58 research outputs found

    Polyphenol Content and Modulatory Activities of Some Tropical Dietary Plant Extracts on the Oxidant Activities of Neutrophils and Myeloperoxidase

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    Young leaves of Manihot esculenta Crantz (Euphorbiaceae), Abelmoschus esculentus (Malvaceae), Hibiscus acetosella (Malvaceae) and Pteridium aquilinum (Dennstaedtiaceae) are currently consumed as green vegetables by peoples in sub-Saharan Africa, Latin America, Asia and their migrants living in Western Europe. Sub-Saharan peoples use Manihot, Abelmoschus and Hibiscus also in the folk medicine to alleviate fever and pain, in the treatment of conjunctivitis, rheumatism, hemorrhoid, abscesses, ... The present study investigates the effects of aqueous extracts of those plants on the production of reactive oxygen species (ROS) and the release of myeloperoxidase (MPO) by equine neutrophils activated with phorbol 12-myristate 13-acetate (PMA). The ROS production was measured by lucigenin-enhanced chemiluminescence (CL), and the release of total MPO by an ELISA method. The study also investigates the effect of the extracts on the activity of MPO by studying its nitration activity on tyrosine and by using a new technique called SIEFED (Specific Immunological Extraction Followed by Enzymatic Detection) that allows studying the direct interaction of compounds with the enzyme. In all experiments, the aqueous extracts of the plants developed concentration-dependent inhibitory effects. A moderate heat treatment did not significantly modify the inhibitory capacity of the extracts in comparison to not heated ones. Total polyphenol and flavonoid contents were determined with an HPLC-UV/DAD analysis and a spectroscopic method using Folin-Ciocalteu reagent. Some polyphenols with well-known antioxidant activities (caffeic acid, chlorogenic acid, hyperoside, rosmarinic acid and rutin) were found in the extracts and may partly explain the inhibitory activities observed. The role of those dietary and medicinal plants in the treatment of ROS-dependent inflammatory diseases could have new considerations for health

    Leptin and leptin receptor polymorphisms are associated with increased risk and poor prognosis of breast carcinoma

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    BACKGROUND: Leptin (LEP) has been consistently associated with angiogenesis and tumor growth. Leptin exerts its physiological action through its specific receptor (LEPR). We have investigated whether genetic variations in LEP and LEPR have implications for susceptibility to and prognosis in breast carcinoma. METHODS: We used the polymerase chain reaction and restriction enzyme digestion to characterize the variation of the LEP and LEPR genes in 308 unrelated Tunisian patients with breast carcinoma and 222 healthy control subjects. Associations of the clinicopathologic parameters and these genetic markers with the rates of the breast carcinoma-specific overall survival (OVS) and the disease free survival (DFS) were assessed using univariate and multivariate analyses. RESULTS: A significantly increased risk of breast carcinoma was associated with heterozygous LEP (-2548) GA (OR = 1.45; P = 0.04) and homozygous LEP (-2548) AA (OR = 3.17; P = 0.001) variants. A highly significant association was found between the heterozygous LEPR 223QR genotype (OR = 1.68; P = 0.007) or homozygous LEPR 223RR genotype (OR = 2.26; P = 0.001) and breast carcinoma. Moreover, the presence of the LEP (-2548) A allele showed a significant association with decreased disease-free survival in breast carcinoma patients, and the presence of the LEPR 223R allele showed a significant association with decreased overall survival. CONCLUSION: Our results indicated that the polymorphisms in LEP and LEPR genes are associated with increased breast cancer risk as well as disease progress, supporting our hypothesis for leptin involvement in cancer pathogenesis

    Obésité et cancer du sein

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    International audienceLe vieillissement chez la femme induit une immunosénescence et la ménopause. Ces changements favorisent le développement de maladies chroniques telles que l’obésité ou le cancer du sein. Les déterminants majeurs de la qualité du vieillissement sont l’accompagnement nutritionnel et une activité physique (AP) régulière. La littérature suggère que l’AP est bénéfique contre le développement du cancer du sein après la ménopause chez les femmes obèses. Cependant, les mécanismes mis en jeux sont mal compris et peu d’études se sont concentrées sur le système immunitaire au cours de la carcinogenèse mammaire dans un contexte d’obésité associée à l’AP

    Les cellules adipeuses pourraient favoriser l'invasion du cancer du sein en induisant la perte du profil suppresseur de tumeur des cellules myoépithéliales mammaires

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    Cet évènement s’inscrit dans le cadre du partenariat établi entre le réseau NACRe et la Fondation ARC. Ce sera également l’occasion de marquer les 20 ans du Réseau NACRe.L'obésité, facteur de risque établi de cancer du sein chez les femmes ménopausées, est aussi responsable de taux plus élevés de récidives et de mortalité. Parmi l’ensemble des types cellulaires présents dans le sein, les cellules myoépithéliales (CME), situées à l’interface des cellules épithéliales et du stroma, sont considérées comme des cellules "suppressives de tumeurs". Au cours de la transition d’un carcinome canalaire in situ (CCIS) vers un cancer invasif, une désorganisation voire une disparition des CME est observée, favorisant ainsi la capacité des cellules cancéreuses à migrer. Le microenvironnement adipeux, étant désormais considéré comme un acteur central de la progression du cancer mammaire, notre objectif était d’évaluer son rôle sur la fonctionnalité des CME dans un contexte d’obésité.Méthodes Des CME (Hs 578Bst) ont été co-cultivées en présence i/de cellules souches adipeuses humaines (hASC) (lignée cellulaire hMAD, hASC de patientes normopondérées ou obèses [hASC20,hASC30]) différenciées en adipocytes matures (AM20,AM30) ou ii/des différents sécrétomes adipocytaires (SA). Après 72h, la prolifération, l’apoptose et les modifications d’expression de gènes (32 gènes,n=6) impliqués dans la prolifération, l’invasion et l’adhésion cellulaire ont été étudiées. En parallèle, un modèle de sphéroïdes tumoraux multicellulaires nommé «TRIMISTIC» (TRIdimensional Model of In Situ To Invasive Carcinoma) a été développé afin de reproduire un modèle multigrade d’évolution des cancers mammaires dans lequel les interactions entre les CME et les cellules épithéliales pourront être évaluées en présence de SA.Résultats En présence des hASC et des AM, une diminution de la viabilité des CME est observée (-23%,-10% avec hMAD et hASC respectivement,p<0,05;-11% avec AM,p<0,01) associée à une légère augmentation de l'apoptose. Les cellules adipeuses extraites de femmes normopondérées semblent favoriser la viabilité des CME par rapport à celles provenant de femmes obèses (-13% avec hASC20;-8% avec hASC30;-16% avec AM20,p<0,01;-8% avec AM30,ns). L’impact du sécrétome adipeux seul semble, quant à lui, présenter des effets moindres sur les CME.Les CME co-cultivées avec les AM expriment significativement moins AdipoR1 (RQ=0,7) et CDH1 (RQ=0,3), suggérant une perte de fonctionnalité de ces cellules. De plus, une augmentation de l'expression des gènes normalement peu ou pas exprimés par les CME a été observée (leptine, IL6, TNFα, fibronectine1). La mise au point du modèle TRIMISTIC a été réalisée et va permettre l’étude de l’influence des SA en fonction du statut in situ ou invasif des sphéroïdes.Conclusions et perspectivesCes résultats préliminaires confirment l’implication des cellules adipeuses et de leur sécrétome dans la perte de fonctionnalité des CME. Le modèle de sphéroïdes permettra d’évaluer l'influence des SA sur l’interaction CME-CCIS et d’identifier de nouvelles cibles préventives et thérapeutiques

    Influence du sécrétome adipocytaire dans la résistance aux traitements anticancéreux à l’aide d’un modèle d’organoïdes pluricellulaires TRIMISTIC

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    L'obésité est aujourd’hui considérée comme un facteur de risque de cancer du sein chez les femmes ménopausées et est aussi responsable de plus forts taux de récidives et de mortalité. Dans ce contexte, notre équipe a mis en évidence une moindre efficacité des traitements anticancéreux par hormonothérapie à l’aide de différents modèles : i/ un modèle de co-cultures entre cellules cancéreuses mammaires et cellules souches adipeuses prélevées chez des femmes normopondérées ou obèses et différenciées en adipocytes matures ; ii/ un modèle tridimensionnel de peau reconstruite adipeuse permettant de récréer un véritable microenvironnement adipeux [1,2]. Notre objectif est désormais d’évaluer le rôle du sécrétome adipocytaire dans la résistance aux thérapies anticancéreuses à l’aide d’un nouveau modèle 3D d’organoïdes appelé TRIMISTIC (TRIdimensional Multigrade In Situ To Invasive Cancer) consistant en la réalisation d’un modèle pluricellulaire multigrade d’évolution des cancers mammaires d’une structure bénigne vers une structure invasive en passant par le stade in situ.Afin de s’affranchir de la présence de facteurs de croissance, des cellules cancéreuses (MCF-7, MCF10-DCIS) ou non cancéreuses mammaires (MCF10a) sont ensemencées dans un système sans matrice dans lequel les cellules ne peuvent adhérer au support. Après 72h de culture, les sphéroïdes obtenus sont mis au contact des cellules myoépithéliales pendant 24h afin d’obtenir des organoïdes pluricellulaires. L’impact du sécrétome adipocytaire sur l’efficacité de traitements anticancéreux est ensuite évalué sur la viabilité cellulaire et l’organisation cellulaire à l’aide de marqueurs spécifiques de chaque type cellulaire.La mise au point de ce modèle nécessite des expérimentations complémentaires qui nous permettront de mieux appréhender les interactions entre cellules mammaires et le sécrétome adipocytaire ainsi que les mécanismes de résistance aux traitements anticancéreux, l’objectif final étant d’évaluer la réponse thérapeutique à l’aide de cellules cancéreuses de patientes.1. L. Bougaret, L. Delort, H. Billard, C. Le Huede, C. Boby, A. De la Foye, A. Rossary, A. Mojallal, O. Damour, C. Auxenfans, M. P. Vasson, and F. Caldefie-Chezet, PLoS ONE 13, e0191571 (2018).2. L. Delort, C. Lequeux, V. Dubois, A. Dubouloz, H. Billard, A. Mojallal, O. Damour, M.-P. Vasson, and F. Caldefie-Chézet, PLoS ONE 8, e66284 (2013)

    Reciprocal interactions between breast tumor and its adipose microenvironment based on a 3D adipose equivalent model.

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    Breast cancer has become the most common cancer among women in industrialized countries. Obesity is well established as a risk factor, in particular owing to the attendant secretion of the entities called adipokines; there is growing evidence for a role of cells and factors present in the mammary tumor microenvironment such as fibroblasts, preadipocytes, adipocytes and their secretions. To study how the microenvironment influences breast cancer growth, we developed a novel tridimensional adipose model epithelialized with normal human keratinocytes or with breast cancer cell lines. These mimicked a breast tumor in contact with an adipose microenvironment and allowed monitoring of the interactions between the cells. Leptin and adiponectin, two major adipokines, and their respective receptors, ObRt and AdipoR1, were expressed in the model, but not the second adiponectin receptor, AdipoR2. The differentiation of preadipocytes into adipocytes was greater when they were in contact with the breast cancer cell lines. The contact of breast cancer cell lines with the microenvironment completely modified their transcriptional programs by increasing the expression of genes involved in cell proliferation (cyclinD1, MAPK), angiogenesis (MMP9, VEGF) and hormonal pathways (ESR1, IL6). This tridimensional adipose model provides new insights into the interactions between breast cancer cells and their adipose microenvironment, and provides a tool to develop new drugs for the treatment of both cancer and obesity

    Chemical Profile, Antioxidant and Anti-Inflammatory Potency of Extracts of <i>Vitex madiensis</i> Oliv. and <i>Crossopteryx febrifuga</i> (Afzel ex G. Don)

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    Vitex madiensis Oliv. (Lamiaceae) and Crossopteryx febrifuga (Rubiaceae), two plants commonly used in traditional African medicines to treat malaria and pain, were studied either to determine their chemical profiles or to evaluate their antioxidant and anti-inflammatory activities. In this study, we investigated leaves, trunk bark, root bark and fruits methanolic extracts of both plants in order to find out which part of the plant is responsible for the activity. The analyses of the chemical profiles allowed us to confirm the presence of several ecdysteroids, especially 20-hydroxyecdysone in some parts of V. madiensis and to highlight the presence of organic acids and phenol derivatives in C. febrifuga. Among the four parts of the plants studied, only the fruits extract of C. febrifuga could present anti-inflammatory activity by decreasing ROS production. The leaves and trunk bark extracts of V. madiensis showed significant free radical scavenging activity compared to ascorbic acid, and the same extracts decrease ROS production significantly. The activity of these two extracts could be explained by the presence of ecdysteroids and flavonoids. The ROS production inhibition of V. madiensis is particularly interesting to investigate with further analyses
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