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    Facteurs prédictifs d échec de la ventilation non invasive chez les nourrissons hospitalisés pour bronchiolite aiguë

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    La bronchiolite aiguĂ« est une cause frĂ©quente d insuffisance respiratoire aiguĂ« du nourrisson et rĂ©alise des tableaux hypoxiques, hypercapniques ou mixtes. La ventilation non invasive (VNI), maintenant largement utilisĂ©e en premiĂšre intention, a rĂ©volutionnĂ© leur prise en charge, diminuant la nĂ©cessitĂ© de l intubation. L utilisation de la VNI chez les patients hypoxiques est controversĂ©e en particulier chez l adulte. Les objectifs de notre Ă©tude sont de dĂ©terminer les facteurs prĂ©dictifs d Ă©chec de la VNI chez des nourrissons hospitalisĂ©s pour premiĂšre bronchiolite et d Ă©tudier l impact de l hypoxie sur leur devenir. Nous avons recueilli les donnĂ©es cliniques et paracliniques de 114 nourrissons hospitalisĂ©s dans le service de rĂ©animation de l hĂŽpital Necker (Paris) entre 2007 et 2011. Une intubation et une ventilation invasive, dĂ©finissant l Ă©chec de la VNI a Ă©tĂ© nĂ©cessaire chez 36 patients (31.6 %). Les facteurs prĂ©dictifs d Ă©chec Ă©taient en analyse multivariĂ©e: un terme de naissance infĂ©rieur Ă  35 semaines d amĂ©norrhĂ©e et un rapport PaO2/FiO2 bas. L Ă©chec de la VNI et l hypoxie Ă©taient associĂ©s Ă  un allongement des durĂ©es de ventilation, d oxygĂ©nothĂ©rapie, de sĂ©jour en rĂ©animation et d hospitalisation. Nous avons constatĂ© une diminution progressive du taux d intubation et une modification concomitante des profils respiratoires des patients inclus avec une augmentation de la proportion d enfants ayant une atteinte respiratoire peu sĂ©vĂšre. La VNI est utilisĂ©e en premiĂšre intention dans la prise en charge des bronchiolites sĂ©vĂšres avec un taux d Ă©chec faible. Les enfants prĂ©maturĂ©s et/ou avec une atteinte hypoxique sous VNI doivent ĂȘtre surveillĂ©s de façon rapprochĂ©e.PARIS6-Bibl.PitiĂ©-SalpĂȘtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

    Avis du COMETS « IntĂ©grer les enjeux environnementaux Ă  la conduite de la recherche – Une responsabilitĂ© Ă©thique »

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    Le COMETS a Ă©tĂ© saisi par le PDG du CNRS de la question de l’impact environnemental de la recherche scientifique. Cette saisine s’inscrit dans un contexte d’interrogations profondes, au sein du monde de la recherche, sur la responsabilitĂ© de ce secteur Ă  l’égard des dĂ©fis environnementaux. Un trĂšs large accord se fait jour sur la nĂ©cessitĂ© que la recherche, comme toute activitĂ©, participe Ă  l’effort de rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. AprĂšs avoir Ă©tabli son bilan carbone, le CNRS travaille ainsi Ă  la mise en place d’un plan de transition. Mais des divergences notables s’expriment quant aux directions concrĂštes Ă  suivre. Faut-il dĂ©sormais s’interdire toute recherche qui a ou peut avoir un impact environnemental nĂ©gatif – terrain Ă©loignĂ©, expĂ©rimentation Ă©nergivore, intrusion dans un milieu fragile ? Comment articuler l’enjeu environnemental avec les injonctions a priori contradictoires « d’excellence » et de compĂ©titivitĂ© de la recherche ? Faut-il que l’éthique de la recherche s’enrichisse dĂ©sormais d’une « Ă©thique environnementale » ? Cette orientation n’entraverait-elle pas la capacitĂ© de la recherche Ă  produire des connaissances et des solutions innovantes, y compris pour rĂ©pondre aux dĂ©gradations de l’environnement ? C’est parce qu’elle suscite de multiples questionnements sur les valeurs de la recherche, sa finalitĂ© et sa place face Ă  un sujet majeur pour la sociĂ©tĂ© que la question de l’impact environnemental de la recherche, qu’il soit positif ou nĂ©gatif, doit ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e non pas seulement sous un angle scientifique ou politique, mais aussi sous un angle Ă©thique. Dans son avis, le COMETS estime d’abord que la prise en compte des impacts environnementaux de la recherche doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme relevant de l’éthique de la recherche, au mĂȘme titre que le respect de la personne humaine ou de l’animal d’expĂ©rimentation. Parce que l’éthique de la recherche, comme la notion de « recherche et innovation responsables », conduit Ă  penser les effets de cette activitĂ© sur la sociĂ©tĂ©, il est de la responsabilitĂ© collective des personnels de recherche de prendre en compte sa dimension environnementale.Le COMETS comprend cette responsabilitĂ© de maniĂšre large : celle-ci impose de rĂ©flĂ©chir aux moyens de limiter l’empreinte des pratiques de la recherche « au quotidien » (acheter mieux et moins, optimiser les usages du numĂ©rique, limiter les dĂ©placements et les missions, amĂ©liorer la performance Ă©nergĂ©tique des bĂątiments) ; mais elle doit aussi conduire Ă  s’interroger sur l’empreinte environnementale des sujets de la recherche ainsi que des voies pour les traiter, et ce pour deux raisons. D’abord, une dĂ©marche de limitation de l’empreinte carbone, indispensable, est insuffisante au regard des enjeux de prĂ©servation de la biosphĂšre (lutte contre l’effondrement de la biodiversitĂ© ou contre la pollution chimique, prĂ©servation de la santĂ© des Ă©cosystĂšmes, etc.). Ensuite, si la recherche doit, comme toute activitĂ©, limiter l’empreinte de ses pratiques, sa finalitĂ© spĂ©cifique, qui est de produire des connaissances au service de la sociĂ©tĂ©, lui confĂšre la responsabilitĂ© particuliĂšre de s’interroger aussi sur les usages qui pourront ĂȘtre faits de ces connaissances (notamment leur transformation en innovations) et sur la maniĂšre dont ces derniers peuvent rĂ©pondre aux problĂšmes que rencontre la sociĂ©tĂ© ou au contraire les pĂ©renniser voire les aggraver. Le monde de la recherche doit ainsi se demander dans quelle mesure le fait d’utiliser ou de dĂ©velopper tel grand Ă©quipement (jumeau numĂ©rique, accĂ©lĂ©rateur de particules, grand calculateur) ou de travailler sur telle thĂ©matique (biologie synthĂ©tique, Ă©dition du gĂ©nome des plantes) est susceptible d’engendrer des impacts nĂ©fastes pour la biosphĂšre, de conforter Ă  moyen ou long terme des modes de production ou de consommation non durables, etc. Inversement, la recherche doit maximiser son rĂŽle moteur pour produire et mettre en valeur des savoirs permettant d’élaborer des solutions face aux bouleversements environnementaux en cours. S’il convient de se garder de trop compter sur le dĂ©veloppement de technologies de rupture dans un horizon de temps pertinent, il est nĂ©cessaire d’orienter davantage la recherche vers la poursuite de connaissances et de solutions favorables aux transformations de la sociĂ©tĂ© (multiplication des programmes de recherche dans ce sens, ponts interdisciplinaires entre recherches appliquĂ©es et recherches fondamentales susceptibles de leur venir en appui, etc.).Le COMETS n’ignore pas que la considĂ©ration de l’environnement s’impose d’ores et dĂ©jĂ  Ă  la recherche (dans des domaines comme la chimie, la biologie, le nuclĂ©aire, les expĂ©rimentations sont soumises au respect de normes environnementales ; certains appels d’offre subordonnent le financement Ă  l’absence d’impact environnemental ; de nombreux programmes de recherche sont destinĂ©s Ă  aider aux transitions Ă©cologiques, etc.). Le COMETS n’oublie pas non plus que nombre de personnels de recherche sont et ont Ă©tĂ© aux avant-postes en mettant en relief la dĂ©gradation de l’environnement, en alertant les pouvoirs publics, en recherchant des solutions innovantes. C’est prĂ©cisĂ©ment en raison de ce positionnement particulier de la recherche que le COMETS insiste sur l’importance d’inclure l’environnement parmi les enjeux Ă©thiques auxquels les personnels de recherche sont confrontĂ©s. Il considĂšre que cette approche, loin d’entraver la recherche dans sa libertĂ©, sa crĂ©ativitĂ© et la qualitĂ© de ses productions, est de nature Ă  favoriser le renforcement d’une recherche attentive aux enjeux de sociĂ©tĂ© et pertinente aux yeux de la sociĂ©tĂ© civile et des personnels de recherche eux-mĂȘmes. Le COMETS aborde ensuite la façon dont doit s’exercer, en situation concrĂšte, la responsabilitĂ© du monde de la recherche Ă  l’égard de l’environnement. Il ne lui revient pas d’arbitrer et d’estampiller comme « Ă©thiques » ou « non Ă©thiques » au regard de leur impact environnemental, les choix souvent complexes Ă  opĂ©rer au nom de cette responsabilitĂ© (comment articuler la prĂ©servation de l’environnement avec d’autres impĂ©ratifs de toute nature – santĂ© humaine, formation des jeunes, souverainetĂ© scientifique
– ? Faut-il privilĂ©gier le temps proche en s’interdisant une recherche polluante, ou le temps lointain en misant sur ce que cette recherche peut apporter de rĂ©sultats potentiellement utiles Ă  la prĂ©servation de l’environnement ?). C’est au monde de la recherche lui-mĂȘme d’ouvrir en son sein un large dĂ©bat sur ces questions. Pour le COMETS, il s’agit lĂ  d’une exigence premiĂšre, bien avant toute mise en place d’instances ou de critĂšres d’« Ă©valuation environnementale » des projets de recherche, lesquels sont loin d’ĂȘtre inutiles mais pourraient contribuer Ă  routiniser un questionnement qui exige avant toute chose d’ĂȘtre constituĂ© en rĂ©flexion collective approfondie. Ce qui est en jeu, c’est en effet la sensibilisation des personnels mais aussi : le partage d’expĂ©riences novatrices entre laboratoires ; la recherche d’un bon Ă©quilibre entre frugalitĂ© des pratiques de recherche et trop plein d’exigences administratives ; l’échange entre des communautĂ©s de recherche dont les impacts sur l’environnement, les besoins et les objectifs sont trĂšs diffĂ©rents et entre lesquelles il convient de prĂ©venir tout risque de stigmatisation et de clivage ; une rĂ©flexion d’ensemble sur les orientations de la recherche et la maniĂšre dont elles peuvent rĂ©pondre Ă  une demande croissante de justification par la sociĂ©tĂ© civile ; in fine, l’adoption de lignes de conduite.Le COMETS recommande que ce dĂ©bat soit autant que possible Ă©quipĂ© d’outils, de mĂ©thodologies, plus gĂ©nĂ©ralement d’un cadre thĂ©orique scientifiquement solide et partagĂ© au sein du monde de la recherche. Dans cette perspective, il insiste d’abord sur l’importance que prĂ©sente la mesure des impacts, et, Ă  cette fin, la constitution des connaissances relatives Ă  ces impacts, essentielle Ă  une discussion Ă©clairĂ©e et Ă  l’identification d’indicateurs et de leviers d’action. Le COMETS n’ignore pas les difficultĂ©s que soulĂšve une telle mesure, surtout lorsqu’elle porte sur l’impact des sujets de recherche (les mĂ©thodes disponibles sont limitĂ©es, le dĂ©calage temporel entre le choix d’une thĂ©matique et son Ă©ventuel impact sur l’environnement rend complexe toute apprĂ©ciation ex ante
). Il observe toutefois que les travaux portant sur la mesure des impacts environnementaux et sur la contribution de la recherche Ă  ces impacts se sont multipliĂ©s et il insiste sur la nĂ©cessitĂ© de considĂ©rer ce chantier comme un vĂ©ritable domaine de recherche Ă  dĂ©velopper.Le COMETS invite en outre Ă  aborder l’impact environnemental de la recherche dans une perspective de proportionnalitĂ©. S’il relĂšve de la responsabilitĂ© Ă©thique de la recherche de se prĂ©occuper systĂ©matiquement de cet impact, tout constat ou perspective d’impact nĂ©faste ne constitue pas pour autant un obstacle de principe Ă  la conduite d’une recherche. L’impact environnemental nĂ©gatif doit en effet ĂȘtre mis en balance avec ce que cette recherche peut par ailleurs apporter de positif, Ă  l’environnement lui-mĂȘme ou Ă  d’autres valeurs (santĂ© humaine, capacitĂ© des jeunes chercheurs Ă  travailler en rĂ©seau, gĂ©opolitique scientifique, etc.), y compris si c’est Ă  moyen ou Ă  long terme. Face aux forces diverses qui poussent Ă  exagĂ©rer les bĂ©nĂ©fices attendus, la proportionnalitĂ© implique de dĂ©finir, expliciter et justifier les raisons pour lesquelles une pratique, une thĂ©matique ou un Ă©quipement de recherche est envisagĂ©, et l’ensemble des consĂ©quences attendues.Le COMETS a bien conscience des difficultĂ©s opĂ©rationnelles que ces prĂ©conisations soulĂšvent mais il estime que face Ă  l’ampleur des dĂ©fis Ă  relever, le monde de la recherche ne peut faire l’économie d’une telle dĂ©marche.Recommandations Ă  l’adresse de la direction du CNRS et des personnels de recherche A l’issue de son analyse, le COMETS invite Ă  : 1. ReconnaĂźtre que la prise en compte de l’environnement fait partie intĂ©grante de l’éthique de la recherche ; affirmer Ă  ce titre la responsabilitĂ© des acteurs et actrices de la recherche de penser leur activitĂ© au regard des enjeux environnementaux ; cette responsabilitĂ© concerne non seulement l’empreinte des pratiques de recherche mais plus gĂ©nĂ©ralement l’impact environnemental nĂ©gatif ou positif que le choix de tel ou tel sujet de recherche et de telle ou telle voie pour le traiter peut engendrer pour l’environnement au sens large, Ă  court, moyen ou long terme. 2. Multiplier les espaces de discussion permettant Ă  l’ensemble des personnels de recherche de dĂ©battre des enjeux et contours de cette responsabilitĂ©.Les laboratoires de recherche apparaissent comme les lieux naturels pour conduire ce dĂ©bat ; le COMETS soutient Ă  cet Ă©gard la demande formulĂ©e par le PDG du CNRS et la CPU, devenue France UniversitĂ©s, de nommer une personne rĂ©fĂ©rente pour le dĂ©veloppement durable dans chaque unitĂ© de recherche.Le dĂ©bat devrait ĂȘtre Ă©galement menĂ© dans des enceintes plus larges que les laboratoires, Ă  l’échelle des communautĂ©s scientifiques locales, nationales ou internationales (instituts du CNRS, autres organismes de recherche, dĂ©partements universitaires, groupements de recherche, communautĂ©s scientifiques partageant l’usage de grands Ă©quipements de recherche, etc.) mais aussi entre ces communautĂ©s (AcadĂ©mies et sociĂ©tĂ©s savantes, conseils scientifiques).3. Outiller le dĂ©bat d’un cadre mĂ©thodologique scientifiquement solide et partagĂ© au sein du monde de la recherche ; ce cadre devrait a minima s’appuyer d’une part sur un principe de mesure des impacts, fondĂ© sur la constitution des connaissances relatives Ă  ces impacts, d’autre part sur une logique de proportionnalitĂ© qui, au cas par cas, en considĂ©rant les particularitĂ©s de chaque situation, mette en balance l’ensemble des impacts nĂ©gatifs et positifs d’une recherche. S’agissant de la mesure des impacts, le COMETS :- soutient les initiatives prises pour constituer les connaissances relatives aux impacts de la recherche sur l’environnement (bilans GES des laboratoires, du CNRS et de ses instituts, des Ă©quipements de recherche) ;- encourage Ă  poursuivre cette Ă©valuation et recommande que les tutelles aident les laboratoires dans ce sens, par exemple en simplifiant la rĂ©alisation du bilan pour les laboratoires multi-tutelles ;- recommande que le CNRS et les instances de prospective scientifique soutiennent et entreprennent des recherches permettant une meilleure mesure des impacts environnementaux (gaz Ă  effet de serre, pollution, atteintes Ă  la biodiversitĂ©, etc.) liĂ©s Ă  de nouveaux champs de recherche ou Ă  la poursuite des recherches en cours ;- souligne l’intĂ©rĂȘt de dĂ©velopper une « culture de l’impact » au sein de la communautĂ© scientifique, en proposant, entre autres, des formations et des Ă©coles thĂ©matiques interdisciplinaires sur ce sujet.4. Plus spĂ©cifiquement Ă  l’adresse de la direction du CNRS, le COMETS : - recommande que le CNRS pĂ©rennise et renforce les moyens qu’il met en Ɠuvre pour Ă©valuer l’impact du CNRS sur l’environnement, afin de favoriser l’apprentissage organisationnel et l’acquisition d’une expĂ©rience consolidĂ©e ;- souligne l’intĂ©rĂȘt de reconnaĂźtre et favoriser la capacitĂ© des laboratoires Ă  apporter des solutions innovantes pour une conduite de la recherche respectueuse de l’environnement ; invite Ă  soutenir des approches prenant appui sur les expĂ©riences locales des laboratoires ; recommande que le CNRS constitue une base ouverte des innovations de toutes sortes dĂ©veloppĂ©es par ces derniers et la rende accessible, notamment au sein des organismes de recherche ;- encourage les services de formation : Ă  sensibiliser et former les personnels Ă  la dimension environnementale de l’éthique de la recherche ; Ă  recruter des personnels pour organiser et animer des ateliers collaboratifs et dĂ©velopper une « culture interdisciplinaire de l’impact environnemental » ; Ă  poursuivre leur dĂ©marche permettant aux personnels de recherche, quel que soit leur statut, de consacrer du temps, dans le cadre de leur mĂ©tier, Ă  la question de l’intĂ©gration des enjeux environnementaux dans la recherche ; - recommande d’accompagner les personnels de recherche dĂ©sireux de rĂ©orienter leurs activitĂ©s vers des pratiques et thĂ©matiques susceptibles de contribuer Ă  une meilleure prĂ©servation de l’environnement. Dans ses relations avec les dĂ©cideurs publics et privĂ©s, le CNRS devrait davantage soutenir et mettre en valeur tout ce qui, dans les productions des personnels de recherche (recherches, expertises, alertes), est de nature Ă  informer les dĂ©bats et Ă  stimuler les actions en faveur de l’environnement.5.- Le COMETS encourage :- les instances chargĂ©es de la programmation et du financement de la recherche ;- les instances chargĂ©es de l’évaluation des chercheurs et chercheuses ;- les instances du ComitĂ© national de la recherche scientifique chargĂ©es d’établir la prospective de leurs domaines de rechercheĂ  mener une rĂ©flexion sur la maniĂšre dont elles peuvent mieux prendre en compte l’impact environnemental de la recherche dans le cadre de leur action

    Le retournement des choses

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    PrĂȘter attention Ă  toutes ces petites choses, ces « choses banales » et moins banales, qui composent notre univers ordinaire, et que l’on finit par ne plus voir tant elles se fondent dans le dĂ©cor devenu lui-mĂȘme anodin, prĂȘter attention Ă  ces objets qui entrent dans les collections de musĂ©e qui ont parfois perdu leur sens originel, sont au cƓur des prĂ©occupations de ce numĂ©ro de la revue Socio-anthropologie consacrĂ© au « retournement des choses ». Le « retournement » suppose un « changement radical », un « revirement », une « conversion », un « retour ». Aussi, sortant des chantiers battus consacrĂ©s Ă  la « biographie », la « carriĂšre » ou Ă  la « vie sociale » des choses (des objets), la rĂ©flexion pluridisciplinaire proposĂ©e ici se centre sur leur passage d’un Ă©tat Ă  l’autre, d’un statut Ă  l’autre, d’un lieu Ă  l’autre, d’une vie Ă  l’autre, Ă  travers l’analyse de cas historiques et contemporains. Étudier ce processus consiste Ă  Ă©tudier prĂ©cisĂ©ment le moment de l’arbitrage, les circonstances de la transformation matĂ©rielle et donc physique des choses, et/ou les modalitĂ©s de leur requalification et de leur rĂ©appropriation. La nature des choses se voit ainsi bousculĂ©e, leur frontiĂšre oscillĂ©e entre concret et abstrait, vivant et mort, imaginaire et rĂ©alitĂ©, profane et sacrĂ©, ordinaire et extraordinaire, etc. Ce numĂ©ro prend au sĂ©rieux les maniĂšres dont nous jouons, au propre et au figurĂ©, avec ces choses. Il entend comprendre comment se fabrique un nouveau sens (la narration) et un nouvel usage (l’action)

    Brouillons des LumiĂšres

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    Textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par Nathalie Ferrand Contrairement Ă  l’image qu’on se fait souvent d’un siĂšcle qui aurait fait disparaĂźtre ses brouillons, et dont les auteurs, une fois l’Ɠuvre publiĂ©e, auraient dĂ©truit les traces qui tĂ©moignaient du patient cheminement vers la forme ou la formule finale, le XVIIIe siĂšcle nous a lĂ©guĂ© un riche gisement de manuscrits de travail, oĂč la pensĂ©e et la littĂ©rature des LumiĂšres s’essayent et se cherchent. Ce numĂ©ro de Genesis offre un bilan sur les recherches accomplies dans ce domaine et prĂ©sente de nouvelles pistes et de nouveaux corpus pour une gĂ©nĂ©tique des textes d’Ancien RĂ©gime. AprĂšs une prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale, il contient des Ă©tudes de genĂšse Ă  partir de manuscrits de Voltaire, D’Alembert, Mme de Graffigny, Casanova, Laplace, et une mise au point sur l’analyse codicologique des manuscrits de cette pĂ©riode, ainsi qu’un document inĂ©dit de Rousseau
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