23 research outputs found

    germline mutations in women with familial breast cancer and a relative with haematological malignancy

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    International audienceBiallelic inactivation of the gene causes ataxia–telangiectasia (A–T), a complex neurological disease associated with a high risk of leukaemias and lymphomas. Mothers of A–T children, obligate heterozygote mutation carriers, have a breast cancer (BC) relative risk of about 3. The frequency of carriers in BC women with a BC family history has been estimated to be 2.70%. To further our clinical understanding of familial BC and examine whether haematological malignancies are predictive of germline mutation, we estimated the frequency of heterozygote mutation carriers in a series of 122 BC women with a family history of both BC and haematological malignancy and without mutation. The gene screening was performed with a new high throughput method, EMMA (enhanced mismatch mutation analysis). Amongst 28 different variants, eight mutations have been identified in eight patients: two mutations leading to a putative truncated protein and six being likely deleterious mutations. One of the truncating mutations was initially interpreted as a missense mutation, p.Asp2597Tyr, but is actually a splice mutation (c.7789G>T/p.Asp2597_Lys2643>LysfsX3). The estimated frequency of heterozygote mutation carriers in our series is 6.56% (95% CI: 2.16–10.95), a significantly higher figure than that observed in the general population, estimated to be between 0.3 and 0.6%. Although a trend towards an increased frequency of carriers was observed, it was not different from that observed in a population of familial BC women not selected for haematological malignancy as the frequency of carriers was 2.70%, a value situated in the confidence interval of our study

    Variation du risque de cancer du sein en fonction de la nature de la mutation du gĂšne ATM. Étude familiale rĂ©trospective

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    Objectifs : L’ataxie-tĂ©langiectasie (AT) est une maladie rĂ©cessive de l’enfant caractĂ©risĂ©e par une ataxie cĂ©rĂ©belleuse dĂ©gĂ©nĂ©rative, des tĂ©langiectasies cutanĂ©es ou muqueuses, un dĂ©ficit immunitaire et un risque augmentĂ© de cancer. Des Ă©tudes sur les familles AT ont montrĂ© que les femmes hĂ©tĂ©rozygotes AT (HetAT) ont un risque de cancer du sein (CS) multipliĂ© par ~ 3 par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale. Bien que l’AT soit rare, jusqu’à 1 % de la population serait HetAT. Ce trait gĂ©nĂ©tique pourrait donc ĂȘtre impliquĂ© dans un pourcentage non nĂ©gligeable de CS, entre 1 % et 3 %. Nous proposons d’estimer le risque de CS en fonction de la nature de la mutation du gĂšne ATM et de la taille prĂ©sumĂ©e des protĂ©ines ATM qui seraient produites Ă  partir des allĂšles portant les mutations tronquantes.MĂ©thodes : Entre 1994 et 1997, 34 familles (1 423 apparentĂ©s dont 711 femmes) ont Ă©tĂ© recensĂ©es Ă  partir d’enfants AT. Les donnĂ©es dĂ©mographiques, la survenue de cancer et les prĂ©lĂšvements sanguins ont Ă©tĂ© recueillis auprĂšs des apparentĂ©s du 1er, 2e et 3e degrĂ© de l’enfant AT. Une mutation ATM a Ă©tĂ© identifiĂ©e dans 84 % des branches parentales explorĂ©es. Le nombre observĂ© de cancers a Ă©tĂ© comparĂ© au nombre attendu calculĂ© Ă  partir des donnĂ©es d’incidence estimĂ©es France entiĂšre.RĂ©sultats : Le risque de CS parmi les HetAT Ă©tait multipliĂ© par 3,96 par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale. Nous n’avons pas mis en Ă©vidence de diffĂ©rence de risque en fonction de la nature de la mutation (c’est-Ă -dire tronquantes vs « faux-sens »). L’étude de la variation du risque de CS en fonction de la longueur prĂ©sumĂ©e de la protĂ©ine ATM tronquĂ©e met en Ă©vidence une association entre le risque de CS et la localisation de la mutation dans certains domaines du gĂšne ATM.Conclusion : Bien que les consĂ©quences biologiques des mutations tronquantes Ă  l’état hĂ©tĂ©rozygote sur le processus de la rĂ©paration de l’ADN soit encore mal connue, ces rĂ©sultats mĂ©ritent d’ĂȘtre confirmĂ©s. En effet, si cette association est confirmĂ©e, la stratĂ©gie de dĂ©pistage du CS dans les familles AT pourrait ĂȘtre modifiĂ©e en fonction de la localisation de la mutation

    Causalité du gÚne ATM dans le développement d'un cancer du sein : tendance ou pas tendance ?

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    AbstractNational audienceObjectifs : L'Ataxie tĂ©langiectasie (AT) est une maladie rĂ©cessive de l'enfant caractĂ©risĂ©e par une ataxie cĂ©rĂ©belleuse dĂ©gĂ©nĂ©rative, des tĂ©langiectasies cutanĂ©es ou muqueuses, un dĂ©ficit immunitaire et un risque augmentĂ© de cancer. Des Ă©tudes sur les apparentĂ©s de patients AT ont montrĂ© que les femmes hĂ©tĂ©rozygotes AT (HetAT) ont un risque de cancer du sein (CS) multipliĂ© par ~3 par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale. Cependant, la causalitĂ© des gĂšnes de l'AT dans le CS est discutĂ©e : peu d'Ă©tudes en population gĂ©nĂ©rale (c'est-Ă -dire cas de CS non sĂ©lectionnĂ©s) de type cas tĂ©moin ou de cohorte ont observĂ© une association entre le gĂšne ATM et le CS (ex : FitzGerald et al., 1997) et aucune Ă©tude sur les apparentĂ©s de patients AT n'observe de tendance entre l'augmentation de la probabilitĂ© d'ĂȘtre porteur d'une mutation des gĂšnes de l'AT et le risque de CS (J. Hall, 2005). Dans ce travail, nous nous sommes particuliĂšrement intĂ©ressĂ©s Ă  l'absence de tendance en explorant l'hypothĂšse qu'elle pouvait ĂȘtre partiellement expliquĂ©e par le mode de recensement des apparentĂ©s et par les mĂ©thodes utilisĂ©es pour dĂ©terminer leur statut vis-Ă -vis de la mutation ATM (statut ATM), mĂ©thodes pouvant a posteriori s'avĂ©rer plus ou moins biaisĂ©es. DonnĂ©es et mĂ©thodes : De 1994 Ă  1997, 34 familles ont Ă©tĂ© recensĂ©es Ă  partir d'enfants AT. Les donnĂ©es dĂ©mographiques, la survenue de cancer et les prĂ©lĂšvements sanguins ont Ă©tĂ© recueillis auprĂšs des apparentĂ©s du 1er au 3e degrĂ© de l'enfant AT (Janin et al., 1999). Le nombre observĂ© de cancers a Ă©tĂ© comparĂ© au nombre attendu calculĂ© Ă  partir des donnĂ©es d'incidence estimĂ©es France entiĂšre. Trois mĂ©thodes ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour dĂ©finir le statut ATM des individus : (1) l'approche « a priori » : le statut est dĂ©terminĂ© par la probabilitĂ© d'ĂȘtre porteur de la mutation selon le degrĂ© de parentĂ© avec l'enfant AT ; (2) l'approche « mixte » : le statut est dĂ©terminĂ© par l'Ă©tude molĂ©culaire ou en l'absence de prĂ©lĂšvement sanguin, calculĂ© Ă  partir du statut de l'apparentĂ© testĂ© le plus proche ; (3) l'approche « mixte corrigĂ©e » : afin d'Ă©viter le biais potentiel dĂ» au fait que seuls les survivants ont pu ĂȘtre testĂ©s, le statut d'un individu testĂ© est dĂ©terminĂ© par la probabilitĂ© a priori d'ĂȘtre porteur, le rĂ©sultat de l'Ă©tude molĂ©culaire servant alors Ă  dĂ©terminer le statut de ses apparentĂ©s (Olsen et al., 2005). RĂ©sultats : Quelle que soit la mĂ©thode utilisĂ©e, on observe un risque relatif (RR) de CS Ă©levĂ© chez les HetAT. Ce RR est moins Ă©levĂ© mais plus prĂ©cis avec l'approche « mixte » (RR = 3,88) qu'avec l'approche « a priori » (RR = 4,48) ou l'approche « mixte corrigĂ©e » (RR = 5,13). Le RR de CS est particuliĂšrement Ă©levĂ© dans le groupe des mĂšres (RR = 7,1), mais aussi dans le groupe des apparentĂ©es ayant une probabilitĂ© 0,125 d'ĂȘtre porteuse. Chez ces derniĂšres, l'excĂšs de risque semble ĂȘtre dĂ» Ă  un sur-Ă©chantillonnage de fratries Ă©loignĂ©es lorsqu'un des membres de cette fratrie a un antĂ©cĂ©dent de cancer. En ignorant cette catĂ©gorie, le test de tendance est significatif avec les approches « a priori » (p = 0,012) et « mixte corrigĂ©e » (p = 0,048). Conclusion : Les mĂ©thodes utilisĂ©es pour dĂ©terminer le statut ATM modifient peu les estimations du RR de CS chez les HetAT. Par contre, la prĂ©cision des estimations y est trĂšs sensible. La prise en compte des donnĂ©es molĂ©culaires a clairement introduit un biais dĂ» au sur-gĂ©notypage des cas de CS comparĂ© aux apparentĂ©s non atteints. Ce biais se traduit par une sous estimation du risque de CS chez les apparentĂ©s au gĂ©notype incertain, expliquant l'absence de tendance initialement observĂ©e. Le test de tendance significatif observĂ© en utilisant les mĂ©thodes « a priori » et « mixte corrigĂ©e » va dans le sens d'un lien de causalitĂ© entre ATM et CS. Le risque paraĂźt plus Ă©levĂ© chez les mĂšres que chez les autres HetAT mais les faibles effectifs ne permettent pas la mise en Ă©vidence d'une diffĂ©rence significative entre ces deux groupes. Des Ă©tudes Ă  un Ă©chelon international permettront de prĂ©ciser l'association entre ATM et CS

    Etude de cohorte française sur l'ataxie-télangiectasie (CoF-AT) : 2003-2006

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    AbstractNational audienceL'Ataxie-TĂ©langiectasie (AT) est une maladie gĂ©nĂ©tique rĂ©cessive de l'enfant caractĂ©risĂ©e par une ataxie cĂ©rĂ©belleuse dĂ©gĂ©nĂ©rative, des tĂ©langiectasies cutanĂ©es ou muqueuses,un dĂ©ficit immunitaire et un risque augmentĂ© de cancer. De plus, les mĂšres d'enfants AT semblent avoir un risque Ă©levĂ© de cancer du sein (CS) comparĂ© Ă  celui de la population gĂ©nĂ©rale. En 1995 a Ă©tĂ© identifiĂ© un premier gĂšne (ATM) responsable de cette maladie dont la protĂ©ine est impliquĂ©e dans la rĂ©paration des cassures double-brin de l'ADN. Bien que l'AT soit rare, jusqu'Ă  1% de la population pourrait ĂȘtre hĂ©tĂ©rozygote pour les gĂšnes de l'AT. Ce trait gĂ©nĂ©tique pourrait ĂȘtre impliquĂ© dans un pourcentage non nĂ©gligeable de CS. Les objectifs principaux de l'Etude CoF-AT sont, tout en proposant un suivi avec une action de dĂ©pistage prĂ©coce du CS, d'estimer le risque de cancer associĂ© aux gĂšnes de l'AT et d'Ă©tudier l'histoire naturelle du CS chez les hĂ©tĂ©rozygotes AT. Une cohorte de femmes apparentĂ©es au 1er, 2Ăšme ou 3iĂšme degrĂ© Ă  un enfant AT est en cours de constitution depuis mai 2003. Ces femmes appartiennent aux familles recrutĂ©es lors de l'Ă©tude familiale rĂ©trospective (1) et aux nouvelles familles identifiĂ©es dans le cadre des diagnostics des enfants atteints. Le contact auprĂšs de ces derniĂšres se fait par l'intermĂ©diaire des pĂ©diatres, des neuropĂ©diatres, des gĂ©nĂ©ticiens et de l'APRAT (2). Un total de 800 inclusions de femmes hĂ©tĂ©rozygotes et non-hĂ©tĂ©rozygotes est attendu en 2 ans. Les femmes sont interrogĂ©es sur leurs antĂ©cĂ©dents personnels et familiaux de cancer et sur leur exposition aux facteurs de risque. Une DNAthĂšque et une tumorothĂšque sont mises en place. Un peu plus de 2 ans aprĂšs le dĂ©but de l'Ă©tude, environ 180 familles AT ont Ă©tĂ© identifiĂ©es Ă  partir des dossiers mĂ©dicaux du laboratoire de GĂ©nĂ©tique Oncologique de l'Institut Curie. 112 familles ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  participer, soit 371 femmes : 182 femmes appartenant Ă  57 familles diffĂ©rentes ont acceptĂ© de participer (49 %), 41 ont refusĂ© (11 %), 148 n'ont pas encore rĂ©pondu (40 %). L'avancement de l'Ă©tude CoF-AT sera prĂ©sentĂ© en dĂ©tail et les caractĂ©ristiques de la population incluse en janvier 2006 seront dĂ©crites

    Etude de cohorte française sur l'ataxie-télangiectasie (CoF-AT)

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    Objectifs.– L’étude CoF-AT est de type « action-recherche » dont les objectifs sont d’estimer le risque de cancer associĂ© aux gĂšnes de l’ataxie tĂ©langiectasie (A-T), de rechercher les facteurs de risque et d’étudier les caractĂ©ristiques du cancer du sein (CS) chez les hĂ©tĂ©rozygotes A-T, mais aussi de proposer une surveillance mammaire.Contexte.– Plusieurs Ă©tudes familiales ont montrĂ© une augmentation du risque de cancer, CS en particulier, parmi les apparentĂ©s des enfants A-T (e.x. : Swift 1987, Janin et al. 1999, Thompson et al. 2005). Bien que l’A-T soit une maladie gĂ©nĂ©tique rare (1/100 000 Ă  1/40 000), rĂ©cessive, environ 0,5% de la population gĂ©nĂ©rale serait hĂ©tĂ©rozygote pour les gĂšnes de l’A-T. Ce trait gĂ©nĂ©tique pourraitdonc ĂȘtre impliquĂ© dans un pourcentage non nĂ©gligeable de CS. Deux gĂšnes responsables, codant des protĂ©ines impliquĂ©es dans la rĂ©paration des cassures double-brin de l’ADN, ont Ă©tĂ© identifiĂ©s (ATM Savitsky et al. 1995], MRE11 [Stewart et al. 1999]).Protocole.– Une cohorte de femmes apparentĂ©es Ă  un enfant atteint d’A-T est en cours de constitution depuis mai 2003. Un total de 800 femmes hĂ©tĂ©rozygotes et non-hĂ©tĂ©rozygotes est attendu. Ces femmes sont recrutĂ©es via l’étude familiale rĂ©trospective (Janin et al. 1999) et via les familles identifiĂ©es dans le cadre du diagnostic des enfants. Les femmes sont interrogĂ©es sur leurs antĂ©cĂ©dentspersonnels de maladies, leur exposition aux facteurs de risque et sur leurs antĂ©cĂ©dents familiaux de cancer. La surveillance mammaire consiste en un examen clinique, et aprĂšs 40 ans, une mammographie tous les deux ans. Une DNAthĂšque et une tumorothĂšque sont constituĂ©es.État d’avancement.– Cent cinquante-neuf familles avec au moins une mutation dĂ©lĂ©tĂšre du gĂšne ATM identifiĂ©e sont rĂ©fĂ©rencĂ©es au laboratoire de gĂ©nĂ©tique oncologique (institut Curie). Parmi les 572 femmes invitĂ©es, 333 ont aujourd’hui acceptĂ© de participer Ă  l’étude. L’avancement sera prĂ©sentĂ© en dĂ©tail et les caractĂ©ristiques de la population incluse seront dĂ©crites.Remerciements.– Nous remercions vivement les femmes qui participent Ă  cette Ă©tude ainsi que l’Aprat. CoF-AT est subventionnĂ©e par le ministĂšre de la Recherche et l’Inserm, la Fondation de France, le Conseil scientifique de radioprotection d’EDF, La Ligue nationale contre le cancer et la MGEN

    Etude de cohorte française sur l'ataxie-télangiectasie (CoF-AT) : 2003-2008

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    AbstractNational audienceObjectifs Les objectifs de l’étude CoF-AT sont d’estimer prĂ©cisĂ©ment le risque de cancer associĂ© aux gĂšnes de l’Ataxie TĂ©langiectasie (A-T), de rechercher les facteurs de risque associĂ©s, d’étudier les caractĂ©ristiques du cancer du sein (CS) chez les hĂ©tĂ©rozygotes A-T et de proposer une surveillancemammaire aux femmes apparentĂ©es Ă  un enfant atteint d’A-T. Contexte En effet, plusieurs Ă©tudes familiales ont montrĂ© une augmentation du risque de cancer et en particulier de cancer du sein parmi les apparentĂ©s des enfants A-T (ex : Swift 1987, Janin et al., 1999, Olsen et al., 2005, Thompson et al., 2005) et bien que l’A-T soit une maladie gĂ©nĂ©tique rare (entre 1 cas sur 100 000 naissances et 1 sur 40 000), transmise selon le mode rĂ©cessif, on estime autour de 0.5 % la proportion d’hĂ©tĂ©rozygotespour les gĂšnes de l’A-T dans la population gĂ©nĂ©rale. Ce trait gĂ©nĂ©tique pourrait donc ĂȘtre impliquĂ© dans un pourcentage non nĂ©gligeable de CS. L’A-T est une maladie de l’enfant caractĂ©risĂ©e par une ataxie cĂ©rĂ©belleuse dĂ©gĂ©nĂ©rative, des tĂ©langiectasies cutanĂ©es ou muqueuses, un dĂ©ficit immunitaireet un risque augmentĂ© de cancer. Deux gĂšnes responsables de la maladie et codant des protĂ©ines impliquĂ©es dans la rĂ©paration des cassures double-brin de l’ADN ont Ă©tĂ© identifiĂ©s : ATM (Savitsky et al., 1995) et MRE11 (Stewart et al., 1999). Protocole : Une cohorte de femmes apparentĂ©es Ă  un enfant atteint d’A-T est en cours de constitution depuis mai 2003. Un total de 800 inclusions de femmes hĂ©tĂ©rozygotes et non-hĂ©tĂ©rozygotes est attendu. Les femmes appartiennent aux familles recrutĂ©es lorsde l’étude familiale rĂ©trospective (Janin et al., 1999) et aux nouvelles familles identifiĂ©es dans le cadre du diagnostic des enfants atteints. Ces nouvelles familles sont contactĂ©es par l’intermĂ©diaire des (hĂ©mato-), (neuro-) pĂ©diatres, gĂ©nĂ©ticiens, registre A-T du CEREDIH (1), APRAT (2) et ORPHANET. Les femmes sont interrogĂ©es tous les deux ans sur leurs antĂ©cĂ©dents personnels et familiaux de cancer et sur leur exposition aux facteurs de risque de cancer. Le suivi mĂ©dical proposĂ© consiste en unesurveillance mammaire clinique, et si les femmes ont 40 ans et plus, une mammographie tous les deux ans. Une DNAthĂšque et une tumorothĂšque sont mises en place. Etat d’avancement Un peu plus de 4 ans aprĂšs le dĂ©but de l’étude, 182 familles A-T ont Ă©tĂ© identifiĂ©es Ă  partir des dossiers mĂ©dicaux du laboratoire de GĂ©nĂ©tique Oncologique de l’Institut Curie, dont 159 porteuses d’au moins une mutation identifiĂ©e. 513 femmes appartenant Ă  134 familles ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  participer ; 283 femmes (69 familles) ont acceptĂ© de participer. L’avancement de l’étude CoF-AT sera prĂ©sentĂ© en dĂ©tail et les caractĂ©ristiques de la population incluse en janvier 2008 seront dĂ©crites. Remerciements Nous remercions vivement les femmes qui participent Ă  cette Ă©tude ainsi que l’APRAT. CoF-AT est subventionnĂ©e par le MinistĂšre de la Recherche et l’Inserm, la Fondation de France, le Conseil Scientifique de Radioprotection d’EDF, La Ligue Nationale Contre le Cancer. (1)Centre de RĂ©fĂ©rence des DĂ©ficits Immunitaires HĂ©rĂ©ditaires (2)Association Pour la Recherche sur l’Ataxie-TĂ©langiectasi

    Mosaicism and prenatal diagnosis options: insights from retinoblastoma

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    International audienceIn sporadic cases, a post-zygotic mutational event signifies a somatic mosaicism in the affected child only, which implies that these mutations affect only a portion of the body. Therefore siblings do not need follow-up. On the other hand, a pre-zygotic mutation transmitted by an unaffected mosaic parent implies recurrent risks in offspring. To better estimate the contribution of pre- and post-zygotic events, we analysed 124 consecutive bilateral retinoblastoma probands, carrying a heterozygous RB1 pathogenic variant and their unaffected, non-carrier parents. In order to evaluate somatic mosaicism in blood, the deleterious RB1 pathogenic variant identified in the proband, was searched for in the unaffected parents, using targeted deep sequencing. Observed recurrences, which represent an estimation of germline and somatic mosaicisms, were recorded and computed in the sibships. Deep sequencing revealed one mosaic-unaffected parent out of 124 tested couples, which provides an estimation of the maximal risk of recurrence, due to parental mosaicism, at 0.4%. Follow-up in the sibships showed one recurrence, providing a maximal recurrence risk, due to parental mosaicism, at 0.8%. Two different statistical strategies led to close estimates (0.4 and 0.8% risks) which appeared 266-533-fold higher, as compared with the general population. These recurrence estimates could be considered when counselling couples with retinoblastoma or diseases with a high de novo mutation rate

    Telomere length, ATM mutation status and cancer risk in Ataxia-Telangiectasia families.

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    Recent studies have linked constitutive telomere length (TL) to aging-related diseases including cancer at different sites. ATM participates in the signaling of telomere erosion, and inherited mutations in ATM have been associated with increased risk of cancer, particularly breast cancer. The goal of this study was to investigate whether carriage of an ATM mutation and TL interplay to modify cancer risk in ataxia-telangiectasia (A-T) families.The study population consisted of 284 heterozygous ATM mutation carriers (HetAT) and 174 non-carriers (non-HetAT) from 103 A-T families. Forty-eight HetAT and 14 non-HetAT individuals had cancer, among them 25 HetAT and 6 non-HetAT were diagnosed after blood sample collection. We measured mean TL using a quantitative PCR assay and genotyped seven single-nucleotide polymorphisms (SNPs) recurrently associated with TL in large population-based studies.HetAT individuals were at increased risk of cancer (OR = 2.3, 95%CI = 1.2-4.4, P = 0.01), and particularly of breast cancer for women (OR = 2.9, 95%CI = 1.2-7.1, P = 0.02), in comparison to their non-HetAT relatives. HetAT individuals had longer telomeres than non-HetAT individuals (P = 0.0008) but TL was not associated with cancer risk, and no significant interaction was observed between ATM mutation status and TL. Furthermore, rs9257445 (ZNF311) was associated with TL in HetAT subjects and rs6060627 (BCL2L1) modified cancer risk in HetAT and non-HetAT women.Our findings suggest that carriage of an ATM mutation impacts on the age-related TL shortening and that TL per se is not related to cancer risk in ATM carriers. TL measurement alone is not a good marker for predicting cancer risk in A-T families
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