15 research outputs found

    Monnaies massaliotes du sanctuaire de la Cime de Tournerie et échanges de matériaux entre territoires côtiers et alpins.

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    International audienceThe discovery of a monetary deposit composed of 42 Great Bronze of Marseille (GBM) in the masonry of the sanctuary of the Cime de Tournerie (commune of Roubion, Alpes-Maritimes), led to the hypothesis that ores coming from the copper-bearing deposits of the southern Alps could have been used for the manufacture of certain coins related to the “GBM au Taureau” type. Metallurgical analyses allow us to compare the isotopic compositions of these coins with those from different deposits. The study shows the existence of a compatibility between the copper used for the first issues of the GBM with bull and the copper deposits located near the sanctuary of the Cime de Tournerie. The existence of privileged relations between the mountain populations of the Mercantour and the maritime Phocaean populations could thus go beyond that of simple monetary circulation.La découverte d’un dépôt monétaire composé de 42 Grands Bronzes de Marseille (GBM) dans les maçonneries du sanctuaire de la Cime de Tournerie (commune de Roubion, Alpes-Maritimes), a conduit à émettre l’hypothèse que des minerais provenant des gîtes cuprifères des Alpes du sud avaient pu être utilisés pour la fabrication de certaines monnaies liées au type « GBM au taureau ». Les analyses métallurgiques permettent de comparer les compositions isotopiques de ces dernières avec celles issues de différents gisements. L’étude montre l’existence d’une compatibilité entre le cuivre utilisé pour les premières émissions des GBM au taureau et les gisements cuprifères situés à proximité du sanctuaire de la Cime de Tournerie. L’existence de relations privilégiées entre les populations montagnardes du Mercantour et les populations phocéennes maritimes pourrait donc dépasser celle de la simple circulation monétaire

    Monnaies massaliotes du sanctuaire de la Cime de Tournerie et échanges de matériaux entre territoires côtiers et alpins.

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    International audienceThe discovery of a monetary deposit composed of 42 Great Bronze of Marseille (GBM) in the masonry of the sanctuary of the Cime de Tournerie (commune of Roubion, Alpes-Maritimes), led to the hypothesis that ores coming from the copper-bearing deposits of the southern Alps could have been used for the manufacture of certain coins related to the “GBM au Taureau” type. Metallurgical analyses allow us to compare the isotopic compositions of these coins with those from different deposits. The study shows the existence of a compatibility between the copper used for the first issues of the GBM with bull and the copper deposits located near the sanctuary of the Cime de Tournerie. The existence of privileged relations between the mountain populations of the Mercantour and the maritime Phocaean populations could thus go beyond that of simple monetary circulation.La découverte d’un dépôt monétaire composé de 42 Grands Bronzes de Marseille (GBM) dans les maçonneries du sanctuaire de la Cime de Tournerie (commune de Roubion, Alpes-Maritimes), a conduit à émettre l’hypothèse que des minerais provenant des gîtes cuprifères des Alpes du sud avaient pu être utilisés pour la fabrication de certaines monnaies liées au type « GBM au taureau ». Les analyses métallurgiques permettent de comparer les compositions isotopiques de ces dernières avec celles issues de différents gisements. L’étude montre l’existence d’une compatibilité entre le cuivre utilisé pour les premières émissions des GBM au taureau et les gisements cuprifères situés à proximité du sanctuaire de la Cime de Tournerie. L’existence de relations privilégiées entre les populations montagnardes du Mercantour et les populations phocéennes maritimes pourrait donc dépasser celle de la simple circulation monétaire

    Monnaies massaliotes du sanctuaire de la Cime de Tournerie et échanges de matériaux entre territoires côtiers et alpins.

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    International audienceThe discovery of a monetary deposit composed of 42 Great Bronze of Marseille (GBM) in the masonry of the sanctuary of the Cime de Tournerie (commune of Roubion, Alpes-Maritimes), led to the hypothesis that ores coming from the copper-bearing deposits of the southern Alps could have been used for the manufacture of certain coins related to the “GBM au Taureau” type. Metallurgical analyses allow us to compare the isotopic compositions of these coins with those from different deposits. The study shows the existence of a compatibility between the copper used for the first issues of the GBM with bull and the copper deposits located near the sanctuary of the Cime de Tournerie. The existence of privileged relations between the mountain populations of the Mercantour and the maritime Phocaean populations could thus go beyond that of simple monetary circulation.La découverte d’un dépôt monétaire composé de 42 Grands Bronzes de Marseille (GBM) dans les maçonneries du sanctuaire de la Cime de Tournerie (commune de Roubion, Alpes-Maritimes), a conduit à émettre l’hypothèse que des minerais provenant des gîtes cuprifères des Alpes du sud avaient pu être utilisés pour la fabrication de certaines monnaies liées au type « GBM au taureau ». Les analyses métallurgiques permettent de comparer les compositions isotopiques de ces dernières avec celles issues de différents gisements. L’étude montre l’existence d’une compatibilité entre le cuivre utilisé pour les premières émissions des GBM au taureau et les gisements cuprifères situés à proximité du sanctuaire de la Cime de Tournerie. L’existence de relations privilégiées entre les populations montagnardes du Mercantour et les populations phocéennes maritimes pourrait donc dépasser celle de la simple circulation monétaire

    MĂ©thodologie pour l'Ă©tude du cuivre natif protohistorique des mines de Roua (Alpes-Maritimes)

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    International audienceUp until now, only the native copper mines of Roua (Massif du Dôme Barrôt, Alpes-Maritimes) have provided clues of protohistoric extraction in the Alpes-Maritimes region. As part of a thesis, questions about extractions and circulation of copper alloy artefacts during the Protohistory are assessed using various methodological approaches. The aim is to establish a relationship between copper’s protohistoric extractions and ancient metal artefacts. Archaeomagnetic dating of firesetting is experimented on permian lutites of the Dome de Barrôt. A survey of ancient mines is also carried out to target areas to be sampled. The provenance of copper containing metal artefact from the Late Bronze Age and Iron Age are examined using lead and copper isotopic imprints. Artefact’s microstructure observations by Scanning Electron Microscopy (SEM) provide information on metal inclusions in copper alloys and protohistoric metallurgical processes. Preliminary experiments and result suggest a regional origin of copper ores for local protohistoric metal artefacts. These conclusions owe to be corroborated by further investigation such as isotope data from local ores, Roua mine surveys and archaeomagnetic datings.A ce jour, seules les mines de cuivre natif de Roua (Massif du Dôme de Barrôt, Alpes-Maritimes) livrent des indices tangibles d’une extraction protohistorique dans les Alpes-Maritimes. Dans le cadre d’une thèse, les questions liées à l’extraction et à la circulation du mobilier en alliage cuivreux à la Protohistoire sont étudiées au moyen de diverses approches méthodologiques. L’objectif est de mettre en relation les extractions anciennes de cuivre et les artefacts métalliques protohistoriques. La datation archéomagnétique des creusements par le feu est expérimentée sur les pélites permiennes du Dôme de Barrôt. Un relevé des mines anciennes est effectué pour cibler les zones à prélever. Des artefacts métalliques de l’âge du Bronze Final et de l’âge du Fer sont étudiés par le prisme de leurs signatures isotopiques du plomb et du cuivre. Les observations des microstructures des artefacts au MEB livrent des informations sur le rôle des métaux présents dans les alliages cuivreux et constituent une piste pour l’étude des processus métallurgiques protohistoriques. Suite aux premières expériences et résultat, l’hypothèse d’une origine régionale du cuivre du mobilier métallique protohistorique est posée et doit être confirmée par la poursuite de ces études

    MĂ©thodologie pour l'Ă©tude du cuivre natif protohistorique des mines de Roua (Alpes-Maritimes)

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    International audienceUp until now, only the native copper mines of Roua (Massif du Dôme Barrôt, Alpes-Maritimes) have provided clues of protohistoric extraction in the Alpes-Maritimes region. As part of a thesis, questions about extractions and circulation of copper alloy artefacts during the Protohistory are assessed using various methodological approaches. The aim is to establish a relationship between copper’s protohistoric extractions and ancient metal artefacts. Archaeomagnetic dating of firesetting is experimented on permian lutites of the Dome de Barrôt. A survey of ancient mines is also carried out to target areas to be sampled. The provenance of copper containing metal artefact from the Late Bronze Age and Iron Age are examined using lead and copper isotopic imprints. Artefact’s microstructure observations by Scanning Electron Microscopy (SEM) provide information on metal inclusions in copper alloys and protohistoric metallurgical processes. Preliminary experiments and result suggest a regional origin of copper ores for local protohistoric metal artefacts. These conclusions owe to be corroborated by further investigation such as isotope data from local ores, Roua mine surveys and archaeomagnetic datings.A ce jour, seules les mines de cuivre natif de Roua (Massif du Dôme de Barrôt, Alpes-Maritimes) livrent des indices tangibles d’une extraction protohistorique dans les Alpes-Maritimes. Dans le cadre d’une thèse, les questions liées à l’extraction et à la circulation du mobilier en alliage cuivreux à la Protohistoire sont étudiées au moyen de diverses approches méthodologiques. L’objectif est de mettre en relation les extractions anciennes de cuivre et les artefacts métalliques protohistoriques. La datation archéomagnétique des creusements par le feu est expérimentée sur les pélites permiennes du Dôme de Barrôt. Un relevé des mines anciennes est effectué pour cibler les zones à prélever. Des artefacts métalliques de l’âge du Bronze Final et de l’âge du Fer sont étudiés par le prisme de leurs signatures isotopiques du plomb et du cuivre. Les observations des microstructures des artefacts au MEB livrent des informations sur le rôle des métaux présents dans les alliages cuivreux et constituent une piste pour l’étude des processus métallurgiques protohistoriques. Suite aux premières expériences et résultat, l’hypothèse d’une origine régionale du cuivre du mobilier métallique protohistorique est posée et doit être confirmée par la poursuite de ces études
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