95 research outputs found

    Introduction

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    International audienceIntroduction à l'ouvrage Nicholas Georgescu-Roegen, pour une révolution bioéconomique (Lyon, ENS Éditions, 2013). Quatrième de couverture de l'ouvrage : "Sobriété, promotion de l'agriculture biologique, chasse au gaspillage… Ces principes bioéconomiques énoncés par Nicholas Georgescu-Roegen dans les années 1970 ont été à l’origine de l’association communément faite entre ses travaux et le mouvement de la décroissance. Cette affiliation s’avère pourtant réductrice. La participation de Georgescu-Roegen aux premiers débats écologiques et son appel à une réforme profonde de la théorie économique en font un acteur majeur des débats intellectuels de la seconde moitié du xxe siècle, bien au-delà des controverses de l’écologie radicale. La pensée de Georgescu-Roegen, à travers ses inspirations, sa clairvoyance, ses subtilités, mais aussi ses ambiguités et contradictions, offre un cadre de réflexion privilégié pour enraciner la réflexion économique dans la dynamique ­écologique. Cet ouvrage contient par ailleurs la réédition d’un texte méconnu de Georgescu-Roegen publié en 1978, « De la science économique à la bioéconomie », et riche en enseignements dans le contexte des préoccupations environnementales actuelles.

    Introduction

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    International audienceIntroduction à l'ouvrage Nicholas Georgescu-Roegen, pour une révolution bioéconomique (Lyon, ENS Éditions, 2013). Quatrième de couverture de l'ouvrage : "Sobriété, promotion de l'agriculture biologique, chasse au gaspillage… Ces principes bioéconomiques énoncés par Nicholas Georgescu-Roegen dans les années 1970 ont été à l’origine de l’association communément faite entre ses travaux et le mouvement de la décroissance. Cette affiliation s’avère pourtant réductrice. La participation de Georgescu-Roegen aux premiers débats écologiques et son appel à une réforme profonde de la théorie économique en font un acteur majeur des débats intellectuels de la seconde moitié du xxe siècle, bien au-delà des controverses de l’écologie radicale. La pensée de Georgescu-Roegen, à travers ses inspirations, sa clairvoyance, ses subtilités, mais aussi ses ambiguités et contradictions, offre un cadre de réflexion privilégié pour enraciner la réflexion économique dans la dynamique ­écologique. Cet ouvrage contient par ailleurs la réédition d’un texte méconnu de Georgescu-Roegen publié en 1978, « De la science économique à la bioéconomie », et riche en enseignements dans le contexte des préoccupations environnementales actuelles.

    William Stanley Jevons' The Coal Question (1865), beyond the rebound effect

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    International audienceBefore his major 1870s economic writings, William Stanley Jevons wrote in 1865 his first important book entitled 'The Coal Question'. Jevons displays an interest for the problem of resource depletion, and some opportunism linked to the treatment of a subject in vogue at the time. 'The Coal Question' is retrospectively essentially known for having pointed out the first bases of what we call today the rebound effect, known as well as the "Jevons' paradox". No one can deny the major contribution Jevons did by insisting on the energy efficiency paradoxical phenomenon. However, this is not the only interesting idea proposed in 'The Coal Question'. This article aims at drawing a larger framework of the ideas developed by Jevons, looking at some specific points that testify to his position as a turning point in the history of environmental studies. We see that Jevons expresses a desire of emancipation from both natural sciences and engineering, yet without ignoring the necessity of interdisciplinary perspectives to deal with environmental matters. It places Jevons as a pioneer of several modern approaches towards environmental economics, including ecological economics

    Un exposé critique de Nicholas Georgescu-Roegen, La Décroissance, Entropie, Écologie, Économie, Éditions Sang de la Terre, Paris, 3è édition, 2006. Textes choisis et traduits par Jacques Grinevald et Ivo Rens

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    International audienceCet exposé critique revient sur les rapports entre Nicholas Georgescu-Roegen et la notion de décroissance, à partir d'un examen du recueil de textes publié par Jacques Grinevald et Ivo Rens

    Conclusion

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    Atypique, Nicholas Georgescu-Roegen l’était assurément. Sa trajectoire au cours du xxe siècle a été sujette à bouleversements et à de nombreuses découvertes à la fois sur le plan humain et intellectuel. Ses origines, ses rencontres professionnelles, et ses responsabilités académiques ont fortement influencé son regard d’économiste. Défenseur d’une perspective nouvelle en science économique, à la fois marqué par Marshall, Schumpeter, Leontief, Darwin, Lotka, Carnot, Clausius ou encore Boltzman..

    3. Halte à la (dé)croissance

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    En choisissant d’intituler le rapport Meadows, dans sa version française, « Halte à la croissance », les éditions Fayard ont créé en 1972 un séisme médiatique et ont donné naissance à de nombreuses contributions, en marge desquelles on trouve une partie des écrits de Nicholas Georgescu-Roegen. Les suites données au premier rapport du Club de Rome et les ambitions bioéconomiques ont pourtant connu des destinées parallèles. Le débat sur la croissance, fer de lance de l’écologie politique radica..

    Le développement durable, entre interdisciplinarité et interculturalité

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    National audienceLorsqu’il a été érigé au rang de concept opérationnel, dans les années 1980, le développement durable a été défini d’une part comme un objet interdisciplinaire, c’est-à-dire lié à l’ensemble des domaines du savoir, et d’autre part comme un objet interculturel, c’est-à-dire impliquant l’ensemble des systèmes de valeurs et de coutumes à l’échelle de la planète. Sa seule prérogative universelle était la suivante : assurer la préservation des équilibres naturels et le droit des générations présentes et futures au progrès économique et social. L’interdisciplinarité en développement durable se voulait systémique, englobante, dans une logique de dépassement des savoirs individuels. L’interculturalité, elle, se voulait multiple, centrée sur l’échange réciproque, dans le respect de tous les systèmes de valeurs. Finalement, dans ses pratiques, le développement durable a souvent trahi ces ambitions, et s’est trouvé réduit à une multidisciplinarité segmentée et à un monisme culturel maladroit. Cette contribution met en évidence ce souci de cohérence entre intentions originelles et résultats pratiques. En s’appuyant sur des travaux existants, elle propose quelques pistes de réflexion pour fonder les recherches en développement durable sur de nouvelles bases, plus conformes aux ambitions interdisciplinaires et interculturelles affichées. Ces pistes de réflexion peuvent être résumées autour de la promotion d’une interdisciplinarité intégrée, et d’une interculturalité de situation, où ce qui importe n’est pas la production d’un modèle mondialement unifié de développement durable
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