15 research outputs found

    Centre Louis-Gernet de recherches comparées sur les sociétés anciennes

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    Emmanuelle Cagnac et Valérie Huet, maîtres de conférences à l’Université de Paris-VIIPierre Cordier, maître de conférences à l’Université de PoitiersFlorence Dupont, professeur à l’Université de Paris-VII Façons romaines de faire le Grec Les chercheurs du Centre Louis-Gernet (historiens de Rome et de la Grèce anciennes) avaient décidé d’engager pour deux ans une étude sur les relations interculturelles dans l’espace gréco-romain. Les Romains appellent « grecques » ou désignent d’un terme exhi..

    Etre enfant Ă  Rome

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    L’enfance est à Rome le temps du jeu et des apprentissages. Etre sauvage et informe, caractérisé par une faiblesse tant physique que morale, l’enfant romain ne pourra accéder à l’humanité et à la culture qu’avec l’aide d’éducateurs – la nourrice, le père de famille, le maître d’école – qui vont à la fois par un façonnage du corps et du caractère et par un enseignement par l’exemple contribuer à faire de lui un homme libre et un parfait citoyen. Dans ce long apprentissage, l’écriture, la lecture et la mémorisation des grands textes jouent un rôle central.Being a child in Ancient Rome: Hard lessons in civicsIn Ancient Rome, childhood was the time for playing and learning. As an uneducated savage, both physically and morally weak, a child could become human and cultivated only with the help of teachers, wet-nurses and the father, all of whom shaped the child’s body and character. The child could turn into a free man and perfect citizen through being taught by example. Reading, writing and memorizing important texts were central to this long learning process

    De la commémoration rituelle des morts au recueil poétique : l’écriture des Parentalia d’Ausone

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    Valette-Cagnac Emmanuelle. De la commémoration rituelle des morts au recueil poétique : l’écriture des Parentalia d’Ausone. In: Discours et systèmes de représentation : modèles et transferts de l'écrit dans l'Empire romain. Actes des colloques de Nice (septembre 2009 – décembre 2010) Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2016. pp. 191-219. (Collection « ISTA », 1362

    « Plus grec que le grec des Athéniens ». Quelques aspects du bilinguisme gréco-latin

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    International audienceLa pratique conjointe du grec et du latin est une composante essentielle de la culture gréco-romaine. En même temps, l’individu bilingue est toujours à Rome plus ou moins suspect. Ceci s’explique par le statut paradoxal de la langue grecque, à la fois parente et proche du latin (utraque lingua) et radicalement autre (peregrina). L’étude de l’imaginaire développé autour des pratiques de bilinguisme permet de constater que ces pratiques sont à la fois identitaires et porteuses d’altérité et elle montre comment, à travers l’élaboration d’une fiction, les Romains ont pu continuer à se penser Romains tout en parlant et en écrivant grec

    Anthropologie de la lecture dans la Rome antique

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    Valette-Cagnac Emmanuelle. Anthropologie de la lecture dans la Rome antique. In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 101, 1992-1993. 1992. pp. 453-456

    « Plus grec que le grec des Athéniens ». Quelques aspects du bilinguisme gréco-latin

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    La pratique conjointe du grec et du latin est une composante essentielle de la culture gréco-romaine. En même temps, l’individubilingue est toujours à Rome plus ou moins suspect. Ceci s’explique par le statut paradoxal de la langue grecque, à la fois parente et proche du latin (utraque lingua) et radicalement autre (peregrina). L’étude de l’imaginaire développé autour des pratiques de bilinguisme permet de constater que ces pratiques sont à la fois identitaires et porteuses d’altérité et elle montre comment, à travers l’élaboration d’une fiction, les Romains ont pu continuer à se penser Romains tout en parlant et en écrivant grec

    Naples ou la Grèce en Italie

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    Naples est une ville « grecque », mais ce caractère « grec » est en partie l’effet d’une construction d’époque romaine. L’analyse de quelques textes littéraires de la fin de la République et du début de l’Empire permet de comprendre le rôle qui est alors assigné à Naples dans la culture romaine : cette cité apparaît dans l’imaginaire comme le lieu d’expérimentation d’une certaine forme d’altérité, un espace où les Romains inventent ou essaient des pratiques « à la grecque ». Elle permet aussi de penser les frontières entre ce qui est « grec » et ce qui est « romain » et d’articuler ces notions de façon très complexe. Naples matérialise, dans la géographie, sur le sol même de l’Italie, ce qu’est pour les Romains « l’altérité incluse » : une enclave de grécité à l’intérieur même de la culture romaine

    De la commémoration rituelle des morts au recueil poétique : l’écriture des Parentalia d’Ausone

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    Valette-Cagnac Emmanuelle. De la commémoration rituelle des morts au recueil poétique : l’écriture des Parentalia d’Ausone. In: Discours et systèmes de représentation : modèles et transferts de l'écrit dans l'Empire romain. Actes des colloques de Nice (septembre 2009 – décembre 2010) Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2016. pp. 191-219. (Collection « ISTA », 1362

    Prisca verba. Valeurs et usages de l’ancien dans les conceptions romaines du langage en acte

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    Abstract.– Treaties of rhetoric in latin (De ratione dicendi ad C. Herennium, Cicero, Quintilian) show that the use of linguistic archaism responds to both aesthetic and pragmatic motivations. Borrowing from shared references that are usually associated with the prestige of the ancient – Cato, the XII tables, the poet Ennius – the orator gives to his discourse a feeling of the antiquity, taking up all the positive values that are, within the culture, connected to those figures. Thus the lexical archaism doesn’t seem to be a single phenomenon of borrowing, but displays a true sense of linguistic creation, allowing the orator to show off his cultural competence while renewing the language.Résumé.– Les traités de rhétorique en langue latine (Rhét. à Herennius, Cicéron, Quintilien) montrent que l’usage de l’archaïsme linguistique répond à des motivations d’ordre à la fois esthétique et pragmatique. À partir de références partagées, communément associées au prestige de l’ancien – Caton, les XII Tables, le poète Ennius – l’orateur donne à son discours un air d’antiquité, récupérant ainsi toutes les valeurs positives qui dans la culture sont liées à ces figures. L’archaïsme lexical n’apparaît donc pas comme un simple phénomène d’emprunt, mais procède d’un véritable travail de création linguistique, qui permet à l’orateur de montrer sa compétence culturelle tout en renouvelant la langue.Valette-Cagnac Emmanuelle. Prisca verba. Valeurs et usages de l’ancien dans les conceptions romaines du langage en acte. In: Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, N°31, 2006. pp. 137-154

    Introduction générale

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    « Et si les Romains avaient inventé la Grèce ? » Telle est la question, un brin provocatrice, qui fut proposée à la réflexion des différents participants lors de la table ronde tenue à l’ehess en octobre 2002 à l’initiative de plusieurs membres du Centre Louis Gernet. Il s’agissait alors de faire un premier bilan, à l’issue d’une année de séminaire consacré aux « façons romaines de faire le grec ». Cette formule, sorte de clin d’œil au livre d’Yvonne Verdier, Façons de dire, façons de faire, ..
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