18 research outputs found

    Valeur, fonction et médiation dans les espaces naturels sensibles : une patrimonialisation inachevée de la nature. Exemples dans les Pays de la Loire

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    The following article proposes an assessment of the use of the « Espaces Naturels Sensibles » (Sensitive Natural Areas) or ENS programme within the five “départements” (counties) of the region “Pays de la Loire”. We started from the observation of an unequal and diversified use of the programme among counties. That disparity reveals large differences in the appropriation of ENS concerning the aims (whether legal or administrative) as well as the stakeholders/users. We were able to put forwards a common feature in the evolution of the criteria for the selection of ENS sites : the growing importance of ecological criteria. This tendency illustrates the drift from identifying emblematic sites – natural, scenic, cultural or historical sites – as heritage to identifying biodiversity in an area as heritage. The two tests sites’ analysis (Maine-et-Loire and Loire-Atlantique), and in particular of their mediation mechanisms, will be the opportunity of illustrating this new tendency, but more importantly, of highlighting a relevant change in values for the use of these areas. We will then be able to refine our understanding of how the identification of nature as heritage works

    Ingénierie écologique et gestion touristique des espaces naturels protégés : perspectives sur les littoraux de l'Ouest français et de la Guyane française

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    Cette communication s\u27attache à restituer les principaux résultats d\u27un programme de recherche interdisciplinaire mené dans le cadre d\u27un programme du CNRS dédié à l\u27ingénierie écologique. Depuis 2007, la recherche s\u27est intéressée, dans une perspective comparatiste, aux espaces naturels protégés du littoral français, métropolitain et guyanais, et plus particulièrement aux sites acquis par le Conservatoire du Littoral et aux Parcs naturels régionaux, et fournit ainsi l\u27occasion d\u27observer et de comprendre comment des outils conçus et calibrés pour le contexte métropolitain dans les années 60-70 sont perpétuellement adaptés par les gestionnaires jusqu\u27à se mouler dans des environnements culturels, sociaux, politiques et écologiques très différents. Les objectifs sont de comprendre les enjeux et d\u27actualiser la connaissance scientifique des pratiques de l\u27ingénierie écologique développée notamment pour gérer l\u27interface conservation de la nature / usages sociaux. Les questions relatives à la biodiversité, aux espèces patrimoniales, aux paysages face aux usages traditionnels (chasse, religion...), cognitifs (éducation à l\u27environnement), de loisirs (sport, « promenade du dimanche »...) et surtout aux usages touristiques (tourisme de nature, écotourisme) nous intéressent de manière privilégiée. Dans cette perspective, le rôle du tourisme et des pratiques touristiques dans la mise en patrimoine de la nature et dans le renouvellement des usages sociaux des espaces naturels protégés est le point de départ. Cet engouement touristique pour la nature garantit le succès d\u27une ingénierie écologique qui peut aller jusqu\u27à permettre, grâce à la biologie de la restauration, de recouvrer des fonctionnalités écologiques à des espaces qui les avaient perdues, leur permettant, en même temps, de devenir des sites touristiques. Le développement de telles méthodes et techniques facilite aujourd\u27hui la structuration d\u27une culture professionnelle des gestionnaires, produisant savoirs empiriques et normes. En faisant la promotion des « bonnes pratiques », elle invente des modèles qui diffusent à l\u27échelle des littoraux européens ou caraïbes. La production de marqueurs spatiaux qui découlent de cette gestion des écosystèmes pour faciliter ses usages touristiques apparaissent dès lors comme autant de signes de distinction spatiale et d\u27uniformisation des espaces protégés

    La gestion publique de la nature littorale, en quête de légitimité ? L'exemple du Conservatoire du Littoral sur les rivages guyanais

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    Cet article s\u27attache à restituer les principaux résultats d\u27une recherche financée en 2007-2009 dans le cadre d\u27un programme interdisciplinaire du CNRS dédié à l\u27ingénierie écologique. Si la démarche s\u27est intéressée à la gestion de la nature sur les littoraux français, ce texte se focalise sur l\u27action du Conservatoire du Littoral en Guyane française et fournit ainsi l\u27occasion d\u27observer et de comprendre comment un outil d\u27intervention foncière – une agence publique en charge de la protection des littoraux en métropole comme en outre-mer – conçu et calibré pour le contexte métropolitain dans les années 1960-70 voit ses mobiles et formes d\u27action perpétuellement adaptés pour répondre aux exigences de contextes locaux très différentes de celles de la métropole. Incarnant depuis sa création en 1975 une réussite incontestable de la part de l\u27Etat dans la lutte contre l\u27urbanisation, il reste cependant difficile à évaluer les effets du système inédit d\u27intervention et de gestion de la nature initié par le Conservatoire. A la fois top-down et bottom-up, ce système propose en amont de négocier les acquisitions avec les élus locaux et en aval d\u27en confier la gestion et la valorisation aux acteurs locaux, garantissant une légitimité sociale de la protection des espaces acquis. Dans un contexte de retrait de l\u27Etat, de revendications identitaires et politiques particulièrement affirmées et d\u27enjeux environnementaux se hissant à l\u27échelle internationale, l\u27efficacité et la légitimité d\u27intervention du Conservatoire sont parfois mises à mal, même si cette dernière reste garantie par la règle juridique. Afin de mettre en œuvre sa stratégie à l\u27horizon 2050, l\u27agence publique témoigne d\u27un grand pragmatisme et d\u27une réelle capacité à faire perdurer le système, même si les liens avec les acteurs locaux sont loin d\u27être toujours pérennes. L\u27analyse systématique des plans de gestion et de valorisation et des discours de l\u27ensemble des acteurs en présence révèle la construction d\u27une gouvernance des aires protégées pour lesquelles le projet de protection est fondamental. Pour renforcer la légitimité sociale de la protection de la nature, les sites sont néanmoins systématiquement proposés comme des espaces publics où les pratiques écotouristiques sont fortement mobilisées et promues. Reste à savoir si le modèle de développement proposé participe d\u27un développement durable du territoire guyanais

    La gouvernance des espaces protégés : la nature en partage ?

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     colloque de l'UMR 6590 ESOactes à paraîtreInternational audienc

    Habiter les habitats (naturels) : quelle place pour l'homme au sein du patrimoine naturel littoral ?

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    The question of inhabiting in coastal area can be asked specifically within natural heritage places, as ‘la Baie de Somme’ or ‘le Marais de Brouage’ (France), which are open to the public in various ways. How can we inhabit the Natural Habitats, which are enshrined in an ecological expertise and many regulations for the protection of biodiversity? Establishing the Natural Habitats in the social space leads to restrictions, but human uses are kind of obvious in these places, from historical land uses (agriculture, hunting and fishing) to new occupations (tourism, natural sports, etc.). Then, users and protectors of nature have to inhabit together from different representations of these heritage places

    L'école dans les dynamiques et les politiques urbaines

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    Communication au colloque de l'AIS « Cities as social fabric », Paris, 30/06-02/0

    Les espaces locaux d'interdépendance entre collèges : l'exemple de la ville de Lille

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    L'écotourisme en France : quels acteurs pour quels territoires ?

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    L'eau et ses représentations dans les paysages de zones humides littorales : entre visibilité et invisibilité

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    This article takes as a point of departure the observation that there has been a radical change in the understanding and appreciation of coastal wetlands under the combined effects of changes in the way they are perceived, new scientific knowledge, and policies aimed at the protection and promotion of tourism and heritage sites. It questions the importance of and relationship to water and its interfaces in terms of the way the landscape is perceived by the inhabitants and administrators of four territories recognized for the importance of their wetlands. Based on a corpus of quantitative (800 questionnaires) and qualitative data (40 interviews) from surveys covering the governance and sustainable development of coastal heritage sites, this analysis presents contrasting results. Differences in the relationship to water and to the environment and its management reveal the diversity of representations of water landscapes the structuring elements of which (ecological, physical, socio-economic and sensitive) raise questions about the problems of the integrated planning and management of coastal zones
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