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    Prise en charge thérapeutique de l’inflammation d’origine rhumatismale

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    L’inflammation d’origine rhumatismale procède de mécanismes physiopathologiques polymorphes et, partant, elle n’admet pas de solution thérapeutique univoque. Ainsi, les arthrites aiguës microcristallines se distinguent par leur réponse quasi spécifique à la colchicine. Quant à la spondylarthrite ankylosante, elle est surtout sensible aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou, à défaut, aux anti-TNF alors que les corticoïdes oraux n’y ont guère de place. Ceux-ci forment en revanche la pierre angulaire du traitement de la pseudo-polyarthrite rhizomélique, et ils surclassent les AINS dans la polyarthrite rhumatoïde (PR). Mais le but étant de mettre la maladie en rémission, ce sont les médicaments de fond synthétiques, dont le méthotrexate, et/ou biologiques, tels que les anti-TNF, qui jouent le rôle majeur dans la prise en charge de la PR. L’élucidation progressive des mécanismes moléculaires sous-tendant les affections inflammatoires orienteront à l’avenir nos choix thérapeutiques qui, pour l’heure, sont essentiellement probabilistes

    Admissions des sujets âgés aux Services d'Accueil des Urgences pour effets indésirables médicamenteux

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    Objectif. Étudier les caractéristiques des effets indésirables médicamenteux (EIM) ayant motivé l'entrée des sujets âgés dans des Services d'Accueil des Urgences (SAU) français. Méthodes. Les données de deux études prospectives menées en 1999 et 2003 selon un protocole identique ont été regroupées. La part des EIM dans les motifs d'admission, leur gravité et leur degré d'évitabilité ont été évalués chez les patients ≥\geq 70 ans (groupe A) et comparés à ceux observés chez des patients < 70 ans (groupe B). Résultats. Sur les 2907 patients inclus, 1158 (39,8 %) avaient ≥\geq 70 ans. Dans ce groupe, l'incidence des EIM atteignait 17,1 % vs. 13,2 % dans le groupe B (p = 0,004). Les EIM apparaissaient plus sévères dans le groupe A que dans le groupe B. La proportion d'EIM évitables ne différait pas significativement entre le groupe A (48,9 %) et le groupe B (43,7 %). Conclusion. Les EIM sont une cause fréquente – souvent évitable – d'admission aux SAU, en particulier dans la population âgée

    Prescription d'aspirine dans les douleurs aiguës récentes : résultats d'une enquête en médecine générale

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    Objectif. Analyser les syndromes douloureux d'apparition récente pour lesquels les médecins généralistes (MG) prescrivent de l'aspirine. Méthodes. Étude observationnelle, prospective, de la prescription d'aspirine par des MG pour une douleur aiguë ≤\le 5 jours. Le degré de soulagement a été évalué au bout de 48 heures par la variation de l'intensité douloureuse sur une échelle visuelle analogique (EVA) de 100 mm. Résultats. 4765 sujets (53,9 % d'hommes), âgés de 42,6 ± 14,7 ans, souffrant depuis 2,2 ± 1,2 jours, ont été inclus. L'aspirine a été prescrite à la dose moyenne de 3 g/j, pour des douleurs de l'appareil locomoteur (40,8 %), des céphalées/migraines (30,7 %), des douleurs oto-rhino-laryngologiques [ORL] (23,2 %) ou dentaires (9,5 %), un même malade pouvant présenter plusieurs syndromes algiques. Sur les 3793 patients évaluables (79,6 % de l'effectif), la douleur sur l'EVA diminua en moyenne de 65 % en 2 jours, passant de 63,5 ± 16,7 mm à 22,2 ± 17,1 mm. Le taux de répondeurs (diminution ≥\ge 75% sur l'EVA) fut globalement de 39,6 %, avec une grande disparité selon la pathologie en cause. Conclusion. D'après notre enquête, les MG prescrivent l'aspirine dans les mêmes tableaux douloureux aigus que les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens commercialisés comme antalgiques
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