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    Etude de l'impact du déremboursement des veinotoniques sur la prise en charge de la maladie veineuse chronique

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    Le Service Médical Rendu des veinotoniques ayant été considéré comme insuffisant, ces médicaments ne seront plus remboursés en 2008. Le but de notre travail a été d'évaluer l'impact du déremboursement de ces molécules sur la prise en charge thérapeutique de la maladie veineuse chronique en médecine générale. A travers une enquête prospective s'appuyant sur un questionnaire standardisé nous avons pris en compte les caractéristiques des patients consultant pour le renouvellement d'un traitement par veinotoniques ainsi que celles de l'insuffisance veineuse dont ils souffraient. La stratégie thérapeutique adoptée par le praticien face aux veinotoniques était exprimée au travers de trois modalités : poursuite, indépendamment du contexte de déremboursement, renouvellement, tant qu'il persiste un remboursement partiel, arrêt des veinotoniques. De mai 2006 à avril 2007, 150 patients ont été inclus. Il s'agissait le plus souvent de femmes (sex. Ratio à 23.3) âgées en moyenne de plus de 60 ans [Moyenne 62,39 ans +- de 14,96 ans], souffrant depuis plus de 20 ans [Moyenne 20,74 +- 12,94 ans] d'insuffisance veineuse chronique. Dans cette population, le traitement par veinotoniques a été reconduit plus de 8 fois sur 10, cette prescription étant soit maintenue (65,1%) indépendamment du déremboursement, soit prolongée (19,46%) tant qu'il persiste un remboursement partiel. Le groupe de patients pour lesquels les médecins ont choisi d'arrêter les veinotoniques concerne les patients souffrant d'insuffisance veineuse chronique depuis le moins longtemps (15,44 ans +- 9,17 ans Vs 22,21 ans +- 13,57 ans et 24,56 ans +- 11,83 ans : p 0,01), chez qui l'on compte le moins de facteurs de risque (2,22 +- 1,44 VS 2,82 +- 1,21 ou 2,62 +- 1,01:p 0,05) et pour qui les praticiens ont le plus souvent recours à l'adjonction d'une contention. Le déremboursement des veinotoniques ne s'accompagne d'un arrêt de prescription de cette classe médicamenteuse que dans une proportion limitée de patients. En effet, seuls les patients porteurs d'une insuffisance veineuse peu sévère se voient arrêter ce traitement au profit le plus souvent d'une contention; par contre ceux chez qui la maladie est la plus sévère se voient renouveler leur prescription alors que la contention élastique demeure à tous les stades de la maladie encore insuffisamment prescrite.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Place des explorations non invasives dans la prise en charge de l'artériopathie des membres inférieurs (analyse de consensus)

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    BREST-BU MĂ©decine-Odontologie (290192102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    In vivo velocity vector imaging and time-resolved strain rate measurements in the wall of blood vessels using MRI

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    In this paper, we present a new approach for velocity vector imaging and time-resolved measurements of strain rates in the wall of human arteries using MRI and we prove its feasibility on two examples: in vitro on a phantom and in vivo on the carotid artery of a human subject. Results point out the promising potential of this approach for investigating the mechanics of arterial tissues in vivo

    Histoire et symbolique du caducée

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    :L'analyse des donnees fournies par l'histoire de la medecine tend a montrer que l'embleme du corps medical, communemment appele "caducee", releve en fait de l'evolution parallele puis de la confusion de deux insignes distincts : le "Sceptre d'Hermes" et le "Baton d'Esculape". Dans l'Antiquite, le caducee symbole de paix, est egalement l'attribut des divinites ayant un fort pouvoir de guerison. La Grece Antique en fait le sceptre d'Hermes ; le caducee represente alors la baguette magique du messager des dieux, evocation forte du role que l'on attribue aux pretres-medecins des civilisations antiques. Parallelement, le pouvoir de guerison est egalement represente par le baton d'esculape (homologue d'Asklepios dans la civilisation romaine), reference a la fois au baton de pelerin du medecin et au serpent d'Epidaure, symbole de vie eternelle. La Matula, effigie d'Hippocrate, a parfois ete utilisee au Moyen Age pour incarner la medecine, mais a partir de la Renaissance, c'est le baton d'Esculape entoure d'un serpent qui devient l'embleme des medecins. La Xeme assemblee gnerale de l'Organisation Mondiale de la Sante, en fixant la representation actuelle de l'embleme du corps medical, contribue a entretenir une ambiguite sur les origines de cet insigne. Si l'on reconnaît facilement l'evocation d'Esculape a travers le baton stylise entoure d'un serpent, la presence du miroir et le terme de "caducee" pour designer cet embleme semblent bien evoquer aussi le sceptre d'Hermes. La symbolique du caducee medical actuel se refere a ce double heritage. Le serpent represente ainsi non seulement la mort imprevisible, mais aussi la vie eternelle, la fecondite, le Savoir et la Connaissance. Le baton incarne a la fois le pouvoir, la gloire et le voyage du pelerin. Le miroir symbolise la prudence. L'evocation d'Esculape fait reference a la recherche permanente du therapeute, celle d'Hermes n'est pas sans nous rappeler certaines missions essentielles du medecin, l'accompagnement du malade en particulier. Ainsi, la richesse de cette double symbolique apparaît plus importante que la veritable paternite de cet heritage culturel.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Trotula Di Ruggierro (personnage imaginaire ou première femme gynéco-obstétricien de l'école médicale de Salerne)

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    Parmi les femmes qui ont laissé leur nom dans l'histoire de la médecine du Moyen Age, figure Trotula, personnage du 12ème siècle rattaché à la prestigieuse école médicale de Salerne. Si Trotula est le plus souvent considérée comme une femme médecin renommée de Salerne, exerçant surtout dans le domaine gynéco obstétrical, elle est aussi au centre d'une polémique qui ne cessera de s'amplifier à partir de la Renaissance, et qui conduira parfois même certains à nier son existence. Seule école en son temps à ouvrir ses portes aux femmes, l'école de Salerne a sans aucun doute constitué un milieu culturellement et intellectuellement favorable, voire privilégié, permettant ainsi aux femmes de s'instruire et de se qualifier aux cotés des hommes. L'analyse des données apportées par l'histoire de la médecine tend à montrer que Trotula de l'école médicale de Salerne a bien existé et qu'il conviendrait de lui attribuer de façon incontestable un traité simple et pratique " le Practica secondum Trotam ", qui très probablement a servi de référence à l'écriture d'autres ouvrages de gynéco obstétrique. Les compétences de Trotula en matière de pathologie gynéco obstétricale lui auraient permis de se distinguer des autres médecins de Salerne et auraient fait d'elle une " tanquam magistra " (" quasi magistra "), statut inhabituel et exceptionnel pour une femme de l'époque. La pratique gynéco obstétricale, jusque là sous le contrôle quasi-exclusif de " matrones " locales au savoir empirique et dont la compétence ne relève que d'expériences teintées de rites magico religieux devient désormais le domaine de médecins diplômés qui tentent d'avoir une " approche plus clinique ".ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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