire, secondaire et tertiaire estactuellement remplacée par les notions de prévention généralisée ou universelle,sélective et indiquée. Les interventions dites généralisées sont destinéesà la population générale ou tout du moins à des groupes qui n’ont pas étésélectionnés sur la base d’un risque défini. Les campagnes de vaccination et laprévention en milieu scolaire en sont des exemples. La prévention sélectivevise un sous-groupe d’individus ayant un risque significativement plus élevéque la moyenne de développer un trouble. La prévention indiquée s’adresseaux sujets qui ont des signes d’appel, en restant en deçà des critères diagnostiques.Si la notion de prévention est claire pour tous malgré des nuances apportéespar différents corps professionnels (la « prévention médicalisée » du médecin,la « prévention répressive » du gendarme), le concept d’éducation pour lasanté et plus largement celui de promotion de la santé font souvent l’objetd’interprétations diverses. Le caractère pluridisciplinaire et pluriprofessionnelde ces domaines fait que chacun y projette sa vision de la santé.L’éducation pour la santé recouvre un ensemble de pratiques pouvant contribuerà la prévention des maladies et des accidents et à la promotion de lasanté. Traditionnellement, l’éducation pour la santé consistait en des interventionséducatives qui visaient à apporter des informations et à inciter lesindividus à adopter des attitudes et des comportements favorables à leur santédans un objectif de prévention. Actuellement, l’éducation pour la santé estplus souvent considérée comme un processus créant avec les personnes et lesgroupes les conditions du développement de leurs capacités, valorisant leurautonomie et leur responsabilité, ceci dans un but de promotion de la santé.Le concept de promotion de la santé formalisé en 1986 dans la charted’Ottawa, qui reste la référence mondiale, a élargi la démarche éducative enmettant en avant la responsabilité collective. Il ne s’agit plus seulementd’éduquer les individus, mais aussi de favoriser les mobilisations et les changementscollectifs en prenant en compte les déterminants psychosociaux etsociétaux à l’origine des comportements et des attitudes défavorables à la santé. La promotion de la santé inclut l’éducation pour la santé, qui en resteune composante essentielle. Les principes évoqués pour la promotion de lasanté font appel à la notion de milieu et de cadre de vie. Les interventionsreposent sur une approche intersectorielle prenant en compte la multicausalitédes déterminants de santé. L’approche se veut accompagnatrice du développement,le but étant l’augmentation de la capacité des individus às’autogérer (notion d’empowerment).Concernant l’éducation pour la santé, l’école est reconnue comme le lieud’intervention privilégié. En effet, l’école permet d’atteindre la très grandemajorité d’une classe d’âge. Les jeunes y représentent une population captivefacile à informer dans le cadre des programmes d’enseignement. Mais surtout,de par sa mission éducative, l’école participe à la construction des individus.Cependant, le cercle familial conserve un rôle de premier plan et la participationdes parents dans les programmes d’éducation pour la santé est capitalepour le bon déroulement de ceux-ci. L’éducation pour la santé doit pouvoir sepoursuivre tout au long de la scolarité des élèves de la maternelle jusqu’ausecondaire. Les programmes doivent être mis en œuvre de manière progressiveen tenant compte des préocupations liées à l’âge. La cohérence et la continuitédes interventions, instaurées tout au long du cursus scolaire avec l’école,la famille et tous ceux qui interviennent auprès des jeunes est un gage deréussite. Des modes d’interventions diversifiés, adaptés aux publics et auxthèmes abordés, doivent permettre une participation active des jeunes etfavoriser le développement des compétences psychosociales.Les propositions d’actions réunies dans ce document se situent dans le registrede la prévention universelle, c’est-à-dire qu’elles s’adressent à tous les enfantset adolescents. Si l’éducation pour la santé sous-tend la plupart de ces actions,certaines se situent plus dans le champs de la création d’environnementsfavorables ou dans celui de la prévention des risques. L’objectif de ce travail estd’offrir aux décideurs, en fonction de leur rayon d’action (ministère, municipalité,établissement scolaire, classe{), quelques pistes d’actions bien ciblées2.En effet, ces propositions représentent des actions qui méritent d’être :• généralisées et développées : éducation nutritionnelle, activités physiques,prévention du risque alcool ;• réactivées : loi Évin, programme d’éducation physique ;• clarifiées : offre alimentaire en milieu scolaire ;• expérimentées et évaluées : programmes de gestion du stress et développementdes compétences psychosociales.Les conditions de mise en œuvre de ces projets sont fondamentales. Ainsi,l’enjeu majeur que représente la santé actuelle et future des jeunes nécessiteque ces projets soient conduits par des personnes formées. Les modes d’interventiondoivent avoir été validés et doivent reposer sur la reconnaissance des multiples facteurs individuels et collectifs qui déterminent les conditions dumaintien de la santé. L’examen de la littérature a conduit à constater la raretédes travaux français et des équipes universitaires françaises impliquées dans laconception et l’évaluation scientifique d’interventions éducatives de santé.C’est pourquoi le groupe de travail insiste sur la nécessité de développer larecherche et la formation en éducation pour la santé.Si le milieu scolaire est fortement sollicité pour la mise en œuvre d’actions, ilne faut pas oublier que les jeunes évoluent aussi dans d’autres milieux(familles, groupes de pairs, quartiers). Les actions de santé doivent tenircompte de la complexité et de l’intrication des déterminants des comportementset des modes de vie ; normes sociales, culturelles et familiales, constructionidentitaire des jeunes, contradictions entre incitations publicitaires etmessages sanitaires...Enfin, l’accès à la prévention et à l’éducation pour la santé pose encore enFrance des problèmes d’inégalités territoriales et sociales. À l’heure où larépartition des compétences en matière de santé publique et d’éducation esten réorganisation, cela peut être l’occasion de développer l’éducation pour lasanté autour de principes tels que l’équité géographique (accessibilité,schémas territorialisés), la pérennité et la continuité (actions continues plutôtque projets ponctuels) et la qualité (formation des intervenants, développementde la recherche).Ce document, qui porte sur des aspects fondamentaux de la santé physique etmentale des enfants et des adolescents, représente une nouvelle étape dans lamise à disposition des acquis de la recherche auprès des décideurs politiques etinstitutionnels
    corecore