36 research outputs found

    Variation in biological parameters of cypermethrin resistant and susceptible strains of Helicoverpa armigera from Benin Republic, West Africa

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    The aim of this survey was to assess the costs of cypermethrin resistance in Helicoverpa armigera strains by using variation in their biological parameters such as fecundity, number of larval slough, development time, weight and survival at each stage of insect development in comparison with susceptible strains. AGB01 and AGB03 are the resistant strains compared respectively with BK77 and OKP01 as susceptible strains. Fecundity, fertility and survival from egg to adult emergence of AGB03 strain were significantly (P < 0.001) lower than those observed in OKP01 strain. No difference (P > 0.05) was observed with time of pre-adult development, survival at each stage of insect development, fecundity and number of larval slough in comparison with AGB01 and BK77 strains. Larvae of AGB01 strain took significantly (P < 0.01) longer time to develop and were significantly (P < 0.01) lighter than BK77 at the same age, but the slower development of larvae of AGB01 strain was counteracted by the shorter times of egg and pupae stages. The lower fecundity, fertility and survival from egg to adult emergence should represent the main costs for the AGB03 strain resistant to cypermethrin.Keywords: Cypermethrin resistance, resistance cost, fecundity, fertility, development tim

    Efficacité comparée des insecticides de natures différentes dans la gestion des insectes ravageurs du niébé au Centre du Bénin

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    Objectif: Le niébé est une importante plante alimentaire dont la production et la valorisation sont d’une grande priorité pour l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population. L’objectif de cette étude est de comparer en milieu paysan, l'efficacité du champignon entomopathogène Beauveria bassiana (isolat Bb 115), du mélange Neem (Topbio) - virus MaviMNPV et de l’insecticide chimique Decis (deltaméthrine) dans la gestion des insectes ravageurs du niébé.Méthodologie et résultats: L'essai a été conduit dans trois villages de la zone cotonnière du centre du Bénin (commune de Glazoué). C’est en effet, une zone de grande production du niébé. L’essai a été conduit suivant un dispositif de bloc aléatoire complet avec quatre traitements et trois répétitions par village de la zone. Les traitements comprennent 1) témoin (niébé non traité), 2) mélange Topbio - MaviMNPV, 3) B. bassiana et 4) Decis. L’application du champignon B. bassiana a été faite à la dose de 75 g m.a. (matière active)/ha. Le Décis et le TopBio à 1L /ha. Quant à la suspension virale, la dose de 2.109 OB/ha a été utilisée. Les effets des différents pesticides utilisés sur les densités de populations de M. vitrata, Megalurothrips sjostedti, Clavigralla tomentosicollis, que sur leur dégâts sur les organes reproductifs (boutons floraux, fleurs, gousses) ont été évalués. Des organes fructifères ont été prélevés hebdomadairement pour évaluer le nombre de larves mortes ou vivantes et aussi leurs dégâts sur les boutons floraux, fleurs et gousses. Les rendements en grains ont été également évalués. Bien qu’il y ait une grande variation dans les effets occasionnés par les biopesticides testés, ils ont considérablement réduit la densité de population de Maruca vitrata et des autres espèces d'insectes, Megalurothrips sjostedti et Clavigralla tomentosicollis ainsi que le niveau de dommages sur les organes fructifères. Comparativement au témoin, le rendement global en grains a été amélioré dans le niébé traité. Ainsi, à Glazoué, dans la zone centrale, des rendements meilleurs de 933,03±8,7Kg/ha ont été obtenus avec le champignon B. bassiana.Conclusion et applications des résultats: Ces résultats révèlent clairement que les biopesticides utilisés dans notre étude peuvent réduire significativement les densités des ravageurs ciblés. Cette étude suggère la possibilité de l'utilisation de biopesticides comme des alternatives aux insecticides chimiques dans la lutte contre les ravageurs du niébé.Mots clés : Niébé, insectes ravageurs, insecticide chimique, insecticide biologique, lutte intégré

    Potential use of the Bushmint, Hyptis suaveolens, for the Control of Infestation by the Pink Stalk Borer, Sesamia calamistis on Maize in Southern Benin, West Africa

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    Maize production in Benin, especially in resource-poor farmers' fields, is constrained by stemborers among other factors. One of the major stemborers in southern Benin is Sesamia calamistis Hampson (Lepidoptera: Noctuidae). African farmers cannot afford to use commercial insecticides for controlling stemborers - they are expensive and unsuitable for durable pest management systems due to eco-toxicity. There is therefore a need for cheaper and environmentally friendly methods and botanicals offer an attractive alternative. The bushmint, Hyptis suaveolens (L.) Poit. (Lamiales: Lamiaceae), was compared with the commercial insecticide Furadan (carbofuran) for the control of S. calamistis on maize Zea mays L. (Poales: Poaceae). Trials were conducted in the screenhouse and in the field during the minor cropping season in 2004 at the International Institute of Tropical Agriculture (IITA)-Benin station. The variables measured included numbers of egg masses per plant, eggs per egg mass (in the screenhouse study), population density of S. calamistis, percentage of infested plants and/or ears, and deadhearts in the field. Irrespective of the variable considered, the aqueous extract of H. suaveolens compared favorably with Furadan while maize surrounded by live H. suaveolens plants had lower S. calamistis densities

    Annual cycle of the legume pod borer Maruca vitrata Fabricius (Lepidoptera: Crambidae) in southwestern Burkina Faso

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    Maruca vitrata is an economically significant insect pest of cowpea in sub-Saharan Africa. Understanding the seasonal population patterns of M. vitrata is essential for the establishment of effective pest management strategies. M. vitrata larval populations on cultivated cowpea and adult flying activities were monitored in addition to scouting for host plants and parasitoids during 2 consecutive years in 2010 and 2011 in southwestern Burkina Faso. Our data suggest that M. vitrata populations overlapped on cultivated cowpea and alternate host plants during the rainy season. During the cowpea off-season, M. vitrata maintained a permanent population on the wild host plants Mucuna poggei and Daniella oliveri. The parasitoid fauna include three species, Phanerotoma leucobasis Kri., Braunsia kriegeri End. and Bracon sp. Implications of these finding for pest management strategies are discussed

    An assessment of the risk of Bt-cowpea to non-target organisms in West Africa

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    Cowpea (Vigna unguiculata Walp.) is the most economically important legume crop in arid regions of sub-Saharan Africa. Cowpea is grown primarily by subsistence farmers who consume the leaves, pods and grain on farm or sell grain in local markets. Processed cowpea foods such as akara (a deep-fat fried fritter) are popular in the rapidly expanding urban areas. Demand far exceeds production due, in part, to a variety of insect pests including, in particular, the lepidopteran legume pod borer (LPB) Maruca vitrata. Genetically engineered Bt-cowpea, based on cry1Ab (Event 709) and cry2Ab transgenes, is being developed for use in sub-Saharan Africa to address losses from the LBP. Before environmental release of transgenic cowpeas, the Bt Cry proteins they express need to be assessed for potential effects on non-target organisms, particularly arthropods. Presented here is an assessment of the potential effects of those Cry proteins expressed in cowpea for control of LPB. Based on the history of safe use of Bt proteins, as well as the fauna associated with cultivated and wild cowpea in sub-Saharan Africa results indicate negligible effects on non-target organisms

    Developpement de coelaenomenodera lameensis berti (coleoptera : chrysomelidae - hispinae) sur diverses provenances de palmier a huile

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    Des travaux conduits sur la Station de Recherche sur le Palmier à Huile de Pobè au Bénin ont permis de déterminer les facteurs physico-chimiques qui influencent la mortalité des oeufs et des larves de Coelaenomenodera lameensis sur différents croisements de palmier à huile. Les résultats obtenus ont montré que l’évolution des différents stades larvaires, des nymphes et d’adultes internes de C. lameensis est influencée par les 4 origines en comparant les populations sur Yocoboué et sur Deli et Yangambi. Le taux de mortalité des stades larvaires est plus important sur les deux Backcross (PO6271 et PO6322) que sur le C1001F. Les durées de développement des deuxième et troisième stades larvaires sont les plus affectées avec un taux de mortalité 3 à 5 fois supérieur à celui observé sur C1001F. Cette mortalité ne serait pas liée à la concentration en phénols totaux présents dans les folioles des différents croisements car le croisement Yocoboué, avec la concentration la plus élevée soit 3mg/L a présenté la plus forte sensibilité. Les attaques de C. lameensis sur lesdifférents croisements semblent être plus favorisées par les épaisseurs d’épiderme et de cuticule de la face inférieure des folioles. En effet, les plus fortes attaques ont été enregistrées sur les croisements ayant les plus faibles épaisseurs comme Yocoboué et La Mé tandis que ceux les moins attaqués (Deli, les Yangambi et les Backcross) possèdent unépiderme et une cuticule plus épais.Mots clés : Coelaenomenodera lameensis, coléoptère, Mineuse de feuille, palmier à huile, barrières physico-chimiques, Bénin

    Etude experimentale de quelques parametres biologiques de ceranisus femoratus (gahan) (hymenoptera : eulophidae) un nouvel ennemi naturel Pour le controle de megalurothrips sjostedti (trybom) (thysanoptera : thripidae) ravageur du niebe au benin

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    Différents paramètres biologiques de Ceranisus femoratus (Gahan) (Hymenoptera: Eulophidae), parasitoïde larvaire de Megalurothrips sjostedti (Trybom) (Thysanoptera: Thripidae) ravageur du niébé ont été étudiés en conditions ambiantes de laboratoire. Les résultats ont fait ressortir que C. femoratus se reproduit par parthénogenèse de type thélythoque, et ne dépose qu’un seul oeuf par hôte. La durée moyenne de développement de l’oeuf à l’adulte est de 19 jours et la femelle vit en moyenne 5,93 jours. Une femelle produit en moyenne 6,76 adultes durant toute sa vie et le plus grand nombre de parasitoïdes est obtenu durant les trois premiers jours ; mais probablement à cause du taux de survie préimaginale bas (0,32), le taux de reproduction n’est que de 2,47. La sex-ratio est de 100% en faveur des femelles. Le taux intrinsèque de croissance et le temps d’une génération sont respectivement de 0,047 et de 22,07 jours. Ces résultats suggèrent que C. femoratus est un candidat potentiel de lutte biologique contre M. sjostedti.  Various biological parameters of Ceranisus femoratus (Gahan) (Hymenoptera: Eulophidae), larval parasitoid of the cowpea insect pest Megalurothrips sjostedti (Trybom) (Thysanoptera: Thripidae) were studied under laboratory conditions. The results indicate that C. femoratus reproduced by thelytokous parthenogenesis, and deposited only one egg per thrips larva. The average developmental duration fromegg to adult was 19 days and the female lived for 5.93 days in average. A female produced 6.76 offsprings during its life period and most of the parasitoids were produced during the first three days. The reproduction rate (Ro) was rather low(2.47), most probably because of the low preimaginal survival rate (0.32). The sexratio was 100% in favor of the females. The intrinsic rate of growth (rm) and mean generation time were 0.047 and 22.07 days, respectively. These results suggest thatC. femoratus is a potential candidate for a biological control against M. sjostedt

    TRAP CROPPING AND INTERCROPPING OF PIGEONPEA (CAJANUS CAJAN L. MILLSP.) IN PEST MANAGEMENT OF COWPEA (VIGNA UNGUICULATA L. WALP.) IN SOUTHERN BENIN : COMPETING RISK AND PEST STATUS IN POD ATTACK

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    In the present study, five treatments arranged in a Randomized Complete Block Design with four replications were considered : sole culture of cowpea (T1); cowpea plot surrounded by pigeonpea culture (T2); alternate row intercropping of cowpea and pigeonpea (T3); intercropping of two cowpea rows for one pigeonpea row (T4) and intercropping of one cowpea row for two pigeonpea rows (T5). Only Treatments T1, T2 and T4 were followed up to the end of the experiment because of the unexpected agronomical interactions in treatments T3 and T5. The study is therefore based ontreatments T1, T2 and T4. Larval population densities of Maruca vitrata (Fabricius) (Lepidoptera, Pyralidae) were relatively low as well on cowpea pods as on those of pigeonpea. Concerning the pod sucking bugs (PSB) (Heteroptera), none of them was found on cowpea pod during the experiment whereas they were present on pigeonpea pods. The population distribution of these bugs was bimodal showing two periods of relative abundance with a succession of low and high population densities in T2 and T4. As well on cowpea in T1 as on pigeonpea and cowpea in both T2 and T4, highest attacks of M. vitrata were registered on pod stages II and III. Thus pigeonpea functioned as an excellent trap crop for the heteropteran species in pest management of cowpea. Thepods of stage I were green without visible seeds; in the stage II, pods were green with visible seeds; the pods of stage III were yellowish and in the stage IV, pods were dr

    SEED-DAMAGING FIELD PESTS IN AN INTERCROPPING OF PIGEONPEA (CAJANUS CAJAN L. MILLSP.) AND COWPEA (VIGNA UNGUICULATA L. WALP.) IN SOUTHERN BENIN: DYNAMICS OF SEED ATTACK

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    Comparative effect of different types of cowpea and pigeonpea intercropping, on target insect pests (Lepidoptera and Heteroptera) was studied for determining the dynamics of seeds attack, using a non-linear multiple regression model. The five treatments initially defined were arranged in a Randomized Complete Block Design with fourreplications. There was a sole culture of cowpea (T1), a plot of cowpea surrounded by pigeonpea (T2), a plot of alternate intercropped rows of cowpea and pigeonpea (T3), a plot in which two rows of cowpea were intercropped with one row of pigeonpea (T4) and a plot where one row of cowpea was intercropped with two rows of pigeonpea (T5).Because of the agronomical interactions which affected negatively the growth of cowpea in treatments T3 and T5, only data obtained in T1, T2 and T4 have been considered. Thus, in sole crop (T1), cowpea seeds of stage 3 were the most damaged with a percentage of 80 % against 24 % and 38 % of damage respectively in stages 1 and 2. In T2, cowpea seeds of the first stage were the most destroyed with 90 % of damage against62 % in stage 2 whereas the third seeds stage was little damaged. In the same treatment, the first seeds stage of pigeonpea was the less attacked with 9 % of damage against 33 % and 95 % respectively for stages 2 and 3. In T4, the stages 1 and 2 of cowpea seeds were relatively damaged with a percentage of 24 % and 19 % respectively against 95% of damage in stage 3. In this treatment, stage 3 of pigeonpea seeds was theleast damaged with a proportion of 7 % while a negligible damage occurred in stages 1 and 2. The overall entries of cowpea seeds were more important in T1 than in T2 and T4, but less in T2 than in T1 and T4. The pods of stage 1 were green without visible seeds; in the stage 2, pods were green with visible seeds; the pods of stage 3 were yellowish andin the stage 4, pods were dry. The seed stages correspond to those of the pods which contain them. L'effet comparé de différents types d’association entre le niébé et le pois d’Angole sur certains insectes ravageurs de Légumineuses (Lépidoptères et Hétéroptères) a été étudié afin de déterminer la dynamique d’attaque des graines. Il a été utilisé un modèle de régression multiple non linéaire. Le dispositif de Blocks Aléatoires Complets à cinq traitements et quatre répétitions a été utilisé. Les traitements sont : culture pure deniébé (T1) ; parcelle de niébé entourée de pois d’Angole (T2) ; parcelle où une ligne de niébé est alternée avec une ligne de pois d’Angole (T3) ; parcelle où deux lignes de niébé sont alternées avec une seule ligne de pois d’Angole (T4) et parcelle où deux lignes de poids d’Angole sont alternées avec une seule ligne de niébé (T5). Seuls les traitementsT1,T2, T4 ont été exploités à cause des intersections agronomiques inattendues ayant affecté les traitements T3 et T5. En culture pure de niébé (T1), les graines des gousses de stade 3 ont été les plus endommagées avec un pourcentage d’attaque de 80% contre24% et 38% de dégâts notés respectivement pour les stades 1 et 2 des gousses. Dans le traitement T2, les graines des gousses de stade 1 ont été les plus attaquées avec 90% de dégâts contre 62% dans les graines de gousses de stade 2 alors que les graines ont étéfaiblement endommagées dans les gousses de stade 3. Dans le même traitement (T2), les graines des gousses de stade 1 du pois d’Angole ont été les moins endommagées avec 9% de dégâts contre 33% et 95% respectivement pour les stades 2 et 3. Dans le traitementT4, les stades 1 et 2 des gousses présentent des graines relativement peu endommagées avec 24% et 19% respectivement contre 95% des dégâts au stade 3. Dans ce traitement, les graines des gousses de stade 3 du pois d’Angole ont été les moins endommagées avec7% de dégâts alors que très peu d’attaque des graines ont été notées pour les gousses de stades 1 et 2. Au total, l’entrée des graines de niébé a été plus importante en T1 qu’en T2 et T4 mais moins en T2 qu’en T1 et T4. Les gousses de stade 1 sont vertes sans graines visibles ; celles de stade 2 sont vertes mais avec des graines bien visibles ; les gousses de stade 3 sont jaunissantes alors que celles de stade 4 sont sèche

    Perceptions paysannes et protection de l’environnement : gestion integree de lutte contre le foreur des fleurs et gousses du niebe maruca vitrata au benin

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    Le projet "Maruca pheromone Trap" initié par l’Institut des Ressources Naturelles en collaboration avec l’IITA Bénin a introduit et promu en milieu paysan de nouvelles technologies de protection de niébé à base d’extraits aqueux de neem, et de papayer ainsi que des pièges à phéromone dont l’objectif est de signaler l’arrivée du foreur des fleurs et gousses de niébé dans le champ afin que le paysan puisse prendre une décision pour le traitement. Ces nouvelles technologies n’ont pas fait l’objet d’une évaluation sur la perception paysanne pour apprécier la contribution dela recherche et les éventuelles contraintes liées à leur utilisation. Une enquête socioéconomique a été menée dans neuf villages de trois zones agro écologiques à raison de 20 producteurs par village, soit un total de 180 ménages producteurs du niébé. Plus de la moitié des paysans enquêtés reconnaissent Maruca vitrata et savent que les dégâts causés par cet insecte sont économiquement importants. Les fluctuationspluviométriques inter-annuelles ont été citées par les paysans comme facteur expliquant la sévérité des pertes par M. vitrata sur le niébé dans la zone cotonnière Centre Bénin. Quant aux autres zones, la sévérité des pertes par M. vitrata est très faible. La plupart des femmes enquêtées utilisent les extraits botaniques et les pièges à phéromone. Quant aux hommes, près de 60% utilisent les insecticides recommandés par la vulgarisation et les insecticides coton conseillés par les sociétésde distribution. Les contraintes majeures d’utilisation des extraits botaniques et des pièges à phéromone sont essentiellement la non disponibilité des matériels composant les pièges et la pénibilité du pilage des feuilles de neem pour les grandes superficies emblavées par les femmes. Un modèle économétrique a été utilisé comme outil d’analyse. L’analyse économétrique a montré que les facteurs comme l’existenced’un marché, l’accès à une piste, l’accès au crédit, le contact avec la vulgarisation et le genre (homme ou femme) ont une influence sur le choix des méthodes de lutte contre M. vitrata par les paysans. The Maruca pheromone Trap Project initiated by the Natural Resources Institute in collaboration with the IITA Benin introduced and promoted in on-farm new technologies of cowpea protection based on aqueous extracts of neem, papaw tree and of the pheromone traps. These technologies have not been evaluated on farmer’s perception to appreciate the contribution by research and the possible constraints relating to their use. A socio-economic survey involving 180 farm households wascarried out in a total of nine villages in three agro ecological zones in Benin. Over half of the farmers identified Maruca vitrata and recognized that the damage caused by this pest is economically important. Climatic factors, particularly rainfall, were cited explanations for pod borer on cowpea in the entire cotton belt of central Benin. The majority of women on average use botanical extracts and pheromone traps. Nearly 60% of men use insecticides recommended by extension services and cottoninsecticides cotton of the private sector. The major constraints to the use of those technologies are related to access to trap materials and the laboriousness of pounding neem and papaya leaves for large cowpea areas. An econometric model has been used as tool analysis tool for the factors including the existence of markets, access to road and credit, contact with extension agent or researchers and gender were shown to have an influence on the choice of M. vitrata control methods byfarmers
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