166 research outputs found

    Sociology, risks and disasters

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    Si on considère les développements récents de la sociologie - et des sciences sociales en général - il est clair que de nombreuses similarités peuvent être relevées entre, d'une part, la recherche sociologique sur les risques et les désastres naturels, et d'autre part, la recherche sur les progrès technologiques et les risques et désastres d'origine humaine. Un élément très important en est l'accent mis sur les impacts de la technologie et des désastres d'origine naturelle ou technologique sur la vie sociale et culturelle. Dans le texte qui suit, on montre que ce caractère univoque de l'approche sociologique n'est pas fortuit. Il a des racines profondes dans la "culture de la sociologie". Comme tel, il est en relation avec une division implicite du travail entre les sciences naturelles et les sciences sociales. Cette division du travail, et quelques composantes majeures de la "culture de la sociologie" sont les principales raisons d'une réponse inadéquate de cette discipline face au risque, à l'incertitude et aux désastres. Toutefois, il semble y avoir actuellement un changement de perspective: la prise de conscience de l'insuffisance de l'approche jusqu'alors adoptée par la sociologie, face à ces phénomènes, est en cours

    Identités collectives et images de l’Autre : les pièges de la pensée collectiviste

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    L’analyse des stéréotypes* de l’Autre se restreint souvent à leur description, à la détermination de leurs fonctions pour un groupe quelconque et à leur rôle dans les interactions entre des groupes porteurs de stéréotypes spécifiques (Berting, Villain-Gandossi, 1994). Bien que les stéréotypes soient d'origine sociale, on a peu porté d’attention au fondement ou au substrat social dans lesquels ils sont ancrés. Les stéréotypes de groupes (stéréotypes nationaux, stéréotypes des peuples, des ethn..

    Les concepts de l’Europe depuis le temps des Lumières (1776-2000)

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    Berting Jan. Les concepts de l’Europe depuis le temps des Lumières (1776-2000). In: L’Europe à la recherche de son identité. Actes du 125e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « L’Europe », Lille, 2000. Paris : Editions du CTHS, 2002. pp. 41-69. (Actes du Congrès national des sociétés savantes, 125

    Représentations collectives et manières de penser l’Autre dans le cadre des relations Nord/Sud, Sud/Nord

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    L’analyse des stéréotypes de l’Autre se limite souvent à leur description, à la détermination de leurs fonctions pour les groupes qui les véhiculent, à l’étude de leur rôle dans les interactions avec l’Autre et aux conséquences sociales qui en résultent. Notre étude portera sur l’impact des stéréotypes dans les relations Nord/Sud entre l’Europe et le monde arabe. Une telle analyse s’avère souvent trop limitée, parce qu’elle commence par celle des stéréotypes collectifs, ces images figées de l’Autre, et en outre, elle néglige d’aller en amont, vers les sources de ces stéréotypes, vers les représentations collectives qui les contiennent et qui peuvent élucider leur contenu spécifique et leur dynamique. Dans notre contribution, nous nous proposons d’entreprendre ce voyage vers les représentations collectives, vers ces manières de penser l’Autre qui dominent dans les relations entre les représentants des cultures, des religions et des collectivités ethniques différentes.Berting Jan. Représentations collectives et manières de penser l’Autre dans le cadre des relations Nord/Sud, Sud/Nord. In: L’espace politique méditerranéen. Actes du 128e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Relations, échanges et coopération en Méditerranée », Bastia, 2003. Paris : Editions du CTHS, 2008. pp. 164-174. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 128-17

    La gestion du travail et des relations de travail depuis le début du XXe siècle : réalités et représentations idéologiques

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    Notre but est d’analyser les manières de penser les relations entre le travailleur et son travail depuis le début du XXe siècle, ainsi que les types de gestion de ces relations qui ont accompagné les changements économiques, organisationnels, sociaux et culturels. Nous rattachons ces manières de penser aux représentations collectives ou modèles de la société qui sont dominantes dans une période donnée, comme la « société de classes », la « société méritocratique », la « société de marché ». Les types de gestion des relations de travail sont conçus comme des efforts pour réduire les problèmes spécifiques dans les organisations de travail et dans la société. Ils reflètent en même temps des réalités de la société et l’impact de la pensée idéologique de ceux qui proposent et appliquent ces types de gestion. Nous finirons par tirer des leçons de notre analyse en relation avec les développements dans le monde du travail d’aujourd’hui. Peut-on se débarrasser des éléments idéologiques et stéréotypés du travail, dans le but de développer des modes de gestion qui soient plus réalistes ?Berting Jan. La gestion du travail et des relations de travail depuis le début du XXe siècle : réalités et représentations idéologiques. In: Le travail et les hommes aux XIXe et XXe siècles. Actes du 127e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Le travail et les hommes », Nancy, 2002. Paris : Editions du CTHS, 2006. pp. 13-28. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 127-6

    Theoretical and methodological problems of international comparative research in sociology

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    The purpose of this article is to develop a framework useful for a systematic discussion of the theoretical and methodological problems in international comparative research. In the author's opinion, such a framework may primarily serve as an instrument to a) classify the main types of international comparative research and to b) make an inventory of the main theoretical, methodological and practical problems in this field. The author first comments on two classifications of comparative research that were developed by Scheuch and Smelser and next he presents a more comprehensive framework that is more appropriate to the situation of theoretical and methodological pluralism in the social sciences. The classification proposed by the author is made by looking at the main theoretical perspectives or paradigms which are based on fundamental differences regarding the subject-matter of sociology. The author opposes catascopic and anascopic approaches, the approaches conceiving the reality as „objective" or „intersubjective", consensus and conflict approaches, synchronic and diacronie approaches, and continuous and discontinuous changes approaches. In addition, the author distinguishes other differences, e.g. cultural level and social-structural level approaches and draws conclusions concerning, among other, the goal of international comparative research.Digitalizacja i deponowanie archiwalnych zeszytów RPEiS sfinansowane przez MNiSW w ramach realizacji umowy nr 541/P-DUN/201

    Une région entre terre et mer : la destinée du paysage de la Zélande, comme résultat jamais définitivement fixé des interactions entre la mer et l’homme

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    L’estuaire de l’Escaut en Zélande (Pays-Bas) représente une vaste région où rien ne semble constant et bien défini. La Zélande était déjà habitée avant l’arrivée des Romains comme en témoigne le culte de la déesse Nehalennia – une déesse régionale – qui protégea les voyageurs sur leur route vers l’Angleterre. L’histoire de la Zélande est depuis des siècles une histoire de la lutte contre les menaces de la mer et de la poldérisation. Mais depuis quelques années cette province des Pays-Bas est confrontée à un projet de « dépoldérisation » du polder de Hedwige. Ce projet réclamé par les Flamands a pour objectif d’agrandir le port d’Anvers afin de le rendre plus compétitif face à Rotterdam. Comment réagit-on à cette idée qui va à l’encontre d’une longue tradition ?Berting Jan. Une région entre terre et mer : la destinée du paysage de la Zélande, comme résultat jamais définitivement fixé des interactions entre la mer et l’homme. In: Analyse culturelle du paysage : le paysage comme enjeu. Actes du 135e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Paysages », Neuchâtel, 2010. Paris : Editions du CTHS, 2012. pp. 84-97. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 135-6

    Le temps vu par les sociologues. Les conceptions du temps dans la sociologie et dans les idéologies modernes

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    Les Lumières, l’évolutionnisme, le marxisme, le socialisme, le libéralisme, le néolibéralisme (ou l’idéologie de la mondialisation), toutes ces idéologies véhiculent des idées unilinéaires des changements technologiques, économiques, sociaux et culturels, liées aux concepts de progrès, de croissance et de développement. Elles mettent l’accent sur la modernisation, contrastant avec un monde traditionnel, qui résiste aux forces du progrès, qui nous mènera vers un avenir plus équitable, plus abondant, avec plus de liberté, avec moins de conflits et de tensions, bref, avec plus de bonheur et de satisfaction. Maintenant que nous sommes sous l’empire de l’idéologie de la mondialisation, il est urgent d’analyser le type de société qui est devant nous selon cette idéologie en relation avec d’autres images de l’avenir de nos sociétés. Nous trouvons-nous dans un vide idéologique vis-à-vis du futur ? Cela pourrait être le cas, dans la mesure où l’idéologie de la mondialisation s’avère être non une idéologie, mais une théorie valide qui expliquerait le processus de cette mondialisation.Berting Jan. Le temps vu par les sociologues. Les conceptions du temps dans la sociologie et dans les idéologies modernes. In: Le temps vu par… Actes du 129e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Le temps », Besançon, 2004. Paris : Editions du CTHS, 2008. pp. 115-128. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 129-2

    « Microéconomie » des îles de Marseille

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    Cette communication aura pour but d’analyser les changements dans la microéconomie des îles de Marseille, dès le XIVe siècle, date à laquelle on dispose d’informations à ce sujet, jusqu’à nos jours. Cette microéconomie pourra revêtir plusieurs dimensions : économie de subsistance (cueillette, pêche, chasse, herbage, etc.) ; économie avec le reste de la France (par exemple, activité portuaire au temps des croisades, élevage de faucons) ; économie en liaison avec la métropole de Marseille (carrières, sables, fours à chaux, aquaculture, écaillage, activités de pilotage, tourisme, etc.). On essaiera de démontrer combien une telle microéconomie ne peut pas prétendre être autonome. À travers l’histoire, on peut voir combien cette microéconomie est dépendante de ses relations avec l’extérieur.Berting Jan. « Microéconomie » des îles de Marseille. In: La Méditerranée autour de ses îles. Actes du 128e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Relations, échanges et coopération en Méditerranée », Bastia, 2003. Paris : Editions du CTHS, 2008. pp. 95-99. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 128-18

    Persoonlijk statement.

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