106 research outputs found

    Chronic pain is a risk factor for incident Alzheimer’s disease: a nationwide propensity-matched cohort using administrative data

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    IntroductionChronic pain (CP) is one of the most disabling conditions in the elderly and seems to be a risk factor for the development of Alzheimer’s disease and related dementias (ADRD). Only one study, using national administrative health databases, assessed and demonstrated that chronic pain (all types of pain) was a risk factor for dementia, but without assessing the impact of pain medications.MethodTo assess the impact of all types of chronic pain and the long-term use of pain medications on the person-years incidence of ADRD, a retrospective nationwide healthcare administrative data study was performed using the national inter-regime health insurance information system (SNIIRAM) to the French national health data system (SNDS). Incident people >50 years old with chronic pain, defined by at least 6-months duration analgesics treatment or by a diagnosis/long-term illness of chronic pain between 2006 and 2010, were included. Chronic pain individuals were matched with non-CP individuals by a propensity score. Individuals were followed up from 9 to 13 years to identify occurrences of ADRD from 2006.ResultsAmong 64,496 French individuals, the incidence of ADRD was higher in the chronic pain population than control (1.13% vs. 0.95%, p <0.001). Chronic pain increases the risk of ADRD (HR = 1.23) and the incidence of ADRD was higher for women and increased significantly with age.DiscussionOur study highlights the importance of prevention, diagnosis, and management of chronic pain in elderly to reduce the risk of development and/or worsening of dementia

    Chronic Pain Opioid-Maintained Patients Receive Less Analgesic Opioid Prescriptions

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    Treating pain and opioid use disorder represents a clinical challenge. While most studies that have assessed opioid analgesic use in opioid substitution treatment (OST) patients primarily address opioid analgesic misuse (1, 2), only few studies focused on OST patients assessed the prescription of analgesic opioids for chronic pain. We sought to compare the prevalence of analgesic opioid prescription (AOP) in two groups of chronic non-cancer pain (CNCP) patients: OST patients vs. the general population. This was a population-based cross-sectional study based on the French national healthcare claims database SNIIRAM (Système National d'Informations Inter-Régimes de l'Assurance Maladie) covering over 66 million people (98.8% of the French population). Overall, 67,173 participants ≥15 years old undergoing continuous OST in 2015 (“OST patients” group) were included and age- and gender-matched by means of a 1:1 ratio with 67,173 patients without OST (“control” group). In each group, patients with cancer conditions were excluded and those having received opioid and non-opioid analgesics for at least 3 months were identified (CNCP patients). Compared to control patients, CNCP OST patients received less AOP (47.8 vs. 68.0%, p < 0.0001) and more often non-opioid prescription (52.2 vs. 32.0%, p < 0.0001). In multivariate analysis, CNCP OST patients were 2.7 times less likely to be prescribed analgesic opioids (adjusted odds ratio [OR] = 2.7 [2.42–3.01], p < 0.0001) than control patients. AOP correlated in CNCP OST patients with: age ≤ 40 years old, female gender, low-income status, methadone-maintained treatment, mental health disorder, hepatitis C virus (HCV) infection, and alcohol abuse disorder. Opioid analgesics were less often prescribed in CNCP OST patients. AOP prevalence was 2.7-fold lower than in the general population. Chronic pain management in OST patients needs to be reinforced through additional physician training and a multidisciplinary approach

    Développement de modèles animaux de neuropathie périphérique sensitive induite par l'administration d'anticancéreux neurotoxiques

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    CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF

    Mesures de pupillométrie et seuils de douleur dans une population de patients substitués par méthadone ou buprénorphine (étude Pupidol)

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    Chez les patients toxicomanes, une hyperalgésie peut apparaître suite à la consommation d'héroïne. Elle n'est pas diminuée par la prise d'un médicament de substitution aux opiacés (MSO) (buprénorphine ou méthadone). Notre objectif était d'évaluer si cette sensibilité à la douleur pouvait être évaluée par pupillométrie, méthode reproductible et simple ayant montré des résultats encourageants en réanimation. Les seuils de douleur étaient évalués par méthode classique (Von Frey électronique) et par pupillométrie au pic plasmatique et au taux résiduel du MSO. Les toxiques urinaires étaient également recherchés. 46 patients ont été inclus. L'âge médian était de 32 ans. 22 patients étaient substitués par buprénorphine et 24 par méthadone. En analyse multivariée, au taux résiduel du MSO, il existait une significativité du lien entre diamètre pupillaire et seuil de douleur (p=0,035). Le coefficient de corrélation était de -0,46 pour les patients sous buprénorphine. Un lien avec l'âge, le sexe, et la consommation d'autres toxiques a été retrouvé. Les résultats de notre étude sont encourageants. La pupillométrie pourrait à terme être utilisée pour évaluer les seuils douloureux chez les patients toxicomanes sous buprénorphine, après correction sur l'âge, le sexe, et la consommation de toxiques.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

    Mise à jour des connaissances sur les intoxications par les champignons supérieurs

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    Les intoxications par les champignons supérieurs sont rares. Elles sont souvent bénignes, mais peuvent être graves et mettre en jeu le pronostic vital. Le traitement est très souvent symptomatique. On distingue 2 types d'intoxication, en fonction du délai d'incubation : long (>6 heures) ou court (<6 heures). Les intoxications à délai d'incubation long sont rares, mais extrêmement graves et justifient une hospitalisation systématique. Les intoxications à délai d'incubation court sont plus fréquentes. Elles sont réputées bénignes, mais peuvent être redoutables chez les patients souffrant de polypathologie. Un nouveau syndrome est apparu ces dernières années, la Rhabdomyolyse. C'est un syndrome à délai d'incubation long, suite à l'ingestion de Tricholoma Flavovirens var. Auratum (le bidaou). Enfin, certains champignons réputés bons comestibles peuvent ne plus l'être après accumulation de métaux lourds. Ce travail reprend un rappel des différents syndromes toxiques, illustrés par une iconographie mycologique.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocLYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF

    Caractérisation de l'effet in vivo de PF-01247324, un inhibiteur du canal sodique Nav1.8, sur les réticulocytes chez le rat

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    Dans le cadre d'un programme de recherche sur de nouveaux médicaments sur la douleur, Pfizer s'est intéressé aux inhibiteurs des canaux sodiques. Au cours de l'évaluation préclinique d'un inhibiteur du canal sodique voltage-dépendant Nav1.8, PF-01247324, on a observé une diminution des taux circulants de réticulocytes chez le rongeur. Dans ce contexte, il était donc important de mieux comprendre cet effet hématologique. Pour cela, nous avons réalisé 2 études exploratoires in vivo chez le rat. Notre 1ère étude a été réalisée en s'interessant à l'effet de PF-01247324 sur des rats d'âge différents et sur les réticulocytes à différents stades de maturité (sous-populations H, M et L). Notre 2ème étude a ensuite été réalisée afin de mettre en évidence l'effet d'une restriction alimentaire sur les taux de réticulocytes. En conclusion, le PF-01247324 induit une diminution des taux de réticulocyte moins prononcée chez l'animal adulte et dans les populations de réticulocytes les plus matures. De plus, le stress alimentaire induit par l'administration de PF-01247324 pourrait expliquer en partie ces effets. Cependant, un phénomène toxicologique multifactoriel n'est pas exclu.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocLYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF

    Suivi de l'intervalle QT chez les patients traités par antipsychotiques

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    Les patients traités par antipsychotiques présentent de nombreux facteurs de risque cardiovasculaire (tabac, alcool, diabète, surpoids...) et le traitement par antipsychotiques constitue un risque supplémentaire. L'intervalle QT lu à l'électrocardiograme (ECG) est un bon marqueur de cardiotoxicité et de risque d'arythmie : un intervalle QT augmenté expose à des fibrillations ventriculaires et à une mort subite. Dans notre travail, nous avons tout d'abord effectué des rappels concernant les antipsychotiques et l'intervalle QT. Nous avons ensuite étudié les mécanismes et les facteurs de risque de l'allongement de l'intervalle QT par les antipsychotiques et recherché les antipsychotiques les plus incriminés. Une étude au sein d'un centre psychiatrique a été réalisée. A partir des dossiers informatisés des patients traités par antipsychotiques ayant eu au moins un ECG en 2012, nous avons évalué une prévalence de QT long chez ces patients, comparé les facteurs de risque (médicamenteux et non médicamenteux) des patients ayant présenté un QT long et des patients n'en ayant pas présenté, recherché si leur suivi par ECG est régulier. Si nous n'avons pas mis en évidence que les patients ayant présenté un QT long présentaient plus de risque que les autres patients, nous avons mis en lumière le caractère imprévisible de la survenue d'un QT long chez un patient. Un suivi cardiaque régulier est donc nécessaire, ce qui est loin d'être le cas.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocLYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF

    Evaluation des seuils nociceptifs chez les patients dépendants aux opiacés

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    Les liens de causalité unissant la douleur et les addictions, notamment aux opiacés, restent complexes et bidirectionnels. Cependant, une mauvaise prise en charge de la douleur du sujet dépendant aux opiacés peut avoir des conséquences négatives sur sa qualité de vie et le maintien durable d'une rémission. La douleur chez les patients dépendants aux opiacés sous traitement de substitution est encore sous-évaluée et donc très souvent soulagée de manière insatisfaisante. L'objectif de ce travail est de réaliser une évaluation psychophysique, à l'aide de tests utilisant des stimuli mécanique et électrique, des seuils de sensibilité à la douleur chez des patients substitués par chlorhydrate de méthadone (n=16) ou buprénorphine (n=14), comparés à des sujets volontaires sains appariés en âge et en sexe. Les 2 groupes de patients sont comparables en terme de scores de sévérité à Addiction Severity index (ASI), scores de qualité de vie de la MOS-SF36, associés à des scores infra-cliniques d'anxiété et de dépression à la HAD. Une diminution des seuils de douleur a été observée au pic plasmatique mais aussi et de façon plus marquée au taux résiduel pour ces 2 traitements avec une fréquence plus élevée de patients hyperalgiques dans le groupe méthadone. Ces résultats seront discutés au regard des rares études cliniques déjà publiées sur ce sujet. Enfin, nous discuterons des stratégies thérapeutiques à visée antalgique pouvant être mises en œuvre chez ces patients.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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