27 research outputs found
Type IV collagen drives alveolar epithelial-endothelial association and the morphogenetic movements of septation
Background: Type IV collagen is the main component of the basement membrane that gives strength to the blood-gas barrier (BGB). In mammals, the formation of a mature BGB occurs primarily after birth during alveologenesis and requires the formation of septa from the walls of the saccule. In contrast, in avians, the formation of the BGB occurs rapidly and prior to hatching. Mutation in basement membrane components results in an abnormal alveolar phenotype; however, the specific role of type IV collagen in regulating alveologenesis remains unknown. Results: We have performed a microarray expression analysis in late chick lung development and found that COL4A1 and COL4A2 were among the most significantly upregulated genes during the formation of the avian BGB. Using mouse models, we discovered that mutations in murine Col4a1 and Col4a2 genes affected the balance between lung epithelial progenitors and differentiated cells. Mutations in Col4a1 derived from the vascular component were sufficient to cause defects in vascular development and the BGB. We also show that Col4a1 and Col4a2 mutants displayed disrupted myofibroblast proliferation, differentiation and migration. Lastly, we revealed that addition of type IV collagen protein induced myofibroblast proliferation and migration in monolayer culture and increased the formation of mesenchymal-epithelial septal-like structures in co-culture. Conclusions: Our study showed that type IV collagen and, therefore the basement membrane, play fundamental roles in coordinating alveolar morphogenesis. In addition to its role in the formation of epithelium and vasculature, type IV collagen appears to be key for alveolar myofibroblast development by inducing their proliferation, differentiation and migration throughout the developing septum
De l’objet du telos au sujet de la uoluntas : le destin stoïcien du vouloir
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Penser l’individu. Genèse stoïcienne de la subjectivité
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De l’intérieur à l’intime : la construction sénéquienne de l’intériorité
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Quand vieillir, c’est vivre : la vieillesse comme expérience chez Sénèque
« Thou shouldst not have been old till thou hadst been wise » Shakespeare, King Lear, Acte I, scène 5 À rebours d’une représentation traditionnelle de la vieillesse qui fait d’elle le temps par excellence de la sagesse, l’éthique stoïcienne de Sénèque semblait peu susceptible d’en offrir une valorisation. Parce qu’elle n’a cessé de poser que la vertu ne dépend d’aucune circonstance, la vieillesse — comprise comme ce temps déterminé de la vie — y constitue un indifférent (adiaphoron). C’est di..
"S’identifier à soi-même" : identité et altérité à l’épreuve de la métaphore cicéro-panétienne des rôles (personae)
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From uniqueness to personality : The Stoic contribution to the concept of the individual.
Dans l’histoire de la construction philosophique de l’individualité, le système stoïcien, le plus unitaire et déterministe qui soit, semblait en principe être le moins susceptible d’engendrer une conception forte de l’individu. Celle-ci suppose en effet une séparation qui, dans le cas de l’individualité humaine, s’incarne dans une « volonté » propre. Or pour les Stoïciens, chaque être concourant inexorablement comme partie du tout à l’unité organique du monde, il paraissait difficile de l'en dégager, même en tenant compte de l’autonomie proclamée de l’assentiment, principe de jugement et d’action. Notre recherche espère montrer que c’est pourtant la philosophie stoïcienne qui construit une combinatoire conceptuelle inédite qui n’avait jamais été jusque-là à ce point unifiée et qui en vertu de la nature systématique de cette pensée conduit de l’unicité qu’elle reconnaît à tout être, ancrée dans un corps, à la personnalité qui réalise cette unicité au niveau de l’éthique, du fait d’une capacité subjective qui n’est plus non seulement quelque chose de l’individu mais ce à quoi il s’identifie, son principe d’identité personnelle. Nous nous attachons à mettre en évidence les conditions qui ont rendu possible ce « surgissement » de l’individu à la faveur d’une série de mutations internes au système stoïcien mais aussi d’une mutation politique et culturelle majeure, celle que constitua l’Empire romain. A travers ces mutations, la physique stoïcienne de l’identité, sous-bassement de la conception stoïcienne de l’individu, produit diachroniquement et synchroniquement, dans le champ de la psychologie et de l’éthique, une véritable conception de la subjectivation avec la notion sénéquienne de voluntas et le concept épictétéen de prohairesis qui en viennent à occuper la centralité dévolue au destin dans le premier stoïcisme. Par-delà la singularité des apports sénéquien et épictétéen, la voluntas et la prohairesis font de la faculté de choix le principe d’identité personnelle : l’identité personnelle est décrite comme celle du sens que nous décidons de donner à notre existence qui définit celle ou celui que nous sommes en propre et qui autorise et façonne la plasticité d’un usage de soi qui réside exclusivement en nous. Les usages stoïciens de la métaphore théâtrale permettent enfin d’éclairer cette conception de la subjectivité sous un jour irréductible : ils déploient chacun à leur manière la dialectique de la distance et de l’engagement au cœur du rapport à l’existence, et, avec eux, la non- coïncidence constitutive du rapport à soi qui situe l’identité dans l’entre-deux d’un rapport d’identification toujours à rejouer.The Stoics, who elaborated the most coherent deterministic system in the history of philosophy, seemed unlikely to produce a concept of the individual. Such a concept is necessarily founded on separateness and implies personal agency. And although the Stoics insisted on the autonomy of assent as a principle of judgement and of action, they believed that each being contributed to the organic whole of the cosmos, making it difficult to consider beings separately from that whole. This inquiry seeks to show that the Stoics nevertheless elaborated a previously unexamined complex of notions that - as a result of the systematic nature of the Stoic thought - moved from the idea of uniqueness of all beings, to personality, which achieves uniqueness on an ethical level. Personality requires agency, which is not of the individual, but is instead that with which the individual is identified. It is the principle of personal identity. We will examine the conditions that enabled the “emergence” of the individual thanks to a series of transformations in the Stoic system as well as another major political and cultural transformation, the constitution of the Roman Empire. As a result of these changes, the Stoics’ conception of the individual, founded on their physical conception of identity, produced - diachronically and synchronically - a notion of both psychological and ethical subjectivation. Seneca’s notion of voluntas and Epictetus’s concept of prohairesis came to occupy the central position once held by fate for the early Stoics. Both these contributions were highly original, but voluntas and prohairesis further identified the principle of personal identity with the faculty of choice: personal identity was described as the meaning we decide to give our lives, defining who we are. It conditions our adaptability and shapes the way we make use of what is irreducibly ours. The Stoics’ use of the actor metaphor sheds light on the nature of subjectivity since it foregrounds the gap between the actor and his role. The dialectic between disengagement and commitment that is at the heart of the relationship to existence, and the consequent discrepancy in the relationship to oneself, leaves identity in the entre-deux of a continually renewed attempt at identification
Quand vieillir, c’est vivre : la vieillesse comme expérience chez Sénèque
« Thou shouldst not have been old till thou hadst been wise » Shakespeare, King Lear, Acte I, scène 5 À rebours d’une représentation traditionnelle de la vieillesse qui fait d’elle le temps par excellence de la sagesse, l’éthique stoïcienne de Sénèque semblait peu susceptible d’en offrir une valorisation. Parce qu’elle n’a cessé de poser que la vertu ne dépend d’aucune circonstance, la vieillesse — comprise comme ce temps déterminé de la vie — y constitue un indifférent (adiaphoron). C’est di..