20 research outputs found

    Climatic and Environmental Challenges: Learning from the Horn of Africa

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    In the prospect of the COP21 held in Paris in December 2015, the French Centre for Ethiopian Studies (CFEE) organised a scientific conference on environmental and climatic changes in the horn of Africa, with a decisive financial support of the Institut français (Fonds d’Alembert), Paris. The conference was part of a larger event, called “the Road to Paris” and organised by the French Embassy to Ethiopia and the Horn of Africa Regional Environment Centre and Network (HoA-REC&N), Addis Ababa Un..

    L’église Gabriel, le plan

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    L’église Gabriel occupe le sommet d’une éminence rocheuse d’une dizaine de mètres de hauteur et de 350 m². Le plan général des vestiges, bien qu’incomplet, évoque le modèle basilical des églises éthiopiennes : un bâtiment rectangulaire maçonné, de 7,40 m sur 10,50 m, composé de deux pièces (a et b) et orienté ouest-est [Fig.1]. Une galerie (c) court le long du bâtiment central, ménageant un espace pour desservir les trois entrées de l’église. La construction de cet ensemble de 186 m² semble a..

    A historical overview of the Wärğəḥ Muslim community in the Christian highland of Šäwa

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    The Wärğəḥ Muslim community constitutes more than 22,000 people in Ethiopia. They live in diverse parts of the country, but the largest number of Wärğəḥ are found in north Šäwa and near Dəre Dawa. In north Šäwa, the community of Wärğəḥ has established scattered pockets of villages between Däbrä Berhan and Säbäta towns. Linguistically, they speak Oromo and also Amharic. Fragmentary medieval Ethiopian historical sources describe the Wärğəḥ as inhabitants of the lowlands of south-east Šäwa. They were herdsmen, particularly camel keepers. Post-16th century sources record that the Wärğəḥ transformed their way of life to become traders following the great medieval caravan trade routes. Due to their resistance against expansions, they were described as warriors and a ferocious people. For the purpose of this paper, we have gathered oral accounts from 13 local villages of north Šäwa to identify how these people reconstruct their history and to understand how all these villages networked with each other to endure the waves of dynamic religious and population movements of these periods. Funerary stelae were also surveyed to determine whether their styles could be related to the megalithic cultures of south-west Ethiopia

    A historical overview of the Wärğəḥ Muslim community in the Christian highland of Šäwa

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    The Wärğəḥ Muslim community constitutes more than 22,000 people in Ethiopia. They live in diverse parts of the country, but the largest number of Wärğəḥ are found in north Šäwa and near Dəre Dawa. In north Šäwa, the community of Wärğəḥ has established scattered pockets of villages between Däbrä Berhan and Säbäta towns. Linguistically, they speak Oromo and also Amharic. Fragmentary medieval Ethiopian historical sources describe the Wärğəḥ as inhabitants of the lowlands of south-east Šäwa. They were herdsmen, particularly camel keepers. Post-16th century sources record that the Wärğəḥ transformed their way of life to become traders following the great medieval caravan trade routes. Due to their resistance against expansions, they were described as warriors and a ferocious people. For the purpose of this paper, we have gathered oral accounts from 13 local villages of north Šäwa to identify how these people reconstruct their history and to understand how all these villages networked with each other to endure the waves of dynamic religious and population movements of these periods. Funerary stelae were also surveyed to determine whether their styles could be related to the megalithic cultures of south-west Ethiopia.La communauté musulmane des Wärğəḥ représente un peu plus de 22 000 personnes en Éthiopie. Ils vivent dans diverses parties du pays mais le plus grand nombre habite dans le Nord Šäwa et près de Dəre Dawa. Dans le Nord Šäwa, la communauté forme des poches éparses de villages situés entre les villes de Däbrä Berhan et Säbäta. Ils parlent aussi bien la langue Oromo que la langue Amharique. Les sources médiévales éthiopiennes, fragmentaires, présentent les Wärğəḥ comme les habitants de régions de basses terres situées au sud-est du Šäwa. Ils sont décrits comme étant des pasteurs, plus précisément des chameliers. La documentation écrite postérieure au XVIe siècle considère que les Wärğəḥ ont transformé leur activité, devenant commerçants le long des grandes routes caravanières. Du fait de leur résistance à l’expansion chrétienne, ils sont vus comme des guerriers féroces. Dans le cadre de cet article, nous avons réuni des récits oraux recueillis dans douze villages du nord Šäwa afin d’analyser comment ces communautés reconstruisent leur histoire et comment tous ces villages sont liés les uns aux autres pour faire face aux différentes vagues religieuses et aux mouvements de population qui ont secoué la région au cours de la période médiévale et après. Les stèles funéraires ont également été recensées afin de déterminer si leur style pourrait être lié aux cultures mégalithiques du Sud-Ouest éthiopien, ou non

    Territorial Expansion and Administrative Evolution under the “Solomonic” Dynasty

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    International audienc

    2. Les sites de Mesḥāla Māryām et de Gabriel : pierres d’attente pour l’histoire du Manz

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    L’église de Mesḥāla Māryām est connue par des textes de la fin du xve siècle qui replacent cet édifice religieux au sein d’un réseau d’églises royales fondées au xve siècle. Jamais il n’est question, dans ces textes, d’un camp royal installé à proximité de l’église. Par ailleurs, le camp royal éthiopien est connu par quelques descriptions assez sommaires ou trop techniques pour qu’elles prennent sens isolément. Ce chapitre fait à la fois le point sur les sources historiques qui évoquent l’église royale de Mesḥāla Māryām et sur la région du Manz au xve siècle et la place de cette église royale dans la région, avant de s’intéresser à l’histoire orale recueillie sur le site qui dessine une géographie légendaire d’un camp royal. Cette géographie légendaire est déconstruite afin de comprendre quels processus et quels événements sont à l’origine de cette construction mémorielle. En contrepoint, les informations orales entourant Gabriel sont exposées

    Annexe 1. Documents de l’évangile de l’église de Mesḥāla Māryām

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    L’évangéliaire de Mesḥāla Māryām a été acheté à Sam Fogg à Londres par le collectionneur privé Martin Schøyen. Ce manuscrit de 128 folios dans lequel figure une seule peinture, une représentation de l’évangéliste Mathieu au début de son évangile, a probablement été donnée à l’église de Mesḥāla Māryām par le roi Ba’eda Māryām (1468-1478), son fondateur. Mais aucune note de donation ne permet d’attester ce qui n’est qu’une hypothèse fondée sur la logique. Nous ne savons pas comment ce manuscrit a été emporté de Mesḥāla Māryām pour se trouver ensuite sur le marché.Le manuscrit 2850 de la collection Schøyen est d’une grande richesse parce qu’il conserve des donations faites par les souverains de la fin du XVe et du début du XVIe siècle à l’église de Mesḥāla Māryām, mais aussi à des personnes de la région qui ne sont pas identifiées pour le moment. Ce sont une partie de ces notes de donation que nous publions ici, accompagnées d’une traduction. Certains actes inscrits sur les folios vierges du manuscrit des évangiles ne sont pas toujours lisibles à cause de traces d’humidité. Nous avons donc choisi de ne pas les publier. Nous avons choisi de restituer les textes qui nous paraissaient les plus utiles pour l’histoire du Manz, même incomplets, dans la mesure où ils sont historiquement très riches : les noms des témoins mentionnés, des gouverneurs régionaux, des chefs ecclésiastiques sont des informations rares qui méritent d’être publiées.Les traductions que nous proposons sont le fruit d’un travail en commun, auquel ont participé Daniel Assefa, Claire Bosc-Tiessé, Emmanuel Fritsch, Manfred Kropp et Anaïs Wion. Nous les remercions chaleureusement de leur disponibilité et de leur aide. Toutefois, les erreurs, contresens, ou fautes sont les nôtre

    Notes on the survey of Islamic Archaeological sites in South-Eastern Wallo (Ethiopia)

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    This paper is an account of an archaeological survey trip to the Islamic sites in South-Eastern Wallo in Ethiopia, conducted in July-August 2012. The surveyed area is located in the northern part of the Ifāt region where a Franco-Ethiopian team identified, between 2006 and 2010, several ruined Islamic urban 14th and 15th century sites. Specifically, the surveyed area was the crossroads of long-distance trade routes in the southern part of northern Ethiopia for centuries, around the trade center and center for Islamic education of Dawway. The surveys identified 6 ancient mosques, some of which can be architecturally related to the medieval sites of Ifāt, others being traces of the re-Islamization of the region in the 18th and 19th centuries. These mosques of different styles, as well as the two burial sites visited, invite further historical and archaeological research on the Islamic cultures of this region, which should provide important evidence of medieval Muslim settlements, and of its re-Islamization in more recent times

    4. Lieu de cultes sur l’ambā Gabriel : stèles, église, sépultures

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    L’ambā Gabriel, à moins de deux kilomètres du site de Mesḥāla Māryām, abrite une église détruite qui a été fouillée lors de deux campagnes. Les observations archéologiques ont permis de distinguer trois périodes d’occupation du site. La première période, qui se poursuit jusqu’au XVe siècle, correspond à une occupation non chrétienne et associe des stèles avec une fosse dans laquelle au moins deux sépultures ont été aménagées. La seconde période voit la construction de l’église de Gabriel, au cours de la deuxième moitié du xve siècle, et l’installation de cinq tombes exceptionnelles dans la nef et dans le saint des saints. Après destruction par un violent incendie, s’ouvre une troisième période courant du XVIe au XXe siècle. Au cours de celle-ci, une centaine de tombes est aménagée dans les déblais de l’église sur plusieurs siècles, respectant le plan de celle-ci, comme si son souvenir était conservé alors que le bâtiment s’effondrait petit à peti

    4. Les mosquées médiévales de Goze et Fäqui Däbbis (Ifāt)

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    Deux opérations ont été menées en 2000 sur deux mosquées médiévales de l’Ifāt. La première a consisté à effectuer des relevés et une enquête orale sur le site de Goze, où se dresse une remarquable mosquée ancienne qui semblait intacte. La seconde a permis de réaliser des sondages et relevés archéologiques dans les ruines de la mosquée de Fäqi Däbbis. Certaines informations obtenues sur ce dernier site ont déjà été signalées. Goze : une mosquée médiévale encore intacte ? Cette mosquée tout à f..
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