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    Les corridors biologiques et leur prise en compte dans les projets routiers

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    La faune a besoin de se déplacer pour accomplir son cycle vital. Des voies préférentielles de déplacement existent naturellement : les corridors biologiques. Ces espaces plus ou moins linéaires sont de nature très variée et catégorisés de multiples façons. Partout, ils assurent la connectivité du milieu, particulièrement dans les milieux fragmentés. L’humain aussi se déplace, et pour ce faire, il construit différentes structures linéaires qui seront plus ou moins fréquentées. Ces axes entrant en conflit avec les corridors biologiques engendrent plusieurs impacts qui, en fonction des milieux en question, peuvent avoir des effets plus ou moins importants sur la faune et la flore présentes. Il existe une variété de structures de franchissement qui permettent aux animaux, selon leurs propres besoins de traverser les routes en évitant de nombreux dangers. De tels passages fauniques sont utilisés à différentes fréquences sur et sous les routes, voies ferrées et canaux à travers le monde. Au Québec, la prise en compte de corridors biologiques est encore peu répandue et mériterait d’être intégrée dès le processus d’évaluation des impacts de façon systématique

    Les corridors biologiques et leur prise en compte dans les projets routiers

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    La faune a besoin de se déplacer pour accomplir son cycle vital. Des voies préférentielles de déplacement existent naturellement : les corridors biologiques. Ces espaces plus ou moins linéaires sont de nature très variée et catégorisés de multiples façons. Partout, ils assurent la connectivité du milieu, particulièrement dans les milieux fragmentés. L’humain aussi se déplace, et pour ce faire, il construit différentes structures linéaires qui seront plus ou moins fréquentées. Ces axes entrant en conflit avec les corridors biologiques engendrent plusieurs impacts qui, en fonction des milieux en question, peuvent avoir des effets plus ou moins importants sur la faune et la flore présentes. Il existe une variété de structures de franchissement qui permettent aux animaux, selon leurs propres besoins de traverser les routes en évitant de nombreux dangers. De tels passages fauniques sont utilisés à différentes fréquences sur et sous les routes, voies ferrées et canaux à travers le monde. Au Québec, la prise en compte de corridors biologiques est encore peu répandue et mériterait d’être intégrée dès le processus d’évaluation des impacts de façon systématique

    Impacts de clôtures métalliques et de passages fauniques sur la sécurité routière et le déplacement des orignaux le long de la route 175 au Québec

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    Les collisions de véhicules avec les orignaux, un phénomène qui représente une préoccupation majeure pour la sécurité routière, sont en augmentation depuis plusieurs années au Québec. Par exemple, plus de 50 collisions ont été répertoriées annuellement sur la route 175, un tronçon routier en réfection qui traverse la réserve faunique des Laurentides et qui est récemment passé de 2 à 4 voies. À échéance, 67 km de cette route auront été clôturés pour réduire les collisions impliquant l’orignal. Nos travaux visaient à documenter les impacts des clôtures métalliques hautes (2,4 m) et des structures connexes (passages fauniques, sorties d’urgence pour orignal, passages routiers anti-cervidés, etc.) qu’on y a installées sur la sécurité routière et le déplacement de l’orignal. Après 5 années de suivi, les occurrences d’orignaux à l’intérieur de l’emprise clôturée ont diminué de plus de 95 %, réduisant la fréquence annuelle des collisions avec des véhicules de 7,5 collisions (en 2006 et 2007) à aucune (en 2008 et 2009) dans la zone clôturée. En parallèle, la fréquentation des passages fauniques sous la route par les orignaux s’est accrue de 48 % entre 2009 et 2010 (de 189 à 279 passages documentés). Bien que les clôtures métalliques hautes se soient avérées très efficaces pour limiter les déplacements d’orignaux sur la chaussée et réduire les risques de collisions, la croissance des populations et la modification des patrons de déplacement de l’orignal semblent avoir engendré de nouvelles zones à risque le long de la route réaménagée

    Effect of tonic pain on motor acquisition and retention while learning to reach in a force field.

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    Most patients receiving intensive rehabilitation to improve their upper limb function experience pain. Despite this, the impact of pain on the ability to learn a specific motor task is still unknown. The aim of this study was to determine whether the presence of experimental tonic pain interferes with the acquisition and retention stages of motor learning associated with training in a reaching task. Twenty-nine healthy subjects were randomized to either a Control or Pain Group (receiving topical capsaicin cream on the upper arm during training on Day 1). On two consecutive days, subjects made ballistic movements towards two targets (NEAR/FAR) using a robotized exoskeleton. On Day 1, the task was performed without (baseline) and with a force field (adaptation). The adaptation task was repeated on Day 2. Task performance was assessed using index distance from the target at the end of the reaching movement. Motor planning was assessed using initial angle of deviation of index trajectory from a straight line to the target. Results show that tonic pain did not affect baseline reaching. Both groups improved task performance across time (p<0.001), but the Pain group showed a larger final error (under-compensation) than the Control group for the FAR target (p = 0.030) during both acquisition and retention. Moreover, a Group x Time interaction (p = 0.028) was observed on initial angle of deviation, suggesting that subjects with Pain made larger adjustments in the feedforward component of the movement over time. Interestingly, behaviour of the Pain group was very stable from the end of Day 1 (with pain) to the beginning of Day 2 (pain-free), indicating that the differences observed could not solely be explained by the impact of pain on immediate performance. This suggests that if people learn to move differently in the presence of pain, they might maintain this altered strategy over time

    Changes in initial angle of deviation (iANG) across time for each group.

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    <p><b>Panel A</b> shows the time course for the FAR target, and <b>Panel B</b> for the NEAR target. <b>Panels C and D</b> shows the average iANG for each group on sections of the time course selected for statistical analyses (Early/Late Day 1 and Late Day 2), respectively for FAR and NEAR target. On Day 1, both groups exhibited a reversal of the direction of their iANG: early in the force field their hand was deflected in the direction of the force field (negative angle value). Progressively, the movement was initiated in the opposite direction in anticipation of the perturbation. At the beginning of Day 2 iANG direction was opposite to the deviation produced by the force field and similar to what was seen at the end of Day 1, demonstrating the retention of the feedforward strategy acquired on Day 1. Error bars show the standard error of mean (SEM).</p

    Experimental set-up and design.

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    <p><b>Panel A</b> - Subjects made right arm ballistic reaching movements to visual targets using the KINARM robotic exoskeleton. The zone on the upper arm where the capsaicin was applied is shown. <b>Panel B</b> - On Day 1, two blocks of baseline measurements (without force field) were recorded for both groups. The Acquisition period (with force field perturbation) began immediately after the end of Baseline 2. On Day 2, only one block with the force field was performed to evaluate the Retention. Each block includes 50 trials/target. For the Pain group, the red indicates when the capsaicin was present (single application between Baseline 1 and 2).</p

    Changes in mean error (fERR) across time for each group.

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    <p><b>Panel A</b> shows the time course for the FAR target, and <b>Panel B</b> for the NEAR target. <b>Panels C and D</b> show the average fERR for each group on sections of the time course selected for statistical analyses (Early/Late Day 1 and Late Day 2), respectively for FAR and NEAR target. Both groups improved their performance on Day 1, as illustrated by the rapid decay of fERR over trials. A strong Retention is demonstrated by a better performance on Early Day 2 compared to Early Day 1. However while both groups show very similar performance for the NEAR target, the Pain group systematically shows larger errors for the FAR target. This difference is still observed on Day 2, when all subjects are tested pain-free. Error bars show the standard error of mean (SEM).</p
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