158 research outputs found

    Dardanelles et Bosphore : Les dĂ©troits turcs aujourd’hui

    Get PDF
    Les Dardanelles et le Bosphore sont les «DĂ©troits» par excellence. Couloirs maritimes Ă©troits et sinueux situĂ©s de part et d’autre de la mer de Marmara, ils relient la mer Noire au bassin mĂ©diterranĂ©en et ont constamment Ă©tĂ©, Ă  ce titre, l’objet de conflits et de rivalitĂ©s au cours de l’histoire. La pĂ©riode la plus rĂ©cente y a vu une forte augmentation du trafic maritime, source de dangers et de risques Ă©cologiques qui ont poussĂ© Ă  la dissĂ©mination des installations portuaires stambouliotes. Les Dardanelles rurales contrastent en effet avec le Bosphore, axe mĂ©dian d’une mĂ©tropole de dix millions d’habitants, confrontĂ© Ă  une urbanisation dĂ©sordonnĂ©e et traversĂ© par une circulation intra-urbaine intense. Ces dĂ©troits contribuent Ă  l’orientation d’Istanbul vers le domaine pontique, aujourd’hui remise en question par une volontĂ© d’ouverture de la Turquie vers la MĂ©diterranĂ©e en tant que lien Ă  l’Europe.Dardanelles and Bosphorus are probably the most emblematic straits in the world. These two narrow and winding waterways, together with the Sea of Marmora lying between them, link the Black Sea with the Mediterranean Basin, which have witnessed numerous conflicts throughout history. In recent years, they have experienced a sharp increase in maritime traffic, which is a threat to waterside residents and the natural environment. This has led to a gradual dispersion of Istanbul’s harbour plants and facilities. The rural environment of Dardanelles is in sharp contrast to the very densely urbanized Bosphorus, the hub of a metropolis with 10 million people, confronted with a chaotic urbanization process and intense intra-urban traffic. The Turkish Straits contribute to Istanbul’s vantage point in the region of the Black Sea, which is today challenged by Turkey’s new commitment to openness to the Mediterranean Basin as a venue for increasing trade with the European Union

    Agnùs Devictor. L’Iran mis en scùnes

    Get PDF
    Dans cette nouvelle collection de livres de poche mettant en relation une ville ou un pays avec sa production cinĂ©matographique, AgnĂšs Devictor s’est appuyĂ©e sur sa profonde culture cinĂ©matographique pour faire redĂ©couvrir l’Iran Ă  travers le cinĂ©ma, en confrontant de façon sensible et pertinente les regards Ă©trangers centrĂ©s sur l’exotisme du patrimoine ou des paysages dĂ©sertiques et les regards des cinĂ©astes iraniens tournĂ©s vers d’autres espaces : le foisonnement de la capitale TĂ©hĂ©ran, le..

    La population de la Turquie en 1990

    Get PDF
    Cet article commente les premiers rĂ©sultats, quantitatifs, du recensement du 21 octobre 1990. La Turquie comptait alors 56 473 035 habitants contre 50 664 458 habitants le 20 octobre 1985. La croissance dĂ©mographique s'est lĂ©gĂšrement ralentie, avec un taux d'accroissement annuel moyen de 2,17 % contre 2,48 % pendant la pĂ©riode intercensitaire 1980-85. Cette croissance globale est la moyenne de taux d'accroissement dĂ©partementaux trĂšs contrastĂ©s. Trois pĂŽles de croissance dĂ©mographique forte, la Marmara orientale incluant le Grand Istanbul et Bursa, la cĂŽte mĂ©ridionale d'Izmir au golfe d'Iskenderun, et le Sud-Est kurde, s'opposent ainsi au Nord-Est intĂ©rieur et littoral oĂč 15 dĂ©partements ont perdu des habitants entre 1985 et 1990. Par ailleurs, la population urbaine a renforcĂ© sa prĂ©dominance, comptant dĂ©sormais 59 % de la population totale. Les villes les plus dynamiques appartiennent Ă  toutes les tranches dimensionnelles, de la mĂ©tropole stambouliote qui a accentuĂ© son avance sur la capitale politique Ankara aux nombreuses bourgades nouvellement promues au rang de sous-prĂ©fecture

    La nature Ă  Istanbul

    Get PDF
    Bien qu’elle semble bien dotĂ©e par la nature, Istanbul apparaĂźt comme une ville trĂšs minĂ©rale oĂč les espaces « naturels » sont trĂšs fragmentĂ©s ou rejetĂ©s dans une pĂ©riphĂ©rie lointaine oĂč ils sont de plus en plus menacĂ©s. Cet article s’attache Ă  montrer comment cette situation paradoxale rĂ©sulte de la superposition d’hĂ©ritages successifs. Devenue capitale de l’Empire ottoman au XVe siĂšcle, la ville a Ă©tĂ© repeuplĂ©e par des dĂ©portĂ©s et migrants d’origine rurale, d’oĂč une accumulation de maisons de bois et de jardins, mais elle s’est trĂšs vite densifiĂ©e, ne laissant d’espaces verts bien visibles qu’au cƓur du palais, des complexes religieux et la ceinture des cimetiĂšres, au-delĂ  desquels l’aristocratie allait estiver sur les rives du Bosphore. Avec la crĂ©ation des premiers jardins publics Ă  l’europĂ©enne, l’ùre des RĂ©formes au XIXe siĂšcle, a inaugurĂ© une sĂ©rie de transformations liĂ©es Ă  l’ouverture sur le monde : explosion urbaine Ă©tendant et densifiant la mĂ©tropole, intĂ©gration du Bosphore Ă  l’agglomĂ©ration, fuite en avant vers des citĂ©s privĂ©es « en pleine nature ».Although it seems to benefit of a rich natural endowment, Istanbul looks like a rather mineral metropolis, with green areas either split into small fragments or rejected in remote peripheries. This article tries to demonstrate how this paradoxical situation results from the stratification of features inherited from various periods. After it became the capital of the Ottoman empire, the city was repopulated by deported persons and migrants from mainly rural areas, who produced a landscape of wood houses and tiny gardens. But the rapid increase of population resulted in a strong densification of urban space, leaving few conspicuous green areas within the city (imperial palace, religious compounds). Beyond the “green belt” of cemeteries, summer residences of the aristocracy scattered along the banks of Bosphorus. During the Tanzimat (Reforms) period in XIXth century, the first western-type public gardens were created, a first stage in a gradual process of opening to the globalized world. Then, the mid XXth century urban burst led to another extension and densification of urban areas, and rich families fled away to gated cities built up in remote natural areas

    D’AthĂšnes Ă  Tachkent, mĂ©tropoles et espaces mĂ©tropolises

    Get PDF
    Partout dans le monde, le processus d’urbanisation semble connaĂźtre une accĂ©lĂ©ration qui en changerait la nature, ou au moins le degrĂ©, en favorisant la concentration de la population dans les plus grandes villes, les seules Ă  pouvoir cristalliser les fonctions de plus haut niveau : institutions politiques nationales et internationales, siĂšges sociaux des grandes firmes dites « multinationales », bourses des valeurs, Ă©quipements culturels de renommĂ©e mondiale etc... L’usage de ces adjectifs m..

    D’AthĂšnes Ă  Tachkent, mĂ©tropoles et espaces mĂ©tropolises

    Get PDF
    Partout dans le monde, le processus d’urbanisation semble connaĂźtre une accĂ©lĂ©ration qui en changerait la nature, ou au moins le degrĂ©, en favorisant la concentration de la population dans les plus grandes villes, les seules Ă  pouvoir cristalliser les fonctions de plus haut niveau : institutions politiques nationales et internationales, siĂšges sociaux des grandes firmes dites « multinationales », bourses des valeurs, Ă©quipements culturels de renommĂ©e mondiale etc... L’usage de ces adjectifs m..

    Méditerranée orientale et monde turco-iranien: une aire productrice de diasporas?

    Get PDF
    La derniĂšre dĂ©cennie a soudain vu le phĂ©nomĂšne des diasporas revenir sur le devant de la scĂšne des sciences sociales, avec des ouvrages et articles gĂ©nĂ©raux et jusqu'Ă  un manuel de gĂ©ographie en mĂȘme temps que de nombreuses Ă©tudes de cas dont certaines concernaient l'aire gĂ©ographique couverte par la revue. La MĂ©diterranĂ©e orientale et son prolongement jusqu'en Asie centrale Ă  travers le domaine turco-iranien tiennent-ils une place particuliĂšre dans cette thĂ©matique des diasporas ? Te..

    « Iran. L’hĂ©ritage perse ». GĂ©o, n° 251, (janv. 1999), pp. 46-89.

    Get PDF
    Le dossier sur l’Iran auquel le grand magazine de vulgarisation consacre le tiers central d’un de ses numĂ©ros est bien dĂ©cevant, au-delĂ  des magnifiques photographiques de Serge Sibert. Le sous-titre est fort ambigu, le dossier mĂȘlant des notations sur la continuitĂ© avec la Perse antique, ce qu’il semblait impliquer a priori, avec beaucoup d’autres sur une Perse musulmane qui se rĂ©duit Ă  son espace central, le long des deux axes TĂ©hĂ©ran-Ispahan-PersĂ©polis-Shiraz et Kāƥān-Yazd-Kermān-Bam plus ..

    Disparités et flux migratoires dans l'aire turque

    Get PDF
    L'aire turque est elle-mĂȘme le rĂ©sultat de flux migratoires multiples et variĂ©s Ă©talĂ©s sur deux millĂ©naires, mais les constructions Ă©tatiques contemporaines l'ont fractionnĂ©e en une sĂ©rie de champs migratoires cloisonnĂ©s, dont cet article dĂ©crit la configuration dans les annĂ©es 1960 avant d'apprĂ©cier les transformations les plus rĂ©centes. Trois domaines se diffĂ©rencient par la place qu'y occupent les peuples turcs : centrale dans la Turquie rĂ©publicaine resserrĂ©e sur l'Anatolie, oĂč s'entremĂȘlent l'exode rural interne et l'Ă©migration vers l'Europe occidentale ou les pays pĂ©troliers du Golfe ; "pĂ©ricentrale" en Iran, oĂč les AzĂ©ris ont Ă©tĂ© les premiers Ă  prendre le chemin de la capitale, comme en Afghanistan oĂč les turcophones du Nord ont une importance Ă©conomique trĂšs supĂ©rieure Ă  leur poids dĂ©mographique ; pĂ©riphĂ©rique et dominĂ©e dans les empires russe, devenu soviĂ©tique, et chinois. L'Ă©volution des derniĂšres annĂ©es va dans le sens d'une internationalisation accrue des mouvements migratoires. L'espace migratoire organisĂ© autour de la Turquie s'est Ă©tendu et complexifiĂ©, divers conflits ont dĂ©clenchĂ© des migrations brutales de rĂ©fugiĂ©s, plus ou moins durables, tandis que l'implosion du rĂ©gime soviĂ©tique a permis l'amorce de relations nouvelles entre les rĂ©publiques turcophones devenues indĂ©pendantes et leurs voisins mĂ©ridionaux, la Turquie et l'Iran

    Jean-Pierre Digard. Une épopée tribale en Iran. Des origines à la République islamique. Les Bakhtyùri

    Get PDF
    L’ouvrage de Jean-Pierre Digard est une somme reprenant Ă  travers le prisme de l’histoire l’ensemble de ses travaux sur la tribu bakhtyāri, qui doit rester aujourd’hui le plus important groupe partiellement nomade de la planĂšte. AprĂšs sa pĂ©riode de travaux intensifs sur le terrain entre 1969 et 1975, Jean-Pierre Digard a consacrĂ© une vingtaine d’annĂ©es Ă  formaliser les rĂ©sultats de ses recherches sur les techniques, tout en Ă©largissant ses perspectives Ă  l’anthropologie des relations entre l’..
    • 

    corecore