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    Farmer's organizations are capable of managing their affairs

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    Guy Belloncle is Professor of Sociology at the University of Tours in France. He is consultant sociologist to many development projects, both governmental and non-governmental, which promote farmers organizations. After the failure of many state-controlled cooperatives during the 1970s, the 1980s saw thousands of associations and village groups of all kinds spring into being, mainly on the initiative of local leaders (the educated unemployed or former public servants) but with significant financial backing from northern NGOs. Many believed that where state-run organizations had failed, these new organizations would succeed in getting the economy on its feet again. But all too soon there was a chorus of condemnation against corruption and apathy, and this could soon have turned into a death knell for these organizations. In issue 10 of 'La lettre du reseau GAO' (Groups, Village Associations and Farmers Organizations), J P Prodhomme asks with concern: 'What would be the alternative if failure were inevitable?' This is a crisis which now demands immediate action. Farmers organizations must become fully autonomous enterprises with strict accounting systems and must aim to achieve a dual capitalization - financial and intellectual, each supporting the other. The absence of coherent accounting systems is all too obvious: most organizations do not even have a simple ledger. It is a common problem, but one which always receives the same explanation: accountancy is not possible because the people are illiterate. This simply is not true any more. African villages which do not have a core of educated young people are rare these days. They have either been to school, or have learned from state or privately-run native language literacy campaigns, or possibly from Koranic schools where children are taught to write their native language using Arabic script. Contrary to the usual prejudice, Africa is more likely soon to be over-literate than illiterate if one judges by the skills used by those who have mastered writing a language, whatever it may be. I have recently seen proof of this in the Central African Republic. In order to make them self-sufficient, the National Pastoralism Development Project has for five years attempted to bring literacy to the leaders of the cattle owner groups. But the pastoralists of Mbororo of Central Africa are far from illiterate. This is one of the areas where the Fulfude language, written in Arabic characters, is particularly widespread. Two weeks were therefore long enough to train the first team of managers; one week for them to learn how to make the change from the Arabic to the Latin alphabet, and one week to train the staff who would be in charge of the sales and credit ledgers and the files for the stocks of medicines. The staff who would deal with the cash side (cash books, occasional stock-taking, accounts three times a year done by histograms - stock, cash and credit sales, so that everyone can come and check out the 'wealth' of the group) required similar training. It cannot be said strongly enough: illiteracy as a bar to strict accounting practice is just an excuse which no-one should believe any more, especially the donor NGOs. So the problem must lie elsewhere. It has to do with the total lack of accountancy training among the promoters (native or foreign) of the current peasant groups, and so these never address the subject for fear of showing up their own ignorance. There is another cause - the inability of peasant leaders to follow through what is in effect a real cultural revolution which means the separation of the property of the enterprise (however much that is village-led) from the village itself. - It is now a matter of urgency to find accountants with sufficient flexibility of thought and practice to create 'customized' accountancy systems for each situation. - It is now a matter of urgency to promote the most expert peasant accountants into auditors to check village accounts. - It is now a matter of urgency for the NGOs to understand that their apathy is frankly criminal since it leads to a superfluity of money fouling up village systems rather than helping maximize profits in order to reinvest. I shall never forget the remark of one farmer 'wariyesitane', which being translated means 'Money is the very devil'. More of Guy Belloncle's thoughts on the subject can be found in his book Applied anthropology and development associations in Sahelian Africa 1960-1990, available from the College coopératif, 1 rue du 11 november, 92120 Montrouge, FRANCE The views expressed are those of the author and do not necessarily reflect those of CTA.Guy Belloncle is Professor of Sociology at the University of Tours in France. He is consultant sociologist to many development projects, both governmental and non-governmental, which promote farmers organizations. After the failure of many..

    Les organisations paysannes peuvent s’autogérer

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    Après l’échec des coopératives d’origine étatique au cours des années 70, on a vu éclore en Afrique, dans les années 80, des milliers d’associations et de groupements villageois de toutes sortes, le plus souvent à l’initiative de leaders locaux (ex-scolarisés sans travail ou démissionnaires de la fonction publique) et avec un soutien financier important des ONG du Nord. Beaucoup ont cru alors que ces nouvelles organisations allaient réussir le décollage économique là où les organisations sous tutelle étatique avaient échoué. Mais très rapidement des voix s’élevaient pour attirer l’attention sur des dérives et des perversions, susceptibles de devenir rapidement mortelles. Dans le numéro 10 de « La lettre du réseau GAO » (Groupements, Associations villageoises et Organisations paysannes »), J. P. Prod homme lance un cri d’alarme et pose la question : « S’il devait y avoir échec demain, quelle serait l’autre alternative ? ». Il est donc temps de réagir. Les organisations paysannes doivent devenir des entreprises pleinement autonomes et pour cela dotées d’une comptabilité rigoureuse se fixant pour objectif de réaliser une double capitalisation : économique et intellectuelle, les deux se confortant mutuellement. Lacune la plus évidente : l’absence de systèmes comptables cohérents. Le constat est général et à chaque fois qu’on s’en étonne (la grande majorité des organisations ne disposent même pas d’un simple livre de caisse), on s’attire la même réponse : les organisations ne peuvent tenir les documents comptables parce que leurs membres sont analphabètes. Or c’est de plus en plus‘faux. Bien rares sont aujourd’hui les villages africains où n’existe pas un « noyau » de jeunes alphabétisés, issu soit de la scolarisation, soit de campagnes d’alphabétisation en langues nationales (d’origine étatique ou privée), soit encore de l’enseignement des écoles coraniques où les enfants apprennent à écrire leur langue maternelle en utilisant la graphie arabe. L’Afrique, contrairement aux idées reçues, est donc bien davantage en situation de sur alphabétisation qu’en état d’analphabétisme si l’on prend comme critère la réutilisation de leurs acquis par ceux qui ont aujourd’hui la maîtrise d’une écriture, quelle qu’elle soit. Je viens encore d’en faire l’expérience récente en République Centrafricaine. Depuis cinq ans, le Projet National de Développement de l’Elevage prévoyait l’alphabétisation des responsables des groupements d’éleveurs pour les rendre autonomes. C’était tout simplement oublier que, loin d’être analphabètes, les éleveurs Mbororo de Centrafrique constituent un milieu où la maîtrise de l’écriture du fulfulde transcrit en caractères arabes est particulièrement répandue. Deux semaines ont donc suffi pour former une première promotion des gestionnaires : une semaine pour apprendre à passer de l’arabiya à la graphie latine ; une semaine pour former, d’un côté, les responsables de la comptabilité matière (cahier des ventes journalières, cahier des ventes à crédit, fiches des stocks des médicaments), de l’autre, les responsables de la comptabilité espèces (livres de caisse, valorisation périodique des stocks, balances trimestrielles, représentées sous forme d’histogrammes stock + caisse + ventes à crédit, ce qui permet à chacun de venir évaluer la « richesse » du groupement). Il faut donc le dire avec force l’analphabétisme comme obstacle à une comptabilité rigoureuse n’est plus aujourd’hui qu’un alibi auquel personne (et surtout pas les ONG donatrices) ne doit se laisser prendre. Le problème est donc ailleurs. Il tient à l’absence totale de formation comptable de ceux qui sont habituellement les promoteurs (nationaux ou étrangers) des actuelles organisations paysannes, ce qui les amène à négliger complètement cet aspect des choses de peur de faire apparaître au grand jour leur propre incompétence. Il tient aussi à des difficultés réelles pour les responsables paysans de s’approprier cette véritable « révolution culturelle » que constitue cette séparation radicale du village lui-même des patrimoines de l’entreprise (fut-elle villageoise). L’urgence aujourd’hui, c’est donc de trouver des comptables non dogmatiques capables de mettre au point pour chaque situation des systèmes comptables simplifiés. L’urgence, c’est encore de mettre en place (si possible) par la promotion des meilleurs comptables paysans de véritables experts vérificateurs de comptes. L’urgence, c’est enfin que les ONG donatrices prennent conscience que leur laxisme dans ce domaine est véritablement criminel dans la mesure où la surabondance d’argent non contrôlé « empoisonne » littéralement les villages au lieu de les aider à capitaliser pour réinvestir. Pour ma part, je n’oublierai jamais cette réflexion d’un paysan : l’argent, c’est Satan. Pour poursuivre la réflexion, se reporter au dernier livre de Guy Bell oncle, « Anthropologie appliquée et développement associatif en Afrique Sahélienne 1960 - 1990 « , en vente au Collège coopératif, 1, rue du 11 novembre 92120 Montrouge, France Les opinions émises dans cette tribune libre n'engagent que leurs auteurs. Elles ne sauraient être attribuées au CTA.Après l’échec des coopératives d’origine étatique au cours des années 70, on a vu éclore en Afrique, dans les années 80, des milliers d’associations et de groupements villageois de toutes sortes, le plus souvent à l’initiative de leaders..

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    Why simulate a sample of recycled wood?

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    Wood products follow the same cycle as other materials: manufacture, use and disposal. For certain applications, chemical additives are added to wood to increase its durability against biological and physical attack. At the end of life, waste wood is chipped or crushed before being recovered as raw material for new products or as fuel for energy. In recycled wood, there is the potential that some wood particles are contaminated by hazardous substances, such as organic or heavy metal preservatives. erefore there is a need for a quality control method of assessing recovered wood that is on the one hand su ciently precise and on the other not too expensive to preclude the use of recycling wood in to new products. is paper covers some preliminary research that is part of a large study that aims to develop a robust analytical method for recovered wood. However the extreme variability of recovered wood makes it di cult to develop such protocols on real recovered wood samples. Consequently, model chip piles with known contamination levels were created to simulate real world recovered wood samples
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