237 research outputs found

    Apports de l’archéobotanique à la compréhension de la Source des Roches, Chamalières (Puy-de-Dôme)

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    Au tout début de la période romaine, un taux d’arbres inhabituellement élevé a été mis en évidence par la palynologie sur le site de la Source des Roches à Chamalières (Puy-de-Dôme), gisement qui a livré plus de 3500 ex-voto en bois au début des années 70. Durant le second âge du Fer et l’époque romaine, un tel niveau de boisement n’est observé nulle part ailleurs, ni en plaine de Limagne, ni sur le plateau des Dômes. L’hypothèse d’un sanctuaire de plein air, soutenue par Anne-Marie Romeuf qui a dirigé la fouille, se trouve ainsi confortée par l’analyse pollinique, qui permet d’envisager la possibilité de la présence d’un « bois sacré » composé principalement de chênes. La combinaison des données archéobotaniques issues de la palynologie et de la carpologie contribue à renforcer la compréhension du site d’un point de vue paysager et nous renseigne également sur les types d’offrandes végétales associées au dépôt des ex-voto.Unusually high levels of tree pollen were revealed by palynology on the site of the Source des Roches in Chamalières (Puy-de-Dôme) for the very beginning of the Roman period. The site had yielded more than 3500 wooden offerings in the early 70s. Such a high density of woodland can be found nowhere else for the Second Iron Age and the Roman period, neither in the plain of Limagne, nor on the plateau of Les Dômes. The hypothesis of an open air sanctuary, first advanced by Anne-Marie Romeuf, director of excavation, is therefore reinforced by the pollen analysis which leads us to consider the possibility that a “sacred grove” made up principally of oaks was present. The correlation of the archaeobotanic data from palynology and paleœthnobotany contributes to the strengthening of the site’s knowledge from the landscape’s point of view. We also have a better understanding of the vegetal offerings associated with the wooden statues

    Le site de “ Champ Chalatras ” aux Martres-d'Artière (Puy-de-Dôme) et les premiers témoins archéologiques de la viticulture gallo-romaine dans le bassin de Clermont-Ferrand (Auvergne)

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    Une campagne de fouille préventive a été réalisée près de Clermont-Ferrand, aux Martres-d’Artière, sur le site de “ Champ Chalatras " (Auvergne, Puy-de-Dôme) en 2008, sur près de sept hectares (responsable P. Vallat). Cette opération archéologique, effectuée à l’emplacement d’une grande villa gallo-romaine, a permis notamment de mettre en évidence, pour la première fois en Auvergne, un bâtiment vinicole et des fosses de plantations datés du dernier quart du IIe s. ap. J.-C. au début du siècle suivant, qui témoignent de la présence de vignes à proximité d’Augustonemetum (Clermont-Ferrand), chef-lieu de la cité arverne. Dès lors, il semblait opportun de proposer un premier bilan documentaire concernant la viticulture antique en Limagne qui soit fondé sur les données archéologiques récemment collectées en 2008 et sur l’ensemble des autres indices recensés à l’occasion de cet essai de synthèse (sources littéraires, données archéologiques, iconographiques, et archéobotaniques). Cet état des connaissances pluridisciplinaires est encore limité à la région de Clermont-Ferrand, seul secteur auvergnat désormais un peu documenté. La carte de la viticulture en Gaule est très évolutive depuis quelques années. Les récentes découvertes du bassin clermontois ouvrent ainsi une nouvelle fenêtre pour la partie nord-orientale de la province d’Aquitaine.A rescue excavation was carried out near Clermont-Ferrand at Martres-d’Artière, on the site of “Champ Chalatras” (Auvergne, Puy-de-Dôme) in 2008, on nearly seven hectares (P. Vallat the archaeologist in charge). This archaeological work, conducted on the site of a large Gallo-Roman villa, brought to light (for the first time in Auvergne) a building associated with wine-growing and plantation ditches dating from the last quarter of the 2nd century AD to the beginning of the following century, which proved the presence of vines in the region of Augustonemetum (Clermont-Ferrand), principal site in the Averne estate. Consequently it seems opportune to produce the first documentary results concerning ancient wine-growing in Limagne which are based on the recent archaeological data from 2008 and on the collection of other clues listed during this attempt at summarization (literary sources, archaeological data, ionographic, and botanic archaeology). The state of multidisciplinary knowledge is still limited to the Clermont-Ferrand region, the only Averne area at all documented. The wine-growing map of Gaul has evolved a great deal in the recent years. The recent discoveries from the Clermont-Ferrand region also open a new window on the north-eastern part of the province of Aquitaine

    La viticulture antique dans le bassin de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

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    International audienceA rescue excavation was carried out near Clermont-Ferrand at Martres-d’Artière, on the site of Champ Chalatras (Puy-de-Dôme) in 2008, on nearly 7 ha. This archaeological work, conducted on the site of a large Gallo-Roman villa, brought to light (for the first time in Auvergne) a building associated with wine growing and plantation ditches dating from the last quarter of the 2nd century AD to the beginning of the following century, which proved the presence of vines in the region of Augustonemetum/Clermont-Ferrand, the civitas capital of the Arverni. Consequently it seems opportune to produce the first documentary results concerning ancient wine-growing in Limagne which are based on the recent archaeological data from 2008 and on the collection of other clues listed during this attempt at summarization (archaeological data, iconographic, botanic archaeology, literary sources and toponymy). The state of multidisciplinary knowledge is still limited to the Clermont-Ferrand region, the only Arverni area at all documented. The recent discoveries from the Clermont-Ferrand region also open a new window on the north-eastern part of Aquitania.Une campagne de fouille préventive a été réalisée près de Clermont-Ferrand, aux Martres-d’Artière, sur le site de Champ Chalatras (Puy-de-Dôme) en 2008, sur près de 7 ha. Cette opération archéologique, effectuée à l’emplacement d’une grande villa gallo-romaine, a permis notamment de mettre en évidence, pour la première fois en Auvergne, un bâtiment vinicole et des fosses de plantation, datés du dernier quart du IIe s. apr. J.-C. au début du siècle suivant, qui témoignent de la présence de vignes à proximité d’Augustonemetum/Clermont-Ferrand, chef-lieu de la cité arverne. Dès lors, il semblait opportun de proposer un premier bilan documentaire concernant la viticulture antique en Limagne qui soit fondé sur les données archéologiques récemment collectées et sur l’ensemble des autres indices recensés à l’occasion de cet essai de synthèse (documentation archéologique, iconographique et archéobotanique, sources littéraires et toponymie). Cet état des connaissances pluridisciplinaires est encore limité à la région de Clermont-Ferrand, seul secteur auvergnat désormais un peu documenté. Les récentes découvertes du bassin clermontois ouvrent ainsi de nouvelles perspectives pour la partie nord-orientale de la province d’Aquitaine

    Le site de “ Champ Chalatras ” aux Martres-d'Artière (Puy-de-Dôme) et les premiers témoins archéologiques de la viticulture gallo-romaine dans le bassin de Clermont-Ferrand (Auvergne)

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    Une campagne de fouille préventive a été réalisée près de Clermont-Ferrand, aux Martres-d’Artière, sur le site de “ Champ Chalatras " (Auvergne, Puy-de-Dôme) en 2008, sur près de sept hectares (responsable P. Vallat). Cette opération archéologique, effectuée à l’emplacement d’une grande villa gallo-romaine, a permis notamment de mettre en évidence, pour la première fois en Auvergne, un bâtiment vinicole et des fosses de plantations datés du dernier quart du IIe s. ap. J.-C. au début du siècle suivant, qui témoignent de la présence de vignes à proximité d’Augustonemetum (Clermont-Ferrand), chef-lieu de la cité arverne. Dès lors, il semblait opportun de proposer un premier bilan documentaire concernant la viticulture antique en Limagne qui soit fondé sur les données archéologiques récemment collectées en 2008 et sur l’ensemble des autres indices recensés à l’occasion de cet essai de synthèse (sources littéraires, données archéologiques, iconographiques, et archéobotaniques). Cet état des connaissances pluridisciplinaires est encore limité à la région de Clermont-Ferrand, seul secteur auvergnat désormais un peu documenté. La carte de la viticulture en Gaule est très évolutive depuis quelques années. Les récentes découvertes du bassin clermontois ouvrent ainsi une nouvelle fenêtre pour la partie nord-orientale de la province d’Aquitaine.A rescue excavation was carried out near Clermont-Ferrand at Martres-d’Artière, on the site of “Champ Chalatras” (Auvergne, Puy-de-Dôme) in 2008, on nearly seven hectares (P. Vallat the archaeologist in charge). This archaeological work, conducted on the site of a large Gallo-Roman villa, brought to light (for the first time in Auvergne) a building associated with wine-growing and plantation ditches dating from the last quarter of the 2nd century AD to the beginning of the following century, which proved the presence of vines in the region of Augustonemetum (Clermont-Ferrand), principal site in the Averne estate. Consequently it seems opportune to produce the first documentary results concerning ancient wine-growing in Limagne which are based on the recent archaeological data from 2008 and on the collection of other clues listed during this attempt at summarization (literary sources, archaeological data, ionographic, and botanic archaeology). The state of multidisciplinary knowledge is still limited to the Clermont-Ferrand region, the only Averne area at all documented. The wine-growing map of Gaul has evolved a great deal in the recent years. The recent discoveries from the Clermont-Ferrand region also open a new window on the north-eastern part of the province of Aquitaine

    Evolution environnementale d’une zone humide et de son bassin versant depuis la fin de l’âge du fer : Le maar de Montchâtre (Massif Central, France)

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    Cet article présente l’étude interdisciplinaire des archives sédimentaires de la zone humide de Montchâtre située sur le Plateau des Dômes. Cet ancien maar se trouve au cœur d’un bassin versant attractif, bien exposé et qui offre des ressources en eau. Les données physico-chimiques (granulométrie, C, N, P, K, Ca, Mg, N-NO3 et N-NH4) et paléoécologiques (pollens et autres micro-fossiles, bryophytes) obtenues sur la plus longue carotte extraite de la zone humide (MCH3 : 550 cm) montrent une pression humaine importante dès la fin de l’âge du Fer, qui s’intensifie à la fin de l’Antiquité romaine et atteint un maximum à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne. A l’échelle locale, il en résulte une forte mobilité paysagère de la zone humide sous l’effet de l’accélération des processus d’érosion dans le bassin versant et de la gestion des ressources en eau par les sociétés locales. A l’échelle régionale, le ruissellement à Montchâtre alimente le bassin versant du Bédat, lui-même affluent de la rivière Allier. Après les IVe-Ve siècles, l’accélération de l’érosion sur cette partie du Plateau des Dômes contribue aux déséquilibres hydrologiques enregistrés à l’aval dans la plaine de Limagne

    Un dépôt de crémation du Bronze final aux Ardelières, Brézins (Isère)

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    À l’occasion d’un diagnostic réalisé par l’Inrap en 2013 sur la commune de Brézins en Isère, un dépôt secondaire de crémation en fosse a été mis au jour. La parcelle n’ayant pas fait l’objet d’une prescription de fouille, la fosse a été prélevée et fouillée à l’occasion de la Fête de la science en 2014 au musée de Saint-Romain-en-Gal. Les résultats présentent l’analyse de ce dépôt incomplet, daté du Bronze final IIIb, accompagné d’un matériel de qualité comprenant notamment la présence d’un fragment de rasoir en alliage cuivreux et d’un gobelet décoré à l’étain.During an archaeological diagnosis carried out by Inrap in 2013 in the commune of Brézins in Isère, a cremation deposit was discovered. As the plot was not subject to an excavation order, the deposit was removed and excavated on the occasion of the Science Festival in 2014 at the Saint-Romain-en-Gal Museum. The results present the analysis of a secondary burial site dated from the final bronze IIIb. It was accompanied by quality artefacts including a copper alloy razor and a tin-decorated cup

    Les espaces de cuisine d’un édifice public ou collectif d’<i>Augustonemetum</i>/Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

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    International audienceDuring the excavations of Carré Jaude 2 in Clermont-Ferrand, a building, identified as a schola, has been partially uncovered adjacent to a vast public square. Built in the middle of the 2nd century AD, it was burnt down, during the 3rd quarter of the 3rd century. A series of service rooms located to the south of richly decorated public latrines, with an ornamental basin, are mainly devoted to activities such as cooking: a main kitchen, equipped with two tiled ovens and a rectangular stonework construction which could be a raised hob; a room equipped with a flat tiled hearth and manhole access to a drain; another room with a hydraulic concrete floor probably contained a water tank; a utility room contained a large stone mortar set into the floor; a storeroom for stocking foodstuffs and crockery. The interpretation of this archaeological complex is also documented by a religious inscription uncovered in the demolition layers of one of the rooms and the analysis of the finds and the plant and animal remains.Dans le cadre des fouilles du Carré Jaude 2 à Clermont-Ferrand, a été partiellement reconnu un édifice interprété comme une schola, implanté à proximité d’une grande place publique. Construit vers le milieu du IIe s. apr. J. C., il a été incendié vers le troisième quart du IIIe s. Au sud de latrines collectives richement décorées, associées à un bassin ornemental, se développe une série de pièces de service en grande partie dévolues à la préparation de repas : une cuisine principale équipée de deux fours en tuiles et d’une structure maçonnée rectangulaire pouvant correspondre à la base d’une table de cuisson ; une pièce pourvue d’un foyer plat en tuiles et d’un regard d’accès à l’égout ; une salle dotée d’un sol de béton hydraulique, qui abritait probablement une cuve d’eau ; un local comportant un grand mortier de broyage encastré dans le sol ; une resserre réservée au stockage de denrées et de vaisselle. Cet ensemble est documenté par l’étude d’une inscription religieuse découverte dans les niveaux de destruction de l’une des pièces, ainsi que par l’analyse du mobilier et des restes fauniques et carpologiques

    Un ancien lac au pied de l’<i>oppidum</i> de Gergovie (Puy-de-Dôme) : interactions sociétés-milieux dans le bassin de Sarliève à l’Holocène

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    International audienceZiel der seit 1997 im Becken von Sarliève, am Fuß des Oppidums von Gergovia (Puy-de-Dôme) durchgeführten Studien ist es, die wechselseitigen Beziehungen zwischen Mensch und Umwelt über einen langen Zeitraum aus einem systemischen und interdisziplinären Blickwinkel zu betrachten. Die Untersuchungen beziehen sich auf ein Niederschlagsgebiet mittlerer Größe in einer Region von eminenter geschichtlicher Bedeutung. Drei Untersuchungsachsen wurden definiert: •die Analyse der Entwicklung der Umwelt im Bereich dieses Niederschlagsgebietes in Hinsicht auf seine unterschiedlichen biophysikalischen Komponenten; •die Analyse der Geschichte der Flächennutzung und der Bewirtschaftung des Beckens durch die sich ablösenden Bevölkerungsgruppen; •die Analyse der durch den Menschen hervorgerufenen Umweltbelastung (Pflanzendecke, hydrosedimentäre Kräfte). Die Ergebnisse dieser Forschungen liefern die Elemente für die Erstellung eines sozialökologischen Modells, das das von 1970-1980 für die Grande Limagne ausgearbeitete Modell ablöst. Eine Abfolge von Agrarzyklen ist deutlich erkennbar. Diese stehen im Zusammenhang mit Phasen starker menschlicher Einflussnahme, die für das Mittelneolithikum, die Früh-und Spätbronzezeit, die ältere Eisenzeit, die späte Latène-und frühe Kaiserzeit, das Mittelalter und die Neuzeit erkannt wurden. Diese Zyklen sind eng verknüpft nicht nur mit der Entwicklung der Pflanzen und der Sedimentierungsdynamik, sondern auch mit den Schwankungen des Wasserstandes. In der Bronzezeit und im Mittelalter werden Transgressionsphasen mit besonders umfangreichen und einengenden Auswirkungen nachgewiesen. Der niedrige Pegel des Paläosees in der jüngeren Eisenzeit und der frühen Kaiserzeit begünstigt dagegen die Besiedlung der Uferregionen und sogar der Sohle des Beckens, das um die Zeitenwende durch ein Entwässerungssystem vollständig trocken gelegt wird. In der ersten Hälfte des 2. Jh. v. Chr. wird mit der starken Intensivierung der Siedlungstätigkeit in sämtlichen topographischen Kontexten eine deutliche quantitative Schwelle überschritten. Die Ergebnisse der archäologischen und paläoökologischen Untersuchungen lassen die methodische Erschließung der fruchtbarsten Böden im Zusammenhang mit einem stetigen wirtschaftlichen und demographischen Wachstum erkennen, das mit dem Bau großer als “zentrale Plätze“ interpretierter Siedlungen (La Grande Borne in Aulnat, Oppida von Corent, Gergovia und Gondole) zusammenfällt. In den ersten beiden Jahrhunderten unseres Zeitalters setzt sich diese Tendenz im Rahmen der Ökonomie der villae, die sich infolge der Gründung von Augustonemetum, der neuen Hauptstadt der avernischen civitas herausbildet, mit der von den Geländeformen unabhängigen Ausweitung der landwirtschaftlichen Nutzung auf das gesamte Becken fort. In der Spätantike und im frühen Mittelalter gewinnt der Sumpf in einem feuchteren Klima wieder an Boden, besonders durch die grundlegenden Veränderungen in der Art und Weise das Gebiet zu nutzen. Die mittelalterlichen Texte und die neuzeitliche Ikonographie bezeugen die Existenz eines Sees, der zu Beginn des 17. Jh. schließlich endgültig trockengelegt wird.The aim of the researches conducted since 1997 in the basin of Sarliève, at the foot of the oppidum of Gergovia (Puy-de-Dôme), is to detect in a systemic and interdisciplinary perspective the longlasting interactions societies/environment on the scale of a mediumsized basin located in a major area from an historical point of view. Three axes have been defined : * the characterization of the evolution of the environment on the scale of the basin inside its various biophysical components ; * the characterization of the history of land occcupation and of the exploitation of environment by successive populations settled in the basin ; * the characterization of the impact of human pressure on the environment (plant cover, hydro-sedimentary dynamics). Results provide elements of a new socioenvironmental model after the model completed in Limagne in the 1970'-1980'. A succession of land cycles has been detected and connected to phases of strong human pressure identified for Middle Neolithic, Early and Late Bronze Age, Early Iron Age, Early Empire, Middle Age and Modern period. These cycles are tightly connected with vegetation evolution and sedimentary dynamics but also with vertical variations of the lake level. Some phases of encroachment, particularly wide and constraining, have been revealed for Bronze Age and Middle Age. The low level of the lake during the Late Iron Age and the Early Empire in the other hand is favourable to the occupation of the edges and even at the bottom of the basin which is entirely drained due to a draining system at the turn of our era. A definite quantitative step, during the first half of the 2nd century BC, is represented by the high densification of the populated area in all kinds of physical units. Archaeological and environmental datas reveal a methodic exploitation of the most fertile lands in a context of continuous economic and demographic environment which coincides with the birth of towns identified as "central places" (such as la Grande Borne at Aulnat and the oppida of Corent at Veyre-Monton, Gergovia at La Roche-Blanche and Gondole at Le Cendre). This tendency goes on during the first two centuries AD, with the generalization of agrosystem to the whole basin, for any kind of relief, in the context of economic estates growing since the foundation of Augustonemetum, the new capital of the Arverni. The return of marsh in Late Antiquity and Early Middle Age is due to a more humid climate and to deep changes in the methods of environmental management. A real lake is attested by medieval sources and modern iconography and is definitely dried out at the beginning of the 17th century.Les recherches conduites depuis 1997 dans le bassin de Sarliève, au pied de l'oppidum de Gergovie (Puy-de-Dôme), visent à appréhender, dans une perspective systémique et interdisciplinaire, les interactions sociétés-milieux dans la longue durée, à l'échelle d'un bassin-versant de taille moyenne localisé dans une zone de première importance sur le plan historique. Trois axes de recherche ont été définis : * la caractérisation de l'évolution du milieu à l'échelle du bassin-versant dans ses différentes composantes biophysiques ; * la caractérisation de l'histoire de l'occupation du sol et de l'exploitation du milieu par les populations successives établies dans le bassin ; * la caractérisation de l'impact de la pression anthropique sur le milieu (couverture végétale, dynamiques hydrosédimentaires). Les résultats obtenus fournissent les éléments d'un modèle socio-environnemental qui renouvelle celui élaboré pour la Grande Limagne dans les années 1970-1980. Une succession de cycles agraires est clairement mise en évidence. Ceux-ci sont liés à des phases de forte pression humaine identifiées au Néolithique moyen, au Bronze ancien, au Bronze final, au premier âge du Fer, à La Tène finale, au Haut-Empire, au Moyen Âge et à l'époque moderne. Ces cycles sont étroitement corrélés avec l'évolution de la végétation et la dynamique sédimentaire, mais également avec les variations verticales du plan d'eau. Des phases de transgression particulièrement amples et contraignantes sont mises en évidence durant l'âge du Bronze et le Moyen Âge. Le bas niveau du paléolac durant le second âge du Fer et le Haut-Empire est, en revanche, propice à l'occupation des bordures et même du fond de la cuvette, qui est complètement asséchée grâce à un système de drainage aménagé aux environs du changement d'ère. Un seuil quantitatif très net est franchi dans la première moitié du IIe s. av. J.-C., avec la forte densification de l'habitat dans tous les types d'unités physiques. Les données archéologiques et paléoenvironnementales traduisent la mise en valeur méthodique des sols les plus fertiles, dans un contexte de croissance économique et démographique continue qui coïncide avec l'apparition de vastes agglomérations interprétées comme des " places centrales " (agglomération de la Grande Borne à Aulnat, oppida de Corent à Veyre-Monton, Gergovie à La Roche-Blanche et Gondole au Cendre). Cette tendance se poursuit durant les deux premiers siècles de notre ère, avec la généralisation de l'agrosystème à l'ensemble du bassin, quels que soient les types de reliefs, dans le cadre de l'économie domaniale qui se développe à la suite de la fondation d'Augustonemetum, nouvelle capitale de la cité arverne. La fin de l'Antiquité et le haut Moyen Âge voient le retour du marais à la faveur d'un climat plus humide et, surtout, de profonds changements dans les modalités de gestion du milieu. Un véritable lac est attesté par les textes médiévaux et par l'iconographie moderne. Il est définitivement asséché au début du XVIIe s

    L’archéobotanique, une discipline en pleine expansion

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