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    Effet d’un traitement médicamenteux chez des enfants autistes : aspects cognitifs et neurosensoriels

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    National audienceLes TSA sont caractérisés par une triade de symptômes, soit des altérations qualitatives des interactions sociales, de la communication verbale et non-verbale ainsi que la présence d’intérêts restreints, répétitifs et stéréotypés (Amercian Psychatric Association, 2000). Ces troubles traduisent une altération du fonctionnement cognitif dont les conséquences peuvent être variables d’un individu à l’autre, définissant des profils cognitifs hétérogènes. Classiquement, l’utilisation de questionnaires (ex : Profil Sensoriel de Dunn) illustre les troubles neurosensoriels accompagnant ces déficits cognitifs. Par contre, peu d’études mettent en pratique des outils psychophysiques permettant une analyse quantitative des troubles sensoriels dans les TSA.La prise en charge de ces troubles est souvent multiple cependant,l’utilisation de traitements pharmacologiques n’a, jusqu’alors, pas fait ses preuves (ex : pas ou peu d’effet sur les troubles centraux des TSA, nombreux effets secondaires). Néanmoins, depuis 2009, une molécule diurétique (la bumétanide) a été testée et les premiers essais ont montré une amélioration significative à court terme des symptômes dans le domaine des compétences sociales. Il est donc légitime de s’interroger sur l’impact de ce traitement sur le fonctionnement cognitif et les perceptions sensorielles à plus long terme. Pour répondre à cette question, un suivi d’enfants avec TSA a été mis en place (avant/après traitement) afin de mesurer les effets du bumétanide après un an de traitement.Une cohorte de 25 garçons avec TSA, entre 7 et 10 ans (M=8.53 ; SD=1.11), a été recrutée en 2014 (haut niveau de fonctionnement). Parmi ceux-ci, 16 prennent le traitement et 9 ne le prennent pas. Le premier groupe d’enfants a été évalué avant la mise en place du traitement (T0) et au bout d’un an de traitement (T1 ; 2mg/jour). Les aspects cognitifs ont été évalués à l’aide d’outils psycho-cognitives (WISC IV et NEPSY II). Les aspects neurosensoriels ont nécessité la création d’une batterie de tests psychophysiques expérimentaux permettant une mesure quantitative directe qui s’est focalisée sur l’olfaction, l’audition, le toucher et la gustation, données complétées par d’une échelle psychométrique (Profil de Dunn) adressée aux parents.Comme énoncé précédemment, les résultats seront exposés au cours du séminaire. Pour conclure, nous pouvons penser que le traitement induit des modifications physiologiques qui entrainent une évolution tant au niveau cognitif que dans le traitement perceptif de stimuli sensoriels. Cependant, il est nécessaire, d’une part, de comparer l’efficacité de cette prise en charge pharmacologique avec des enfants non-traités ayant une prise en charge classique, d’autre part, de comparer les performances sensorielles de ce groupe d’étude avec des enfants neuro-typiques. Cette phase de l’étude est en cours. De plus, une nouvelle évaluation à deux ans de traitement nous permettra d’observer si la tendance des résultats à T1 se poursuit ou se stabilise

    Perception of Odors and Tastes in Autism Spectrum Disorders: A Systematic Review of Assessments

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    International audienceOlfaction and gustation are major sensory functions implied in processing environmental stimuli. Some evidences suggest that loss of olfactory function is an early biomarker for neurodegenerative disorders and atypical processing of odor and taste stimuli is present in several neurodevelopmental disorders, notably in Autism Spectrum Disorders (ASD). In this paper, we conducted a systematic review investigating the assessments of olfaction and gustation with psychophysics methods in individuals with ASD. Pubmed, PMC and Sciencedirect were scrutinized for relevant literature published from 1970 to 2015. In this review, fourteen papers met our inclusion criteria. They were analyzed critically in order to evaluate the occurrence of olfactory and gustatory dysfunction in ASD, as well as to report the methods used to assess olfaction and gustation in such conditions. Regarding to these two senses, the overall number of studies is low. Most of studies show significant difference regarding to odor or taste identification but not for detection threshold. Overall, odor rating through pleasantness, intensity and familiarity do not differ significantly between control and individuals with ASD. The current evidences can suggest the presence of olfactory and gustatory dysfunction in ASD. Therefore, our analysis show a heterogeneity of findings. This is due to several methodological limitations such as the tools used or population studied. Understanding these disorders could help to shed light on other atypical behavior in this population such as feeding or social behavior
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