Forest biodiversity, ecosystem functioning and the provision of ecosystem services

Forests are critical habitats for biodiversity and they are also essential for the provision of a wide range of ecosystem services that are important to human well-being. There is increasing evidence that biodiversity contributes to forest ecosystem functioning and the provision of ecosystem services. Here we provide a review of forest ecosystem services including biomass production, habitat provisioning services, pollination, seed dispersal, resistance to wind storms, fire regulation and mitigation, pest regulation of native and invading insects, carbon sequestration, and cultural ecosystem services, in relation to forest type, structure and diversity. We also consider relationships between forest biodiversity and multifunctionality, and trade-offs among ecosystem services. We compare the concepts of ecosystem processes, functions and services to clarify their definitions. Our review of published studies indicates a lack of empirical studies that establish quantitative and causal relationships between forest biodiversity and many important ecosystem services. The literature is highly skewed; studies on provisioning of nutrition and energy, and on cultural services, delivered by mixed-species forests are under-represented. Planted forests offer ample opportunity for optimising their composition and diversity because replanting after harvesting is a recurring process. Planting mixed-species forests should be given more consideration as they are likely to provide a wider range of ecosystem services within the forest and for adjacent land uses. This review also serves as the introduction to this special issue of Biodiversity and Conservation on various aspects of forest biodiversity and ecosystem services

Le bilan neuropsychologique expertal

Beaune Daniel, Osson Denise. Le bilan neuropsychologique expertal. In: Bulletin de psychologie, tome 47 n°415, 1994. Expertises en psychologie légale. pp. 240-250

Inhibition cognitive et schizophrénie (étude en situation d'auto-inhibition)

LILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF

Contribution à une approche ethnopsychiatrique généralisée

L'ethnopsychiatrie est une approche clinique qui s'est développée avec ses outils actuels en Occident à la suite de l'arrivée massive des populations immigrées venues travailler. Il a été remarqué que quand ils étaient en souffrance, ils donnaient comme sens à leur état des raisons puisées du visible autant que de l'invisible en cohérence avec leur culture d'origine. Il a fallu trouver des possibilités d'étayages de leur langage pour mieux les accompagner. Cet effort de traduction ne portait que sur ces diverses populations venues d'ailleurs. Or, nous savons que là où il y a une culture, il doit y avoir nécessairement une ethnopsychiatrie. Pourquoi alors cette approche clinique ne porterait-elle pas aussi en Occident ? Cela est la raison de notre étude et nous avons noté la nécessité d'une généralisation de cette clinique qui de toute manière est depuis toujours investie en Occident comme ailleursEthnopsychiatry is a clinical approach whose present-day tools have resulted from the arrival of economic migrants to the Western world. It was noticed that these migrants justified their suffering with visible as much as invisible reasons in keeping with their native culture. It was the necessary to try and find ways to enter their language and support their conceptions in order to attend them. This attempt to translate, however, was applied only to those foreing populations, while it is well known that therever there is a culture, ethnopsychiatry is a relevant approach. We are then entitled to ask why this approach does not apply to the Western world. This study will try and extend this clinical approach to the Western world, there is proves as accurate as elsewhereLILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF

Esquisse d'une généalogie de la psychologie française ("l'unité de la psychologie" par Daniel Lagache (1949-1969))

Modeste par la taille mais grand par la notoriété, L'unité de la psychologie de Daniel Lagache connaît un destin paradoxal : plus il est lu, plus sa thèse d'une unité de la psychologie est discréditée et son auteur oublié à tel point que, devenu un signifiant flottant , il fonde aujourd'hui le lien et le liant qui jointent comme par magie la communauté des psychologues français. En l'abordant telle une Archive, notre analyse esquisse une généalogie de la psychologie française. L'ouvrage ayant été rédigé en deux temps, notre étude se découpe en l'analyse de la version inaugurale de 1949 puis celle de sa réécriture en 1969. Après un rapide rappel historique, nous dégageons dans une première partie les deux gestes qui coexistent au sein du texte initial à savoir un acte premier d'auto-affirmation incantatoire qui crée l'unité sur un mode spirituel et un acte second d'enracinement idéologique donnant corps à la psychologie, tout ceci participant d'un processus global de fétichisation du livre. Puis nous analysons dans la seconde partie, d'une part, le geste tenté mais en partie raté de refonte épistémologique de la psychologie éprouvé par Lagache dans un article de 1966 inclus dans la réédition de 1969, d'autre part, la configuration générale depuis laquelle il émerge. Ceci nous mène à Sartre qui sort la psychologie d'une aporie originelle au prix de son englobement dans une philosophie phénoménologique ainsi qu'à Lacan qui, après Canguilhem, se doit de tuer la psychologie afin que son entreprise d'annexion de la lettre freudienne opère. Au sortir de ces études, nous interprétons la seconde version comme l'institution du fétiche de la psychologie.A modest work by its size but famous at the same rime The unity of psychalogy* by Lagache experiences a very paradoxical fate: the more it is bought, the more its thesis of a unity in psychology is compromised, and its author forgotten to such a point that, becoming a floating meaning , it is creating today the link and the binder that is gathering, as if by magic, the community of french psychologists. By approaching it as an Archive our analysis of the book is as such a sketch of the genealogy of french psychology. The book having been written in two parts our stud; is based on these two parts ; first, the analysis of the original version of 1949 then the rewritten version of 1969, After a brief historic reminder, we can extract, in the first part, the two points that coexist in the initial text: a first incantatory act of self assertion that creates the unity on a spiritual way; and a second act of ideological implanting that gives birth to psychology, ail this participating to a global process of fetishizing the book. Then we analyse in the second part, on one hand the attempted but partly failed idea of an epistemological revision of psychology that has been introduced by Lagache in an article of 1966 and found again in the republication of 1969; on the other hand the general configuration from which it emerges. This point leads us to Sartre who takes psychology out of an original aporia by including it in a phenomenological philosophy and to Lacan who has to kill psychology so that its attempt of annexation of Freud's letter may occur. Out of these preparatory studies, we consider the second version as the institution of the idol of psychology.PARIS7-Bibliothèque centrale (751132105) / SudocSudocFranceF

Contribution à la compréhension du processus suicidaire dit subjectivement lié au travail

En France, la presse quotidienne estime que près de 300 à 400 salariés se suicideraient sur leur lieu de travail chaque année (Lauer, 2007). Ce nombre apparaît largement sous estimé. Dejours (2005) dénonce l'inquiétant manque d'explications convaincantes pour les cas de suicide au travail, véritable révélateur du mal-être social. En effet, la littérature sur ce sujet porte majoritairement sur l'analyse du travail et de son organisation et moins sur la clinique du sujet souffrant qui sera mise au centre de notre recherche. C'est au titre de notre expérience de psychologue clinicien que nous sommes allés à la rencontre de patients qui ont traversé une partie du processus suicidaire (fortes idées suicidaires, planification du suicide, tentative de suicide) et dont ils imputent subjectivement la cause à leur travail. En légitimant le pouvoir de la parole, nous tentons de comprendre, à travers leur discours, de quelle manière le passage à l'acte suicidaire est à relier au contexte ou aux conditions de travail. Dans le cadre de suivis psychologique de 19 patients venant de catégories socioprofessionnelles diverses, nous avons réalisé des entretiens non-directifs d'environ 45 minutes sur une durée d'un à quatre ans. Des prises de notes ont été effectuées durant les rencontres ainsi qu'une retranscription immédiate dans l'après-coup. Nous utilisons l'analyse qualitative des travaux de Giorgi (1985) en psychologie phénoménologique qui consiste au regroupement, en unités de sens, des thèmes principaux évoqués durant les entretiens dans l'objectif de relever les invariants. Nous avons analysé le sujet souffrant sous ses différents rapports : à soi, aux autres, au temps et au travail. Nous cherchons, à travers notre étude, à comprendre ce qui fragilise le plus l'individu et qui va déclencher la tentative de suicide. Face aux nouvelles organisations de travail, les conditions, le type de management et les relations interpersonnelles dans le collectif émettent bien souvent une détresse psychique chez le travailleur. Ils touchent le sentiment identitaire du sujet, notamment dans le cas d'un fort engagement dans le travail, amenant à un besoin de reconnaissance inassouvi, à un sentiment de non-appartenance au collectif et peut réveiller une faille narcissique déjà présente depuis l'enfance. Le travail est rapporté par l'individu comme étant la "goutte d'eau" d'un vase déjà pré-rempli de difficultés personnelles, l'amenant à tenter de se suicider. Notre recherche met, de plus, en exergue que les pratiques de type harcèlement moral au travail suffisent, à elles seules, à déstabiliser l'ensemble des rapports du sujet, et que la planification ou le mode de passage à l'acte est également plus violent, en fonction du sentiment d'injustice ressenti. Notre recherche apporte un regard essentiellement clinique, mais souligne aussi l'intrication complexe entre les domaines économique, social et psychologique. Il existe une réelle nécessité des actions de prévention dans ce domaine, et d'actualisation des formations des services de santé au travail à la prise en charge de ce type de troubles psychologiques.In France, 300 to 400 workers would die from suicide while being at work each year (Lauer, 2007). This dramatic figure seems to be underestimated and dejours (2005) highlights the lack of clear explanation of theses cases of on-the-job suicide that could be linked to social anxiety or discomfort. Indeed, the literature on this theme relates primarly to the analysis of work and its organization and not on the clinical psychology of the suffering subject on which we focus at our research center. As trained clinical psychologists, we met patients with suicidal behavior subjectively related to work. We emphasized on clinical interview to try to understand, through their speech, the causes underlying their intense suffering leading to suicide attempt and how it could be linked to the workplace conditions. 19 patients from various social and occupational groups have been followed-up through 45 minutes non directive interviews during a year and handwritten notes were typed-up at the end of each session. We used the qualitative analysis of Girogi (1988) work in phenomenologic psychology which consists in several reading and gathering in units of significance the main topicsevoked during the talks. We could identify three main topics i.e. personal, professional and social and we tried to identify which one could weaken the patient or lead to suicidal attempt. New work organization, conditions and style of management and interpersonal relationships in the community often cause psychological distress among the workers. They touch the identity feeling of the subject, bringing to a feeling of exclusion from the work group and can awake a narcissic failure already present since childhood. If this one could not be elaborate, this suffering can carry out to suicidal behavior. Work brings the difficult construction of the regard of oneself, its stakes and its dead ends (Huez, 2003). When badly lived at work conflicts blend with private life, they can become pathological (Clot, 2002). Would the depression replace an inability to "being-in-the-world", which an lead to suicide when that becomes an impossibility to exist ? Work is reported by the patient as being the "last straw" leading them to try to commit suicide, reflecting the psychological defect, the personal sphere having already been previously collapsed. The social sphere acts like pressure on the other spheres (personal and professional) with the idea that social conditions do not allow "dream" anymore, because of the current economic system (rise of the oil price, lowers purchasing power etc), they can, consequently, generate a true social distress weakening the individual. Further results will come as the study is still going on about workplace bullying leading to specific suicidal attempt.PARIS7-Bibliothèque centrale (751132105) / SudocSudocFranceF

Quand savoir et cancer s'en-mêlent dans l'intimité du témoignage

C'est l'histoire d'un individu qui, autrefois témoin du cancer d'un proche, s'incarne brutalement acteur dans l'occurence de cette même pathologie. Qu'est-ce que la rencontre avec un savoir, que l'expérience impose, met en jeu ? Pour l'essentiel, la revue de la littérature, en matière de deuil, ne rencontre la problématique du cancer que sous couvert du renoncement dans une dynamique de clivage de l'existence du sujet malade. Parfois, c'est en qualité d'une identification mortifère à un "ancêtre". Or, en tant que témoin, il est en présence du visage souffrant de l'autre, celui-ci constituant un appel dont il a à répondre. Et s'il y a un acte qui le définit, alors il y a un acteur. Mais qui donc cherche un témoin ? Dans ce passage de l'un à l'autre, le témoignage inscrit l'effet d'un dire possible sur la scène. Mais, le risque n'est-il pas que le sujet finisse par disparaître derrière le personnage, masqué dans son jeu d'acteur ? Si le témoin venait au secours de ce nouveau personnage ? Parce qu'objet tiers, il est d'abord celui qui soutient le témoignage, humanisant une traversée de l'extrême où les limites de l'homme frisent le basculement. En tant qu'acte d'auteur, le témoignage ouvre, en son creux, sur une "salle aux trésors". C'est là que ce condamné (à savoir) viendrait retirer son objet de création authentique, réceptacle des liens tissés avec ce fantôme dont il est le porte-parole dans cette expérience ici rejouée. Cette "chasse au trésor" consisterait alors en la trouvaille d'un lieu de témoignage. Plusieurs échappées s'ouvrent à lui. L'art préexistant à l'occurence du cancer serait la voie de la "non rupture". Mais, l'art tomberait-il malade lui aussi ?It's about a subject, who formerly witness of the cancer to a close, is brutally embodied actor in the occurence of the same pathology. What the meeting with a knowledge, which the experience imposes, involves at a given subject ? For the main part, the review of the literature, in mourning, meets the problem of the cancer only under the cover of the renunciation in a dynamics of cleavage of the existence of the sick subject. Sometimes, it belongs as a mortiferous identification to a "ancestor". Now, as witness, he is in the presence of the face suffering from the other one, this one constituting an appeal of which he has to answer. And if there is an act which definies him, then there is an actor. But who thus looks for a witness ? In this passage from one to another, the testimony registers the effect of one to say possible on the scene. But, the risk is not that the subject eventually disappears ? If the witness helped this new character ? Because third object, the witness is the one at first which supports the testimony, so humanizing a crossing of the extreme where the limits of the man curl the fall. And, as it is author's act, the testimony opens, in its hollow, on a "room in treasures". It is there that this condemned person namely would come to remove his object of authentic creation, receptacle of the links weaved with this ghost whose spokesman he is in this here replayed experience. This "treasure hunt" would consist then of the find of a place of testimony. Several breakaways open to him. The art preexisting before the occurence of the cancer would be the way of the "not break". But, would the art fall it too ?LILLE3-BU (590092101) / SudocSudocFranceF