42 research outputs found

    Influence de la litière foliaire de cinq espèces végétales tropicales sur la diversité floristique des herbacées dans la zone du Ferlo (Senegal)

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    L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’effet de la présence de cinq plantes ligneuses: Balanites aegyptiaca (L.) Del., Acacia tortilis subsp. raddiana (Savi) Brenan, Acacia senegal (L.) Willd, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir. et Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. sur la diversité spécifique de la végétation herbacée dans le Ferlo, au Nord-Sénégal. Il a été procédé à un inventaire des espèces herbacées sous couvert et hors couvert des plantes ligneuses. Ensuite, une analyse floristique qualitative (familles, genres et espèces) a été réalisée à partir de la liste floristique des différents inventaires. Cette analyse a été couplée à une approche quantitative en utilisant le coefficient de similitude de Sørensen qui a servi à définir l’indice de diversité beta. Les résultats de l’inventaire floristique ont permis de dénombrer 28 espèces herbacées réparties dans 25 genres et 15 familles. Les plantes ligneuses comme B. senegalensis, B. aegyptiaca et S. birrea possèdent la flore la plus riche avec 18 espèces chacune, alors que A. tortilis et A. senegal ont respectivement 12 et 9 espèces. Le témoin est le moins diversifié avec 6 espèces herbacées. Parmi les herbacées, Aristida mutabilis est la plus fréquente contrairement à Achyranthes aspera, Aristida adsentionis, Chloris barbata, Cleome  viscosa, Cyperus esculentus, Datura metel, Eragrostis pilosa et Indigofera hirsuta qui sont les espèces les moins fréquentes. Les résultats de l’AFC ont montré quatre groupements végétaux. Un premier groupement qui regroupe B. senegalensis, A. raddiana et le témoin, un groupement à B. aegyptiaca, un groupement à A. senegal et enfin un groupement à S. birrea. Cette étude a permis de mettre en évidence la valeur de la présence de l’arbre dans un système de production fortement dégradé.Mots clés: Sénégal, Ferlo, interaction arbre - herbe, AFC, diversité floristique

    Les Cyanophyceae marines de l’île de Ngor (Sénégal)

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    La présente étude a été initiée dans le but de déterminer la composition taxonomique et la structure des peuplements de Cyanophyceae au niveau de l’ile de Ngor. Durant les travaux, une description basée sur des caractères morphologiques du thalle (cellule, colonie ou filament) des taxa a été effectuée. Aussi une classification et un inventaire systématique de ces taxa ont été réalisés. Six prélèvements ont été effectués entre juillet 2009 et août 2010 dans les eaux marines de l’île de Ngor située à 800 m de la côte dakaroise (Sénégal). L’observation des différents échantillons prélevés a permis de répertorier au niveau de cet écosystème 38 taxa de Cyanophyceae dont 28 identifiées jusqu’au niveau spécifique, réparties en 18 genres et 11 familles. Sur ces 11 familles, seules trois d’entre elles regroupent plus de la moitié des taxa présents. Ce sont les Oscillatoriaceae avec 31,56%, les Phormidiaceae et les Pseudanabaenaceae avec chacune 15,79%. Les Merismopediaceae représentent 10,53% des taxa, les Chroococcaceae 7,89%, et les Synechococcaceae 5,26%. Les familles des Borziaceae, des Xenococcaceae, des Hyellaceae, des Microcystaceae et des Rivulariaceae ne représentent chacune que 2,63%. Pour ce qui est des genres, Oscillatoria Vaucher est le plus représenté avec 7 taxa, suivi des genres Lyngbya C. Agardh et Phormidium Kütz. Ex Gom. avec chacun 4 taxa. Sur les 28 taxa identifiés jusqu’au niveau espèce, 17 ont été décrits pour la 1ere fois au Sénégal.Mots-clés : Cyanophyceae, composition taxonomique, structure, île de Ngor, Sénéga

    Impact of combining intermittent preventive treatment with home management of malaria in children less than 10 years in a rural area of Senegal: a cluster randomized trial

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Current malaria control strategies recommend (i) early case detection using rapid diagnostic tests (RDT) and treatment with artemisinin combination therapy (ACT), (ii) pre-referral rectal artesunate, (iii) intermittent preventive treatment and (iv) impregnated bed nets. However, these individual malaria control interventions provide only partial protection in most epidemiological situations. Therefore, there is a need to investigate the potential benefits of integrating several malaria interventions to reduce malaria prevalence and morbidity.</p> <p>Methods</p> <p>A randomized controlled trial was carried out to assess the impact of combining seasonal intermittent preventive treatment in children (IPTc) with home-based management of malaria (HMM) by community health workers (CHWs) in Senegal. Eight CHWs in eight villages covered by the Bonconto health post, (South Eastern part of Senegal) were trained to diagnose malaria using RDT, provide prompt treatment with artemether-lumefantrine for uncomplicated malaria cases and pre-referral rectal artesunate for complicated malaria occurring in children under 10 years. Four CHWs were randomized to also administer monthly IPTc as single dose of sulphadoxine-pyrimethamine (SP) plus three doses of amodiaquine (AQ) in the malaria transmission season, October and November 2010. Primary end point was incidence of single episode of malaria attacks over 8 weeks of follow up. Secondary end points included prevalence of malaria parasitaemia, and prevalence of anaemia at the end of the transmission season. Primary analysis was by intention to treat. The study protocol was approved by the Senegalese National Ethical Committee (approval 0027/MSP/DS/CNRS, 18/03/2010).</p> <p>Results</p> <p>A total of 1,000 children were enrolled. The incidence of malaria episodes was 7.1/100 child months at risk [95% CI (3.7-13.7)] in communities with IPTc + HMM compared to 35.6/100 child months at risk [95% CI (26.7-47.4)] in communities with only HMM (aOR = 0.20; 95% CI 0.09-0.41; <it>p </it>= 0.04). At the end of the transmission season, malaria parasitaemia prevalence was lower in communities with IPTc + HMM (2.05% versus 4.6% <it>p </it>= 0.03). Adjusted for age groups, sex, <it>Plasmodium falciparum </it>carriage and prevalence of malnutrition, IPTc + HMM showed a significant protective effect against anaemia (aOR = 0.59; 95% CI 0.42-0.82; <it>p </it>= 0.02).</p> <p>Conclusion</p> <p>Combining IPTc and HMM can provide significant additional benefit in preventing clinical episodes of malaria as well as anaemia among children in Senegal.</p

    La flore des systèmes agropastoraux de la Basse Casamance (Sénégal) : cas de la communauté rurale de Mlomp

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    Ce travail constitue une première étude de la flore des systèmes agropastoraux dans la communauté rurale de Mlomp. Cette étude est réalisée par la méthode des relevés phytosociologiques. Elle a été entreprise pour déterminer la structure de la flore (spectres taxonomique, biologique et chorologique) et l’influence du système d’exploitation des terres sur la flore. Les résultats indiquent que cette flore globale est constituée de 158 espèces réparties dans 91 genres et 37 familles. Dans cette flore, 6 Familles principales regroupent plus de 3/5 (62,66%) des espèces : les Poaceae (26,6%), les Fabaceae (12,02%), les Cyperaceae (6,96%), les Malvaceae (6,96%), les Convolvulaceae (5,06%) et les Rubiaceae (5,06%). Cette flore est caractérisée par une prédominance des thérophytes (77,21%) avec toutefois la présence de phanérophytes (9,49%), d’hémicrytophytes (7,6%), de géophytes (4,43%) et de chaméphytes (1,27%). Cette flore est composée, pour l’essentiel, d’espèces africaines (53,2%), pantropicales (26,58%) et d’espèces afro-asiatiques (6,96%). La flore des pâturages est plus diversifiée que celle des écosystèmes cultivés. Par contre, le système d’exploitation n’influe pas fortement sur les spectres biologique et chorologique.Mots clés : Flore, système agropastoral, champs, pâturages, Mlomp

    El\ue9ments de pr\ue9cision des aires de distribution du fonio et de ses apparent\ue9s sauvages en fonction des zones climatiques, des types de v\ue9g\ue9tation et de sols au S\ue9n\ue9gal

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    White fonio ( Digitaria exilis Stapf) is one of the most promising cereals in West Africa due to its nutritional qualities and for its potential to generate financial returns for women. In Senegal, its culture has declined in recent years as well as the distribution area of its wild relatives. This study aims to specify the ecology of wild relatives of fonio. The data used come from collections of DAKAR and IFAN Herbaria, the GBIF database and field collections which made it possible to draw species distribution maps according to the climatic zones, vegetation and soils types. The results of the study revealed that the Sudanian zone is the richest in term of specific diversity with 11 inventoried species. The species occupy all types of vegetation in Senegal and the presence of some in arid zones, steppe type, and wet zones composed mainly of forests and wooded savannahs attests their remarkable adaptation to contrasting environmental conditions. It is also apparent from this study that species prefer tropical ferruginous soils, lithosols, ferralitic and hydromorphic soils. Digitaria ciliaris and D. gayana occur on almost all types of soils. As for D. exilis, it grows on the same soil as D. longiflora , its closest wild relative. The development of seed banks for the ex situ conservation of these wild species, potential sources of genes for fonio, would be of primary importance for the protection of this biodiversity.Le fonio blanc ( Digitaria exilis Stapf) est l\u2019une des c\ue9r\ue9ales les plus prometteurs en Afrique de l\u2019Ouest gr\ue2ce \ue0 ses qualit\ue9s nutritionnelles et de g\ue9n\ue9ration de revenus par les femmes. Au S\ue9n\ue9gal, sa culture a r\ue9gress\ue9 ces derni\ue8res ann\ue9es de m\ueame que l\u2019aire de r\ue9partition de ses parents sauvages. Cette \ue9tude vise ainsi \ue0 pr\ue9ciser l\u2019\ue9cologie des apparent\ue9es sauvages du fonio. Les donn\ue9es utilis\ue9es proviennent de collections des Herbiers DAKAR et IFAN, de la base de donn\ue9es GBIF et de collectes de terrain qui ont permis de dessiner des cartes de r\ue9partition des esp\ue8ces en fonction des zones climatiques, des types de v\ue9g\ue9tation et de sols. Les r\ue9sultats de l\u2019\ue9tude ont r\ue9v\ue9l\ue9 que la zone soudanienne est la plus riche en termes de diversit\ue9 sp\ue9cifique avec 11 esp\ue8ces inventori\ue9es. Les esp\ue8ces occupent tous les types de v\ue9g\ue9tation du S\ue9n\ue9gal et la pr\ue9sence de certaines en zones arides, de type steppe, et humides compos\ue9es principalement de for\ueats et de savanes bois\ue9es t\ue9moigne leur remarquable adaptation \ue0 des conditions environnementales contrast\ue9es. Il ressort \ue9galement de cette \ue9tude que les esp\ue8ces affectionnent mieux les sols ferrugineux tropicaux, les lithosols, les sols ferralitiques et hydromorphes. Digitaria ciliaris et D. gayana se rencontrent sur presque l\u2019ensemble des types de sols. Quant \ue0 D. exilis, elle pousse sur les m\ueames sols que D. longiflora , son plus proche parent sauvage. Le d\ue9veloppement de banques de semences assurant la conservation ex situ de ces esp\ue8ces sauvages, sources potentielles de g\ue8nes pour le fonio, serait d\u2019une importance primordiale pour la sauvegarde de cette biodiversit\ue9

    Croton hirtus: A new weed from Senegal, West Africa

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    Ce travail s’est fixé comme objectif de contribuer à la connaissance d’une nouvelle plante adventice du genre Croton, de la famille des Euphorbiaceae pour la flore du Sénégal. La méthodologie de travail s’est basée sur la récolte d’une douzaine d’échantillons du nouveau taxon de Croton, mis sous presse et ramenés à l’Herbier Dakar. La comparaison des traits de caractères macro et micro-morphologiques de cette espèce du genre Croton avec ceux des spécimens du même genre de la flore du Sénégal, a montré qu’il s’agit d’une nouvelle espèce. L’identification de ce nouveau taxon a été facilitée par les flores disponibles dans l’herbier Dakar. Les résultats ont montré qu’il s’agit de Croton hirtus L'Hér. qui est une adventice originaire d’Amérique latine et qui s’est introduite en Afrique et en Asie tropicales. Mots clés: Croton hirtus, nouvelle adventice, SénégalDuring floristic investigation in several parts of Senegal, taxa of vascular plants were found which were not previously reported in the country. Collected samples were examined and morphological studies were conducted in the Dakar Herbarium of Cheikh Anta Diop University. This study provided a definition and description of the species from Croton genus of Euphorbiaceae family as a new species to Senegalese flora. Detailed studies showed that they were different from the known species of Croton reported in Senegalese flora. After morphological examination and literature review, the species was identified as Croton hirtus. The species is originally native to tropical and sub-tropical regions of the American continent but now, was widely spread in Africa and tropical Asia as an invasive species.&nbsp; Keywords: Croton hirtus, new weed, Senega

    The impact of daily soap use in rural areas of Senegal on respiratory infectious diseases, fevers and skin microbiota

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    Objectives: Children aged <5 years are the group most affected by infectious diseases, more specifically in underdeveloped countries. A study was performed to assess the effects of daily soap use on the incidence of diarrhoea, fever, respiratory infection, and the prevalence of pathogenic bacteria on the skin. Methods: Soap was distributed to the population of the village of Ndiop (test) for use in their daily hygiene but not to the population of the village of Dielmo (control). Fieldworkers daily recorded the clinical events in the two villages and encouraged the use of soap in Ndiop. Results: A total of 638 people participated in the study. The incidence rates of cough, runny nose and fever significantly decreased in 2016 compared with 2015, unlike that of diarrhoea. In 2016, significant reductions in the incidence rates of cough, runny nose and fever were observed in children aged <15 years in Ndiop. The prevalence of Streptococcus pneumoniae, Staphylococcus aureus and Streptococcus pyogenes in the palms of the hands significantly dropped in Ndiop. Conclusion: Using soap reduces the incidence of respiratory infections, fevers and the prevalence of pathogenic bacteria on the skin. However, for diarrhoea, additional strategies are needed to improve outcomes

    Molecular identification of pathogenic bacteria in eschars from acute febrile patients, Senegal

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    Fever caused by Rickettsia fells was recently shown to play an important role in infectious diseases morbidity in sub-Saharan Africa. We collected 68 cotton swabs from fever-associated eschars in four different regions of Senegal. In 5 of 68 eschar samples (7.4%), we have identified DNA from R. felis. In 49 of 68 eschar samples (72.1%), we have identified DNA from Staphylococcus aureus. In 35 of 68 eschar samples (51.5%), we have identified DNA from Streptococcus pyogenes, and in 4 of 68 eschar samples (5.9%), we have identified DNA from Streptococcus pneumoniae. In 34 cases, S. aureus was found together with S. pyogenes. DNA from R. fells was also found in swabs from the skin of the healthy Senegalese villagers (3 of 60; 5%) but not French urbanites. The presence of S. aureus and S. pyogenes was significantly associated with the presence of eschars in febrile patients compared with the healthy skin from the control group. Finally, we confirmed that Senegal is an endemic region for R. fells, which is found in both eschars and healthy skin swabs

    Date et densité optimales de semis du niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.] en association avec le mil [Pennisetum glaucum (L.) R. Br.]

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    Objectifs : Au Sénégal, la production de mil est faible à cause de plusieurs facteurs parmi lesquels la pauvreté des sols, la pression des adventices. Ce présent travail envisage l’utilisation des cultures associées (mil et niébé) pour lutter contre les adventices et améliorer à la fois la qualité des sols et la production agricole. Il est mené dans la station expérimentale de l'ISRA de Nioro du Rip situé dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal). Il a comme objectifs de déterminer 1- l’effet de l’association mil/niébé et de la fertilisation azotée sur les adventices et sur les paramètres de  croissance et de rendement du mil et 2- la date et la densité optimalesde semis du niébé.Méthodologie et résultats : Dans ce travail, le mil est soumis à différentes dates et densités de semis du niébé pour mettre en évidence leurs  incidences sur la croissance le rendement du mil. L’effet de la densité de semis sur la production de thalles, de biomasse, d’épis et de mil est négligeable ; toutefois, le semis en une ligne favorise cette production. Le décalage du semis du niébé permet une meilleure production de thalles de biomasse, d’épis et de mil quelque soient les conditions de fertilisation et la densité de semis. L’effet de la fertilisation est positif sur la production de thalles, de biomasse et d’épis contrairement à la production en grains pour laquelle les différences entre les conditions de fertilisation ne sont pas significatives.Conclusion et application : A la lumière de ces résultats, le semis du niébé en une ligne intercalaire décalé de 10 à 15 jours par rapport au mil est proposé pour l’association mil/niébé dans le sud du bassin arachidier duSénégal en conditions fertilisées ou non. Ce résultat devrait permettre une utilisation optimale de l’association mil/niébé au Sénégal.Mots clés : Date et Densité de semis, fertilisation, Pennisetum glaucum, Vigna unguiculat
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