19 research outputs found

    Armes et jeux militaires dans l’imaginaire, XIIe-XVe siècles, éd. Catalina Girbea

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    L’équipement et les jeux militaires, tels qu’ils apparaissent dans les représentations médiévales, n’ont jamais fait l’objet d’une ample étude de la part de la critique littéraire. C’est le constat sur lequel s’ouvre l’ouvrage collectif édité par Catalina Girbea, dont le propos est d’examiner de manière plus approfondie la place et le rôle des armes chevaleresques à travers des thèmes qui leur sont corollaires : les jeux militaires et la guerre. Le livre réunit, après un « rapport introductif..

    Marion Bonansea, Le discours de la guerre dans la chanson de geste et le roman arthurien en prose

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    L’univers dépeint par les œuvres narratives en langue romane du Moyen Âge central est un monde de guerriers : même lorsqu’ils ne participent pas à une entreprise largement collective, les héros ont le monopole de l’exploit armé et manifestent ainsi toujours leur appartenance à cette élite laïque caractérisée par un « culte de la guerre ». À supposer que les goûts littéraires de l’aristocratie reflètent la manière dont elle se représente ou veut représenter ses propres pratiques, il est légiti..

    Ambiguïtés de la guerre épique

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    Dans les chansons de geste étudiées, le rôle de la guerre n'est jamais totalement négatif. D'une part, les représentations des conflits varient selon les différentes conceptions, que véhiculent les textes, des possibilités de réalisation d'un ordre socio-politique. D'autre part, les valeurs chevaleresques forment un noyau irréductible au cœur de l'image que les puissants veulent se donner d'eux-mêmes. Ainsi, la guerre féodale s'intègre à une tension qui la dépasse, et n'est condamnée que lorsqu'elle se pose en valeur autonome menaçant le rôle prestigieux de la chevalerie sur la scène historique

    Le discours sur la guerre dans la Chanson d’Antioche : point de vue clérical ou point de vue laïc ?

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    International audienceCet article montre l’hétérogénéité des perspectives que manifeste La Chanson d’Antioche dans sa manière d’envisager la croisade : elle n’exprime pas l’entière adhésion d’un discours laïc à la vocation spirituelle de la guerre que lui propose l’Église, mais illustre plutôt l’annexion du discours clérical pour mieux exalter en retour les valeurs temporelles et chevaleresques

    The discourse of war in chanson de geste and arthurian prose romance

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    La chanson de geste et le roman arthurien en prose aux XIIe et XIIIe siècles dépeignent un univers largement guerrier. Mais loin d’en donner une signification homogène, les œuvres narrent différents types de conflits, des plus terrestres aux plus spirituels, et font entendre des voix diverses – y compris celle du jongleur ou du narrateur – qui tantôt justifient la violence collective, tantôt la condamnent, selon des critères variables. Cette pensée complexe de la guerre s’éclaire lorsqu’on replace les discours littéraires au cœur d’un dialogue avec d’autres textes – surtout ecclésiastiques – concernant l’activité guerrière et sa légitimité : ainsi, la manière de concevoir le sens de la lutte, dans des fictions destinées en premier lieu à un public noble, puise dans des systèmes de valeurs parfois opposés mais aussi complémentaires, laïcs et cléricaux. L’enjeu des relations conflictuelles tel que l’expriment les récits dépend également de schémas d’organisation intellectuelle qui sous-tendent une représentation de l’ordre : la guerre est conçue positivement lorsqu’elle vise à défendre ou à établir une certaine organisation du monde et de la société, parfois fondée sur une exigence de continuité et d’unité du pouvoir, parfois au contraire nourrie par une aspiration à la totalité. En dernier lieu, la valeur de la lutte dépend de son rôle dans la destinée humaine, ce que l’épopée et le roman expriment chacun selon un régime d’historicité distinct : les discours de la guerre sont donc aussi fonction des spécificités poétiques des formes littéraires, de leur écriture de l’histoire, et de la façon dont elles organisent le temps.12th and 13th century chansons de gestes and prose Arthurian romances depict a largely warlike universe. But, far from giving an homogeneous interpretation of it, these works narrate different types of conflicts, from the more earthly to the more spiritual, and let diverse voices be heard – including that of the juggler or of the narrator – which sometimes justify collective violence, sometimes condemn it, according to different criteria. This complex view of war can be better understood if we place these literary discourses at the center of a dialogue with other kinds of texts – mainly ecclesiastical – about war and its legitimacy : thus, the way in which the meaning of fighting is conceived in fictions first of all destined to a noble audience is rooted in sets of values which are sometimes opposed but also complementary, lay and ecclesiastical. The stakes of the conflictual relationships as they are expressed in the narratives also depend on the intellectual constructions underlying a representation of order : war is conceived positively when its aim is to defend or to establish a certain organization of the world and of society, sometimes based on a requirement for continuity and unity of power, sometimes drawing on the contrary on an aspiration for totality. Finally, the value of the fight depends on its role in human destiny, which the epic and the romance each express according to a different regime of historicity : discourses about war thus depend on the poetic specificities of literary forms, on their writing of history, and on the way they organize time

    " La guerre dans La Mort Artu : hybridation générique et clôture romanesque "

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    L'hybridation est partie prenante du projet de La Mort Artu , roman attaché à la destinée des hommes et non à celle des âmes. Sur ce point, il rejoint la chanson de geste dont l'évolution interne, de la Chanson de Roland aux chansons de barons révoltés, traduit une prise de conscience de la nature de la guerre comme drame de la société humaine. Mais le roman reste lié à un dessein plus vaste : l'histoire qu'il mène à sa fin continue de se présenter comme une métaphore d'un programme providentiel

    " Guerre et quĂŞte dans le roman arthurien en prose "

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    Dans le roman arthurien, deux régimes narratifs, celui des aventures et des quêtes d'une part, et celui des conflits guerriers de l'autre, s'éclairent réciproquement et correspondent à deux modes distincts de représentation de l'Histoire

    " Le Waltharius et l'épopée romane : réflexions sur la temporalité épique "

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    L'épopée médio-latine du Waltharius, bien que rédigée dans une aire culturelle germanique, et un peu archaïque par rapport aux premières chansons de geste, témoigne pourtant en partie d'une représentation du temps, de l'histoire, et de l'homme, qui sera celle de l'épopée romane

    Le discours de la guerre dans la chanson de geste et le roman arthurien en prose

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    Le thème de la mort dans la Chronique de Turpin

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    Pierre Le Gentil écrit à propos des chansons de geste : « On meurt beaucoup et de diverses manières dans ces poèmes qui ont pour cadre la guerre et exaltent toutes formes d’héroïsme ». Omniprésente, la mort l’est aussi dans une chronique comme celle dite du pseudo-Turpin, qui participe de l’œuvre épique et résume et exploite les légendes héroïques du temps. L’auteur s’inspire de celle de Roncevaux telle qu’elle est relatée dans le Roland d’Oxford, mais aussi sans doute d’œuvres plus anciennes..
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