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    Fondamentalisme et intolérance : le regard d’historiens des guerres de Religion sur le djihadisme contemporain

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    Cet article présente deux ouvrages concis que trois historiens modernistes, spécialistes de l’histoire culturelle du xvie siècle et des guerres de Religion en France, ont rédigé à propos de l’intolérance et de la violence islamistes qu’ils analysent à la lumière de ce que nous apprend l’étude des conflits religieux que l’Europe a connus aux xvie et xviie siècles : Les religions meurtrières, d’Elie Barnavi, et Au péril des guerres de Religion. Réflexions de deux historiens sur notre temps, de Denis Crouzet et Jean-Marie Le Gall. Les auteurs expliquent comment l’intolérance religieuse des chrétiens du xvie siècle et des islamistes du xxie siècle prend sa source dans le fondamentalisme et l’eschatologie. Ils décrivent ensuite les caractéristiques de la violence commise au nom de la religion, puis ils envisagent les conditions d’un apaisement des passions religieuses dans l’Europe du xxie siècle en insistant sur la lutte contre le fondamentalisme révolutionnaire musulman et sur l’importance d’un enseignement tourné vers une réflexion sur la tolérance.This article deals with two concise books that three historians specialised in 16th century cultural history and the French Wars of Religion wrote about Islamic intolerance and violence: Les religions meurtrières by Elie Barnavi, and Au péril des guerres de Religion. Réflexions de deux historiens sur notre temps by Denis Crouzet and Jean-Marie Le Gall. The scholars analyse these facts in light of what we have learnt from the study of religious conflicts in 16th and 17th century Europe. They explain how 16th century Christians’ and 21st century Islamic fundamentalists’ religious intolerance is rooted in fundamentalism and eschatology. Then they describe distinguishing features of the violence perpetrated in the name of religion before considering the conditions necessary to soothe religious passions in 21st century Europe by laying stress on the struggle against Muslim revolutionary fundamentalism and on the importance of teaching dedicated to thinking about tolerance

    La solitude du consul de France Ă  Naples (1706-1718)

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    François Brizay Au début du xviiie siècle, avec une population de plus de 215 000 habitants Naples était la capitale disproportionnée d'un État que ses faiblesses militaires et navales empêchaient de compter sur la scène internationale. Toutefois, la position géographique du Regno, au carrefour du monde chrétien et du monde ottoman en Méditerranée, incitait les grandes puissances de l'époque à y maintenir des agents pour les renseigner et défendre leurs intérêts commerciaux. En 1672, au nom d..

    Pascal Brioist, Léonard de Vinci, homme de guerre

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    Les travaux de Bertrand Gille sur les ingénieurs de la Renaissance ont souligné l’extraordinaire curiosité et inventivité de Léonard de Vinci, et ceux de Pietro Marani sur l’architecture militaire ont rappelé combien Léonard s’intéressait à la guerre. L’étude que propose Pascal Brioist approfondit ces recherches en faisant découvrir au lecteur un homme bien éloigné de l’image méditative que peut donner de lui la délicate Joconde ou la tête de l’ange représenté sur Le baptême du Christ de Verr..

    La mémoire du siège et de la bataille de Turin (1706), du XVIIIe siècle au début du XXIe siècle: Pietro Micca, héros piémontais

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    DossierInternational audienceTable des matières Le siège et la bataille de TurinLes enjeux du siège et de la bataille de TurinUn siège de près de quatre moisLa bataille de Turin, le 7 septembre 1706 : une victoire des Savoyards et des ImpériauxLa mémoire officielle du siège et de la batailleUne fervente dévotion marialeLe souvenir de la bataille de TurinLa célébration du Bicentenaire et du TricentenaireLa mémoire de héros populairesMaria Bricca : l’invention d’une héroïne piémontaise (1684-1733

    Conclusion

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    La période considérée dans ce volume correspond aux siècles qui ont précédé les grandes ruptures technologiques et sociales des XIXe et XXe siècles. Les hommes se déplaçaient lentement, au rythme du cheval ou de la diligence, dans des pays où les sujets d’un même souverain parlaient des langues et des dialectes différents. La majorité d’entre eux vivait à la campagne, restait analphabète et n’avait donc pas accès à la culture savante partagée par des membres des classes dirigeantes et des cle..

    Les formes de l'échange: communiquer, diffuser, informer de l'Antiquité au XVIIIe siècle

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    La communication intéresse l'histoire des régulations sociales. Elle présente deux caractéristiques pendant la longue période qui va de l'Antiquité au XVIIIe siècle : les langues n'y étaient pas encore des marqueurs d'identités nationales et la diffusion de toute information demeurait tributaire de la distance et de la lenteur des moyens de transport. Pour étudier la manière dont les individus se sont parlé et dont des institutions comme l'État et l'Église ont échangé des renseignements et des informations, deux thèmes ont retenu l'attention des auteurs de ce recueil : l'usage de la langue comme mode de régulation sociale, et la question des processus de communication et de diffusion de l'information. [Extr. du site de l'éditeur

    La France et la Méditerranée centrale entre 1660 et 1792

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    Introduction. Érudition et culture savante

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    Afin de mieux comprendre ce que fut l’érudition pendant les siècles qui ont précédé le XIXe siècle, nous pouvons partir de la définition qu’en donne l’Encyclopédie : « Ce mot, qui vient du latin erudire, enseigner, signifie proprement et à la lettre, savoir, connoissance ; mais on l’a plus particulièrement appliqué au genre de savoir qui consiste dans la connoissance des faits, et qui est le fruit d’une grande lecture. On a réservé le nom de science pour les connoissances qui ont plus immédia..
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