41 research outputs found

    Some Alternatives?:Event-Related Potential Investigation of Literal and Pragmatic Interpretations of Some Presented in Isolation

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    In sentence verification tasks involving under-informative statements such as 'Some elephants are mammals', some adults appear more tolerant to pragmatic violations than others. The underlying causes of such inter-individual variability remain however essentially unknown. Here, we investigated inter-individual variation in adults deriving the scalar inference not all triggered by the quantifier 'some'. We first assessed the individual intolerance to pragmatic violations in adult participants presented with under-informative some-statements (e.g., Some infants are young). We then recorded event-related brain potentials in the same participants using an oddball paradigm where an ambiguous deviant word 'some' presented in isolation had to be taken either as a match (in its literal interpretation at least some) or as a mismatch (in its pragmatic interpretation some but not all) and where an unambiguous deviant target word 'all' was featured as control. Mean amplitude modulation of the classic P3b provided a measure of the ease with which participants considered 'some' and 'all' as deviants within each experimental block. We found that intolerance to pragmatic violations was associated with a reduction in the magnitude of the P3b effect elicited by the target 'some' when it was to be considered a literal match. However, we failed to replicate a straightforward literal interpretation facilitation effect in our experiment which offers a control for task demands. We propose that the derivation of scalar inferences also relies on general, but flexible, mismatch resolution processes

    L'évolution sémantique des verbes modaux: hypothèses à partir des emplois de devoir et pouvoir en français moderne et médiéval

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    Cet article propose une analyse des emplois des verbes modaux devoir et pouvoir en français moderne et en français médiéval. L'examen des emplois attestés à ces deux époques différentes permet de valider pour le français certaines hypothèses émises dans le cadre de la théorie de la grammaticalisation concernant l'évolution sémantique des modaux. Nous attirons néanmoins l'attention sur le fait que pouvoir, même en français moderne, n'a peut-être pas développé l'emploi épistémique subjectif qu'on lui prête. De plus, l'emploi aléthique (ou logique) des modaux, souvent ignoré dans la théorie de la grammaticalisation ou la littérature linguistique en générale, a certainement un rôle à jouer dans le développement du sens épistémiqu

    Pouvoir des exclamatives

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    Barbet CĂ©cile. Pouvoir des exclamatives. In: L'Information Grammaticale, N. 133, 2012. pp. 51-57

    Semantics and pragmatics of French modal verbs : Synchronic, diachronic and experimental data

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    Devoir et pouvoir, comme les verbes modaux d’autres langues, ont déjà fait l’objet d’une littérature abondante. Le fait qu’ils puissent recevoir des sens différents selon leur contexte d’emploi a particulièrement suscité l’attention des sémanticiens et des pragmaticiens. Cette thèse revient sur la question de la nature des différentes interprétations de devoir et pouvoir, et tente d’établir si leur plurivocité relève de la polysémie ou de la sous-spécification. L’hypothèse polysémique, la plus répandue dans la littérature française, implique qu’au moins le sens radical et le sens épistémique soient inscrits dans la langue et donc représentés en mémoire. Selon l’hypothèse de la sous-spécification, la multiplicité de sens relève de l’enrichissement contextuel d’un unique sens sous-spécifié stocké dans le lexique mental. L’état actuel des recherches, l’examen des différentes interprétations de devoir et pouvoir et de la sous-détermination potentielle de leur sens en contexte, comme l’étude de leur évolution sémantique en diachronie, ne permettent pas de falsifier l’une ou l’autre hypothèse. Des méthodes expérimentales, développées en psycholinguistique et en pragmatique expérimentale, sont donc convoquées. Notamment, l’examen des temps de traitement en lecture, dans une expérience d’eye tracking manipulant le sens et le contexte, suggère une représentation effectivement polysémique pour devoir, mais une représentation monosémique sous-spécifiée pour pouvoir. Devoir et pouvoir sont souvent traités ensemble, les études considérant que l’un constitue, dans son domaine modal, le pendant de l’autre. Nous relevons que le parallèle effectué n’est pas aussi motivé qu’il n’y paraît.Devoir and pouvoir, as modal verbs in other languages, have already been the subject of extensive literature. The fact that they can convey different meanings depending on the specific context in which they occur is of particular interest to semanticists andpragmaticians. This thesis focuses on the nature of the various interpretations of devoir and pouvoir and attempts to ascertain whether their meaning multiplicity is a result of their polysemy or of their underspecified semantics. The polysemy hypothesis, which is the prevalent view in the French literature, implies that at least both the root sense and the epistemic sense fully belong to the linguistic system and hence that both are represented in memory. On the contrary, according to the underspecification model, contextual enrichment of a unique underspecified meaning stored in the mental lexicon accounts for meaning multiplicity. The current state of research, the review of the several possible interpretations of devoir and pouvoir, the investigation of potential meaning underdetermination in context, as well as the study of their semantic evolution in diachrony, do not allow us to rule out any of the two hypotheses. Experimental methods, developed in psycholinguistics and in experimental pragmatics, are thus used. Notably, analysis of processing times in reading in an eye tracking experiment in which both meaning and context are manipulated favours a polysemic representation for devoir, but a monosemic and underspecified representation for pouvoir. The two modal verbs are traditionally examined together since it is assumed that one matches the other in its own modal domain. This thesis casts doubt on this assumption

    Identification biochimique et moléculaire du genre Fusobacterium

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    L'auteur s'attache dans un premier temps à synthétiser les connaissances actuelles sur le genre Fusobacterium et sur ses implications pathologiques. Il précise alors les difficultés taxonomiques rencontrées. Dans un deuxième temps, il s'intéresse à l'identification biochimique des espèces du genre Fusobacterium. Pour cela, il examine différentes méthodes; la chromatographie en phase gazeuse quantitative et l'électrophorèse capillaire bien qu'étant plus performantes, n'affranchissent pas des tests conventionnels, nécessaires pour faire un diagnostic d'espèce correct. Dans la suite de son étude, l'auteur aborde les techniques de biologie moléculaire. Il décrit l'avancée considérable qu'elle apporte dans la connaissance des espèces de Fusobacterium, tant au niveau de la détection et de l'identification que de la taxonomie. En conclusion, il évoque en matière d'identification des perspectives séduisantes qui ne dispenseront pas pour autant de la culture bactérienne, essentielle au clinicien.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Les retentissements des pathologies bucco-dentaires sur la flore buccale (intérêts des probiotiques)

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    TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Le verbe modal

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    Dans cet article nous revenons sur l’hypothèse, déjà ancienne mais qui n’a jamais été remise en cause, de Sueur selon laquelle « la conversion complémentaire est, en définitive, le sens ultime de pouvoir » (1983 : 176). En d’autres termes, on ne pourrait donc employer le verbe modal pouvoir que si la non-réalisation de l’acte p est considérée comme non-exclue. Le sens ultime, commun à tous les emplois de pouvoir, son invariant sémantique donc, serait ainsi la possibilité bilatérale, le possible bilatéral étant ce qui est ni impossible ni nécessaire. Dans une première partie descriptive et théorique, nous montrons que tous les emplois, notamment sporadiques et « discursifs » (Le Querler 1996), ne respectent pas nécessairement la règle de conversion complémentaire. Pouvoir est un terme scalaire, qui génère, quand le contexte le permet, une inférence scalaire telle que possible mais pas certain (ou probable). Le débat qui oppose les chercheurs en pragmatique concerne la question de savoir si ces implicatures scalaires sont des implicatures particularisées, c’est-à-dire dépendantes du contexte (cf. Carston, 1990 ou Sperber & Wilson 1986/1995), ou généralisées, c’est-à-dire générées par défaut indépendamment du contexte (cf. Levinson, 2000). Dans la seconde partie, nous présentons les résultats d’une expérience qui compare les temps de traitement de pouvoir dans des occurrences où l’implicature scalaire est générée (possibilité bilatérale) et les temps de traitement d’occurrences du modal dans lesquelles l’implicature scalaire n’est pas générée (possibilité unilatérale). Les résultats montrent que les énoncés dans lesquels pouvoir génère une implicature scalaire, les temps de réaction des participants sont supérieurs, ce qui permet de faire l’hypothèse que le sens par défaut du modal n’est pas la possibilité bilatérale qui réclame un effort de traitement supplémentaire par rapport à la possibilité unilatérale
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