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    Étude expérimentale et intégrative des coûts et bénéfices de la viviparité chez le lézard vivipare

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    Viviparity (i.e. live-bearing) has evolved many times from oviparity (i.e. egg-laying), especially in squamates (i.e. lizards and snakes). This group is the one that has undergone the highest number of independent evolution of viviparity. Moreover, squamates have evolved viviparity in geologically-recent times and at low taxonomic levels. The common lizard is one of the rare species that exhibits both viviparity and oviparity. I thus used this species for my study on the costs and benefits of viviparity. I first studied adjustments of reproductive investment and gestation costs. I observed the absence of post-ovulatory adjustments of litter size, litter mass and offspring mass. However, I observed that females can adjust these parameters in response to the environmental conditions during vitellogenesis, to their body condition and to their parturition date of the previous year. Then, in order to study gestation costs, I used experimental approaches based on a manipulation of mating opportunity, on two manipulations of litter size, and on a comparison between oviparous and viviparous females. These studies highlighted context-dependent effects of gestation on the immune system, on the thermoregulatory behavior, on the endurance capacity and on the loss of mass of females; however, no effect on survival after parturition was observed. The comparative study showed that reproductive costs were higher for oviparous females than viviparous females before gestation. Furthermore, gestation is a period associated not only with costs but also with maternal effects. I have shown that offspring growth after birth depends on litter size during gestation. However, as often, the underlying mechanism of this maternal effect is not known. To investigate the underlying factors of maternal effects, I have developed an experimental approach based on the in vitro incubation of viviparous lizard embryos. Preliminary results are promising as I have managed to obtain live juveniles by this process. Finally, I have shown effects of grand-maternal age in viviparous lizards. This study gives the first evidence of grand-maternal age effects in a wild population.La viviparité, qui consiste à mettre au monde directement des jeunes vivants, a évolué de nombreuses fois à partir de l'oviparité, qui consiste à pondre des oeufs, en particulier chez les lézards et les serpents (les squamates). Ce groupe est celui où l'on observe le plus grand nombre d'évolutions indépendantes de la viviparité, ainsi que des évolutions récentes et à des niveaux taxonomiques faibles. Le lézard vivipare est une des rares espèces au sein de laquelle l'oviparité et la viviparité coexistent. J'ai donc utilisé cette espèce pour mon étude sur les coûts et les bénéfices de la viviparité. Je me suis d'abord intéressée aux ajustements de l'investissement dans la reproduction ainsi qu'aux coûts de la gestation. J'ai observé une absence d'ajustement post-ovulatoire de la taille de portée, de la masse de portée et de la masse du jeune. Cependant, j'ai montré que les femelles ajustent ces paramètres en fonction de leur environnement pendant la vitellogenèse, ainsi qu'en fonction de leur corpulence et de leur date de mise bas de l'année passée. J'ai ensuite étudié les coûts de la gestation de manière expérimentale, en contrôlant les accouplements, en manipulant la taille de portée, et en comparant des femelles ovipares à des femelles vivipares. Ces études ont mis en évidence, selon le contexte, des effets de la gestation sur le système immunitaire, sur le comportement de thermorégulation, sur l'endurance, et sur la perte de poids des femelles ; mais pas d'effet sur leur survie après la mise bas. L'étude comparative a montré que les coûts de la reproduction sont plus importants pour les femelles ovipares que les vivipares avant la gestation. Par ailleurs, la gestation est une période non seulement associée à des coûts mais aussi à des effets maternels. J'ai montré que la croissance des jeunes après la naissance dépend de la taille de portée pendant la gestation. Cependant, comme c'est souvent le cas, le mécanisme de cet effet maternel n'est pas connu. Afin de mettre en évidence les facteurs à l'origine des effets maternels, j'ai développé une approche expérimentale qui repose sur l'incubation in vitro d'embryons de lézards vivipares. Les résultats préliminaires sont prometteurs étant donné que ce processus permet d'obtenir des jeunes vivants. Finalement, j'ai montré l'existence d'effets de l'âge grand-maternel chez les lézards vivipares. Il s'agit de la première mise en évidence d'effets de l'âge grand-maternel en populations naturelles

    Etude expérimentale et intégrative des coûts et bénéfices de la viviparité chez le lézard vivipare

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    Ce travail s intéresse à l évolution de la viviparité, mode de reproduction qui consiste à mettre au monde directement des jeunes vivants, et de l oviparité, mode de reproduction qui consiste à pondre des œufs. J ai utilisé le lézard vivipare comme espèce modèle car c est une des rares espèces au sein de laquelle on observe des femelles vivipares et ovipares. Mon étude repose sur des approches expérimentales, comparatives et corrélatives pour étudier les coûts et bénéfices de la viviparité. Tout d abord, j ai montré que l investissement dans la reproduction est contraint par la condition passée de la femelle et les conditions environnementales présentes. Cependant, le mode de reproduction vivipare ne semble pas permettre des ajustements post-ovulatoires (pendant la gestation) de cet investissement reproducteur. Selon le contexte, la gestation est associée à certains coûts, ayant des effets sur le système immunitaire, sur le comportement de thermorégulation, sur l endurance, et sur la perte de poids des femelles ; mais la gestation n a pas d effet sur la survie après la mise bas. Par ailleurs, la viviparité a aussi certains avantages. Par exemple, une comparaison intra-spécifique a montré que les coûts de la reproduction sont plus importants pour les femelles ovipares que les vivipares avant la gestation. Finalement, il existe aussi des effets maternels pendant la gestation. Afin de mettre en évidence les facteurs à l origine de ces effets maternels, j ai développé une approche expérimentale qui repose sur l incubation in vitro d embryons de lézards vivipares. Les résultats préliminaires sont prometteurs étant donné que ce processus permet d obtenir des jeunes vivants.PARIS-BIUSJ-Biologie recherche (751052107) / SudocSudocFranceF

    Is there a trade-off between horn growth and survival in adult female chamois?

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    International audienceLife-history theory predicts trade-offs in energy allocation between different life-history traits when resources are limited, i.e. certain traits should be negatively correlated. However, individuals differ in their ability to acquire resources, which can lead to positive correlations between traits at the population level. Here, we investigated the consequences of the allocation in horn growth and body mass on survival in a bovid (Rupicapra rupicapra) with capture-mark re-sighting data on 161 females. In female ungulates, body mass often covaries positively with demographic performance and the few studies on horn size suggest that this trait could be a signal of individual quality. Thus, we expected to measure positive correlations between the allocation in these traits and female survival. However, body mass was not correlated to female survival and there was only a negative, though marginal, effect of horn growth. Hence, it seems that the allocation in growth is not an indicator of female quality. Future studies could investigate the importance of growth on female reproduction to evaluate its effect on lifetime reproductive success. Moreover, it is important to confirm in other populations our result that suggests a cost of the allocation in horn growth to better understand the presence of horns in female bovids

    General dataset : phenology and reproductive success

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    This file contain all the information at the nest box level. More precisely there are the treatment of the nest box, the data on the phenology of reproduction and the data on reproductive success

    Evolution of female choosiness and mating frequency: effects of mating cost, density and sex ratio

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    International audienceChoice for mate quality and number of mates are key components of female mating strategies. We investigated how selection on female choosiness also influences number of matings in various ecological conditions. In our individual-based model, females choose their first mate according to an evolving acceptance threshold and then mate with males of increasing quality (trade-up choice). We simulated evolution of this threshold under various conditions of density, sex ratio and mating cost. Thresholds rapidly evolve towards a small set of values that depend on the tested parameters. Consistent with intuitive predictions, choosier females are selected when either number of encounters with males or mating cost is high. Selection results in most females sharing the same threshold. Variation in female mating patterns remains because some variation in thresholds is maintained, at least by mutations, and because of random events affecting number of matings. Our model indicates that mating cost strongly affects evolution of female choosiness and mating frequency. Moreover, it influences the relative importance of other factors: when mating cost is low, selection on acceptance thresholds is weak and relatively more females use thresholds that differ from the norm. In that context, mate quality is therefore the most important factor affecting female reproductive success. When mating cost is high, females evolve thresholds such that both the cost of multiple mating and the risk of remaining unmated become as important as mate quality. High mating cost, by selecting for high choosiness, also leads to females mating with fewer males
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