14 research outputs found
A new subunit vaccine based on nucleoprotein nanoparticles confers partial clinical and virological protection in calves against bovine respiratory syncytial virus
Human and bovine respiratory syncytial viruses (HRSV and BRSV) are two closely related, worldwide prevalent viruses that are the leading cause of severe airway disease in children and calves, respectively. Efficacy of commercial bovine vaccines needs improvement and no human vaccine is licensed yet. We reported that nasal vaccination with the HRSV nucleoprotein produced as recombinant ringshaped nanoparticles (NSRS) protects mice against a viral challenge with HRSV. The aim of this work was to evaluate this new vaccine that uses a conserved viral antigen, in calves, natural hosts for BRSV. Calves, free of colostral or natural anti-BRSV antibodies, were vaccinated with NSRS either intramuscularly, or both intramuscularly and intranasally using MontanideTM ISA71 and IMS4132 as adjuvants and challenged with BRSV. All vaccinated calves developed anti-N antibodies in blood and nasal secretions and N-specific cellular immunity in local lymph nodes. Clinical monitoring post-challenge demonstrated moderate respiratory pathology with local lung tissue consolidations for the non vaccinated calves that were significantly reduced in the vaccinated calves. Vaccinated calves had lower viral loads than the nonvaccinated control calves. Thus NSRS vaccination in calves provided cross-protective immunity against BRSV infection without adverse inflammatory reaction
Proprietes spectroscopiques de complexes formes entre un hydracide (HCl, HBr, HI) et l'oxyde d'ethylene (EO) en matrice d'argon et d'azote : analyse du profil de la bande d'absorption HCl des complexes H(D)Cl:EO et H(D)Cl:dimethylether et etude..
SIGLECNRS T Bordereau / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc
ClH(ClD) stretching band shape analysis in isolated 1−1 complexes of hydrochloric acid with ethers
Discrimination of diesel fuels with chemical sensors and mass spectrometry based electronic noses
Traduire-écrire : Cultures, poétiques, anthropologie
La traduction dite « littéraire » est l’espace d’un double travail, celui des langues sur les littératures, celui des littératures sur les langues. À l’âge de la mondialisation, et d’une emprise économique et technique sans précédent, la tentative indéfiniment recommencée entre le texte original et ses multiples transferts ne peut plus se penser dans l’improbable périmètre de son objet. Force née de l’hybridité de son faire, traduire-écrire est un geste qui a le pouvoir, d’après Victor Hugo dans William Shakespeare, de jeter « un pont entre les peuples » et de servir de « passage des idées ». Ses enjeux ne sont pas seulement formels mais également éthiques. En son instabilité créatrice, la traduction relie étroitement la production de la valeur (la qualité artistique des œuvres) à la réinvention des valeurs dans l’espace collectif. Échange et métissage, cette activité de décentrement y déploie chaque fois une pensée spécifique de l’altérité et de la culture. La tâche du traducteur apparaît ainsi inséparablement poétique et politique. Illustration : M. C. E scher’s « Drawing Hands » © 2014 The M. C. E scher Company- The Netherlands. Tous droits réservés. www.mcescher.co
Traduire-écrire : cultures, poétiques, anthropologie
Tout à coup le fils éleva la voix et interrogea le père : – Que penses-tu de cet exil ? – Qu’il sera long. – Comment comptes-tu le remplir ?Le père répondit : – Je regarderai l’océan.Il y eut un silence. Le père reprit : – Et toi ? – Moi, dit le fils, je traduirai Shakespeare. Si le traducteur a peut-être moins de peine aujourd’hui à sortir de l’ombre et parvient à conjurer l’invisibilité à laquelle il semblait destiné il y a quelques années encore, revendiquant de la sorte une identité disti..
Traduire-écrire : cultures, poétiques, anthropologie /
Bibliogr. p. 347-378, compilée par Claire Leydenbach. Notes bibliogr. Index
Rythme de la prose
Le rythme est une de ces notions formelles qui semblent défier toute conceptualisation précise. L’évidence de son existence, sa présence, pourrait être attestée par la récurrence de la mention lexicale dans la vie quotidienne : rythme des saisons, rythme cardiaque, rythme ternaire, rythme narratif… Parlons-nous encore de la même chose ? Comment dire le rythme sans passer par de suggestives métaphores, presque toujours musicales ? Autre défi : comment mesurer le rythme autrement que par la métrique ? L’analyse de la poésie versifiée est, à cet égard, une référence, un modèle, d’une cohérence telle que l’on a bien du mal à ne pas plaquer les pratiques d’analyse sur les autres matériaux linguistiques, malgré de radicales incompatibilités sémiotiques.Les dix études ici rassemblées ont choisi d’écouter le rythme de la prose, dans sa concrétude phonétique comme dans sa dynamique énonciative textuelle, mais aussi dans l’impertinence de la présence au monde de certains discours, dits « littéraires ». Elles insistent, chacune à sa façon, sur l’artificialité du clivage « prose » vs « poésie », qui n’est jamais mobilisé que pour justifier certaines apories méthodologiques. Elles proposent, surtout, le spectrogramme sensible d’une empreinte configurative qui est d’abord la pulsation du vivant
Rythme de la prose
Le rythme est une de ces notions formelles qui semblent défier toute conceptualisation précise. L’évidence de son existence, sa présence, pourrait être attestée par la récurrence de la mention lexicale dans la vie quotidienne : rythme des saisons, rythme cardiaque, rythme ternaire, rythme narratif… Parlons-nous encore de la même chose ? Comment dire le rythme sans passer par de suggestives métaphores, presque toujours musicales ? Autre défi : comment mesurer le rythme autrement que par la métrique ? L’analyse de la poésie versifiée est, à cet égard, une référence, un modèle, d’une cohérence telle que l’on a bien du mal à ne pas plaquer les pratiques d’analyse sur les autres matériaux linguistiques, malgré de radicales incompatibilités sémiotiques.Les dix études ici rassemblées ont choisi d’écouter le rythme de la prose, dans sa concrétude phonétique comme dans sa dynamique énonciative textuelle, mais aussi dans l’impertinence de la présence au monde de certains discours, dits « littéraires ». Elles insistent, chacune à sa façon, sur l’artificialité du clivage « prose » vs « poésie », qui n’est jamais mobilisé que pour justifier certaines apories méthodologiques. Elles proposent, surtout, le spectrogramme sensible d’une empreinte configurative qui est d’abord la pulsation du vivant
