37 research outputs found
Abatacept monotherapy compared with abatacept plus disease-modifying anti-rheumatic drugs in rheumatoid arthritis patients: data from the ORA registry
Prise en charge thérapeutique de l’inflammation d’origine rhumatismale
L’inflammation d’origine rhumatismale procède de mécanismes physiopathologiques
polymorphes et, partant, elle n’admet pas de solution thérapeutique univoque. Ainsi, les
arthrites aiguës microcristallines se distinguent par leur réponse quasi spécifique à la
colchicine. Quant Ă la spondylarthrite ankylosante, elle est surtout sensible aux
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou, à défaut, aux anti-TNF alors que les
corticoïdes oraux n’y ont guère de place. Ceux-ci forment en revanche la pierre angulaire
du traitement de la pseudo-polyarthrite rhizomélique, et ils surclassent les AINS dans la
polyarthrite rhumatoïde (PR). Mais le but étant de mettre la maladie en rémission, ce sont
les médicaments de fond synthétiques, dont le méthotrexate, et/ou biologiques, tels que
les anti-TNF, qui jouent le rôle majeur dans la prise en charge de la PR. L’élucidation
progressive des mécanismes moléculaires sous-tendant les affections inflammatoires
orienteront à l’avenir nos choix thérapeutiques qui, pour l’heure, sont essentiellement
probabilistes
Admissions des sujets âgés aux Services d'Accueil des Urgences pour effets indésirables médicamenteux
Objectif. Étudier les caractéristiques des effets
indésirables médicamenteux (EIM) ayant motivé l'entrée des
sujets âgés dans des Services d'Accueil des Urgences (SAU)
français.
Méthodes. Les données de deux études prospectives
menées en 1999 et 2003 selon un protocole identique ont été
regroupées. La part des EIM dans les motifs d'admission, leur
gravité et leur degré d'évitabilité ont été
évalués chez les patients 70 ans (groupe A) et
comparés à ceux observés chez des patients < 70 ans (groupe B).
RĂ©sultats. Sur les 2907 patients inclus, 1158 (39,8Â %)
avaient 70Â ans. Dans ce groupe, l'incidence des EIM atteignait
17,1 % vs. 13,2 % dans le groupe B (p = 0,004). Les EIM apparaissaient
plus sévères dans le groupe A que dans le groupe B. La proportion
d'EIM évitables ne différait pas significativement entre le groupe A
(48,9Â %) et le groupe B (43,7Â %).
Conclusion. Les EIM sont une cause fréquente – souvent
évitable – d'admission aux SAU, en particulier dans la population
âgée
Prescription d'aspirine dans les douleurs aiguës récentes : résultats d'une enquête en médecine générale
Objectif. Analyser les syndromes douloureux d'apparition récente pour lesquels
les médecins généralistes (MG) prescrivent de l'aspirine.
Méthodes. Étude observationnelle, prospective, de la prescription d'aspirine par des MG pour une douleur aiguë 5 jours. Le degré de
soulagement a été évalué au bout de 48 heures par la
variation de l'intensité douloureuse sur une échelle visuelle
analogique (EVA) de 100 mm.
Résultats. 4765 sujets (53,9 % d'hommes), âgés de 42,6 ± 14,7 ans,
souffrant depuis 2,2 ± 1,2 jours, ont été inclus. L'aspirine a
été prescrite à la dose moyenne de 3 g/j, pour des douleurs de
l'appareil locomoteur (40,8 %), des céphalées/migraines (30,7
%), des douleurs oto-rhino-laryngologiques [ORL] (23,2Â %) ou dentaires
(9,5 %), un même malade pouvant présenter plusieurs syndromes
algiques. Sur les 3793 patients Ă©valuables (79,6Â % de l'effectif), la
douleur sur l'EVA diminua en moyenne de 65Â % en 2 jours, passant de 63,5
± 16,7 mm à 22,2 ± 17,1 mm. Le taux de répondeurs
(diminution 75% sur l'EVA) fut globalement de 39,6Â %,
avec une grande disparité selon la pathologie en cause.
Conclusion. D'après notre enquête, les MG prescrivent l'aspirine dans les
mĂŞmes tableaux douloureux aigus que les autres anti-inflammatoires non
stéroïdiens commercialisés comme antalgiques