13 research outputs found
Zillisheim – Rue de la Vallée
Les parcelles concernées par l’opération archéologique sont situées au sud-est du village de Zillisheim en bordure de la rue de la vallée et au pied du massif formé par le Geissberg et le Steinenberg. L’intervention a été effectuée en préalable au projet de bassin de rétention prévu à cet endroit. La surface concernée par cet aménagement soit 19 390 m2, a été prescrite par le service régional de l’archéologie. Le diagnostic a livré des vestiges contemporains (fil de fer dans un fossé de limit..
Lampertheim, Mundolsheim, Reichstett, Vendenheim – Zac, zone commerciale nord
Le diagnostic préalable à l’extension de la zone d’activités nord sur 40 000 m2 a permis de sonder une large surface à cheval sur le ban de quatre communes. Le contexte géologique et archéologique était a priori favorable à des découvertes. Plusieurs indices d’occupations attestent de la présence humaine depuis le Néolithique ancien jusqu’à nos jours. C’est probablement au Néolithique ancien qu’une fosse large mais peu profonde est creusée à l’est de l’emprise. La réalisation d’une coupe en q..
Marckolsheim – Écoquartier du Schlettstaderfeld
Les parcelles concernées par l’opération archéologique sont situées au nord de la commune de Marckolsheim, en bordure de la zone d’activité du Schlettstaderfeld. Une première tranche a été réalisée par Archéologie Alsace en novembre 2016. Cette deuxième tranche, non libérée lors de la précédente opération, représente une surface de 10 000 m2. Le diagnostic n’a livré aucun vestige d’occupation ancienne. Les observations ont permis de documenter le tracé d’anciens chenaux sillonnant des apports..
Soufflenheim – Lotissement du Golf, Obermattwald
L’extension du lotissement du Golf à Soufflenheim menaçant un tumulus découvert en prospection dans les années 1980 et classé au titre des Monuments Historiques (le tumulus III), le service régional de l’archéologie a prescrit un diagnostic sur la parcelle concernée. Les résultats d’une prospection électrique menée au préalable ont servi de base à l’implantation des tranchées d’exploration pour minimiser l’impact sur le monument lui-même. Quatre sondages ont été ouverts pour préciser l’emplac..
Eschau – Extension du parc d’activités de la Neuhard
Le diagnostic réalisé dans la commune d’Eschau a mis au jour plusieurs occupations du site sur une surface d’environ 45 000 m2. La plus à l’ouest prend place sur un îlot de graviers entouré d’anciens chenaux. Il s’agit d’une nécropole à enclos circulaires qui pourraient avoir été surmontés de tertres ou de cairns de gravier. Au moins trois monuments ont été repérés. Leur diamètre varie entre 4 et 16 m. L’un d’eux pourrait être formé d’arcs discontinus ou avoir des ouvertures aménagées dans so..
Le tardiglaciaire et l’holocène du ried de la Zorn à Weyersheim (Alsace, France) : données nouvelles sur les paléoenvironnements et les dynamiques de peuplement d’une zone humide en périphérie de la plaine rhénane
La plaine du Rhin est ponctuée de vastes zones humides, ou rieds, caractérisées par des sols argileux sombres évolués et des formations tourbeuses. Ces rieds pourraient avoir joué un rôle important dans les dynamiques de peuplement de l’espace rhénan. Les opérations archéologiques menées récemment au sud de la confluence du Rhin et de la Zorn, son principal affluent vosgien en aval de Strasbourg, permettent d’éclairer l’histoire du principal ried au nord de la ville depuis la fin du dernier cycle glaciaire. Les résultats présentés ici complètent un modèle d’évolution général élaboré dans les années 80. Ils témoignent d’un déplacement de la bande active du Rhin vers l’est au cours du Subboréal (3450-820 cal BCE) qui a permis l’édification d’un cône alluvial par la Zorn et le développement d’une zone humide occupée par une prairie et des aulnes. Si l’homme est présent dans le secteur dès la fin du Néolithique (IVe millénaire avant notre ère), les principaux vestiges archéologiques découverts sont les restes d’un établissement rural composé de plusieurs bâtiments et annexes du VIIe siècle avant notre ère. Pour le début du Subatlantique (à partir de 820 ans cal BCE), les données environnementales concernant le drainage des sols et le maintien ou non de l’aulnaie semblent contradictoires. Cette contradiction peut résulter des limites de la calibration des datations au radiocarbone, mais surtout refléter une complexité croissante des systèmes socio-économiques et agro-pastoraux.The Rhine valley is characterized by extensive wetlands, or rieds, with dark clayey soils and peat formations. These wetlands may have played an important role in the population dynamics of the Rhine area. Recent archaeological rescue operations south of the confluence of the Zorn with the Rhine, its main Vosges tributary downstream of Strasbourg, clarify the history of the main wetland north of Strasbourg since the end of the last glacial cycle. The results complete a general evolution model elaborated in the 80s. They show an eastwards shift of the active Rhine channel during the Subboreal (3450-820 cal BCE), which allowed the building of an alluvial cone by the Zorn and the development of a wetland occupied by a meadow and alders. Though men are present in the area since the end of the Neolithic (4th millennia BCE), the main archaeological discoveries are the remains of a rural establishment composed of several buildings and annexes of the 7th century BCE. For the beginning of the Subatlantic (from 820 cal BCE), the environmental data regarding soil drainage and the maintenance or not of the alder grove seem contradictory. This contradiction may result from the limitations of the radiocarbon dating calibration, but more probably reflects an increasing complexity of socioeconomic and agro-pastoral systems
Une occupation domestique hallstattienne dans le contexte humide du Ried de la Zorn Ă Weyersheim (Bas-Rhin)
International audienc
Une occupation domestique hallstattienne dans le contexte humide du Ried de la Zorn Ă Weyersheim (Bas-Rhin)
International audienc
: Rapport triennal 2016-2017
La campagne de fouille de 2018 au Frankenbourg a permis de compléter la fouille du rempart inférieur du site, du fossé qui le précédait et de la porte qui permettait d’accéder au site. Cette dernière se présente sous la forme d’un petit couloir de 4,25 m de long et 6 à 8 m de large, formé par une interruption du rempart. La superstructure qui enjambait l’accès, à l’arrière de ce couloir, était fondée sur 9 poteaux au moins et dessinait deux chaussées. Le fossé, dont la présence a été identifiée dès 2014, et qui a été fouillé en 2017, a été coupé à nouveau au niveau du passage devant lequelil ne s’interrompt pas. Deux sondages ont été ouverts à la mains au niveau du rempart, en direction du sud. Le premier a permis de relever une coupe complète du système défensif, bien que le rempart soit très mal conservé dans ce secteur. Le second n’a pas pu être fouillé complètement. Il montre des niveaux de pierres sans agencement précis, qu’il est difficile d’attribuer à une architecture. Le mobilier, relativement peu abondant, confirme les orientation chronologiques précédentes et permet de placer la construction de la fortification à La Tène finale. Enfin, l’important lot de scories mis au jour depuis 2014 a été étudié dans le cadre d’un master de l’université de Strasbourg qui a montré l’importance des travaux de forge sur le site