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    La maîtresse enfantine, un métier à côté ?

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    Les interactions entre parents et enseignants à l’entrée et à la sortie des classes lors de la première année d’école: deux fois dix minutes quotidiennes d’ambiguïté

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    Dans les premières années d’école, la relation école-familles se construit largement lors des interactions informelles quotidiennes entre parents et enseignants, quand les enfants arrivent et repartent de l’école. Une recherche ethnographique montre combien ce moment apparemment anodin de l’entre-deux est empli d’ambiguïté et représente un enjeu pour la collaboration entre l’école et les familles. Dans ces brefs moments d’interaction, les acteurs sont nombreux, parfois changeants selon les accompagnants des enfants et le taux d’emploi des enseignants. Leurs rôles et motivations dans l’interaction sont divers, souvent contradictoires, jamais explicités et encore moins négociés. Chacun essaie de se mettre en scène comme un acteur compétent de la relation école-familles, un exercice particulièrement délicat pour les parents peu familiers de l’école

    Qui fait l’école ? L’ouverture de l’institution scolaire à la diversité à l’épreuve de l’homogénéité de ses cadres. Enquête dans une administration scolaire en Suisse

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    Face à certaines inégalités scolaires persistantes, les interrogations quant au rôle de l’école dans la prise en compte de la diversité de ses publics sont plus que jamais d’actualité. Lors d’une recherche antérieure, nous avons exploré comment se construisait la relation école-familles dans un établissement du canton de Fribourg (Suisse) accueillant principalement des enfants de familles immigrantes et aux revenus modestes. Nous y avons relevé l’ethnocentrisme des acteurs scolaires comme un obstacle majeur dans la relation entre l’école et ces familles, souvent peu coutumières du monde scolaire. Les acteurs scolaires apparaissaient pris dans cet ethnocentrisme, situé à un niveau largement institutionnel. Ce résultat nous a menés à explorer comment l’ethnocentrisme peut imprégner le fonctionnement même de l’institution scolaire, notamment en nous intéressant aux cadres de l’institution scolaire, aux acteurs qui lui donnent son orientation. Cet article vise à 1) établir un portrait des cadres de l’école fribourgeoise quant à leurs trajectoires personnelle, professionnelle et de formation ainsi qu’à leur rapport à la diversité culturelle à l’école et 2) repérer dans ce portrait d’éventuels éléments susceptibles de favoriser l’ethnocentrisme institutionnel. L’enquête s’est faite par questionnaire en ligne. Il ressort des résultats que la majorité des 152 cadres interrogés cumulent le fait d’être d’anciens élèves et des enseignants de l’école fribourgeoise. D’autres éléments participent à une homogénéité marquée des trajectoires des cadres interrogés, comme un vécu généralement positif de leur propre scolarité, le fait d’avoir plus souvent qu’à l’accoutumée un proche enseignant ou de n’avoir vécu aucune expérience scolaire ou professionnelle dans un autre contexte. Nous discutons comment le cadre-type de l’école fribourgeoise apparaît ainsi comme un « produit » de cette école, envers laquelle il entretient un rapport dès le départ positif, relativement exclusif et empreint d’une forme d’endogamie, ce qui est susceptible de favoriser l’ethnocentrisme institutionnel
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