116 research outputs found

    'Ex voto' anatomici animali in Italia e in Gallia

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    A côté de la catégorie, amplement représentée dans le monde gréco-romain, des 'ex voto' anatomiques reproduisant une partie du corps humain, il existe aussi, en petit nombre, des 'ex voto' anatomiques qui figurent des membres et des organes d’animaux domestiques, essentiellement des boeufs, quelquefois des chevaux et d’autres espèces (ces 'ex voto' ne doivent pas être confondus avec les représentations de viscères censément humains, mais qui reproduisent en fait des intérieurs d’animaux – catégorie tout à fait différente). Sont prises en considération ici les séries de Halatte (Gaule), de Pesaro, Capoue et d’autres lieux de culte de l’Italie romaine. On peut – dans une certaine mesure – rapprocher ces offrandes archéologiquement attestées de voeux et recettes de Caton pour la santé des boeufs. Si ces deux ordres de témoignage se situent sur deux plans différents, ils aident à mieux comprendre, chacun à leur manière, le mécanisme du voeu. Ils montrent aussi que, dans la hiérarchie des êtres vivants, les boeufs de labour (et les autres compagnons domestiques de l’homme) se situent juste au-dessous de celui-ci, en tant qu’auxiliaires de son travail à la ferme

    L’offrande céramique dans les lieux de culte

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    La céramique antique est traditionnellement prise en considération par les spécialistes de deux manières très différentes. Les musées ou les parti­culiers possèdent des collections de beaux vases, intacts ou peu s’en faut, qui constituent la base pour toute étude sur la forme, le style et l’iconographie de ceux-ci : bref, le savoir-faire du potier, l’art du peintre, la culture partagée des images. Il suffit de rappeler que les indispensables corpus de référence pour la céramique peinte, ceux ..

    IOL – Ignobilia Oppida Lucanorum – Habitats anonymes des Lucaniens

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    Une campagne de fouilles et de prospections – la troisième du nouveau programme « Ignobilia Oppida Lucanorum / Les sites anonymes des Lucaniens », menée par l’École française de Rome en collaboration avec la Surintendance archéologique de Basilicate – s’est déroulée en août 2015, pendant trois semaines. Trois objectifs ont été simultanément poursuivis : une fouille sur l’acropole de l’habitat fortifié de Civita de Tricarico ; une fouille sur l’autre site antique de la commune de Tricarico, à ..

    Programme Ignobilia Oppida Lucanorum. Fouilles, prospections, Ă©tudes Ă  Serra del Cedro, Civita di Tricarico et Rossano di Vaglio

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    Le programme Ignobilia oppida Lucanorum (selon l’expression de Tite-Live XXV, 1, 14) est promu par l’École Française de Rome en collaboration avec la Surintendance de Basilicate. L’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’UMR ARSCAN, le Centre Jean Bérard et l’École Normale Supérieure collaborent au projet. Une quatrième campagne s’est déroulée en 2016, sous la direction d’Olivier de Cazanove (université Paris 1) et a concerné trois sites : fouilles et prospections sur le site de Serra del Ced..

    5. L’artisanat lucanien entre reproduction et « bricolage » : L’exemple de Civita di Tricarico et de la maison des moules

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    Nella Lucania interna, gran parte delle produzioni artigianali viene eseguita in loco, come dimostrano le numerose fornaci ritrovate in ambiente domestico (lo stessa vale per la tipica attività casalinga della tessitura). Fa eccezione, a Civita, presso un santuario urbano, un edificio comunitario, granaio e magazzino tutt’insieme, con una grande fornace per tegole e opus doliare. Tuttavia, le altre tracce d’artigianato a C. di T. sono ambientate nello spazio domestico : produzione di ceramiche comuni di tradizione indigena, di vernice nera che imitano il repertorio magnogreco, di forme di ceramica da fuoco di derivazione greca, ma che si possono adattare ad un contesto culturale e culinare diverso. Un altro tipo d’artigianato, la produzione di statuine e gioielli di terracotta (nella « casa delle matrici », III sec. a. C.) fa vedere la stessa oscillazione tra riproduzione e adattamento delle forme e dei contenuti. Un primo gruppo di matrici rimanda ad una piccola coroplastica di livello medio, un secondo è per grandi figure che sono oggetti eccezionali. Modelli iconografici e modi di fare sono mutatati dall’ambiente magnogreco, part. tramite la tecnica del ricalco (« surmoulage »). Uno stampo preso su una statuina con patera, estranea all’officina, fa vedere come l’artigiano indigeno si è arrangiato par aggirare la difficoltà tecnica. Questo concetto di « bricolage » ci pare ben adatto per descrivere una delle forme di scambi culturali tra il littorale magnogreco e l’hinterland indigeno

    Programme Ignobilia Oppida Lucanorum

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    La fouille autour du petit temple de l’acropole de Civita di Tricarico(Olivier de Cazanove) La fouille dans la parcelle 50 (publique) de Civita di Tricarico, à l’intérieur de l’aire clôturée sur l’acropole, s’est déroulée du 5 au 17 août 2013. Il s’agissait, en ouvrant des sondages autour du temple fouillé au début des années 70 sous la direction de D. Adamesteanu, de comprendre le rapport entre le lieu de culte et le tissu construit environnant, ainsi que de vérifier l’existence d’une possib..

    IOL – Ignobilia Oppida Lucanorum – Habitats anonymes des Lucaniens

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    Les fouilles sur le site de Civita di Tricarico ont recommencé en 2013. Une deuxième campagne a eu lieu en août 2014. Ce nouveau programme (intitulé Ignobilia oppida Lucanorum, « les places fortes sans renom des Lucaniens » pour reprendre une formule frappante de Tite-Live, XXV, 1, 5) a également l’ambition de recontextualiser les découvertes faites jusqu’alors en les resituant dans leur contexte (micro)régional, à l’aide de prospections terrestres, géophysiques, de photointerprétation, de mo..

    Alésia, forme urbaine et topographie religieuse : l’apport des prospections et des fouilles récentes

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    International audienceThanks to geophysical, electric and especially magnetic survey, carried out since 2008 within the programme "Sanctuaires d’Alésia", it has been possible to study the link between the different cult sites and the urban grid/network, to find new temples and to settle more precisely those which were only known by aerial photography. From these new data, a double synthesis plan has been drawn. The first one gives a technical interpretation, the second one a structural and archaeological interpretation of the agglomeration. The contribution of survey and of recent excavations (temples at la Croix Saint-Charles and at En Surelot) highlights the early phases of Apollo Moritasgus’s sanctuary in connection with the beginnings of the agglomeration (from Late La Tene to the Julio-Claudian period) but also the existence of a vast empty space, 5 ha long, at En Surelot. This area is lined with cult buildings that may constitute a "religious quarter" the type of which is already known in Roman Gaul.Les prospections géophysiques, électriques et surtout magnétiques, réalisées à partir de 2008 dans le cadre du programme « sanctuaires d’Alésia », ont permis d’étudier le rapport entre les différents lieux de culte et la trame urbaine, de découvrir de nouveaux temples, de recaler plus précisément ceux qui n’étaient connus que par la photographie aérienne. À partir de ces nouvelles données, un double plan de synthèse a été réalisé. Le premier propose une interprétation technique, le second une interprétation structurelle et archéologique de l’agglomération. L’apport des prospections et des fouilles récentes (celles des sanctuaires de la Croix Saint-Charles et d’En Surelot) jette – entre autres – une nouvelle lumière sur les phases précoces du sanctuaire d’Apollon Moritasgus en rapport avec les débuts de l’agglomération (de La Tène finale à l’époque julio-claudienne), mais révèle également l’existence d’un vaste espace vide, de 5 ha, au lieu-dit En Surelot. Cette esplanade est bordée de lieux de culte qui pourraient constituer un « quartier religieux » comme on en connaît d’autres en Gaule romaine

    Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire

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    Le programme de travail qui aboutit à ce livre s’inscrit dans le cadre du réseau d’excellence européen Ramses2, initié par la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont réuni entre 2006 et 2008, d’un bout à l’autre de la Méditerranée (à Empúries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, Athènes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigènes, en tenant compte des différences géographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonné les six tables rondes sont ici la plupart du temps précédées de textes introductifs. Une première partie, consacrée aux approches régionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques régions choisies (autour d’Empuries, d’Himère, de Marseille, de Vélia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thématique, aborde un certain nombre de thèmes de recherche dans les régions précédentes, mais aussi dans d’autres régions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adopté dans ce livre est d’abord celui de la culture matérielle ; l’approche en est essentiellement archéologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archéologiques qui permettent de dire si un site est habité par des Grecs, par des indigènes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont été appréciés selon les périodes et selon les régions. Beaucoup de communications présentent des synthèses régionales ou thématiques, mais une large place est faite également à des sites inédits, pour lesquels on n’a pas hésité à livrer une abondante documentation (plans, matériel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archéologique que nous pouvons espérer avancer dans la compréhension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales

    Le sanctuaire de Cérès jusqu'à la deuxième sécession de la plèbe

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    Le temple de Cérès voué à l'aube du Ve siècle par A. Postumius n'acquiert que progressivement ses traits caractéristiques. L'évolution apparaît achevée avec les lois Valeriae Horatiae consécutives à la deuxième sécession qui sanctionnent officiellement le lien étroit existant entre les magistratures de la plèbe et l'aedes Cereris. Le temple n'est, de fondation, ni un sanctuaire lié aux importations frumentaires lointaines, ni un sanctuaire d'essence plébéienne. L'intérêt croissant de la plèbe à son égard répond à la politique de clôture du patriciat qui tend à confisquer à son seul profil les cadres de la religion d'État, et en particulier le culte capitolin. Dans la crise qui débouche sur la deuxième sécession. Cérès apparaît comme le recours des plébéiens contre l'arbitraire des patriciens, en tant que garante de la loi écrite. La déesse doit sans doute de jouer ce rôle à l'influence attique (éleusinienne) qui peut s'exercer sur Rome, via Naples, dès le milieu du siècle.Cazanove Olivier de. Le sanctuaire de Cérès jusqu'à la deuxième sécession de la plèbe. In: Crise et transformation des sociétés archaïques de l'Italie antique au Ve siècle av. JC. Actes de la table ronde de Rome (19-21 novembre 1987) Rome : École Française de Rome, 1990. pp. 373-399. (Publications de l'École française de Rome, 137
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