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    Prévalence de l'alcoolo-dépendance aux urgences d'un CHU en Ile-de-France

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    En France, le diagnostic d'usage nocif et d'alcoolo-dépendance est fait à un stade très tardif. Les services d'urgences semblent être des lieux stratégiques pour le dépistage et l'orientation de ces malades. La prévalence des patients présentant un usage nocif d'alcool consultant aux urgences n'est pas connue. Cette étude a pour objectif d'évaluer la prévalence de l'usage nocif d'alcool et de l'alcoolo-dépendance dans un service d'urgences situé dans une banlieue populaire de Paris. L'étude s'est déroulée sur trois périodes de 24 heures aux urgences de l'hôpital Avicienne. Les données concernant l'âge, le sexe, le motif de la consultation et le questionnaire DETA ont été recueillies pour 159 malades consécutifs. La prévalence de l'usage nocif d'alcool était de 18,9% dont 54% en médecine, 33% en traumatologie et 13% en psychiatrie. La prévalence de l'alcoolo-dépendance était de 14,5%. Si l'on admet que cette prévalence sur trois périodes de 24 heures est représentative de la prévalence annuelle, le nombre d'usagers nocifs et d'alcoolo-dépendants serait de 5524 malades par an ; or il est démontré qu'une intervention brève auprès de ces malades diminue leurs alcoolisations mais aussi la fréquence de consultations aux urgences. Par conséquent, il faut mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour le dépistage et la prise ne charge de ces malades.PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Severe colitis in patients with melanoma treated with BRAF/MEK inhibitors

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    International audienceBackground and Aims: Dual blockade of BRAF and MEK kinases is a standard of care for metastatic V600E/K BRAF mutant melanoma. This study reports the first systematic description of colitis due to BRAF and MEK inhibitors. Methods: We studied consecutive patients with melanoma, treated with BRAF and MEK inhibitors, who had colitis requiring hospitalisation. Electronic files were studied; endoscopic biopsies and colectomy specimens were read centrally. Results: Between January 2021 and March 2022, nine women and one man, aged 50–90 years, were studied. Nine patients received encorafenib and binimetinib; one patient received dabrafenib and trametinib. The main symptoms were diarrhoea, haematochezia, abdominal pain and intestinal obstruction. Blood tests showed anaemia, increased CRP and low serum albumin levels in most patients. All patients had ulcerations of the right colon with (2/10) or without (8/10) stenosis of the ileocecal valve, and 4/10 patients also had ulcerations distal to the right colon. Histopathological findings were suggestive of ischaemia and mild inflammation. Nine of the 10 patients discontinued BRAF/MEK inhibitors. Drugs were reintroduced in four patients, three of whom had a severe relapse of diarrhoea. Two patients required surgery and underwent intestinal resection. One patient died of enterocolitis. Conclusion: BRAF/MEK inhibitors can induce severe colitis characterised by ulcerations of the right colon
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