Emission Noise and High Frequency Cut-Off of the Kondo Effect in a Quantum Dot

By coupling on chip a carbon nanotube to a quantum noise detector, a superconductor-insulator-superconductor junction, via a resonant circuit, we measure the emission noise of a carbon nanotube quantum dot in the Kondo regime. The signature of the Kondo effect in the current noise is measured for different ratios of the Kondo temperature over the measured frequency and for different asymmetries of the coupling to the contacts, and compared to finite frequency quantum noise calculations. Our results point towards the existence of a high frequency cut-off of the electronic emission noise associated with the Kondo resonance. This cut-off frequency is of the order of a few times the Kondo temperature when the electronic system is close to equilibrium, which is the case for a strongly asymmetric coupling. On the other hand, this cut-off is shifted to lower frequency in a symmetric coupling situation, where the bias voltage drives the Kondo state out-of-equilibrium. We then attribute the low frequency cut-off to voltage induced spin relaxation.Comment: 5 pages, 3 figures and appendi

High Frequency Quantum Admittance and Noise Measurement with an On-chip Resonant Circuit

By coupling a quantum detector, a superconductor-insulator-superconductor junction, to a Josephson junction \textit{via} a resonant circuit we probe the high frequency properties, namely the ac complex admittance and the current fluctuations of the Josephson junction at the resonant frequencies. The admittance components show frequency dependent singularities related to the superconducting density of state while the noise exhibits a strong frequency dependence, consistent with theoretical predictions. The circuit also allows to probe separately the emission and absorption noise in the quantum regime of the superconducting resonant circuit at equilibrium. At low temperature the resonant circuit exhibits only absorption noise related to zero point fluctuations, whereas at higher temperature emission noise is also present.Comment: 15 pages, 15 figure

Spin orbit coupling at the level of a single electron

We utilize electron counting techniques to distinguish a spin conserving fast tunneling process and a slower process involving spin flips in AlGaAs/GaAs-based double quantum dots. By studying the dependence of the rates on the interdot tunnel coupling of the two dots, we find that as many as 4% of the tunneling events occur with a spin flip related to spin-orbit coupling in GaAs. Our measurement has a fidelity of 99 % in terms of resolving whether a tunneling event occurred with a spin flip or not

Quantum Noise Measurement of a Carbon Nanotube Quantum Dot in the Kondo Regime

The current emission noise of a carbon nanotube quantum dot in the Kondo regime is measured at frequencies $\nu$ of the order or higher than the frequency associated with the Kondo effect $k_B T_K/h$, with $T_K$ the Kondo temperature. The carbon nanotube is coupled via an on-chip resonant circuit to a quantum noise detector, a superconductor-insulator-superconductor junction. We find for $h \nu \approx k_B T_K$ a Kondo effect related singularity at a voltage bias $eV \approx h \nu$, and a strong reduction of this singularity for $h \nu \approx 3 k_B T_K$, in good agreement with theory. Our experiment constitutes a new original tool for the investigation of the non-equilibrium dynamics of many-body phenomena in nanoscale devices.Comment: 6 pages, 4 figure

Purpura hémorragique du Bœuf

Le purpura hémorragique du Bœuf est un syndrome hémo- philique. Comme toutes les hémophilies, le purpura est la con séquence d’une gêne plus ou moins accentuée de la coagulation sanguine. Plusieurs mécanismes peuvent être à l’origine de ces troubles : aplaste médullaire, carences diverses (avitaminose K en particulier), insuffisance hépatique. Deux mécanismes peuvent être à coup sûr décelés : Vaplasie médullaire, par examen cytologique du sang (comme le firent Guilhon et Julou) ; la carence en vitamine K, par la mesure du taux de la prothrom bine (comme Basset propose de le faire). La cause efficiente pourra ensuite être identifiée. 11 ne s’agit certainement pas d’une cause infectieuse. Il n’est pas prouvé qu’il s’agisse d’un empoisonnement par la Fougère aigle. Il se pourrait qu’il s’agisse d’une avitaminose K, beaucoup d’herbages étant très pauvres en légumineuses et la luzerne n’entrant pas toujours dans la ration ; la fréquence relative de la maladie chez les jeunes serait en faveur de cette hypothèse. Le seul traitement pratique, rationnel du purpura hémorragique du Bœuf, est un traitement causal préventif

Kératite ulcéreuse non exsudative persistante et anomalie dentaire correspondante

Une anomalie dentaire congénitale (canine à racine « barrée ») qui s’était éA-eillée seulement depuis une huitaine de mois s’ac compagna, vers la même époque, d’une kératite ulcéreuse non exsudative persistante. Aussitôt que 1’ « épine » irritative, l’ano malie dentaire fut extraite chirurgicalement, aussitôt régressa la kératite — qui n’avait pas cédé au traitement local. Cette obserA-ation prouve le rôle nosogène des excitations parties de la mâchoire sur l’œil correspondant

Vaccins anti-aphteux

Basset Jean. Vaccins anti-aphteux. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 101 n°8, 1948. pp. 323-332

Anticorps et protéines, leurs liaisons dans le sérum antirouget

Partant d’un sérum, antimicrobien : sérum antirouget obtenu d’un Cheval en puissance d’hyperimmunité maximale, nous avons à nouveau recherché les liaisons qu’entretiennent, avec les anticorps spécifiques, les protéines sériques séparées par M. Piettre avec sa méthode à l’acétone aux basses températures. Les résultats confirment ceux que nous avons publiés ici-même en 1946 : L'immunisine est liée aux deux principales protéines, mais dans des proportions très différentes. Par rapport au sérum entier, l’albumine supporte environ fio p. ioo du pouvoir préventif ; la globuline 10 ou 20 p. 100 tout au plus. L’agglutinine est liée tout entière à l’albumine. Les globulines sont dépourvues de la qualité floculante. Ce fait que, dans tel sérum antimicrobien comme dans les sérums anti toxiques, c’est une même protéine qui supporte la majeure partie de l’anticorps immunisant, vient appuyer l’opinion dès longtemps exprimée par l’auteur : «Chez les Bactéries des infections septicémiques, l’antigène immu- nigène s’apparente à la toxine dite soluble des Bactéries essentiellement toxinogènes». «Dans toutes les infections bactériennes, l’immunité acquise est de nature antitoxique.» Nos résultats prouvent encore que l’on n’est point autorisé à localiser dans les globulines la majeure partie des anticorps circulants : dans notre sérum antirouget, les globulines ne possèdent aucun pouvoir agglutinant. Ils prouvent enfin que les sérums thérapeutiques ne sauraient être titrés in vitro par l’agglutination.Basset Jean. Anticorps et protéines, leurs liaisons dans le sérum antirouget. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 101 n°5, 1948. pp. 185-194

Rouget du Porc. Sa non-contagiosité ; rôle primordial des causes adjuvantes (Deuxième note)

Basset Jean. Rouget du Porc, sa non-contagiosité ; rôle primordial des causes adjuvantes (deuxième note). In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 102 n°7, 1949. pp. 274-279