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    Francophone Literature

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    The Ethics of Looking in Benjamin Flao’s Kililana Song Is it possible to imagine tourism in the global South as anything other than a neocolonial enterprise, one which fundamentally reproduces the hierarchies and exploitations of colonialism? This question seems of particularly importance when we consider the acts of showing and looking, since visual culture, particularly in tourism marketing, often portrays postcolonial tourist destinations as commodities to be desired and consumed while concealing the troubling by-products of “development”. My paper contends that Benjamin Flao’s graphic narrative set in the Kenyan archipelago of Lamu, Kililana Song (2012-2013), both draws on conventions of the “tourist gaze” and proposes an alternative ethics of looking in what we might consider a form of “strategic exoticism” (Graham Huggan, The Postcolonial Exotic). I will refer to recent theories of narrative in graphic mediums and French theorist Michel de Certeau’s concept of the “rhetoric of walking” (L’invention du quotidien) to analyze several encounters Flao stages between tourists and human as well as non-human inhabitants of Lamu. I will argue, finally, that Flao manipulates framing and point of view in order to cast the reader/viewer as a participant in the narrative whom he invites to reconsider the ethics of her voyeuristic gaze. IntertextualitĂ©, interdiscursivitĂ© et l’obsession de la trace: le cas de Bleu Blanc Rouge d’Alain Mabanckou Cette communication se propose de montrer comment, du point de vue de la rĂ©ception, l’intertextualitĂ©, l’interdiscursivitĂ© et l’obsession de la trace opĂšrent concomitamment dans la production romanesque d’Alain Mabanckou et lui permettent d’asseoir, et ce dĂšs son premier roman, un projet d’écriture singulier. En effet, dans Bleu Blanc Rouge (1998), roman d’initiation, ces concepts traversent le texte de maniĂšre imbriquĂ©e et forment une approche conjointe qui permet au jeune romancier d’alors de rĂ©vĂ©ler une mathesis (Barthes) certes Ă©clectique, mais dans laquelle la bande dessinĂ©e, curieusement, se taille une place de choix. Nous montrerons comment dans une dĂ©marche d’hybridation des genres, et alors mĂȘme qu’elles contribuent Ă  rĂ©gir l’itinĂ©raire narratif des personnages dans une relation de simultanĂ©itĂ© avec le texte, les spĂ©cificitĂ©s onomastiques semblent porteuses de signification dans ce sens qu’elles renvoient Ă  des hypotextes trĂšs connus de la littĂ©rature populaire. Culture majore, culture minore. JosĂ©phine Baker : une histoire des identitĂ©s françaises ‘‘Paris 
 la plus brillante ville du monde’’, ainsi l’appelle Henry James[1] qui y voit un site de rencontre culturelle et de refuge politique pour tous les artistes. Au cas de JosĂ©phine Baker l’identitĂ© française ouvre un autre monde comme un point de rĂ©fĂ©rence rĂ©volutionnaire pour les noirs quittant une AmĂ©rique sĂ©grĂ©gationniste des annĂ©es 1920. Le cĂ©lĂšbre quartier Montmartre a entendu le jazz des noirs dĂ©paysĂ©s et a connu la plume d’une Gertrude Stein, d’un Scott Fitzgerald, ou de nombreux journalistes amĂ©ricains. Parmi ces artistes, cherchant la libertĂ© dans toutes ses dimensions artistiques, JosĂ©phine Baker reste comme une grande Ă©toile noire sur le ciel des annĂ©es folles parisiennes, dans les spectacles et le cinĂ©ma français. Pour mieux rĂ©pondre Ă  cette question de l’identitĂ© française de JosĂ©phine Baker il faut regarder Paris Ă  ce moment de grand changement d’opinion publique. La question de la culture et de l’identitĂ© françaises en parallĂšle Ă  l’ascension vertigineuse de Baker reste controversĂ©e. AprĂšs le colonialisme la magie qu’exerçait l’exotisme des mondes encore peu connus comme l’Afrique ou l’AmĂ©rique est vivante Ă  travers l’emprise des musiciens, des danseurs ou des artistes plastiques. La question de l’artiste Baker et de son style est celle d’une culture mineure qui participe en marges Ă  la construction de la culture française, inscrite dans la dissidence post colonialiste. L’article prĂ©sent propose un survol de cette personnalitĂ© parisienne d’origine amĂ©ricaine Ă©migrĂ©e et assimilĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© française, une figure artistique marquante des revues, de la danse et du musique-hall des annĂ©es trente, entiĂšrement engagĂ©e dans la lutte de la RĂ©sistance Française, et plus tard activiste dans le mouvement des droits civils aux Etats-Unis. [1] Henry James. Occasional Paris. Americans in Paris, a literary anthology, edited by Adam Gopnik. ‘‘The Library of America’’, New York, 2004.128-140
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