34 research outputs found

    Principales découvertes archéologiques à Nantes et en Loire-Inférieure jusqu’en 1943, dépouillement effectué par Nasrine Anwar et Jacques Santrot

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    La documentation sur les premières fouilles de Nantes et de la Loire-Atlantique reste assez méconnue et, si l’on évoque volontiers les fouilles qui ont servi à écrire l’histoire de ce territoire, il est souvent malaisé de retourner aux sources. C’est pourquoi il a paru utile de dépouiller deux ouvrages de Pierre-Nicolas Fournier, trois revues (le Lycée Armoricain, le Bulletin de la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure et les Annales de la Société Académique de Nantes et de la Loire-Inférieure) et de classer par ordre alphabétique de commune et de site les références aux fouilles et découvertes recensées.The documentation on the first excavations in Nantes and the Loire-Atlantique remains fairly unrecognized, and, even if the excavations used to write up the history of the territory are apt to be mentioned, it is often difficult to go back to the sources. This is the reason why it is useful to go through two of Pierre-Nicolas Fournier’s works, as well as three journals (Lycée Armoricain, Bulletin de la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure and Annales de la Société Académique de Nantes et de la Loire-Inférieure) and to classify the references of the excavations and inventoried discoveries in the alphabetical order of the towns and sites

    : Rapport de fouille programmée 2008

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    La campagne menée en 2008 sur le site protohistorique de Pech Maho marque la première année d'un nouveau programme triannuel. La fouille a porté sur trois zones distinctes, à savoir la fortification aux abords de la porte principale (zone 71) ainsi que les îlots I (zone 77) et X (zone 78).Parmi les acquis de cette campagne, on retiendra la confirmation d'une phase immédiatement postérieure à la destruction du site. Cette phase est caractérisée par la multiplication d'indices à caractère rituel qui permettent d'envisager que le lieu, une fois détruit, a perdu son caractère d'habitat stricto sensu pour se voir converti en un lieu de commémoration. Les gestes mis en oeuvre appellent ponctuellement la comparaison avec ce qui a pu être observé dans certains sanctuaires celtiques mais témoignent également de pratiques pour l'heure inédites

    : Rapport intermédiaire de fouille programmée (2009)

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    Rapport de fouille programméeLa campagne de fouille 2009 s'inscrit dans le cadre d'un deuxième programme triannuel consacré au site littoral protohistorique de Pech Maho (v. 560-200 av. n. ère). Le programme en cours est consacré en premier lieu à l'étude de la dernière séquence d'habitat (architecture, urbanisme et culture matérielle), soit la période Pech Maho III (v. 325-200 av. n. ère) ainsi qu'aux conditions de sa destruction aux alentours de 200 av. n. ère. Le second volet de ce programme concerne l'étude des manifestations à caractère rituel et funéraire qui interviennent suite à cet événement brutal (période Pech Maho IV). Au cours de cette campagne a été avancée l'étude des défenses avancées situées au sud de la porte principale, dont la morphologie et la datation sont désormais mieux cernées (Zone 71). Parmi les découvertes notables, deux stèles avec graffites navals, ainsi que plusieurs dalles gravées ont été mises au jour. Dans le même temps, les travaux se sont poursuivis au niveau de l'îlot I (Zone 77) ainsi qu'au niveau de la rue 4 (Zone 73) qui lui est adjacente. La fouille des niveaux de dépotoir postérieurs à la destruction (résidus de banquets ?) a ainsi été achevée, précisant par la même occasion le phasage de cette séquence à la fois complexe et de courte durée. L'exploration de la zone ouverte en 2008 dans la partie nord du site (Zone 78) s'est poursuivie quant à elle dans le but d'obtenir une vision synchrone et exhaustive de cet îlot (îlot X) dans son état de la fin du IIIe s. av. n. ère. Le caractère complexe de cet ensemble, où des dépôts de restes d'équidés et de mobilier ont été effectués postérieurement à la destruction, s'est vu confirmé par la mise en évidence d'espaces à fonction indéterminée, possiblement liés à l'exposition de stèles. Enfin, plusieurs interventions ponctuelles ont été effectuées, avec notamment la fouille des derniers niveaux de sols du secteur 72/2 exploré en 2005. Cette fouille superficielle a permis d'interpréter cet espace comme étant un atelier métallurgique. Une sépulture de nouveau né repérée en 2008 a quant à elle été fouillée dans le secteur 71/11A

    : Rapport de fouille programmée 2008-2010

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    La fouille du comptoir littoral protohistorique de Pech Maho, reprise en 2004, a fait l'objet de entre 2008 et 2010 d'un second programme triannuel. Les travaux entrepris durant cette période ont principalement porté sur les phases récentes du site, plus précisément sur les phases III (v. 325-225/200 av. n. ère) et IV (v. 200 av. n. ère), cette dernière ayant été définie à l'occasion du programme en cours. En effet, il est apparu que la destruction brutale du site intervenant dans le dernier quart du IIIe s. av. n. ère ne signifiait pas l'abandon du gisement, mais que lui succédait immédiatement une phase caractérisée par une série de manifestations à caractère rituel, qui culminent avec l'érection d'un bûcher funéraire (fouillé anciennement) ayant reçu simultanément les corps d'une quinzaine d'individus. Le triannuel 2008-2010 a été l'occasion de préciser les observations préliminaires réalisées entre 2005 et 2007, en confirmant définitivement le séquençage venant d'être évoqué. Ce dernier autorise une très large relecture des données de fouille anciennes, où bon nombre de documents naguère dépeints comme étant caractéristiques d'une " couche de guerre " (restes d'équidés, pièces d'armement...) doivent en réalité être replacés dans ce contexte rituel où se conjuguent sacrifices d'équidés, dépôt d'armes, de pièces de harnachement ou d'autres objets porteurs de sens, sans compter d'autres manifestations jusque là peu documentées. La présence de restes humains, dont certains semblent avoir reçu un traitement particulier, participe également de cette phase ; ici encore, une relecture des données de fouille anciennes est dorénavant possible, révélant le caractère tout à fait exceptionnel de cette phase. La fouille 2008-2010 a ainsi porté sur trois zones distinctes. La première (zone 77) a porté sur une portion de l'îlot I, accolé au rempart méridional, portion qui n'avait été que partiellement concernée par les recherches menées par J. Campardou puis Y. Solier dans les années 1960 et 1970. La fouille a révélé l'existence d'un vaste " dépotoir " à ciel ouvert d'au moins une centaine de mètres carrés au sol, mis en place postérieurement à la destruction du site. Aménagé au milieu des ruines ou des bâtiments désaffectés et délimité par endroits par des murs nouvellement construits, cet ensemble se matérialise par une imposante couche de cendres de plusieurs dizaines de centimètres d'épaisseur, renfermant un abondant mobilier (céramiques brisées, restes de faune, coquillages...), interprété comme étant les restes de repas collectifs. La présence d'un chenet en terre cuite ou encore d'une broche à rôtir est à mettre en rapport avec la préparation de ces repas (banquet ?), la quantité importante de cendres témoignant quant à elle de feux particulièrement nourris, peut-être étalés dans le temps. Ce qui prend la forme d'un véritable " autel de cendres " fait suite à des dépôts de restes d'équidés réalisés sur la portion de rue située en façade, et précède la mise en place du bûcher collectif évoqué en préambule. L'ensemble paraît s'inscrire dans une démarche cohérente, dont la signification précise nous échappe, mais qu'il serait vain de vouloir déconnecter de l'épisode violent qui intervient à Pech Maho durant les dernières années du IIIe s. av. n. ère. Une nouvelle zone de fouille (zone 78) a été ouverte en 2008 dans la partie nord-occidentale du plateau de Pech Maho. De ce côté, un nouvel îlot a été fouillé pour ainsi dire intégralement, révélant tout d'abord que l'état visible (IIIe s.) constituait non seulement la reprise d'un bâtiment antérieur de plan manifestement méditerranéen (type " maison à pastas "), mais se superposait également à un édifice monumental dont la chronologie remonte au moins au milieu du Ve s. av. n. ère, édifice indiqué par une série de quatre bases monolithiques ayant reçu des piliers en bois, implantées en bordure occidentale de la rue 7. Dans son état de la fin du IIIe s., ce bâtiment dont l'originalité réside en partie dans l'emploi quasi exclusif de la terre massive, comprend en réalité deux parties. La première semble moins correspondre à une simple maison qu'à une entité à vocation économique (en l'occurrence commerciale), associant un entrepôt (incendié au moment de la destruction des années 225-200), une pièce de vie et un espace plus difficile à caractériser (cour ?), accessible par un couloir ouvert au sud sur la rue 6. Accolé à l'ouest, décalé sur le plan topographique, deux pièces en enfilade accessibles au sud via un escalier " monumental " se caractérisent par la présence de foyers, dallages et bases maçonnées interprétées avec vraisemblance comme des supports de stèles. La présence de crânes humains exposés est en outre attestée, de même que le démantèlement systématique des éléments porteurs de sens, vraisemblablement intervenu au moment du pillage concomitant de l'acte violent marquant la fin de l'habitat stricto sensu. La phase post destruction est ici particulièrement bien attestée, notamment par la présence d'un important dépôt d'ossements d'équidés au niveau du couloir précédemment cité. Preuve supplémentaire qu'une partie du bâti était alors en élévation, ce dépôt tout à fait singulier qui comporte plusieurs séquences a également livré une amphore vinaire, de l'armement ainsi que des mors de chevaux ; enfin, il témoigne indirectement du caractère particulier que revêtait auparavant cet îlot, la concordance topographique entre ce type de vestige et des édifices particuliers (bâtiments ou espaces publics, fortification...) étant dorénavant confirmée à l'échelle du site. La dernière zone (zone 71) correspond à la fortification, et plus précisément aux abords de la porte principale. Après avoir procédé à une relecture fine des différents états du rempart, de la porte en elle-même et de la tour en quart de cercle qui la flanque côté Ouest, la fouille s'est concentrée sur les abords extérieurs de cette porte, au niveau des " défenses avancées " en partie dégagées par Y. Solier dans les années 1970. Il apparaît désormais que ces aménagements participent d'une réorganisation globale du système d'accès, intervenant à la charnière des IVe-IIIe s. av. n. ère, soit les débuts de la phase III. De puissants terrassements sont destinés à aménager une rampe d'accès E-O menant à la porte charretière, tandis qu'une passerelle correspond au sud à un accès piéton enjambant le nouveau fossé creusé à ce moment. L'ensemble participe d'une réorganisation complexe du système de défenses, et notamment des abords de la porte principale où sont manifestement mis en œuvre des principes poliorcétiques empruntés au registre hellénistique. La fouille a également permis de retrouver l'extrémité occidentale du système de fossé archaïque, jusque-là fort mal documenté. Or, bien qu'amputé par les réaménagements du IIIe s., ce système s'avère plus complexe que prévu. En effet, l'idée d'un fossé unique daté de la phase Ib (v. 540-510) doit dorénavant être abandonnée : deux ouvrages fossoyés se succèdent, en se recoupant partiellement, le premier étant contemporain du tout premier état de la fortification (phase Ia, v. 560-540). Un des apports les plus novateurs de la zone 71 est la mise en évidence, au niveau du fossé correspondant à l'état IIIe s. de la fortification, de dépôt

    Lattara (Lattes, Hérault). La zone 1 : Rapport de fouille programmée 2015

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    Dans la partie nord-est du site, la fouille de la zone 1 (délimitée par un caisson de palplanches destiné à pouvoir travailler sous le niveau de la nappe phréatique) a débuté en 1983 avec pour objectif d’atteindre les niveaux de fondation de Lat¬tara, dont la chronologie est à ce jour fixée au tout début du Ve s. av. J.-C. Les travaux ont été menés à terme en 2015, et le substrat atteint sur l’ensemble de la zone, permettant de disposer d’une nouvelle fenêtre sur les niveaux de la première moitié du Ve s. av. J.-C., période qui se décompose ici en trois phases distinctes, couvrant respectivement les environs de -500 (phase 1T), le premier quart du Ve s. av. n. ère (phase 1S) et le deuxième quart de ce même siècle (phase 1R). La phase 1S, partiellement entrevue en 2014 où elle apparaissait comme l’état le plus ancien, s’est en fait avérée faire suite à une phase antérieure (1T) qui renouvelle sensiblement la problématique liée aux premiers temps de Lattara. En effet, les résultats inédits obtenus à l’issue de ce programme complètent ceux obtenus jusque là par les travaux menés dans la zone 27, dans la partie méri¬dionale du site et publiés dans le tome 22 de la série Lattara (Lebeaupin 2014). La problématique relative aux origines du comptoir protohistorique de Lattara et du rôle joué par les Étrusques s’avère en effet centrale pour pouvoir comprendre les mécanismes ayant conduit à la création de ce point d’interface avec la Méditer-ranée, ses liens avec l’établissement voisin de La Cougourlude et son évolution dans un contexte d’intégration rapide à la sphère d’influence massaliète. La phase la plus ancienne (v. 500-480 av. J.-C.) témoigne d’une implantation sur ce qui se présentait alors comme une étroite langue de sable limoneux issue d’une progradation du delta du Lez, émergeant d’à peine quelques dizaines de centimètres au-dessus du niveau marin. Sur ce paléosol, une division de l’espace est opérée, via la délimitation de parcelles, matérialisées dans un premier par des structures légères de type palissade ou enclos. Rapidement, des apports de matériaux sont réalisés afin d’aménager des axes de circulation parfaitement orthonormés (N/S-E/O) qui reprennent les tracés antérieurs. Dans l’un de ces lots ainsi constitués, une maison en torchis de plan monoabsidial précédée d’un auvent a été mise au jour. Strictement orientée E-O, son état de conservation exceptionnel, dû notamment à la préservation des bases poteaux en bois imbibés d’eau, a permis de restituer un plan original dans le contexte du Midi de la Gaule. Avec une mise en oeuvre et une division de l’espace très régulières, cet édifice appelle la comparaison avec des modèles connus à la même époque en Étrurie, dans des contextes d’habitat rural. Le mobilier céramique associé à cette phase affiche une consonance étrusque très forte. La céramique non tournée indigène, bien que présente, est néanmoins largement minoritaire face aux productions tournées. Parmi celles-ci, on note à la fois la part importante des céramiques communes étrusques (vases à cuire et mortiers) et celle du bucchero nero. Les amphores, qui représentent de loin la plus grande partie du mobilier, sont presque exclusivement étrusques. Cette division régulière de l’espace, qui témoigne d’un schéma d’organisation préétabli qui renvoie à des mécanismes connus dans le contexte d’une entreprise coloniale, synonyme de fondation ex nihilo, est reprise et modifiée durant la phase suivante (v. 480-470 av. J.-C). Il est possible que le rempart archaïque, daté de manière lâche dans le premier quart du Ve s. av. J.-C. et considéré jusque-là comme ayant été construit dès l’origine, n’ait en fait été édifié que durant cette deuxième phase. À ce moment, un chantier de construction est mis en oeuvre, avec un quartier d’habitation dont le schéma, partiellement restitué à partir des mesures observées dans notre fenêtre d’étude, semble montrer qu’il était alors bien adossé au rempart, côté Est, ou séparé de ce dernier par une venelle. Des maisons à plusieurs pièces sont édifiées sur des soubassements en pierre avec des élévations en terre massive ou en adobe. Le fait singulier est que ce chantier de construction soit resté inachevé, un abandon soudain assorti d’un incendie partiel marquant en effet la fin de cette séquence. Chronologiquement, cette rupture est contemporaine de celle observée dans la zone 27 (incendie du quartier étrusque situé de ce côté), autrement dit aux environs de -475. Le tracé incomplet des murs, la présence d’amas de matériaux de construction, la présence de banquettes en bauge inachevées ou encore l’ab¬sence de niveaux de sols bien définis et associés à des structures domestiques, témoignent de l’état d’inachèvement de ce chantier, de fait initié peu de temps auparavant. Dans la partie orientale de la zone de fouille, un appentis en matériaux légers interprété comme un « campement » au milieu de la zone en construction a été incendié, piégeant ainsi un ensemble mobilier où, à côté d’amphores vinaires, l’on retrouve une batterie de vaisselle étrusque particulièrement abondante (bucchero nero et céramique commune) parmi laquelle plusieurs vases servent de support à des graffites en langue étrusque interprétés comme des marques de propriété. L’ensemble de ces observations ne laisse a priori guère de doute quant à l’identité des bâtisseurs. Plus généralement, la place éventuelle accordée à une composante indigène reste difficile à évaluer. Le seul critère de la présence de céramique non tournée est, en effet, à lui seul insuffisant pour autoriser l’hypothèse d’une population mixte. Le mobilier de cette phase montre cependant des évolutions sensibles au regard de celui de la phase précédente. Les céramiques non tournées sont ainsi bien plus nombreuses, représentant près de la moitié d’un répertoire de vaisselle qui tend par ailleurs à se diversifier, avec notamment une proportion désormais significative de céramiques à pâte claire. Autant l’abondance d’une vaisselle de table et de cuisine importées (bucchero nero et céramique commune) semble donc caractéristique des premiers temps de l’installation, autant rapide¬ment une partie des besoins (notamment en termes de préparation et de cuisson des aliments) se voit assurée par des productions locales, sans que cela ne pré¬juge a priori d’une réelle évolution de la population établie sur place. La relative abondance des pâtes claires, principalement représentées par des vases liés à la boisson, conjuguée à une présence significative de vases attiques, est également caractéristique de cette phase. Si un plan d’urbanisme a été conçu dès le départ, les différents quartiers de Lattara n’ont été que progressivement bâtis. Ce chantier a pu s’étaler sur plu¬sieurs mois ou années, expliquant l’apparent décalage observé entre la zone 1 et la zone 27. Ceci étant, dans cette dernière, les fouilleurs avaient déjà émis l’hypothèse d’une occupation de courte durée, soulignant le fait que « il y a bien eu une vie dans ces bâtiments, mais elle a pu ne durer que quelques années, voire quelques mois ; la prolonger sur un quart de siècle paraît excessif » (Lebeaupin, p. 326). On note à ce propos que le faciès mobilier défini de ce côté (phase 27 I1-12) s’apparente bien plus à celui de la phase 1S (de fait calée sur l’intervalle 480-470 av. J.-C.) qu’à celui de la phase 1T. Plus encore, dans cette même zone 27, un paléosol anthropisé (phase 27I3) a été entrevu sous les bâtiments étrusques bâtis à cet endroit. La rareté du mobilier recueilli, conjuguée à l’absence de structures, n’avait toutefois pas alors permis d’individualiser une phase d’occupation réellement antérieure. Il apparaît désormais que, non seulement ce premier état est bel et bien dé¬fini, mais également qu’il semble recouvrir une plage de temps significative, de l’ordre de plusieurs années. La maison absidiale mise au jour dans la zone 1 a ainsi livré une succession de sols associée à plusieurs réfections du foyer central qui, a minima, témoignent d’une certaine durée d’occupation. Les données fournies par la zone 1 nous donnent ainsi l’image d’un site pleinement investi durant les premières années du Ve s. av. J.-C., période durant laquelle est donc opérée une division de l’espace habitable et l’installation d’édifices conçus comme étant à la fois temporaires et non soumis à la contrainte d’un bâti mitoyen. Ce n’est que dans un second temps qu’un vaste programme de construction de tradition méditerranéenne est initié, avec des îlots implantés selon une trame orthonormée. En l’état, laissant de côté la question indigène, l’hypothèse envisagée un temps d’un site mixte caractéristique d’un emporion, où différents quartiers auraient pu abriter des populations différentes, et notamment des marchands méditerranéens autres que des Étrusques (en l’occurrence des Grecs), tend à s’estomper devant celle d’une installation fondamentalement tyrrhénienne (Gailledrat 2015). Plusieurs questions demeurent néanmoins en suspens. Il s’agit en premier lieu des variations de faciès céramique observées entre les deux zones, car en dépit du faciès très «étrusque» de l’ensemble lié à l’un des ensembles fouillés, le mobilier de cette zone pris dans sa globalité accuse un certain nombre d’originalités, liées notamment à une représentation significative de la vaisselle grecque (céramiques à pâte claire et attique). Par ailleurs, les différences architecturales observées entre les zones 1 et 27 s’expliquent peut-être par un simple décalage chronologique ou des fonctionnalités différentes, mais elles invitent également à envisager l’existence de modèles urbanistiques et culturels distincts. Aucun argument ne permet toutefois d’exclure le bâti de la zone 1 des référents tyrrhéniens en la matière. L’autre question non résolue concerne l’éventualité d’une installation encore plus ancienne, déjà envisagée depuis longtemps au vu des mobiliers - encore une fois étrusques - plus anciens (VIe s. av. J.-C.) trouvés de manière erratique en différents points du site (Py 2009, p. 49). L’endroit consistait-il alors en un simple débarcadère précédant géographiquement l’important site indigène sis à La Cougourlude, ou bien abritait-il déjà un habitat permanent ? À l’image de la zone 27, la zone 1 n’a pas livré de niveaux archéologiques antérieurs à -500, mais dans un cas comme dans l’autre, force est de reconnaître que l’on se trouve en périphérie du site, pour ainsi dire au contact de la lagune. L’hypothèse d’une occupation antérieure, dans ce cas plutôt localisée vers le centre de ce qui se présentait alors comme une presqu’île, demeure d’autant plus à vérifier que plusieurs indices, révélés en particulier par le schéma d’implantation mis en place durant la phase 1T, semblent aller dans ce sens

    Perceived risk of infection and death from COVID-19 among community members of low- and middle-income countries: A cross-sectional study [version 1; peer review: awaiting peer review]

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    Background: Risk perceptions of coronavirus disease 2019 (COVID-19) are considered important as they impact community health behaviors. The aim of this study was to determine the perceived risk of infection and death due to COVID-19 and to assess the factors associated with such risk perceptions among community members in low- and middle-income countries (LMICs) in Africa, Asia, and South America. Methods: An online cross-sectional study was conducted in 10 LMICs in Africa, Asia, and South America from February to May 2021. A questionnaire was utilized to assess the perceived risk of infection and death from COVID-19 and its plausible determinants. A logistic regression model was used to identify the factors associated with such risk perceptions. Results: A total of 1,646 responses were included in the analysis of the perceived risk of becoming infected and dying from COVID-19. Our data suggested that 36.4% of participants had a high perceived risk of COVID-19 infection, while only 22.4% had a perceived risk of dying from COVID-19. Being a woman, working in healthcare-related sectors, contracting pulmonary disease, knowing people in the immediate social environment who are or have been infected with COVID-19, as well as seeing or reading about individuals infected with COVID-19 on social media or TV were all associated with a higher perceived risk of becoming infected with COVID-19. In addition, being a woman, elderly, having heart disease and pulmonary disease, knowing people in the immediate social environment who are or have been infected with COVID-19, and seeing or reading about individuals infected with COVID-19 on social media or TV had a higher perceived risk of dying from COVID-19. Conclusions: The perceived risk of infection and death due to COVID-19 are relatively low among respondents; this suggests the need to conduct health campaigns to disseminate knowledge and information on the ongoing pandemic

    Le Dicomon sur internet

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    A l'instar du Dicocer et du Dicobj, le Dictionnaire des monnaies de Gaule méditerranéenne, ou Dicomon, est consultable sur internet, à l'adresse suivante : http://www.syslat.fr/SLC/DICOMON/d.index.html Il s'agit d'une version simplifiée qui concerne les monnaies émises ou circulant en Gaule méditerranéenne entre 530 et 27 avant notre ère. Elle reprend les recherches menées à l'origine sur le site de Lattes, dans l'Hérault (publiées en 2006 dans le volume 19 des Lattara), et dont la version pl..

    SĂ©minaire sur la production amphorique Ă©gyptienne

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    Jeudi 16 février 2017, Julie Marchand (Post-doctorante, UMR 5189, Lyon) présentera, dans le cadre des Séminaires de céramologie organisés par le laboratoire ArAr (UMR 5138), "La production amphorique égyptienne entre le 7e et le 9e siècle : ruptures et continuités". Ce séminaire se tiendra à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée de Lyon. Lien vers la page des Séminaires de céramologie du laboratoire ArAr : http://www.arar.mom.fr/recherche-et-activites/seminaires-de-ceramologie Affiche ..

    Colloque Open access et Archéologie

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    Le jeudi 23 mars 2017 se tiendra, à l'Université Paris Descartes (Paris, 6e arrondissement), un colloque sur l'Open Access en Archéologie, organisé par l'INRAP. Dans le prolongement de son adhésion au Consortium Couperin, ce colloque marque la volonté de l'INRAP de participer activement à la promotion et la diffusion des données et résultats de la recherche. Une partie du colloque sera consacré à des exemples de pays voisins, puis aux projets de l'INRAP. Colloque gratuit et inscription obliga..

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