22 research outputs found
La figura del indĂgena como encarnaciĂłn del pueblo boliviano : discusiĂłn en torno al esencialismo estratĂ©gico del Movimiento al Socialismo (MAS)
La interpretaciĂłn en tĂ©rminos de esencialismo estratĂ©gico examina cĂłmo se ha vuelto operativa la identidad indĂgena en tanto que elemento polĂtico dirigido a movilizar a la poblaciĂłn indĂgena en la arena pĂşblica. En ella se insiste sobre el carácter performativo y eficiente de la referencia a una diferencia cultural, que se asume como la adopciĂłn de una estrategia, entre otras, de lucha contra la dominaciĂłn. Aunque su genealogĂa se aleje mucho del espacio latinoamericano, se puede considerar que los movimientos sociales bolivianos se valen de ella para hacer avanzar sus reivindicaciones.La interpretaciĂł en termes d'essencialisme estratègic examina com s'ha tornat operativa la identitat indĂgena com a element polĂtic dirigit a mobilitzar la poblaciĂł indĂgena a l'arena pĂşblica. S'hi insisteix sobre el carĂ cter performatiu i eficient de la referència a una diferència cultural, que s'assumeix com l'adopciĂł d'una estratègia, entre d'altres, de lluita contra la dominaciĂł. Encara que la seva genealogia s'allunyi molt del espai llatinoamericĂ , es pot considerar que els moviments socials bolivians es valen d'ella per fer avançar les seves reivindicacions.The interpretation in terms of strategic essentialism examines how indigenous identity has become operational as a political feature in order to mobilize indigenous population in the public arena. It insists on the performative and efficient reference to a cultural difference, which is assumed as the adoption of a strategy, among others, for the struggle against domination. Although his genealogy is far away from Latin American space, it can be considered that Bolivian social movements use this strategy to boost their claims
La figura del indĂgena como encarnaciĂłn del pueblo boliviano: discusiĂłn en torno al esencialismo estratĂ©gico del Movimiento al Socialismo (MAS)
La interpretaciĂłn en tĂ©rminos de esencialismo estratĂ©gico examina cĂłmo se ha vuelto operativa la identidad indĂgena en tanto que elemento polĂtico dirigido a movilizar a la poblaciĂłn indĂgena en la arena pĂşblica. En ella se insiste sobre el carácter performativo y eficiente de la referencia a una diferencia cultural, que se asume como la adopciĂłn de una estrategia, entre otras, de lucha contra la dominaciĂłn. Aunque su genealogĂa se aleje mucho del espacio latinoamericano, se puede considerar que los movimientos sociales bolivianos se valen de ella para hacer avanzar sus reivindicaciones
Les partis « antisystèmes » en Bolivie : une remise en cause de l’architecture des rapports sociaux ?
L’article analyse l’émergence du MAS et du MIP dans le système de partis bolivien depuis 2000. Le contexte politique de dĂ©saffection vis-Ă -vis des partis politiques « traditionnels » et de remise en cause du « consensus de Washington » ne permet cependant pas Ă lui seul de comprendre la constitution de ces partis. Issus des mouvements sociaux, leur prĂ©tention politique est l’occasion de s’interroger sur le processus de politisation. En quoi le passage du mouvement social au parti politique Ă©claire-t-il une architecture sociale qu’il vient Ă©branler ? Que nous rĂ©vèle-t-il sur les spĂ©cificitĂ©s de la sociĂ©tĂ© bolivienne ?El artĂculo analiza la emergencia del MAS y del MIP en el sistema de partidos boliviano a partir de 2000. El contexto polĂtico de desconfianza hacia los partidos polĂticos «tradicionales» y de cuestionamiento del «consenso de Washington», no permite por sĂ solo comprender la constituciĂłn de esos partidos. Salidos de los movimientos sociales, su pretensiĂłn polĂtica es la ocasiĂłn de interrogarse sobre el proceso de politizaciĂłn ÂżCĂłmo el paso de movimiento social a partido polĂtico revela una arquitectura social que viene de sacudir? ÂżQuĂ© nos revela acerca de las especificidades de la sociedad boliviana?This article analyses the MAS and MIP emergence in the system of bolivian parties since 2000. The political context of disaffection with the «traditional» political parties and of questioning the «consensus of Washington» isn’t the only element to understand the formation of theses parties. Proceeding from the social movements, its political claim is the opportunity to question the politicization process. How does the transition from the social movement to a political party show a social architecture in a context of shakiness? What does it reveal us about the specificities of the Bolivian society
MAS's indigenous dimension between strategie and party culture
Evo Morales, leader du Movimiento al socialismo (MAS), arrive au pouvoir en décembre 2005. Sa victoire électorale, sans précédent depuis le retour de la démocratie (53 % des voix), acquiert une signification historique particulière du fait de son identification comme le premier président indigène bolivien. Le MAS se convertit en la première force politique du pays.Notre analyse se fonde sur deux études de terrain réalisées principalement à La Paz et à Sucre au moment de l'arrivée au pouvoir du MAS, puis alors que se tient l'Assemblée Constituante. Nous avons assisté à de nombreuses manifestations et événements politiques, réalisé des entretiens auprès de dirigeants sociaux, cadres du parti et militants de base ou responsables d'ONG. L'expérience du terrain a permis d'appréhender les « horizons du monde » des partisans du MAS ainsi que les « réseaux de concepts et de récits » (Daniel Cefaï) dans lesquels ils se meuvent.Comme la plupart des partis ethniques, le MAS présente toutes les caractéristiques d'un Parti-Mouvement (Benoît Rihoux). Issus de mouvements sociaux, sa légitimité repose sur son engagement à mettre en oeuvre les revendications dont ces derniers sont porteurs. Si l'analyse de ces liens génétiques le rapproche de nombreux autres partis en Bolivie et ailleurs, nous proposons de rendre compte des spécificités de cette articulation à partir d'une interrogation sur le rôle et l'influence de l'identité indigène en son sein.Pour cela, une distinction est établie entre, d'une part, la référence partisane à l'identité indigène et d'autre part, au-delà de cette revendication, la façon dont la fabrique partisane masiste est informée par la culture politique indigène. Cette double entrée inscrit notre travail dans la discussion qui entoure le statut épistémologique de l'identité indigène et en particulier le constructivisme. Le but de cette étude est de montrer que la dimension indigène du MAS ne renvoie pas seulement à une stratégie électorale mais également à une certaine façon de faire de la politique, dont il faut tenir compte si l'on veut saisir la singularité de ce parti.Evo Morales, leader of the Movimiento al socialismo (MAS), came to power on december 2005. His electoral victory, unequaled since the transition to democracy (53% of votes), has acquired a particular historical significance from the fact he is identified as Bolivia's first indigenous President.This research is based on two field works, mainly in La Paz and Sucre. The first field work took place when the MAS came to power, the second when the Constitutional Assembly took place. This has involved going to many political events, such as demonstrations and meetings, interviewing social leaders, ONG's workers, cadre partisan as well as rank-and-file members of the party. The field work has enabled me to comprehend the MAS's followers perspectives, and the « chains of concepts and narrative » (Daniel Cefaï) in which they circulate.As most ethnical parties, the MAS shows all the features of a mouvement-party (Benoît Rihoux). Built up from social movements, its legitimacy is based on commitment to implement their claims. Although the analysis of those genetical links makes the MAS comparable to many other political parties in Bolivia and elsewhere, we propose to grasp the specificities of this articulation, starting from the question of the rôle and influence of indigenous identity in the party.A distinction is then made between the reference to the party's indigenous identity and, further, to the way in which the MAS's party-factory is shaped by the indigenous political culture. This double-entry places our research in a discussion about the epistemological status of indigenous identity and constructivism in particular.The purpose of this research is to show that the MAS's indigenous dimension is not only an electoral strategy but a proper way of being in politics, and this should be taken into consideration to get a clear idea of the singularity of this party
Adrian J. Pearce (ed.), Evo Morales and the Movimiento Al Socialismo in Bolivia. The first term in context, 2006-2010
Cet ouvrage se propose d’analyser les enjeux qui entourent l’arrivée au pouvoir en 2005 d’Evo Morales, « premier Président indigène depuis la conquête », et de son parti le MAS. Issu d’un colloque organisé en novembre 2009 par le Bolivia Information Forum de l’Institute of the Americas de Londres, il réunit six contributions portant successivement sur l’arrière-plan historique de l’émergence du MAS (Herbert Klein), l’évolution de l’organisation interne du parti (Sven Harten), les caractéristi..
Système de partis et partis antisystèmes en Bolivie. Émergence du MIP et du MAS sur la scène politique bolivienne depuis 2000
L’article cherche Ă comprendre l’émergence et l’insertion dans le système de partis boliviens de deux nouvelles formations (le MAS et le MIP) nĂ©es Ă la faveur des mobilisations sociales de ces dernières annĂ©es et qui se veulent leurs « instruments politiques ». L’interrogation porte sur la nature hybride de ces partis que l’on appelle souvent « antisystème ». Quel type de structure sont-ils en mesure de constituer du fait de leur permĂ©abilitĂ© avec les organisations sociales ? Comment s’adaptent-ils au système institutionnel alors qu’ils sont issus de sa remise en cause ? Autant de paradoxes qui rendent compte de l’intensitĂ© du dĂ©bat sur la dĂ©mocratie en Bolivie dans un contexte de crise politique et Ă©conomique grave.Este artĂculo busca comprender la emergencia y la inserciĂłn dentro del sistema de partidos polĂticos bolivianos de dos nuevas formaciones (MAS y MIP) nacidos del accionar de los movimientos sociales de los Ăşltimos años, de los cuales se asumen como sus «instrumentos polĂticos». La interrogaciĂłn trata sobre la naturaleza hĂbrida de estos partidos que son llamados comunmente como «antisistĂ©micos». ÂżQuĂ© tipo de estructura son capaces de constituir a partir de su permeabilidad con las organizaciones sociales? ÂżCĂłmo se adaptan ellos al sistema tradicional, al cual vienen cuestionándolo? Varias paradojas, como Ă©stas, dan cuenta de la intensidad del debate sobre la democracia en Bolivia, dentro de un contexto de crisis polĂtica y econĂłmica grave.The article tries to understand the emergence and the insertion in the system of Bolivian parties of two new formings (the MAS and the MIP) been born thanks to the social mobilizations of these last years and which want their «political instruments». The interrogation concerns the hybrid nature of these parties which we often call «antisystem». What type of structure are they capable of establishing because of their permeability with the social organizations? How do they adapt themselves to the institutional system while they arise from it questioning? So many paradoxes which report the intensity of the debate on the democracy in Bolivia in a context of grave political and economic crisis
Bolivie, Uruguay. Gauches et inégalités
Le MAS bolivien et le Frente Amplio uruguayen face aux inégalités sociales. La communication fait le lien entre la nature des inégalités sociales en Bolivie et en Uruguay et l'arrivée au pouvoir de partis politiques " progressistes ". Dans une perspective de sociologie historique comparée, elle cherche à comprendre la nature et la signification des inégalités sociales en fonction de leur contexte national. Si ces partis prétendent représenter les couches les plus défavorisées de la société, en quoi leurs bases sociales se différencient-elles ? Quel politiques sociales sont mises en place par ces deux gouvernements
Système de partis et partis antisystèmes en Bolivie. Émergence du MIP et du MAS sur la scène politique bolivienne depuis 2000
The article tries to understand the emergence and the insertion in the system of Bolivian parties of two new formings (the MAS and the MIP) been born thanks to the social mobilizations of these last years and which want their «political instruments». The interrogation concerns the hybrid nature of these parties which we often call «antisystem». What type of structure are they capable of establishing because of their permeability with the social organizations? How do they adapt themselves to the institutional system while they arise from it questioning? So many paradoxes which report the intensity of the debate on the democracy in Bolivia in a context of grave political and economic crisis
Les partis " antisystèmes " en Bolivie : une remise en cause de l'architecture des rapports sociaux ?
International audienceL'article analyse l'émergence du MAS et du MIP dans le système de partis bolivien depuis 2000. Le contexte politique de désaffection vis-à -vis des partis politiques " traditionnels " et de remise en cause du " consensus de Washington " ne permet cependant pas à lui seul de comprendre la constitution de ces partis. Issus des mouvements sociaux, leur prétention politique est l'occasion de s'interroger sur le processus de politisation. En quoi le passage du mouvement social au parti politique éclaire-t-il une architecture sociale qu'il vient ébranler ? Que nous révèle-t-il sur les spécificités de la société bolivienne