14 research outputs found
The Sorcerer’s cave in Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France): new readings. Report of the 2010 and 2011 campaigns
Two main reasons have led us to start again the study of the Sorcerer’s cave in Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne): first of all the real progress existing in recent years in the means available for the study of prehistoric parietal art, which had not been applied to the site; and secondly the discovery of vandalism on some of the art, which needed to be assessed precisely. The new campaign of tracings, as well as the attention given to understanding the making of the engravings in connection with the underground relief shapes allowed a better apprehension of the artists’ environment at the time of the making of the works of art, together with a more precise idea of the gestures and techniques used. Furthermore, during our first campaign in the autumn 2010, we were able to carry out a full topographic coverage of the cave associated with a precise sizing of all the engravings, in view of the future making of a digital site model. On most of the engravings studied up to date, it was possible to precise some of the ancient lines, to identify the position of the modern lines and to record the effects of the degradation agents associated to a rock support that is especially fragile in places. The main figure of the cave, the human ithyphallic figure, was newly interpreted (especially its head), which allowed us to underline the engraving of an equine whose back leg is partially superimposed to the engraving of the Sorcerer’s sex. The new engraving of a horse, up to date unnoticed, was also discovered. Finally, in the course of our investigations, it appeared essential to study the whole of the engravings as belonging to one composition stretched around a large fissure on the vault ‒ showing how important the natural shapes of the rock surfaces are in the organisation of the representations ‒ as well as to rethink the making of the decoration as the superimposition of drawings from different time periods
Saint-Cirq-du-Bugue – La grotte du Sorcier
Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap_theme=DOM_2.01.02&ap_bbox=-0.954;44.916;0.984;44.954 En 2010 et 2011, nous avons réalisé des campagnes de relevés en sélectionnant les panneaux qui semblaient le plus en danger, à titre conservatoire et pour avoir un recul sur l’évolution des altérations. Nous avons également réalisé une topographie plus précise (avec des corrections de plus d’un mètre par rapport à la précédente). Les représentations ont été retro..
La grotte du sorcier Ă Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France)Â : nouvelles lectures. Bilan des campagnes 2010 et 2011
Les progrès réalisés ces dernières années dans les moyens mis à disposition pour étudier l’art pariétal préhistorique, ainsi que l’amer constat d’actes de vandalisme opérés sur certaines gravures de la grotte du Sorcier à Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne), nous ont conduits à reprendre l’étude de ce site majeur de l’art aquitain des populations de chasseurs-collecteurs. Cette nouvelle campagne de relevés, ainsi que l’attachement à comprendre l’exécution des gravures en lien avec les formes de relief souterrain, nous permettent de mieux appréhender l’environnement physique de la grotte au moment de la réalisation des œuvres, tout en nous faisant une idée plus précise des gestes et des techniques employés. Par ailleurs, nous avons pu réaliser lors de la première campagne, menée à l’automne 2010, la couverture topographique complète de la cavité associée à la cotation précise de l’ensemble des représentations, en vue de la réalisation future d’un modèle numérique de terrain.Sur la plupart des gravures réexaminées jusqu’alors, il nous a été possible de préciser certains tracés anciens, d’identifier la position des ajouts modernes et de constater les effets des altéragènes, associés à un support rocheux par endroits particulièrement vulnérable. La figure maîtresse de la grotte, cette représentation humaine ithyphallique, a fait l’objet d’une nouvelle lecture (notamment de la tête), qui a mis en évidence la gravure d’un équidé dont l’une des jambes arrière se superpose pour partie avec le tracé du sexe du « Sorcier ». Une nouvelle gravure figurant un équidé, jusque-là passée inaperçue, a également été découverte. Enfin, au fur et à mesure de nos investigations, il nous est apparu essentiel d’étudier l’ensemble des gravures comme appartenant à une composition se développant autour d’une large fissure présente à la voûte – signe de l’importance des formes naturelles des parois dans l’articulation des représentations –, ainsi que de repenser la constitution de son décor comme la superposition de tracés de différentes époques.Recent-years progress in the means available for the study of prehistoric parietal art as well as the bitter acknowledgement of vandalism on some engravings of the Sorcerer’s cave in Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne) led us to start again the study of this major site for the art of the hunters-gatherers of Aquitaine. The new campaign of tracings, as well as the attention given to understanding the making of the engravings in connection with the underground relief shapes allowed a better apprehension of the artists’ environment at the time of the making of the works of art, together with a more precise idea of the gestures and techniques used. Furthermore, during our first campaign in the autumn 2010, we were able to carry out a full topographic coverage of the cave associated with a precise sizing of all the engravings, in view of the future making of a numeric site model. On most of the studied engravings up to date, it was possible to precise some of the ancient lines, to identify the position of the modern lines and to record the effects of the degradation agents associated to a rock support that is especially fragile in places. The main figure of the cave, the human ithyphallic figure, was read anew (especially its head) which allowed us underlining the engraving of an equine whose back leg is partly superimposed to the engraving of the Sorcerer’s sex. The new engraving of a horse, up to date unnoticed, was also discovered. Finally, in the course of our investigations, it appeared essential to us to study the whole of the engravings as belonging to one composition stretched around a large crack on the vault - showing how important the natural shapes of the rock surfaces are in the organisation of the representations - as well as to rethink the making of the decoration as the superimposition of lines from different time periods
La grotte du sorcier Ă Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France)Â : nouvelles lectures. Bilan des campagnes 2010 et 2011
Les progrès réalisés ces dernières années dans les moyens mis à disposition pour étudier l’art pariétal préhistorique, ainsi que l’amer constat d’actes de vandalisme opérés sur certaines gravures de la grotte du Sorcier à Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne), nous ont conduits à reprendre l’étude de ce site majeur de l’art aquitain des populations de chasseurs-collecteurs. Cette nouvelle campagne de relevés, ainsi que l’attachement à comprendre l’exécution des gravures en lien avec les formes de relief souterrain, nous permettent de mieux appréhender l’environnement physique de la grotte au moment de la réalisation des œuvres, tout en nous faisant une idée plus précise des gestes et des techniques employés. Par ailleurs, nous avons pu réaliser lors de la première campagne, menée à l’automne 2010, la couverture topographique complète de la cavité associée à la cotation précise de l’ensemble des représentations, en vue de la réalisation future d’un modèle numérique de terrain.Sur la plupart des gravures réexaminées jusqu’alors, il nous a été possible de préciser certains tracés anciens, d’identifier la position des ajouts modernes et de constater les effets des altéragènes, associés à un support rocheux par endroits particulièrement vulnérable. La figure maîtresse de la grotte, cette représentation humaine ithyphallique, a fait l’objet d’une nouvelle lecture (notamment de la tête), qui a mis en évidence la gravure d’un équidé dont l’une des jambes arrière se superpose pour partie avec le tracé du sexe du « Sorcier ». Une nouvelle gravure figurant un équidé, jusque-là passée inaperçue, a également été découverte. Enfin, au fur et à mesure de nos investigations, il nous est apparu essentiel d’étudier l’ensemble des gravures comme appartenant à une composition se développant autour d’une large fissure présente à la voûte – signe de l’importance des formes naturelles des parois dans l’articulation des représentations –, ainsi que de repenser la constitution de son décor comme la superposition de tracés de différentes époques.Recent-years progress in the means available for the study of prehistoric parietal art as well as the bitter acknowledgement of vandalism on some engravings of the Sorcerer’s cave in Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne) led us to start again the study of this major site for the art of the hunters-gatherers of Aquitaine. The new campaign of tracings, as well as the attention given to understanding the making of the engravings in connection with the underground relief shapes allowed a better apprehension of the artists’ environment at the time of the making of the works of art, together with a more precise idea of the gestures and techniques used. Furthermore, during our first campaign in the autumn 2010, we were able to carry out a full topographic coverage of the cave associated with a precise sizing of all the engravings, in view of the future making of a numeric site model. On most of the studied engravings up to date, it was possible to precise some of the ancient lines, to identify the position of the modern lines and to record the effects of the degradation agents associated to a rock support that is especially fragile in places. The main figure of the cave, the human ithyphallic figure, was read anew (especially its head) which allowed us underlining the engraving of an equine whose back leg is partly superimposed to the engraving of the Sorcerer’s sex. The new engraving of a horse, up to date unnoticed, was also discovered. Finally, in the course of our investigations, it appeared essential to us to study the whole of the engravings as belonging to one composition stretched around a large crack on the vault - showing how important the natural shapes of the rock surfaces are in the organisation of the representations - as well as to rethink the making of the decoration as the superimposition of lines from different time periods
The Sorcerer’s cave in Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France): new readings. Report of the 2010 and 2011 campaigns
Two main reasons have led us to start again the study of the Sorcerer’s cave in Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne): first of all the real progress existing in recent years in the means available for the study of prehistoric parietal art, which had not been applied to the site; and secondly the discovery of vandalism on some of the art, which needed to be assessed precisely. The new campaign of tracings, as well as the attention given to understanding the making of the engravings in connection with the underground relief shapes allowed a better apprehension of the artists’ environment at the time of the making of the works of art, together with a more precise idea of the gestures and techniques used. Furthermore, during our first campaign in the autumn 2010, we were able to carry out a full topographic coverage of the cave associated with a precise sizing of all the engravings, in view of the future making of a digital site model. On most of the engravings studied up to date, it was possible to precise some of the ancient lines, to identify the position of the modern lines and to record the effects of the degradation agents associated to a rock support that is especially fragile in places. The main figure of the cave, the human ithyphallic figure, was newly interpreted (especially its head), which allowed us to underline the engraving of an equine whose back leg is partially superimposed to the engraving of the Sorcerer’s sex. The new engraving of a horse, up to date unnoticed, was also discovered. Finally, in the course of our investigations, it appeared essential to study the whole of the engravings as belonging to one composition stretched around a large fissure on the vault ‒ showing how important the natural shapes of the rock surfaces are in the organisation of the representations ‒ as well as to rethink the making of the decoration as the superimposition of drawings from different time periods
The use of clay in the Upper Palaeolithic of Europe
EThOS - Electronic Theses Online ServiceGBUnited Kingdo
Les constructions symboliques : l’art préhistorique comme support de communication
En 1986, Denis Vialou définit les constructions symboliques comme des dispositifs dans lesquels « […] les liens existant entre les thèmes et entre ceux-ci et leurs supports […] sont généralement implicites et porteurs de significations ». Ce nouveau concept, qui fournit un cadre plus précis que les analyses d’André Leroi-Gourhan et d’Annette Laming-Emperaire, a engendré de nombreux travaux et analyses en grottes et abris ornés, comme sur les sites d’art rupestre à l’air libre. Sur les parois, les associations d’animaux et de signes abstraits ainsi que les traces d’utilisations rituelles dépassent la simple juxtaposition de mythogrammes pour transmettre un message. La roche et le site rocheux ne sont plus de simples supports, mais interagissent avec ce message, pour le nuancer, le modifier, voire le médiatiser pour d’hypothétiques activités rituelles. À travers des exemples, nous présenterons quelques constructions symboliques exemplaires et discuterons sur le mode de transmission des messages ainsi laissés sur les parois.In 1986, Denis Vialou defined symbolic constructions as ways for which “… existing links between themes and their medium […] are generally implicit and hold much meaning”. This new concept, which provides a more precise framework than the analyses of André Leroi-Gourhan and Annette Laming-Emperaire, has initiated studies and analyses of rock art in caves, rock shelters and open air sites. The association of animals with abstract symbols and the hints of ritual use exceed the simple juxtaposition of mythograms in order to transmit a message. The rock sites are not just simple media, but interact with this message in order to nuance, modify and transmit perhaps for hypothetical ritual activities. Using examples, we will present symbolic constructions and will discuss the transmission of these messages drawn on the rock face. (traduction Rebecca Peake
La grotte du Sorcier (Saint-Cirq, Dordogne). Bilan des campagnes 2010-2103
Communication à la Journée du "CReAAH", Archéologie, Archéosciences, Histoire, Rennes, 21 mars 201