73 research outputs found

    L'échec à l'Université. La situation professionnelle des jeunes sortis de l'Université sans avoir obtenu le Deug

    Get PDF
    L'échec au cours des premières années d'université est une question sociale lourde. Il met en lumière une certaine incohérence entre d'une part une politique d'éducation qui a toujours défendu l'accès libre des bacheliers à l'enseignement supérieur et d'autre part la sélection de fait qui s'opère entre les différentes filières de cet enseignement supérieur, et au sein du 1er cycle de formation (DEUG) en ce qui concerne l'Université. En comptabilisant tous les étudiants qui ont obtenu leur DEUG en 2001, c'est à dire en sommant les taux de réussite de ceux qui auront mis entre deux et cinq ans à l'avoir, on obtient un taux de réussite national à l'examen de 76,3%. Le Haut conseil de l'évaluation de l'école, dans son avis (2003) y voit le fait que "l'université fonctionne mieux que l'on veut bien le dire". Mais lorsque l'on cherche à comprendre le pourquoi et le comment de ce taux on en arrive à la conclusion qu'il existe des disfonctionnements importants au moment de l'entrée dans l'enseignement supérieur, notamment du fait du chassé croisé des Bac généraux qui sont préférés aux Bacheliers technologiques et professionnels à l'entrée des formations professionnelles supérieures courtes (STS, IUT) obligeant ces derniers à s'inscrire à l'Université dans des formations qui ne sont pas faites pour eux et qu'ils n'ont pas forcément choisies ... Leur taux d'échec y est souvent très élevé, en tous les cas beaucoup plus élevé que celui des Bac généraux, quelle que soit leur série de Bac, quelle que soit la discipline dans laquelle il s'inscrivent et finalement, quelle que soit leur motivation à poursuivre des études supérieures.politique d'éducation; enseignement supérieur; échec à l'université;insertion professionnelle des non diplômés

    Mismatch of vocational graduates : what penalty on French labour market

    Get PDF
    International audienceThis study explores individual effects of educational mismatch on wages, job satisfaction and on-the-job-search on French labour market. We distinguish between horizontal matches (job matches with field of studies) and vertical matches (job matches the level of qualification) on the one hand and skills matches (worker's assessment) on the other hand. We use data from the French survey "Generation 98," conducted among a sample of 22780 young vocational graduates asked about their employment situation 3 years after leaving school. We show that whatever the criterion chosen, there is a minority of matched situations. We find that situations of vertical mismatch and skill mismatch have strong negative effects on wages, while situations of horizontal mismatch have not. However, horizontal mismatch increases both job dissatisfaction and the desire to find another job, even if their job is qualified, permanent and reasonably well paid. Implications for the evaluation of vocational training programs ar

    Do Jobs Worked When Studying Have Any Professional Value?

    Get PDF
    Nearly 80% of all students who left higher education in 1998 worked in paid employment, not counting traineeships, during their studies. For 15% of these young people, this was a regular job worked at least eight hours per week during the school year. Such employment covers a wide range of jobs: many are secondary jobs, often unskilled and part time, finishing at the end of their studies. However, others are more skilled and may continue over the three years following the exit from the education system. Some 11% of these young people could even be called pre-integrated into employment: they have attained a stable professional position in keeping with their education before the end of their studies. Although one-third of young people feel that such work disrupted their studies, the majority consider that it gave them skills, networks of professional contacts or quite simply experience worth putting on their CV.Students Labor Force Participation, Work-Experience, Post-School Wages, Academic Achievement

    L’efficacité d’une politique de formation professionnelle se mesure-t-elle à la réussite de l’insertion professionnelle ?

    Get PDF
    La mesure de l’efficacité d’une formation, notamment professionnelle, à travers la réussite professionnelle de ses diplômés est au cœur de l’évaluation d’une politique de formation. Elle ne peut se faire sans prendre deux décisions : la première concerne les indicateurs à retenir pour évaluer la réussite des formés et la deuxième la part de responsabilité de la formation dans les résultats observés par ces indicateurs. On montre que ces décisions reposent sur des choix à la fois théoriques, méthodologiques et souvent extrêmement techniques de représentation des relations formations-emplois qui sont lourds d’enjeux et de valeurs.Measuring the effectiveness of training courses, including vocational ones, in terms of the professional success of graduates is crucial when evaluating a training policy. It cannot be done without two decisions being made: the first concerns the indicators to be used in evaluating the success of the training, the second concerns the extent of the impact which the training has on the results observed through the use of these indicators. These decisions are based on theoretical, methodological and often extremely technical choices of how to represent the training-employment relationship which involves a great many challenges and values

    Demande d’expérience professionnelle et embauche des débutants : essai d’interprétation économique

    Get PDF
    L'entreprise produit à la fois une compétence (ou un élément de compétence) et un signal en assurant la mise au travail des débutants. Si cette représentation de l'entreprise comme fournisseur d'expérience professionnelle fait l'objet d'un consensus minimal, il en va différemment de l'analyse du système productif en tant que demandeur d'expérience professionnelle, notamment à l'égard des jeunes qui débutent leur vie professionnelle. Les réflexions présentées ici proposent, pour dépasser l'apparent paradoxe d'une demande d'expérience professionnelle faite au débutant, de discuter deux interprétations possibles de cette demande. La première consiste à l'analyser comme une volonté de minimiser, voire de reporter les coûts associés à l'acquisition d'expérience professionnelle sur un tiers. La seconde interprétation consiste à analyser la demande d'expérience professionnelle comme une garantie contre le risque pris par la firme de faire des choix de recrutement pouvant se révéler inadéquats et susceptibles d'engendrer des coûts.Businesses produce both compétence (or an element of competence) and signais through the employment of news workers. If the view of businesses as providers of professional experience is at least minimally agreed upon, there is less consensus on demands for professional experience, notably with concern ta young people starting their professional life. To go beyond the apparent paradox of requiring novices to have professional experience, two possible interpretations of this request are proposed. The first consists of seeing it as a desire to minimice costs or to shift these costs to a third party. The second interpretation consists of viewing the request for professional experiences as a garantie against a businesses' risk that a persan recruted will prove to be inadequate, which could lead ta added costs

    Les filières scientifiqueset l'emploi

    Get PDF
    La désaffection pour les études en Sciences fondamentales à l'universitéIl existe en France une inquiétude certaine sur l'avenir des formations scientifiques. Lapremière impression que l'on retire de la lecture des nombreux rapports qui se sont penchés sur laquestion en France (Blandin Renar 2002, Porchet 2002, 2003, Ourisson 2002), en Europe (par exWilen 2006) ou dans les pays de l'OCDE (OCDE 2005) est l'absence de consensus sur la notion descientifique, aussi bien en termes de formation que d'activité professionnelle. Il s'agit d'une notion aumieux conventionnelle, définie souvent de manière ad hoc et donc source de nombreuses ambiguïtés.Le premier objectif de ce rapport est de préciser très clairement ce que l'on entend par formationscientifique d'une part, activité scientifique d'autre part.Les formations scientifiques sont celles qui délivrent des connaissances en sciences, sciencesfondamentales (maths physique chimie, sciences de la nature ou de la vie) ou sciences appliquées(sciences de l'ingénieur, sciences techniques et technologiques, y.c informatique). Les premièresconduisent à des diplômes de sciences fondamentales délivrés principalement par les Universités,tandis que les secondes mènent aussi bien à des diplômes universitaires qu'à des DUT, des BTS etdes diplômes d'ingénieur. Forts de ces précisions1, on constate que la désaffection des étudiantssemble avérée pour l'ensemble de ces formations, mais tout particulièrement si l'on se réfère auxinscriptions en 1er cycle universitaire de sciences fondamentales ; amorcée en 1995, elle se poursuitinexorablement depuis du fait des jeunes titulaires d'un Bac S qui préfèrent s'inscrire dans les filièressélectives (Santé, IUT, STS, CPGE) ou dans les disciplines de sciences appliquées (sciences del'ingénieur ou sciences informatiques) (Partie A1 de ce rapport) plutôt qu'en DEUG de sciences. Lesformations universitaires de 2ème et 3ème cycle en sciences sont, peut-être pour l'instant ? peutouchées mais deux choses peuvent l'expliquer : la présence d'un nombre important d'étudiantsétrangers (Tomasini 2005) et le fait que les élèves de certaines formations d'ingénieurs et ceux desEcoles Normales Supérieures réintègrent le circuit universitaire en deuxième cycle.Cette désaffection concerne la plupart des pays de l'OCDE mais la France semble être parmiles pays européens les plus touchés (Auriol 2005). Les raisons de cette désaffection sontrégulièrement évoquées et semblent à peu près connues (OCDE 2005, Lille 2005). Au delà d'unecrise idéologique qui amène les citoyens et notamment les jeunes à douter du fait que la Science soitsource de progrès, les causes de la désaffection renvoient souvent au fonctionnement du système deformation : les élèves titulaires d'une formation secondaire scientifique sont de plus en plus nombreuxà poursuivre des études supérieures en dehors du domaine des sciences (hors Santé et STAPS). Lecas est particulièrement net en France dès lors que l'on sépare les Sciences fondamentales desSciences appliquées, distinction qui recoupe largement celle de la sélectivité des filières de formation.Ainsi les jeunes Bacheliers S se dirigent en priorité vers des études où l'accès est limité (CPGE, IUT,STS, Ecole recrutant au niveau du baccalauréat) et si la majorité d'entre eux entre à l'Université (60%)ils ne sont finalement qu'une minorité (25% des Bacheliers S de l'année) à entamer des études enDeug de Sciences. Encore observe t-on que la moitié de ces derniers (47%) avait déposé un dossierdans une filière sélective en terminale et qu'une petite moitié seulement dit avoir choisi ces études parintérêt pour leur contenu (Lemaire Leseur 2005). Ces comportements sont par ailleurs logiquesquand on sait que le choix d'une Terminale S correspond, pour l'essentiel des jeunes (et de leursfamilles), à d'autres critères que le goût des Sciences (c'est la "voie royale" pour faire des étudessupérieures).filière scientifiques;désaffection pour les études en sciences fondamentales

    L'indice de concentration : une clé pour analyser l'insertion professionnelle et évaluer les formations

    Get PDF
    L'évaluation externe des formations repose sur les résultats de l'insertion professionnelle des sortants, appréciée à l'aide de différents critères. La répartition des débouchés d'une formation sur les différents emplois occupés est ici appréhendée au moyen d’un indice de concentration (dit « gini »). Ce critère rend compte de la position concurrentielle d'une formation sur le marché du travail, position dépendante de l'avantage compétitif qu'elle possède à l'égard de quelques emplois. On peut donc avancer que les formations dont les débouchés sont concentrés obtiendront en moyenne de meilleurs résultats d'insertion, notamment en termes de salaire, d'utilisation des compétences et de satisfaction. Nos résultats montrent que ces hypothèses sont validées par les données de l'enquête Génération 98. L'indice de concentration peut ainsi contribuer à expliquer les différences d'insertion entre formations et identifier les moyens susceptibles d'améliorer leurs résultats.External evaluation of training is based on the employment rates of course graduates, assessed using a number of criteria. The distribution of employment prospects following a training course for the various jobs occupied is studied here by means of a concentration index (the "gini"). This criterion reflects the competitive positioning of a given training course on the labour market, a position dependent on the competitive advantage it offers in respect of certain jobs. Arguably, then, training courses leading to more focused employment opportunities will achieve better employment results on average, particularly in terms of pay, skill utilisation and satisfaction. Our results demonstrate that these assumptions are confirmed by data from the Céreq Generation 98 survey. The concentration index can therefore help explain the differences in employability rates among training courses and identify likely ways to improve these results.Die externe Evaluierung von Ausbildungen stützt sich auf die anhand verschiedener Kriterien beurteilten Ergebnisse der beruflichen Eingliederung der Abgänger. Die Verteilung der Beschäftigungsmöglichkeiten nach einer Ausbildung an verschiedenen Arbeitsplätzen wird hier mit einem Konzentrationsindex („Gini“) erfasst. Dieses Kriterium zeigt, welche Marktstellung eine Ausbildung auf dem Arbeitsmarkt hat, wobei die Marktstellung von dem Wettbewerbsvorteil abhängt, den sie in Bezug auf bestimmte Arbeitsplätze hat. Man kann also behaupten, dass Ausbildungen mit konzentrierten Beschäftigungsmöglichkeiten durchschnittlich bessere Eingliederungsergebnisse erzielen, besonders in Bezug auf Lohn und Gehalt, Einsatz der Kompetenzen und Zufriedenheit. Unsere Ergebnisse zeigen, dass diese Hypothesen von der Studie Generation 98 des CEREQ bestätigt wurden. Der Konzentrationsindex kann also helfen, die Eingliederungsdivergenzen zwischen den Ausbildungen zu erklären und Mittel zur Ergebnisverbesserung zu identifizieren.   La evaluación externa de las formaciones se basa en los resultados de la inserción profesional de los egresados, considerada según diferentes criterios. La distribución de las salidas de una formación en los diferentes empleos ocupados se aprehende mediante un índice de concentración (denominado « gini »). Este criterio da cuenta de la posición competitiva en el mercado de trabajo, posición dependiente de la ventaja competitiva que posee respecto de algunos empleos. Se puede plantear entonces que las formaciones cuyas salidas están concentradas obtendrán en promedio mejores resultados de inserción, especialmente en términos de salario, utilización de competencias y satisfacción. Nuestros resultados muestran que estas hipótesis están validadas por los datos de la encuesta Generación 98 del Cereq. El índice de concentración puede así contribuir a explicar las diferencias de inserción entre formaciones e identificar los medios susceptibles de mejorar sus resultados

    De la formation professionnelle à la professionnalité d’une formation

    Get PDF
    La professionnalisation des formations s’accompagne d’une diversification croissante des spécialités enseignées. Prendre en compte ces spécialités dans l’analyse des relations entre formations et emplois devient nécessaire à l’évaluation des politiques éducatives. Deux approches sont confrontées dans cet article. La première est fondée sur la mise en correspondance a priori des formations et des emplois. L’adéquation est considérée comme une condition de la performance. La seconde part de l’observation des recrutements survenus au cours de l’insertion professionnelle et propose d’analyser la diffusion de chaque formation entre les emplois et l’alimentation des emplois par les formations. Les indices de concentration (de Gini), qui caractérisent alors chaque formation et chaque emploi, sont introduits dans des équations de salaire. Le test des deux approches sur un même jeu de données illustre l’intérêt de la seconde.The professionalization of vocational training has been associated with increasing  diversification of the specialities available. Those assessing educational policies therefore need to be able to account for these specialities when analysing the links between vocational training and employment. Two approaches are compared here. The first is based on making a priori comparisonsbetween qualifications and jobs. A good match between the two will show that the training undergone was effective in terms of the wages earned. The second approach consists in recording all the recruitments occurring during the post-training phase and analysing the uptake of each training course among the jobs available and the extent to which openings are filled by the training supply. The Gini index is used to characterize each qualification and each job. The efficiency of the above two approaches is tested by drawing up wage equations on the same set of data, and the results show the value of the second method.Die Professionalisierung der Berufsausbildungen führt zu einem immer reichhaltigeren Angebot an Fächern und Fachrichtungen. Eine korrekte Bewertung der Bildungspolitiken kann aber nur dann erfolgen, wenn man diese neuen Fachrichtungen bei der Erforschung der Beziehungen (Aus)Bildung und Beschäftigung berücksichtigt. Im vorliegenden Beitrag werden zwei Forschungsansätze beleuchtet. Im ersten Konzept wird Ausbildung mit Beschäftigung gleichgesetzt, wobei diese Gleichstellung gerade die Stärke dieses Konzepts ausmacht. Im zweiten Forschungsansatz werden die während der beruflichen Eingliederung erfolgten Anstellungen beobachtet und im Hinblick darauf untersucht, welche Ausbildungen den Zugang zu welchen Beschäftigungen ermöglichen sowie welche Stelleninhaber welche Ausbildungen durchlaufen haben. Zur Messung der Einkommens(un)gleichheit wird der jeder Ausbildung und jeder Beschäftigung zugrunde liegende Konzentrationsindex (Gini-Koeffizient) verwendet. Wendet man beide Ansätze auf ein- und denselben Datensatz an, so erkennt man deutlich die Bedeutung und die Vorteile dieses zweiten Ansatzes

    New and Emerging issues in vocational education and training research beyond 2010

    Get PDF
    This paper is a cooperation between researchers from three areas of vocational education and training (VET) and lifelong learning research. It aims to identify several new and emerging issues that will be crucially relevant to VET research in the post-Lisbon decade. The paper begins by exploring the main drivers currently influencing European VET systems and draws up four scenarios for 2010-20, each of which may be a plausible outcome for future European governance, and by extension, VET governance. The contributors then explore the nature of uncertainty in the demand and supply sides of European and local labour markets, suggesting that research into the impact of these uncertainties will need to examine how individuals adapt to new situations, as well as the impact on the nature and structure of VET supply. The paper also attempts a forward looking analysis of innovative teaching and learning in VET - developing twin themes of supporting expert learners and a scholarship of teaching and learning in VET. There will clearly remain important and urgent items of unfinished business in European and national VET policy and implementation in 2010. This paper argues strongly that these are still important for Europe's future economic, social and environmental ambitions, that the achievement of currently agreed priorities will remain a vital political issue, and that research should have an important role in overcoming identified barriers and achieving success in these respects. The paper identifies several issues that remain underresearched. These include meeting the learning needs of older workers and diverse migrant communities. Finally, the paper identifies five new issues that VET research should concentrate on. Since so much policy and research attention at European level focused on the period from 2000 to 2010, this paper intends to make a contribution to opening the debate on European VET research priorities in the decade that will follow

    L'insertion professionnelle des jeunes sortant d'une formation commerciale

    No full text
    Catherine Béduwé, Die berufliche Eingliederung der Jugendlichen nach einer Ausbildung im Handelsbereich. Die Absolventen einer im Rahmen des staatlichen Bildungssystems erteilten Ausbildung im Handelsbereich haben Schwierigkeiten, um ins Erwerbsleben einzutreten. Ihre Arbeitslosenquoten sind höher als sonst, und die Jugendlichen, die eine Beschäftigung finden, üben selten einen Beruf im Verhältnis zu ihrer Ausbildung aus. Im Gegensatz dazu kommen die meisten jungen Anfänger in den Handelsberufen aus einer anderen Fachausbildung als diejenige des Handels. Diese ziemlich pessimistische Bilanz wird glücklicherweise durch positivere Ergebnisse einer dynamischen Analyse dieser Fachrichtungen abegetönt : Aufschwung des « Niveau IV » (Hochschulreife) und des « Niveau III » (zweijähriges Studium) und Zunahme der Einstellungen der Jugendlichen aus einer Ausbildung im Handelsbereich. Die Untersuchung wurde anhand der Daten von zwei aufeinanderfolgenden Eingliederungserhebungen (1976-78 und 1980-83) durchgeführt. Diese Erhebungen wurden im Rahmen der Daueruntersuchung « EVA » (Die Eingliederung ins Berufsleben) bei alien Abgängern aus dem Bildungssystem gemacht.Catherine Béduwé, Professional integration of young people after sales training. Young people finishing a sales training course provided by the Ministry of Education have difficulty in finding a job. Unemployment rates are higher than elsewhere, and the young people who find work rarely do a job linked to their training. Conversely, young beginners recruited for sales jobs have mostly received other types of training. Luckily, this rather gloomy picture is relieved by some more positive results taken from an ongoing analysis of these types of training : breakthrough of levels III and IV, and increased recruitment of people with sales training. This study was performed using data taken from two successive waves of integration surveys (1976-78 and 1980-83) carried out by the EVA Observatory on school leavers as a whole.Les jeunes sortant d'une formation commerciale dispensée par le ministère de l'Éducation Nationale s'insèrent difficilement. Les taux de chômage sont plus élevés qu'ailleurs et les jeunes en emploi exercent rarement une profession en rapport avec leur formation. Inversement, les jeunes débutants recrutés sur des emplois commerciaux sont majoritairement issus d'une spécialité non commerciale. Ce bilan assez pessimiste est heureusement éclairé par des résultats plus positifs tirés d'une analyse en évolution de ces formations : percée des niveaux III et IV, et accroissement des recrutements à partir des spécialités commerciales. Cette étude a été réalisée à partir de données tirées des deux vagues d'enquêtes d'insertion successives (1976-1979 et 1980- 1983), réalisées par l'Observatoire EVA auprès de l'ensemble des sortants du système éducatif.Béduwé Catherine. L'insertion professionnelle des jeunes sortant d'une formation commerciale. In: Formation Emploi. N.15, 1986. pp. 93-101
    • …
    corecore